John Clifford Pemberton
LA GUERRE DE SÉCESSION
(1861-1865)
JOHN CLIFFORD PEMBERTON
(10 août 1814 – 13 juillet 1881)
NAISSANCE & FAMILLE
John Clifford Pemberton naît le 10 août 1814 à Philadelphie, en Pennsylvanie. Il meurt le 13 juillet 1889 à Lower Gwynedd Township (comté de Montgomery, en Pennsylvanie), à l’âge de 66 ans. Il est le deuxième enfant de John Pemberton et de Rebecca Rawle Clifford.
Cet officier de carrière de l’armée américaine a combattu dans les guerres séminoles (1816-1858), pendant la guerre américano-mexicaine (1846-1848), et au cours de la Guerre Civile (1861-1865).
Dès le début du conflit, Pemberton sert comme lieutenant-général confédéré. Il dirige l’armée du Mississippi de décembre 1862 à juillet 1863 et sera le commandant lors de la reddition sudiste au siège de Vicksburg.
SA JEUNESSE & SA CARRIÈRE MILITAIRES
En 1833, il entre à l’Académie militaire des États-Unis, à West Point. Il sera durant cette période un colocataire et un ami proche de George G. Meade (futur général de l’Union qui commandera les forces nordistes à la bataille de Gettysburg).
En 1837, John Clifford Pemberton obtient son diplôme, avec un classement honorable, 27ème sur 50 cadets.
Le 1er juillet 1837, il est nommé sous-lieutenant dans le 4ème régiment d’artillerie américain.
Au cours de la deuxième Guerre Seminole (1835-1842), il participe en 1837 et 1838, avec son régiment, à des actions en Floride. Il combat notamment à la bataille de Loxahatchee, le 24 janvier 1838.
De 1838 à 1839, avec son 4ème régiment d’artillerie, Pemberton est en garnison à Fort Colombus, Governors Island, New York ; puis en 1839, au camp d’instruction militaire à Trenton, New Jersey.
Entre 1838 et 1839, Pemberton est envoyé le long de la frontière nord des États-Unis, au cours des affrontements d’Aroostook (un conflit mineur frontalier qui opposa les États-Unis et le Royaume-Uni, et qui fut réglé diplomatiquement).
En 1840, Pemberton et le 4ème d’artillerie sont stationnés à Détroit, dans l’Etat du Michigan.
En 1840 et 1841, Pemberton et son régiment servent à Fort Mackinac et à Fort Brady, dans les Grands Lacs Supérieurs du Michigan.
En 1841, il sert à Buffalo, dans l’Etat de New York.
Le 19 mars 1842, il est promu au grade de premier lieutenant.
En 1842, Pemberton est renvoyé avec son 4ème régiment d’artillerie servir à la forteresse Monroe, dans le port de Hampton Roads, sur la côte de Virginie.
En 1842 et 1843, Pemberton et son régiment sont stationnés à l’école de cavalerie de l’armée américaine à Carlisle Barracks, Pennsylvanie.
Puis de 1844 à 1845, Pemberton retournera à Fort Monroe, en Virginie.
MARIAGE
En janvier1848, Pemberton épouse Martha Thompson de Norfolk, Virginie.
Martha Thompson naît le 17 mai 1827 à Norfolk, en Virginie. Elle meurt le 14 août 1907, à l’âge de 80 ans. On sait peu de choses sur sa vie, sauf par les activités de son mari. Elle déménagea probablement avec John, le suivant à de nombreux postes au cours de sa carrière dans l’armée des États-Unis dans l’Est et l’Ouest, en particulier dans les années 1850.
De cette union naîtront trois enfants qui survivront à l’âge adulte :
– Martha (Pattie) Pemberton Berman (1850-1940)
– John Clifford Pemberton fils (1853-1934)
– Francis Rawle Pemberton (1856 – 1923)
FAITS D’ARMES
ET
PARTICIPATIONS AUX BATAILLES
GUERRES SEMINOLES
« Seminole Wars ou Florida Wars »
(1816-1858)
Les guerres séminoles (au nombre de trois) opposèrent, en Floride, les Etats-Unis à divers groupes d’Amérindiens que l’on a appelés « Séminoles ». La 1ère eut lieu de 1817 à 1818, la seconde de 1835 à 1842, et la 3ème de 1855 à 1858.
