La Guerre de Sécession – Pierre Gustave Toutant Beauregard

          Drapeau des Etats-Unis de 1860 à 1863                                                                  Drapeau- confédéré- de -mars -à -mai- 1861          

 

LA GUERRE DE SÉCESSION

(1861-1865)

secession 

PIERRE GUSTAVE

TOUTANT BEAUREGARD

« Le Napoléon en gris »

(1818-1893)

Pierre-Gustave Toutant de Beauregard

Pierre-Gustave Toutant Beauregard

Surnommé The Little Créole, mais également, The Little Frenchman, Felix et The Little Napoléon.

 

Insigne de col d'un général confédéré

Insigne de col d’un général confédéré

SOMMAIRE

Les 12 et 13 avril 1861, le bombardement de Fort Sumter par les États confédérés, dans la baie de Charleston, en Caroline du Sud, marque le début de la Guerre. La garnison fédérale du fort, sous les ordres du commandant Anderson, refuse de quitter ses positions qui se trouvent en territoire sudiste. Cette bataille, qui n’a fait aucune victime dans les deux camps, est le « casus belli » qui déclenche la Guerre civile (1861-1865), et annonce le conflit le plus meurtrier de l’Histoire des États-Unis.

 

NAISSANCE

Issu d’une famille Créole française, Pierre Gustave Toutant de Beauregard naît le 28 mai 1818 à la plantation de cannes à sucre « Contreras », dans la Paroisse de Saint Bernard, dans l’État de Louisiane. Il meurt le 20 février 1893, à l’âge de 74 ans, à La Nouvelle-Orléans,  Louisiane.

CRÉOLE : A cette époque, le mot Créole n’a pas la même signification que celle utilisée de nos jours, souvent employé pour remplacer le mot « métisse ». Il désigne une certaine aristocratie blanche de Louisiane. Le Créole est le descendant des colons européens qui se sont établis dans cet État, notamment les Français, les Espagnols et les Africains. Sous le régime français, par opposition au vieux continent (Europe), les Créoles sont les autochtones nés dans la Colonie.

FAMILLE

Il est le fils de  Jacques Elie Toutant Beauregard (1789-1853) et de Judith Hélène Antonia De Reggio (1793-1848).

JEUNESSE

Le jeune Pierre Gustave grandit au milieu des plantations du Sud. Son aïeul, gentilhomme de

 PGT Beauregard

France, était officier de la flotte de Louis XIV et c’est  au 17ème siècle qu’il vint s’installer en Louisiane.

Pierre Gustave est le 3ème enfant d’Hélène Judith de Reggio. Elle-même est la descendante de Francesco M. de Reggio, noble italien dont la famille avait émigré en France, avant de venir se fixer en Louisiane. Son époux, Jacques Elie Toutant Beauregard, est lui d’origine française et galloise.

Issu d’une famille catholique qui vénère la Vierge Marie, le jeune Pierre Gustave fréquente les écoles privées de la Nouvelle-Orléans, puis est envoyé à l’école française de New York. Après quatre années d’études, à l’âge de 12 ans, il parle anglais, le Français étant sa langue maternelle en Louisiane. Puis il part pour West Point.

En 1838, il sort diplômé de l’école militaire de West Point, où il excelle comme artilleur. Lors de sa formation, cet excellent stratège sera remarqué pour ses talents par tous ses condisciples. A tel point qu’à cette époque-là, son instructeur lui demandera de rempiler une année de plus pour lui servir d’assistant.

Ironie de l’Histoire, cet instructeur s’appelle Robert Anderson. Le 12 avril 1861, ce dernier commande la garnison fédérale retranchée dans Fort Sumter. Vers 4 heures du matin, ce 12 avril, le général Beauregard donne l’ordre d’attaquer l’îlot fortifié. Après une nuit de bombardement (34 heures), il recevra la reddition des forces de l’Union, marquant ainsi le début de la Guerre Civile.

