La campagne de Gettysburg
LA GUERRE DE SÉCESSION
(1861-1865)
LA CAMPAGNE DE GETTYSBURG
Du 3 juin au 24 juillet 1863
La campagne de Gettysburg représente une série de batailles qui se sont déroulées en juin et juillet 1863, sur le théâtre oriental de la Guerre Civile américaine. Ces affrontements sanglants ont eu pour cadre les Etats du Nord du Maryland et de la Pennsylvanie).
SOMMAIRE
Au cours du premier semestre de 1863, Robert E. Lee et « Stonewall » Jackson mènent une des campagnes les plus extraordinaire de l’Histoire. Livrant bataille à chaque fois en infériorité numérique, ils écrasent d’immenses armées nordistes à Fredericksburg et à Chancellorsville. Ces succès leur vaudront l’amour inconditionnel du peuple sudiste.
Mais au mois de mai, la bonne fortune du Sud tourne. Jackson meurt des suites de ses blessures le 10 mai 1863, après avoir été touché à la bataille de Chancellorsville.
A 1500 kilomètres à l’Ouest, le siège de la forteresse confédérée de Vicksburg dure depuis si longtemps que son général en chef Ulysse Grant s’est mis à boire par déception.
Au début du mois de juin, les Confédérés, à l’abri dans leurs retranchements à Vicksburg, résistent toujours. Afin de détourner les forces de l’Union de la cité fortifiée, Lee mène à nouveau ses forces vers le Nord, et surveille le moment propice pour attaquer. Ce moment arrivera le matin du 1er juillet 1863. Pendant trois jours, 150 000 hommes vont se battre dans les contrées paisibles de Pennsylvanie, à Gettysburg.
Au soir du troisième jour, les armées des deux camps auront livré la bataille la plus importante de toute la guerre.
LEE PRIVÉ DE SES YEUX !
Lee décide alors de concentrer son armée pour livrer bataille. Malheureusement, Stuart est parti faire un raid sur les arrières de l’armée fédérale. Lee se trouve donc privé de ses yeux (sa cavalerie) au moment où il a le plus grand besoin de connaître les mouvements de l’ennemi. Les deux armées belligérantes marchent l’une vers l’autre, sans savoir que les événements vont précipiter le cours de l’Histoire… Extrait de « Il y a toujours un reporter ». (« La guerre de Sécession », de Victor Austin, paru aux éditions René Julliard.)
« De Gettysburg, près des contreforts Est des Green Ridge, il y a de bonnes routes vers la Susquehannah et le Potomac. A l’ouest de la ville, à une distance de près d’un demi mile, se dresse une crête assez élevée, orientée nord-sud et sur laquelle se trouve le séminaire luthérien. Cette crête est boisée sur toute sa longueur. Le séminaire est situé à mi-chemin entre deux routes (à environ à trois cents mètres de chacune d’elles) dont l’une mène à Hagerstown au sud-ouest, et l’autre conduit vers Chambersburg, au nord-ouest. Au nord de la ville, le terrain est relativement plat et peu boisé. Au sud, surplombant Gettysburg, se dresse une arête haute et abrupte qui se termine à l’ouest par la crête du cimetière. Extrait de « Il y a toujours un reporter ». (« La guerre de Sécession », de Victor Austin, paru aux éditions René Julliard.)