LA SECONDE GUERRE SEMINOLE (1835-1842)
La seconde guerre séminole (le plus souvent appelée « guerre séminole ») fut la plus chère et la plus longue des guerres indiennes de l’Histoire des États-Unis. De nombreux personnages célèbres, militaires et politiques, y participeront tels que Joseph Hooker, Winfield Scott (1786-1866), Martin Van Buren (1782-1862, huitième Président des États-Unis), Zachary Taylor (1784-1850, 12ème Président des États-Unis), et aussi Braxton Bragg…
GUERRE AMÉRICANO-MEXICAINE
(1846-1848)
1846
– Le 8 mai : bataille de Pablo Alto.
Victoire de l’armée des États-Unis, commandée par le général Zachary Taylor (1784-1850), face aux forces mexicaines placées sous les ordres de José Mariano Arista (26 juillet 1802 – 7 août 1855, futur président du Mexique du 15 janvier 1851 au 6 janvier 1853).
– Le 9 mai : bataille de Resaca de la Palma
Victoire de l’armée des États-Unis, commandée par le général Zachary Taylor (1784-1850), face aux forces mexicaines placées sous les ordres de José Mariano Arista (26 juillet 1802 – 7 août 1855).
– Du 21 au 23 septembre : bataille de Monterrey.
Victoire de l’armée des États-Unis, commandée par le général Winfield Scott (1786-1866), face aux forces mexicaines placées sous les ordres du général Pedro de Ampudia (1805-1868).
1847
– Du 9 au 29 mars : Siège de Veracruz.
Victoire de l’armée des États-Unis, commandée par le général Winfield Scott (13 juin 1786 – 29 mai 1866), le commodore David Conner (1792 – 20 mars 1856), et le commodore Matthew Calbraith Perry (10 avril 1794 – 4 mars 1858), face aux forces mexicaines commandées par les chefs Juan Esteban Morales, Juan Aguayo, et Juan José de Landero Bauza.
– Le 18 avril : bataille de Cerro Gordo.
Victoire de l’armée des États-Unis, commandée par le général Winfield Scott (1786-1886), face aux forces mexicaines placées sous les ordres d’Antonio López de Santa Anna (1794- 1876).
– Du 19 au 20 août : Bataille de Contreras, Mexico.
Victoire de l’armée des États-Unis, commandée par le général Winfield Scott (1786-1866), face aux forces mexicaines placées sous les ordres des généraux Antonio de Padua María Severino López de Santa Anna y Pérez de Lebrón (1794-1876), et Gabriel Valencia (1799-1848).
– Le 20 août : Bataille de Churubusco, Mexico.
Victoire de l’armée des États-Unis, commandée par le général Winfield Scott (1786-1866), face aux forces mexicaines placées sous les ordres des généraux Antonio de Padua María Severino López de Santa Anna y Pérez de Lebrón (1794-1876), et Manuel Joaquín Rincón y Calcáneo (1784-1849).
– 8 septembre 1847 : bataille de Molino del Rey, Mexico.
Victoire de l’armée des États-Unis, commandée par les généraux Winfield Scott (1786-1866) et William Jenkins Worth (1794-1849), face aux forces mexicaines placées sous les ordres des généraux Antonio de la Luz Quirino y León y Loyola (1794-1847) et Francisco Pérez Arévalo.
– Du 8 au 15 septembre : campagne de Mexico City et bataille de Chapultepec.
Victoire de l’armée des États-Unis, commandée par le général Winfield Scott (1786-1866), face aux forces mexicaines placées sous les ordres du général Antonio de Padua María Severino López de Santa Anna y Pérez de Lebrón (1794-1876).
Ce club a été fondé en tant que société militaire d’officiers qui ont servi dans l’armée des États-Unis, au cours de la Guerre Américano- Mexicaine. John Clifford Pemberton en faisait partie. La liste comprenait un total de 160 membres, qui servirent tous au Mexique au moment de la fondation du club en 1847. Au fil du temps, les conditions d’adhésion du club furent modifiées. Les descendants masculins d’officiers ayant servi dans la guerre du Mexique purent s’y inscrire. Sur les 160 membres d’origine, 72 sont devenus généraux dans l’armée des États-Unis ou dans l’armée des États confédérés. Une majorité a servi dans les deux camps au cours de la guerre civile américaine. Parmi les membres originaux du Club Aztèque se trouvaient les futurs présidents Franklin Pierce et Ulysses S. Grant, ainsi que Robert E. Lee. En 1871, les membres du club acceptèrent d’élargir la liste à d’autres officiers qui avaient servi au Mexique comme vétérans, y compris les officiers de Marine des États-Unis. Ces vétérans avaient servi au Mexique, mais ne faisaient pas partie des 160 membres originaux qui ont créé la société en 1847. En 1895, un total de 127 membres furent admis en tant que vétérans (49 étaient des généraux ou des amiraux ayant servi les États-Unis ou les États confédérés). De nombreux officiers supérieurs des armées de l’Union et des armées confédérées furent membres du club aztèque, car la guerre du Mexique n’eut lieu que 14 ans avant la guerre civile américaine. Sur 287 membres qui ont rejoint la société en 1895, 121 furent des généraux de l’Union ou des armées confédérées. Le major général Zachary Taylor (futur président des États-Unis), qui était un vétéran de la guerre du Mexique, n’était pas membre du club aztèque. Il n’apparaît pas sur le tableau des 160 membres originaux de la société en la constitution du club aztèque de 1847, ni sur la liste des membres de 1893. John C. Breckinridge (qui a servi dans l’armée d’occupation du Mexique en tant que major du 3ème régiment d’infanterie du Kentucky) fut vice-président des États-Unis de 1857 à 1861, et candidat à la présidence en 1860. Il ne rejoindra le club aztèque que peu de temps avant sa mort, en 1875. Il fut major général dans l’armée des États confédérés pendant la guerre civile américaine.