Pierre Gustave Toutant Beauregard

Pierre Gustave Toutant Beauregard

– Le 1er juillet 1838, Pierre Gustave Toutant de Beauregard reçoit le brevet de second lieutenant dans le 1st US Artillery.

– Le 7 juillet 1838, il est nommé second lieutenant dans le corps des ingénieurs.

– Le 16 juin 1839, il y est promu 1er lieutenant.

C’est durant sa formation à West Point, que Beauregard abandonne le trait d’union de son nom de famille. Pour s’assimiler plus facilement avec ses condisciples de l’Académie militaire, il préférera Toutant comme 2ème prénom. Dorénavant il n’utilisera que très rarement son prénom, optant pour « GT Beauregard ».

MARIAGE

– En 1841, Beauregard épouse Marie Antoinette Laure Villeré (1823-1850). Elle est la fille d’un Planteur de cannes à sucre qui est membre de l’une des plus importantes familles créoles françaises de Louisiane.

– De cette union naîtront :

– René Toutant Beauregard (1843-1910)

– Henri Toutant Beauregard (1845-1915).

– Laure Toutant Beauregard Larendon (1850-1884).

– En 1860, Beauregard épouse en secondes noces Marguerite Caroline Deslonde (1831-1864).

LE MILITAIRE, « le Napoléon en gris »

En 1863, Beauregard écrit les Principes et Maximes de l’art de la guerre, et l’année suivante, en 1864, le Rapport sur la défense de Charleston ainsi qu’un Commentaire sur la campagne et la bataille de Manassas. Nonobstant, les relations houleuses et incessantes qu’il entretiendra avec le président Jefferson Davis, ainsi qu’avec d’autres généraux tels que Joseph E. Johnston et William Preston Johnston (fils du général Albert Sydney Johnston), le discréditeront. Chacun des deux partis se rejettera la responsabilité de la défaite de la Confédération.

LA LOUISIANE

« L’état du Pélican »

Drapeau de la Louisiane

Drapeau de la Louisiane

 

 

 

 

 

18ème État Capitale : Bâton Rouge

Date d’Entrée dans l’Union : 30 avril 1812.

En 1682, René-Robert Cavelier de La Salle, arrivé de la Nouvelle-France, parcourt le bassin du Mississippi jusqu’à son embouchure, et nomme cet immense contrée « Louisiane », en l’Honneur du roi de France Louis XIV.

Au 18ème siècle, la Louisiane s’étend alors des grands lacs jusqu’au Golfe du Mexique.

Avant la guerre civile, la Louisiane est un État esclavagiste. Les esclaves afro-américains forment la majorité de la population lors de la période coloniale Franco-espagnole du 18ème siècle.

En 1860, 47% de la population est réduite en esclavage ; c’est aussi l’État qui rassemble la plus grande masse d’hommes noirs libres des États-Unis. Lors de la Sécession, la Louisiane est partagée. Si une grande partie de la population créole blanche de l’État se porte en faveur du droit des États du Sud et de l’esclavage, une minorité, qui a des intérêts commerciaux, manifeste son soutien à l’Union.

La Louisiane fait sécession le 26 janvier 1861. La plus grande ville de l’État, la plus stratégique aussi, la Nouvelle-Orléans, est prise par les forces du Nord le 25 avril 1862. De nombreuses batailles auront lieu sur son sol, notamment pour la prise des forts Pikes, Jackson et St. Philip.

 

Batailles en Louisiane pendant la guerre civile

Batailles en Louisiane pendant la guerre civile

FAITS D’ARMES

ET

PARTICIPATIONS AUX BATAILLES

 

 GUERRE AMÉRICANO-MEXICAINE

(1846-1848)

1847

– Du 19 au 20 août : Bataille de Contreras, Mexico.

Bataille de Contreras

Bataille de Contreras

Victoire de l’armée des États-Unis commandée par le général Winfield Scott (1786-1866), face aux forces mexicaines placées sous les ordres des généraux Antonio de Padua María Severino López de Santa Anna y Pérez de Lebrón (1794-1876), et Gabriel Valencia (1799-1848).