Keystone State « L’Etat clef-de-voûte » 2ème État. Capitale : Hamsburg Date d’entrée dans l’Union : 12 décembre 1787. L’un des treize États fondateurs des États-Unis. La Pennsylvanie est un État des États-Unis bordé au nord-ouest par le lac Érié, au nord par l’État de New York, à l’est par le New Jersey, au sud par le Delaware, le Maryland et la Virginie-Occidentale, et à l’ouest par l’Ohio. En 2019, sa population s’élevait à 12 801 989 habitants. Avant sa colonisation, la contrée était habitée par les Lenapes (aussi connus sous le nom de Delawares), les Susquehannock, les Iroquois, les Ériés, les Chaouanons, et d’autres tribus amérindiennes. Entre 1638 et 1655, la région subit la forte influence suédoise issue de la colonisation de la Nouvelle-Suède, sur les berges du fleuve Delaware. A l’époque, la Pennsylvanie comprenait les comtés du futur État du Delaware. L’histoire coloniale des territoires de la Pennsylvanie est étroitement liée à celle des berges du fleuve Delaware ; de ce fait, elle a donné son nom à l’État du Delaware. Le reste de la région intérieure ne sera colonisé qu’au XVIIIème siècle. En 1607, avec la création de la Compagnie virginienne de Londres et l’établissement des premiers colons à Jamestown, ces territoires sont considérés comme faisant partie intégrante de la colonie anglaise. Et ce, en dépit de l’ignorance manifeste de la géographie, et de l’hydrographie de la côte Est américaine. En 1609, avec le voyage d’Henry Hudson pour le compte de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, les Provinces Unies revendiquent le bassin hydrographique du fleuve Delaware. En 1625, la nouvelle Compagnie néerlandaise des Indes occidentales voit l’installation de quelques colons sur les rives du cours d’eau. En 1625, Pierre Minuit (gouverneur de la colonie) rassemble les trois communautés éparpillées sur le territoire de la Nouvelle-Néerlande (Delaware, Fort Orange et Connecticut). Il fonde ainsi sur l’île de Manhattan la Nouvelle-Amsterdam, sur les terres nouvellement achetées aux Amérindiens. En 1631, une entreprise néerlandaise tente une seconde colonisation de la rive sud du Delaware. L’entreprise de Swaanendael sera de courte durée. Entre 1638 et 1655, le territoire passera officieusement aux mains des Suédois. Jusqu’à l’immigration massive de Britanniques, de quakers et d’Irlandais-Écossais (Scotch-Irish), le delta du Delaware restera résolument luthérien et marqué d’une forte influence suédoise. En 1664, après la conquête de la Nouvelle-Amsterdam par les Anglais, la ville est renommée New York. En 1682, les territoires annexes passent sous souveraineté anglaise et font partie de la Province de New York. En 1683, les premiers Allemands débarquent en Pennsylvanie. Après la guerre de Trente Ans (1618-1648) dans l’empire germanique, 125 000 luthériens allemands s’établissent en Pennsylvanie. Dans les années 1770, la Pennsylvanie, par son opposition au « Stamp Act » (quatrième loi sur le droit de timbre votée par le Parlement britannique), devient l’un des principaux centres de la révolution américaine. Philadelphie fera office de capitale des États-Unis jusqu’à l’achèvement de Washington, en 1799. Les deux Congrès continentaux siégeront dans cette ville, où seront adoptées la Déclaration d’indépendance et la déclaration des droits. En 1799, la capitale de l’État est déplacée de Philadelphie à Lancaster, puis à Harrisburg en 1812. LA PENNSYLVANIE DANS LA GUERRE CIVILE… L’État de Pennsylvanie a pris une part importante pendant la guerre civile, en fournissant à l’Union une importante quantité d’hommes et d’équipement. L’État a recruté plus de 360 000 hommes pour l’armée du Nord, et a produit une grande quantité de batteries d’artillerie, d’armes légères, de munitions, et de ravitaillement. Il a en outre construit des blindages pour les cuirassés de la marine fédérale, qui était alors en plein essor. A elle seule, la « Phoenixville Iron Company » a produit plus d’un millier de canons, alors que l’Arsenal de Frankford a été un dépôt d’approvisionnement crucial pour l’Union. C’est en Pennsylvanie que va se dérouler la plus sanglante bataille de la guerre, Gettysburg, qui sera considérée comme l’un des tournants majeurs de la guerre civile. En 1863, l’État connaîtra de nombreux autres affrontements moins importants au cours de la Campagne de Gettysburg. Le 30 juillet 1864, une grande partie de la ville de Chambersburg sera incendiée par un raid de cavalerie confédérée. La ville industrielle de York sera la plus grande ville du Nord à avoir été occupée par les États confédérés pendant la guerre. Plusieurs hauts militaires importants de l’Union étaient originaires de Pennsylvanie. Parmi ceux-ci on compte les généraux George Meade (commandant victorieux à la bataille de Gettysburg), Winfield Scott Hancock et John F. Reynolds, l’amiral David Porter, et le quartier-maître général Montgomery Cunningham Meigs. Au cours de la guerre, plusieurs dirigeants politiques venaient aussi de Pennsylvanie, au nombre desquels le Secrétaire à la Guerre Simon Cameron, et le républicain radical abolitionniste et représentant de la Pennsylvanie Thaddeus Stevens. Un petit nombre de Pennsylvaniens choisirent de rejoindre le camp des Confédérés durant la guerre civile. Parmi eux, les généraux John Clifford Pemberton (commandant de la garnison de Vicksburg), et Josiah Gorgas. A partir de 1873, la crise économique frappe les États-Unis, et les vagabonds sont de plus en plus nombreux. Ils sont persécutés par les groupes de vigiles armés recrutés par les plus riches. Pour réprimer les grèves, la Garde nationale, dirigée par le général J.K. Siegfried, est particulièrement violente. La répression fera plus d’une centaine de morts dans l’État. En 1897, 400 mineurs, majoritairement d’origine slave, défilent en direction des mines Pardee pour protester contre les bas salaires (un dollar par jour environ) et l’obligation qui leur est faite de tout acheter dans les magasins de la compagnie. Le shérif et des miliciens payés par le patronat ouvrent le feu sur les manifestants en les poursuivant. Ils tuent 19 mineurs et en blessent 39 autres (nombreux le seront d’une balle dans le dos). Les 87 miliciens inculpés seront tous acquittés par la justice au cours d’un procès particulièrement xénophobe.