LA GUERRE CIVILE
(1861-1865)
Lire : Le siège de Vicksburg.
Au début de la guerre civile, en 1861, Pemberton démissionne à compter du 29 avril de son commandement dans l’armée de l’Union, et rejoint la cause confédérée. Pourtant, Pemberton est
né dans le Nord, en Pensylvannie. Ses deux jeunes frères, eux, choisiront de se battre dans les rangs nordistes.
Pemberton fait ce choix malgré les injonctions de sa famille et de son ancien commandant Winfield Scott. Sa décision, il la doit à l’influence de sa femme, Martha Thompson (née à Norfolk, en Virginie), et aussi à de nombreuses années de service effectués dans les États du sud avant la guerre.
Le 28 mars 1862, Pemberton est nommé lieutenant-colonel dans l’armée régulière des États confédérés d’Amérique.
Le 29 avril (date de sa démission de l’armée de l’Union), il est nommé adjudant général adjoint des forces autour et dans la capitale du sud de Richmond, en Virginie. Il est promu colonel le 8 mai.
Le 9 mai, Pemberton prend un commandement comme lieutenant-colonel dans l’artillerie de l’armée provisoire de Virginie.
Lorsque l’armée provisoire de Virginie est versée dans l’armée volontaire confédérée, le 15 juin 1861, Pemberton est nommé major d’artillerie. Deux jours plus tard, il prend le grade de général de brigade. Il dirigera sa brigade à Norfolk de juin à novembre 1861.
Le 14 janvier 1862, il est promu major général et reçoit le commandement du département confédéré de Caroline du Sud et de Géorgie.
Nonobstant, en raison de la personnalité controversée de Pemberton, sa nomination n’est pas du goût des gouverneurs de ces deux Etats ; ils demandent sa destitution.
Pemberton a fait une déclaration publique selon laquelle s’il devait faire un choix, face à la supériorité numérique du Nord, il ne sacrifierait pas ses hommes, préférant plutôt abandonner la région. La méfiance des gouverneurs envers cet homme natif du Nord est grandissante. Ils adressent une pétition au président des États confédérés, Jefferson Davis, pour exiger son retrait.
Mais celui-ci a besoin d’un commandant pour un nouveau département dans le Mississippi, et doit trouver aussi un nouveau commandement pour le général Beauregard. Il envoie donc Pemberton à l’ouest, et nomme le populaire général Beauregard à Charleston, en Caroline du Sud.
VICKSBURG
Lire : Le siège de Vicksburg.
Le 10 octobre 1862, Pemberton est promu au grade de lieutenant général. Il a pour ordre de défendre la ville fortifiée de Vicksburg (Mississippi), ainsi que le fleuve Mississippi (connu sous le nom de département du Mississippi et de la Louisiane orientale). Il hérite peut-être de la mission la plus difficile de la Confédération, celle de défendre le bastion de Vicksburg.
Le 14 octobre 1862, Pemberton arrive à Jackson, son nouveau quartier général, et capitale du Mississippi.