– Le 20 août : Bataille de Churubusco, Mexico.

Victoire de l’armée des États-Unis commandée par le général Winfield Scott (1786-1866), face aux forces mexicaines placées sous les ordres des généraux Antonio de Padua María Severino López de Santa Anna y Pérez de Lebrón (1794-1876), et Manuel Joaquín Rincón y Calcáneo (1784-1849).

 – Du 8 au 15 septembre : campagne de Mexico City et bataille de Chapultepec.

Victoire de l’armée des États-Unis commandée par le général Winfield Scott (1786-1866), face aux forces mexicaines placées sous les ordres du général Antonio de Padua María Severino López de Santa Anna y Pérez de Lebrón (1794-1876).

GUERRE CIVILE

(1861-1865)

images

1861

– Les 12 et 13 avril : bataille de Fort Sumter, Charleston, en Caroline du Sud.

Victoire des forces confédérées commandées par le Général Pierre Gustave Toutant de Beauregard, face à la garnison du fort placée sous les ordres du Major Robert Anderson (1805-1871). 

Témoignage du Général Pierre-Gustave Toutant de Beauregard :

« Nous étions prêts. (…) Il ne nous restait plus qu’à mettre en position un petit canon rayé qui venait d’arriver d’Angleterre, le premier qui eût jamais servi en Amérique. Le 11 avril, à 2 heures du matin, par l’entremise de mes aides de camp je sommais Fort Sumter de se rendre. Le major Anderson (commandant du fort) refusa. En conséquence, après l’avoir prévenu, nous ouvrîmes le feu. Le silence paisible de la nuit fut rompu juste avant l’aube. Le premier obus, signal du commencement de la guerre, trop longtemps différée de l’avis de beaucoup, partit de la batterie de mortiers du Fort Johnson, à 4 heures du matin, le 12 avril 1861. Il ne fut pas tiré par Edmund Ruffin, de Virginie, comme on l’a cru par erreur, mais par George S. James de la Caroline du Sud, sur ordre du capitaine S.D. Lee. L’obus s’éleva dans l’air décrivant un arc de cercle, et éclata avec fracas sur Fort Sumter, où il tomba au milieu de la place d’armes. Ainsi sonna « le réveil », à Charleston et dans son port, par ce matin fatidique. En un instant, tout fut bruit et mouvement. Pas un absent à l’appel. Les citoyens affluèrent de toutes parts vers la batterie, et, sur les quais, les femmes et les enfants se pressèrent à toutes les fenêtres donnant sur la mer, spectateurs ravis de la scène. A cinq heures moins dix, toutes les batteries et tous les mortiers encerclant le sombre fort étaient en pleine action… »

Extrait de « Il y a toujours un reporter ». (« La guerre de Sécession », de Victor Austin, paru aux éditions René Julliard.)

 

– Le 21 juillet : première bataille de Bull Run appelée aussi par les forces confédérées Première bataille de Manassas, dans les Comtés de Prince William et de Fairfax, en Virginie.

Première bataille de Bull Run ou bataille de Manassas

Première bataille de Bull Run ou bataille de Manassas

Victoire de l’armée confédérée commandée par les généraux Pierre-Gustave Toutant de Beauregard et Joseph Eggleston Johnston (1807-1891), face aux forces de l’Union placées sous les ordres du général Irvin McDowell (1818-1880).