LA CAMPAGNE DE GETTYSBURG
Du 3 juin au 24 juillet 1863
Après sa brillante victoire à la bataille de Chancellorsville (du 1er au 6 mai 1863), où son armée, en nette infériorité numérique (à un contre deux), l’a emporté face à l’Armée du Potomac du général Hooker, Lee décide de lancer une seconde invasion et de porter la guerre dans le Nord.
En abandonnant ses positions défensives derrière la rivière Rappahannock, il espère saper le moral des habitants du Nord (déjà bien atteint après les défaites successives de son armée), tout en se ravitaillant sur les États riches du Maryland et de Pennsylvanie. Lee compte bien soulager et donner du répit à la Virginie, qui, épuisée, subit l’occupation Yankee depuis le début de la guerre.
En outre, il compte sur l’effet psychologique que procurerait une menace confédérée directe sur les grandes villes du Nord de Baltimore, de Philadelphie, et même sur la capitale, Washington.
L’importance de l’événement peut décider les nombreux pacifistes du nord (les Copperheads) à se soulever pour demander un armistice et mettre fin à cette guerre. Il en est presque convaincu ; il sait qu’il peut exiger de ses hommes encore un suprême effort pour l’emporter une fois de plus…
LES ARMÉES EN PRÉSENCE
ARMÉE DU POTOMAC
Lorsqu’éclate la Guerre Civile en 1861, seule une partie de la Virginie fait sécession. Les comtés du Nord-Ouest décident de rester fidèles à l’Union (aujourd’hui l’État de Virginie-Occidentale). L’État du Maryland, bien qu’esclavagiste, demeure également dans l’Union. Ainsi, une grande partie du cours du Potomac et de son estuaire forme la frontière séparant l’Union des États confédérés. Les commandants : – Le brigadier – général Irvin McDowell : commandant de l’armée et Département du Nord -Est de Virginie, du 27 mai au 25 juillet 1861. – Le Major – général George McClellan : commandant de la Division militaire du Potomac, et plus tard, de l’armée et du ministère du Potomac, du 26 juillet 1861 au 9 Novembre 1862. – Le Major – général Ambrose Burnside : commandant de l’armée du Potomac du 9 novembre 1862 au 26 Janvier 1863. – Le Major – généralJoseph Hooker : commandant du ministère et de l’armée du Potomac du 26 janvier au 28 juin 1863. – Le Major-général George Meade : commandant de l’armée du Potomac du 28 juin 1863 au 28 Juin 1865. – Le Major-général John G. Parke : a eu le commandement temporaire pendant les absences de Meade à quatre reprises au cours de cette période. – Le lieutenant – général Ulysses S. Grant : général en chef de toutes les armées de l’Union. Il a placé son quartier général dans l’armée du Potomac, et a fourni les directions opérationnelles à Meade de mai 1864 à avril 1865.
ARMÉE DE VIRGINIE DU NORD
Placée sous les ordres du général Robert E. Lee, cette armée se composait en majorité de soldats venant des Etats de Virginie, de Caroline Du Sud, de Caroline du Nord, et du Maryland. Certaines unités étaient issues d’Etats tels que l’Alabama, l’Arkansas, le Tennessee et le Mississippi. L’armée de Virginie du Nord occupait une position stratégique. Placée en limite de la ligne de séparation avec les États frontaliers, elle bloquait tout accès à la terre sacrée de Virginie en faisant face aux États de l’Union et à l’armée nordiste du Potomac.