L’État du magnolia : « the magnolia state ». Devise : Virtute et armis (latin) : « Par le courage et les armes ». 20ème État. Capitale : Jackson. Date d’entrée dans l’Union : 10 décembre 1817. Le Mississippi est bordé par le Tennessee au nord, l’Alabama à l’est, le golfe du Mexique au sud-est, la Louisiane au sud-ouest, et l’Arkansas au nord-ouest. L’État tire son nom du fleuve Mississippi. Au 18ème siècle, les Amérindiens qui habitaient dans l’actuel Mississippi étaient principalement des Chicachas et des Chactas de langues creeks, avec des minorités Natchez, Yazoo et Biloxi. En 1699, une première colonie française sédentaire en Louisiane s’installe à Biloxi, sous la direction de Pierre Le Moyne d’Iberville. En 1720, la capitale de la Louisiane française est transférée de Mobile à Biloxi, puis en 1723 de Biloxi à la Nouvelle-Orléans. En 1763, la Louisiane, à l’est du fleuve Mississippi, est cédée à la Grande-Bretagne. En 1783, lors de l’Indépendance, ce territoire devient Américain. En 1798, la région se réorganise avec l’apport de territoires cédés par la Géorgie et la Caroline du Sud. Plus tard, le nouvel Etat sera agrandi avec l’annexion de contrées supplémentaires (dont le littoral, qui était jusqu’alors rattaché à la Floride occidentale). En 1800, deux ans après sa création, le Territoire du Mississippi compte 5 750 habitants d’origine européenne, 4 500 dans le Natchez District et 1250 à Tombigbee, à l’ouest de Mobile (secteur qui deviendra très vite une partie de l’Alabama). En 1802, la population non-amérindienne des comtés d’Adams et de Pickering (appelé ensuite Comté de Jefferson) compte au total 4 446 blancs et 2 995 esclaves. En 1810, la population non-amérindienne est de 15 826 blancs et de 13 924 noirs, soit 29 700 habitants, pour la plupart dans le Natchez District et ses terres très fertiles. En 1811, on compte 31 306 non-amérindiens, dont 14 706 esclaves. Ils se répartissent dans cinq comtés au Nord de celui d’Adams, sur les états actuels du Mississippi, de l’Alabama et de la Louisiane. En 1812, on assiste à la première vague d’immigration suite à la guerre anglo-américaine. En 1814, on assiste à une seconde vague d’immigration, due à la fin de la Guerre anglo-américaine de 1812. Le 10 décembre 1817, le Mississippi est le vingtième État à intégrer l’union des États-Unis d’Amérique ; il devient un État esclavagiste. En 1820, la population non-amérindienne a doublé : c’est la « Mississippi fever ». En 1830, à la suite du traité de Dancing Rabbit Creek, la population amérindienne est entièrement transférée à l’ouest du fleuve Mississippi. La population blanche et noire ne cesse de s’accroitre, dans un système économique essentiellement basé sur l’esclavage. En 1835, le comté de Madison et ses environs font l’objet d’affrontements sanglants (actions des « vigilantes »). Une dizaine de Blancs (soupçonnés d’antiesclavagisme) et des dizaines de Noirs sont exécutés. Les populations blanches, devenues minoritaires, redoutent une révolte des esclaves ; ce qui provoque une hystérie collective. Le 9 janvier 1861, le Mississippi est le deuxième État à faire sécession et à rejoindre la Confédération des États américains. De nombreuses batailles se dérouleront sur son sol, notamment le célèbre siège de Vicksburg (du 18 mai au 4 juillet 1863). Le 23 février 1870, après une tutelle de cinq ans, le Mississippi réintègrera l’Union. L’esclavage sera officiellement aboli, remplacé par une stricte ségrégation raciale. Le 28 juin 2020, le Congrès du Mississippi votera le retrait de l’étendard confédéré du drapeau.
Les forces de Pemberton se composent de moins de 50 000 hommes, placés sous le commandement des majors généraux Earl Van Dorn et Sterling Price.
Leurs troupes sont réparties, avec environ 24 000 hommes dans les garnisons permanentes de Vicksburg et de Port Hudson, en Louisiane.
La deuxième armée connue sous ce nom est celle qui a combattu lors de la campagne de Vicksburg. Elle fut créée le 7 décembre 1862 à partir de troupes du Département du Mississippi (faisant partie à l’origine de la première armée du Mississippi) et du Département de Louisiane Orientale. Elle combattit au siège de Vicksburg, et se rendit au major général Ulysses S. Grant le 4 juillet 1863. Elle était composée d’environ 30 000 hommes répartis dans cinq divisions. COMMANDANTS : – Lieutenant Général John C. Pemberton (du 7 décembre 1862 au 9 décembre 1862). – Major Général Earl Van Dorn (du 9 décembre 1862 au 17 décembre 1862). – Lieutenant Général John C. Pemberton (du 17 décembre 1862 au 4 juillet 1863), Campagne de Vicksburg.
Pemberton se met directement à sa tâche, et durant l’hiver 62-63, il obtient quelques bons résultats en repoussant les assauts de Grant, qui veut s’emparer tout de suite de la ville.