Témoignage du Général Pierre-Gustave Toutant de Beauregard :

« Je fus appelé à Richmond, siège du Gouvernement confédéré, et reçus l’ordre de prendre le commandement de l’armée confédérée, basée sur la ligne du chemin de fer d’Alexandrie. Je pris mon commandement le 2 juin 1861, dès mon arrivée à Manassas Junction. Bien que cette position fût stratégiquement de grande importance, le terrain nous était défavorable. Son intérêt, du point de vue militaire, tenait surtout à la proximité de la capitale fédérale (Washington, à 40 kilomètres) et au fait qu’on pouvait facilement observer la principale armée ennemie, que le général McDowell était en train de rassembler en vue d’une avance sur Richmond. Sur nos arrières se trouvait une ligne de chemin de fer pour le transport des renforts, alors qu’une autre (celle du Manassas Gap) nous mettait en communication rapide avec la riche vallée de la Shenandoah. Par contre, le ruisseau de Bull Run offrait peu de valeur défensive, car il possédait de nombreux gués… Je me rendais parfaitement compte que le seul avantage des Confédérés était de tenir les lignes de communications vers l’intérieur. Les Fédéraux, eux, possédaient tous les avantages matériels : supériorité numérique, armes et équipements nettement meilleurs, infanterie régulière peu nombreuse mais bien entraînée, ainsi qu’une artillerie de campagne de premier ordre. »

Extrait de « Il y a toujours un reporter ». (« La guerre de Sécession », de Victor Austin, paru aux éditions René Julliard.)

1862

– les 6 et 7 avril: bataille de Shiloh, Comté de Hardin, dans le Tennessee.

Bataille de Shiloh

Bataille de Shiloh

Victoire de l’armée de l’Union commandée par les généraux Ulysses Simpson Grant (1822-1885) et Don Carlos Buell (1818-1898), face aux forces confédérées placées sous les ordres des généraux Albert Sidney Johnston (né en 1803-mort au cours de la bataille le 6 avril 1862) et Pierre Gustave Toutant Beauregard.

– du 29 avril au 10 juin : première bataille de Corinth, Mississippi.

Victoire de l’armée de l’Union commandée par les généraux Henry Wager Halleck (1815-1872), Ulysses S.Grant, George Henry Thomas (1816-1870), Don Carlos Buell (1818-1898) et John Pope (1822-1892), face aux forces confédérées placées sous les ordres des généraux Pierre Gustave Toutant Beauregard, Braxton Bragg (1817-1876), et  Earl Van Dorn (1820-1863).

1863

– Le 7 avril : première bataille de Charleston Harbor, Caroline du Sud.

Victoire des forces sudistes commandées par le général Pierre Gustave Toutant Beauregard, face aux forces du Blocus nordiste placées sous les ordres du contre-amiral Samuel Francis Du Pont (1803-1865). 

– Juillet : Bataille du Fort Wagner. Opérations menées par les forces de l’Union commandées par le général Quincy Adams Gillmore (1825-1888), contre les défenses du port de Charleston, en Caroline du Sud, placées sous les ordres du général Beauregard.

Plan du Fort Wagner

Plan du Fort Wagner

– Le 11 juillet : premier assaut repoussé ; victoire sudiste.

Fort Wagner

Fort Wagner

– Du 16 au 18 juillet : bombardement et assaut. L’attaque du 54ème du Massachussetts, un régiment de soldats noirs, menée par le colonel Robert Gould Shaw (né en 1837-mort au cours de la bataille), se solde par un échec au prix de lourdes pertes.

– Du 19 juillet au 7 septembre : siège et bombardement.

Fort Wagner

Fort Wagner

– Le 7 septembre : après avoir résisté durant 60 jours, les Confédérés évacuent la place forte. Le Fort ne sera jamais pris au cours de la bataille, mais les troupes de la garnison sudiste, commandées par Pierre Gustave Toutant Beauregard, seront contraintes de l’abandonner, laissant ainsi le port de Charleston à portée de tir des batteries nordistes.

– Du 18 juillet au 7 septembre : seconde bataille de Charleston Harbor, Caroline du Sud.

Seconde bataille de Charleston Harbor

Seconde bataille de Charleston Harbor

Bataille indécise entre les forces de l’Union placées sous les ordres des généraux Quincy Adams Gillmore et John Adolphus Bernard Dahlgren (1809-1870), face aux troupes de l’armée confédérée commandée par Pierre Gustave Toutant Beauregard, et  Roswell Sabine Ripley (1823-1887).