Le 3 juin 1863, l’armée de Virginie du Nord quitte Fredericksburg, laissant le corps d’Ambrose Powell Hill en arrière-garde et, orientant sa marche vers le nord-ouest, se dirige vers les passes des montagnes Blue Ridge.
Le 5 juin, les corps d’armée de James Longstreet et de Richard Stoddert Ewell campent à Culpeper et à proximité. Lee a ordonné à James Ewell Brown Stuart de se préparer à traverser la rivière Rappahannock pour faire un raid de diversion sur les troupes nordistes. Les troupes confédérées pourront alors avancer discrètement vers le nord. Stuart rassemble donc sa cavalerie en un vaste bivouac à Brandy Station
FORCES EN PRÉSENCE
POUR L’UNION
L’armée du Potomac du général Joseph Hooker (puis à partir du 28 juin par George Meade) dispose d’un effectif de 85 000 à 104 000 hommes.
POUR LES CONFÉDÉRÉS
L’armée de Virginie du Nord du général Lee dispose d’un effectif de 75 000 hommes.
LISTE DES BATAILLES DE LA CAMPAGNE DE GETTYSBURG
BATAILLE DE BRANDY STATION
Le 9 juin 1863, la bataille de Brandy Station (aussi connue sous les noms de Fleetwood Hill ou Beverly Ford) est l’un des plus importants affrontements de cavalerie de la Guerre Civile américaine.
Cette bataille, qui fait partie de la Campagne de Gettysburg, oppose les troupes de l’Union placées sous les ordres du major général Alfred Pleasonton (7 juillet 1824-17 février 1897), aux forces confédérées commandées par le major général J.E.B. Stuart (6 février 1833-12 mai 1864, mort au combat).
Le 9 juin 1863, Pleasonton lance une attaque surprise à l’aube contre la cavalerie de Stuart, à Brandy Station. L’affrontement va durer toute la journée, au cours de laquelle l’issue de la bataille changera de camp à plusieurs reprises. Finalement, les troupes de Pleasonton abandonneront le terrain et Stuart revendiquera la victoire. Les Fédéraux se retireront, sans toutefois découvrir l’armée confédérée du Général Robert E. Lee qui bivouaque non loin, près de Culpeper.
Cette bataille indécise marque la fin de la domination de la cavalerie confédéré à l’Est.
SECONDE BATAILLE DE WINCHESTER
La deuxième bataille de Winchester eut lieu entre le 13 et le 15 juin 1863 dans le comté de Frederick et Winchester, en Virginie.
Alors que le lieutenant-général confédéré Richard S. Ewell avance vers le nord à travers la vallée de Shenandoah, en direction de la Pennsylvanie, ses troupes affrontent et battent l’armée de l’Union commandée par le général de division Robert H. Milroy, capturant Winchester et faisant de nombreux prisonniers nordistes.
Victoire confédérée
BATAILLE D’ALDIE
La bataille d’Aldie s’est déroulée le 17 juin 1863 dans le comté de Loudoun, en Virginie.
La cavalerie du major-général JEB Stuart a pour mission de protéger la marche de l’infanterie confédérée. Lee progresse vers le nord, dans la vallée de Shenandoah, derrière les hauteurs des Blue Ridge Mountains.
La cavalerie de l’Union du brigadier général Judson Kilpatrick (en avant-garde de la division du brigadier général David McMurtrie Gregg) rencontre les troupes du colonel Thomas Taylor Munford près du village d’Aldie. Il va s’ensuivre un affrontement acharné entre les deux cavaleries qui durera quatre heures. Dans l’après-midi, Kilpatrick reçoit des renforts, ce qui décide Munford à se retirer vers Middleburg.
Bataille indécise
BATAILLE MINEURE DE MIDDLEBURG
La bataille de Middleburg s’est déroulée entre le 17 et le 19 juin 1863, dans le comté de Loudoun, en Virginie.
La cavalerie du major-général confédéré James Ewell Brown Stuart, protégeant l’avancée des troupes d’invasion de Robert E. Lee, affronte la cavalerie de l’Union du major-général Alfred Pleasonton.