Au printemps, Grant peut cependant faire passer ses troupes plus en aval du fleuve, pratiquement au nez et à la barbe de Pemberton.
Celui-ci reçoit alors plusieurs ordres contradictoires qui vont le bloquer au cours de toute la Campagne de Vicksburg menée par Grant.
Le Président Jefferson Davis lui donne l’ordre de défendre coûte que coûte Vicksburg, mais en même temps il envoie le général Joseph E. Johnston à son secours.
Ce dernier ordonne à Pemberton d’unir son armée à la sienne pour combattre Grant, quitte à laisser Vicksburg sans défense. Ces ordres contradictoires ralentissent l’armée confédérée. Lorsque celle-ci se met en marche pour rejoindre Joseph E. Johnston, Grant a beaucoup progressé et déjà battu Johnston à Jackson.
Pemberton affronte l’armée de l’Union de Grant à Champion Hill, à une trentaine de kilomètres de Vicksburg, et est sévèrement battu. Cette lourde défaite entraînera le siège de Vicksburg.
La ville capitulera le 4 juillet 1863, après un siège de quarante-sept jours.
Le soir du 2 juillet 1863, Pemberton demande par écrit à ses quatre commandants de division s’ils pensent que leurs hommes peuvent, après 45 jours de siège, réussir à évacuer la place.
Avec quatre voix contre, Pemberton demande dès le lendemain aux fédéraux un armistice, afin de discuter des conditions de la reddition. A 10 heures du matin, le 4 juillet, il abandonne la ville et son armée à Grant. Les termes écrits (qui au départ devaient être simplement une reddition inconditionnelle) sont négociés pour que les soldats confédérés soient libérés sur parole, et soient autorisés à franchir les lignes nordistes.
Les officiers peuvent emporter leurs armes de poing et leurs vêtements, les officiers de campagne, d’état-major et de cavalerie, un cheval chacun.
Pemberton se rend à Grant avec 2 166 officiers et 27 230 hommes de troupe, 172 canons, et près de 60 000 mousquets et fusils.
Cette reddition, ajoutée à la victoire du siège de Port Hudson le 9 juillet, donne à l’Union un contrôle total sur le fleuve Mississippi.
Pemberton devient alors un proscrit pour le Sud. Il sera accusé par Joseph E. Johnston d’être responsable de la défaite de Vicksburg en désobéissant à ses ordres. Après sa reddition, Pemberton sera échangé comme prisonnier et reprendra du service dans les rangs confédérés. Il renoncera à son grade de lieutenant-général, et servira comme lieutenant-colonel dans l’artillerie, démontrant ainsi sa loyauté indéfectible envers le Sud.
APRÈS LA GUERRE
De 1866 à 1876, Pemberton vivra dans sa ferme, près de Warrenton, en Virginie.
SA FIN DE VIE
Pemberton meurt 13 juillet 1881, dans le canton de Lower Gwynedd, comté de Montgomery, en Pennsylvanie. Sa veuve Martha Thompson Pemberton lui survivra jusqu’en 1907. Les familles de plusieurs personnages célèbres, comme le général George Meade et l’amiral John A. Dahlgren (dont le frère a également servi en tant que général confédéré), protesteront en vain contre l’inhumation de Pemberton au cimetière Laurel Hill à Philadelphie. Cimetière dans lequel sa mère et son père sont également enterrés.
Ses sœurs, Rebecca Clifford Pemberton Newbold (1820–1883) et Anna Clifford Pemberton Hollingsworth (1816–1884), et son frère Israel Pemberton (1813–1885, ingénieur des chemins de fer) seront enterrés à Laurel Hill peu de temps après.
Sources :
La « Guerre de Sécession », de Ken Burns.
Photos publiques Facebook
Extraits de « Il y a toujours un reporter ». (« La guerre de Sécession », de Victor Austin, paru aux éditions René Julliard.)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_S%C3%A9cession
https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Vicksburg
https://www.womenhistoryblog.com/2016/07/martha-thompson-pemberton.html
https://gw.geneanet.org/tdowling?lang=en&pz=timothy+michael&nz=dowling&p=james+clifford&n=pemberton
3 réponses
[…] des États confédérés, placée sous les ordres de John C. Pemberton, repousse victorieusement une avancée du major-général de l’Union, William Tecumseh […]
[…] encore sous le contrôle des Etats confédérés. Elle est défendue par le lieutenant-général John C. Pemberton, commandant de l’armée confédérée du […]
[…] encore sous le contrôle des Etats confédérés. Elle est défendue par le lieutenant-général John C. Pemberton, commandant de l’armée confédérée du […]