Le 17 juin, le 1st Rhode Island Cavalry Regiment isolé du colonel Alfred N. Duffié est attaqué par les brigades de Thomas T. Munford et de Beverly H Robertson.
Le 1st Rhode Island Cavalry Regiment est mis en déroute, subissant de lourdes pertes. Le 19 juin, la brigade de J. Irvin Gregg attaque et repousse la cavalerie de Stuart à 1,6 kilomètre au-delà de la ville.
Les deux camps reçoivent des renforts, et les escarmouches à cheval et à pied vont se succéder sans relâche. Stuart, écarté de sa position, se retire vers une deuxième ligne de défense qui protège toujours les accès de Blue Ridge Mountains.
Bataille indécise
BATAILLE D’UPPERVILLE
La bataille d’Upperville s’est déroulée le 21 juin 1863, dans le comté de Loudoun, en Virginie.
La cavalerie de l’Union affronte avec détermination la cavalerie du major-général confédéré J.E.B. Stuart.
Celui-ci exécute une série de combats dans la vallée de Loudoun pour retarder l’ennemi dans sa progression. Il espère empêcher la cavalerie du général de l’Union Alfred Pleasonton de repérer le corps principal de l’armée de Virginie du Nord de Robert E. Lee. La majeure partie de cette armée d’invasion se trouve dans la vallée de Shenandoah, juste à l’ouest de la petite ville d’Upperville.
Stuart a réussi à ralentir les fédéraux au cours des combats à Aldie et à Middleburg. Comme points de défense, il utilise à son avantage les ravines, les ruisseaux, et les murs de pierre dans sa lente retraite vers l’ouest. Près d’Upperville, il affronte la cavalerie fédérale et lui barre la route de la vallée de la Shenandoah.
Bataille indécise
ESCARMOUCHE AU PALAIS DE JUSTICE DE FAIRFAX
L’affrontement mineur de Fairfax Court House s’est déroulé le 27 juin 1863.
Deux détachements de cavalerie s’affrontent : celui de l’Union de l’armée du Potomac, commandé par le major Seth Pierre Remington, et celui de l’armée confédérée de Virginie du Nord, commandé par le général Wade Hampton.
Le 27 juin, à Fairfax Court House, en Virginie, l’une des brigades de Stuart, dirigée par le brigadier général Wade Hampton, est surprise par un petit détachement du 11th New York Cavalry sous le commandement du major Remington. Ces derniers, en nette infériorité numérique, battent en retraite.
JEB Stuart tient à restaurer son prestige après avoir été humilié à deux reprises par la cavalerie de l’Union. Alors que le corps principal de l’armée de Lee traverse le Potomac, dans le Maryland, Stuart reçoit la permission de son général en chef de détacher trois brigades et de parcourir toute l’armée de l’Union. Il a pour mission de piller les convois de ravitaillement et de fournitures ennemis. Il doit détruire ses lignes de communication, et surtout récolter des précieux renseignements sur ses mouvements.
Victoire confédérée
AFFRONTEMENT MINEUR DE SPORTING HILL
L’escarmouche de Sporting Hill eut lieu le 30 juin 1863 à Camp Hill, East Pennsboro Township, et Hampden Township, dans le comté de Cumberland, en Pennsylvanie.
Cet affrontement restera connu comme le combat situé le plus au nord de l’armée de Virginie du Nord de Robert E. Lee pendant la guerre.
Bataille indécise
BATAILLE DE HANOVER
La bataille de Hanovre eut lieu le 30 juin 1863 à Hanovre, dans le sud-ouest du comté de York, en Pennsylvanie.
La cavalerie confédérée du major-général JEB Stuart s’est aventurée loin vers le nord pour contourner l’armée nordiste du Potomac. Elle rencontre et engage le combat avec un régiment de cavalerie de l’armée fédérale qui se déroulera jusque dans les rues de Hanovre.
La brigade du général Elon Farnsworth contre-attaque, parvenant même à mettre en déroute l’avant-garde sudiste. Dans l’action, JEB Stuart manque de se faire capturer. Mais il réussit rapidement à lancer une riposte et à se dégager.
La brigade du Michigan du général George A. Custer arrive en renfort de celle de Farnsworth, qui résiste. C’est le statu quo. Stuart, alors forcé de continuer sa chevauchée vers le nord et l’est pour contourner la cavalerie de l’Union, se retire. Tous ces contretemps l’éloignent un peu plus, retardant encore sa jonction avec le gros de l’armée de Robert E. Lee. Celui-ci a réuni ses forces à Cashtown Gap, à l’ouest de Gettysburg, et attend de connaître les mouvements de l’ennemi ; mais Stuart tarde à se montrer…
Bataille indécise
BATAILLE DE GETTYSBURG
La bataille de Gettysburg se déroule du 1er au 3 juillet 1863 à Gettysburg, en Pennsylvanie. Elle est souvent considérée comme le tournant de la guerre, et se conclut par la défaite des Confédérés. Les pertes humaines sont considérables, les plus lourdes de la guerre.
Le nouveau commandant des troupes fédérales s’appelle George Meade, un officier hargneux et suffisant. Ses hommes lui ont donné comme surnom « la tortue aux gros yeux ». Ses généraux ne sont pas certains de savoir où il cherche à se rendre. Quant à Lee, il ignore tout des mouvements de l’armée fédérale. Le corps de cavalerie de JEB Stuart s’est trop éloigné des forces sudistes, et n’est plus en mesure de tenir informé son Etat-Major.
La bataille se termine par la victoire de l’armée du Potomac du major-général de l’Union George Meade, qui bat celle du général confédéré Robert E. Lee. L’Union stoppe définitivement l’invasion du Nord par Lee.
Victoire de l’Union
BATAILLE MINEURE DE CARLISLE
L’escarmouche de Carlisle est un combat mineur de la guerre civile américaine. Il s’est déroulé en Pennsylvanie, le 1er juillet, le même jour que la première journée de la bataille de Gettysburg. La cavalerie sudiste de J.E.B. Stuart affronte à Carlisle, dans une lutte brève, la milice de l’Union commandée par le major général William F. « Baldy » Smith, et incendie la caserne de Carlisle.
Stuart se retire. Encore un contretemps qui lui permettra d’arriver seulement le deuxième jour de la bataille de Gettysburg, au grand dam du général Robert E. Lee.
Bataille indécise
ESCARMOUCHE D’HUNTERSTOWN
La bataille d’Hunterstown est un affrontement mineur de la guerre civile américaine qui s’est déroulé le 2 juillet 1863 à Beaverdam Creek, près d’Hunterstown, en Pennsylvanie.
La cavalerie confédérée du général Wade Hampton se retire après avoir engagé la cavalerie de l’Union de George Armstrong Custer.
Bataille indécise
BATAILLE DE FAIRFIELD
La bataille de Fairfield est un engagement de cavalerie, qui s’est déroulé le 3 juillet 1863.
Elle a lieu en même temps que la bataille de Gettysburg, bien qu’elle n’en fasse pas partie officiellement.
A la suite d’un combat mineur contre les forces de l’Union du général Samuel Henry Starr, les troupes confédérées du brigadier général William Edmondson « Grumble » Jones parviennent à sécuriser la principale route d’Hagerstown. Une voie qu’empruntera l’armée de Virginie du Nord de Robert E. Lee le 5 juillet 1863, pour repartir vers le Maryland, et puis pour se réfugier en Virginie.
Victoire confédérée
BATAILLE DE MONTEREY PASS
Le combat au col de Monterey est un engagement militaire de la guerre civile américaine qui s’est déroulé le soir du 4 juillet 1863, pendant la retraite de Gettysburg.
Une colonne confédérée du corps de Richard Stoddard Ewell, de l’armée de Virginie du Nord (en retraite après la bataille de Gettysburg), est attaquée par la cavalerie de l’Union sous les ordres du brigadier général Hugh Judson Kilpatrick.
Les cavaliers nordistes capturent de nombreux prisonniers confédérés et détruisirent des centaines de wagons.
Victoire de l’Union
BATAILLE DE WILLIAMSPORT
La bataille de Williamsport (aussi connue sous les noms de bataille de Hagerstown ou bataille de Falling Waters) s’est déroulée du lundi 6 au jeudi 16 juillet 1863, dans le Maryland.
Après sa défaite à la bataille de Gettysburg, l’armée confédérée de Lee se retire vers la Virginie, poursuivie par l’armée nordiste. Sa route passe à l’ouest des South Mountain, mais à l’Est de ces montagnes se présente son premier obstacle : le fleuve Potomac. Les combats connus sous le nom de « bataille de Williamsport » vont avoir lieu autour des points de passage de l’armée sudiste.
Cette bataille fait partie d’une série de combats qui ponctuent la retraite confédérée.
Issue indécise
BATAILLE DE BOONSBORO
La bataille de Boonsboro s’est déroulé le 8 juillet 1863, dans le Maryland.
Après sa défaite à la bataille de Gettysburg, l’armée confédérée de Lee se retire vers la Virginie, poursuivie par l’armée nordiste. Sa route passe à l’ouest des South Mountain.
Pour sécuriser le flanc gauche de son armée (armée de Virginie du Nord), le général Lee fait garder tous les cols, comme celui de Boonsboro.
Ce combat fait partie d’une série d’escarmouches qui eut lieu sur chacun des passages à travers les South Mountain, et qui opposa les avant-gardes nordistes aux forces sudistes protégeant les cols.
Issue indécise
BATAILLE DE FUNKSTOWN
La seconde bataille de Funkstown est un combat mineur de la guerre civile américaine qui s’est déroulé le 10 juillet 1863, dans le Maryland.
Ce combat est communément appelé bataille de Funkstown, car la première bataille de Funkstown est une faible escarmouche survenue au même endroit, le 7 juillet 1863, trois jours auparavant.
Après sa défaite à la bataille de Gettysburg, l’armée confédérée de Lee se retire vers la Virginie, poursuivie par l’armée nordiste.
Pour se soustraire à la menace que représente l’armée nordiste, des troupes sudistes sont positionnées de manière à entraver tous ses mouvements. La division de cavalerie du major-général J.E.B. Stuart, positionnée à Funkstown, est un danger pour le flanc gauche et l’arrière de l’armée nordiste.
La division de cavalerie nordiste du brigadier-général John Buford engage la position sudiste. Une brigade nordiste à pied combat sans grand résultat les cavaliers sudistes, à pied eux aussi.
Vers le milieu de l’après-midi, une brigade d’infanterie nordiste du VIème corps arrive en renfort. Elle attaque le centre du dispositif sudiste, mais doit alors affronter la brigade d’infanterie de George T. Anderson (du corps de Longstreet), arrivée entre-temps. Au soir, les fédéraux se replient. J.E.B. Stuart a gagné un jour de répit précieux pour les forces de Lee qui battent en retraite.
Victoire confédérée
BATAILLE DE MANASSAS GAP
La bataille de Manassas Gap (connue aussi sous le nom de bataille de Wapping Heights) est un combat mineur de la guerre civile américaine. Il s’est déroulé en Virginie le 23 juillet 1863, et représente le dernier épisode de la retraite sudiste de la campagne de Gettysburg.
Après sa défaite à Gettysburg, Lee, qui bat en retraite par la vallée de la Shenandoah, cherche à emprunter un passage dans les Blue Ridge Mountains.
Les forces nordistes qui le poursuivent attaquent l’arrière confédéré par un mouvement tournant. Elles ne parviendront pas à freiner la retraite de Lee, qui réussira à s’enfoncer plus au sud, évitant la tentative d’encerclement tendue par les forces fédérales.
Issue indécise
PERTES
POUR L’UNION
Sur les 104 256 hommes de l’Armée du Potomac, le nord comptera 32 043 victimes : 3642 tués, 16 576 blessés, 11825 prisonniers et disparus.
POUR LES CONFÉDÉRÉS
Sur les 75 000 hommes de l’Armée de Virginie du Nord, le sud comptera entre 27 000 et 30 000 victimes.
Sources :
La « Guerre de Sécession », de Ken Burns.
Cet article comporte des extraits de « Il y a toujours un reporter ». (« La guerre de Sécession », de Victor Austin, paru aux éditions René Julliard.)
Photos publiques Facebook
https://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_de_Gettysburg
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_S%C3%A9cession
https://www.kronobase.org/chronologie-categorie-Guerre+de+S%c3%a9cession.html
https://www.axl.cefan.ulaval.ca/amnord/USA-Union-ordre_d%27entree.htm
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[…] La seconde bataille de Winchester se déroule du 13 au 15 juin 1863 dans le comté de Frederick et à Winchester, en Virginie, dans le cadre de la Campagne de Gettysburg. […]