– Du 7 au 8 septembre : seconde bataille de Bull Run, Caroline du Sud, Virginie.

Seconde bataille de Fort Sumter

Seconde bataille de Fort Sumter

Victoire des forces  confédérées commandées par Pierre Gustave Toutant Beauregard, face à l’armée de l’Union placée sous les ordres du général Quincy Adams Gillmore.

1864

Du 6 au 20 mai : Campagne de Bermuda Hundred, Richmond, Virginie.  C’est une série de batailles livrées du 6 au 20 mai, à Bermuda Hundred, localité placée au confluent de la James River et du fleuve Appomattox, et située environ à 40 kms de Richmond, la capitale de la Confédération.

– Les 6 et 7 mai 1864 : Port Walthall Junction.

– Le 9 mai : Swift Creek.

– Le 10 mai : Chester Station.

– Du 12 au 16 mai : Proctor’s Creek.

– Le 20 mai : Ware Bottom Church.

Défaite des forces de l’ « Army of the James » placées sous les ordres du major-général Benjamin Butler (1818-1893), surnommé « la Bête » par les sudistes, face aux troupes confédérées commandées par le général  Pierre Gustave Toutant Beauregard.

– Du 15 au 18 juin : Seconde bataille de Petersburg, Comté du Prince George, Virginie.

Seconde bataille de Petersburg

Seconde bataille de Petersburg

Bataille indécise entre les forces confédérées, placées sous les ordres des généraux Robert E. Lee et Pierre Gustave Toutant Beauregard, face à l’armée de l’Union commandée par les généraux Ulysses S. Grant (1822-1885) et George Gordon Meade (1815-1872).

1865

– Du 19 au 21 mars : bataille de Bentonville.

Victoire de l’armée de l’Union placée sous les ordres des généraux William Tecumseh Sherman (1820-1891) et Henry Warner Slocum (1827-1894), face aux forces de l’armée confédérée commandées par les généraux Pierre Gustave Toutant Beauregard, Joseph Eggleston Johnston, Braxton Bragg, William Joseph Hardee (1815-1873) et Daniel Harvey Hill (1821-1889).

APRÈS LA GUERRE

Après la défaite du Sud, il retournera à la Nouvelle-Orléans. Certains pays, tels que la Roumanie (1866) et l’Égypte (1869), lui offriront de prendre le commandement de leurs armées respectives. Beauregard déclinera leurs propositions.

N’écoutant que son patriotisme, il dira : « Je préfère vivre ici, pauvre et oublié, que d’être couvert d’honneurs et de richesses dans un pays étranger ».

Plus tard, Beauregard prendra fait et cause pour les esclaves affranchis afin que ceux-ci obtiennent des droits égaux. Il militera notamment pour leur droit de vote, un comportement courageux de sa part qui provoquera le mécontentement de certains de ses concitoyens. Le Sud est alors en pleine Reconstruction. 

Après la guerre Beauregard occupe divers postes civils. Il devient directeur d’entreprise et consultant ingénieur dans les chemins de fer, puis président de la Nouvelle-Orléans, Jackson et Great Northern Railroad. Plus tard, il occupe le même poste avec la Nouvelle-Orléans et Carrolton Street Railway.  Là, il y invente un système de véhicule urbain tracté par câble, une sorte de téléphérique similaire à celui utilisé à San Francisco.

En 1877, il est superviseur de la Loterie de Louisiane. Bien que décrit comme étant une personne honnête, il verra ses efforts entachés par la corruption qui administrait le système de la Loterie.

Plus tard, en 1879, Beauregard devient adjudant général de la milice de l’État de Louisiane.

En décembre 1889, il refusera de marcher à la tête du cortège funèbre de Jefferson Davis, déclarant que : « Nous avons toujours été ennemis. Je ne peux pas prétendre que je suis désolé, il est parti. Je ne suis pas hypocrite. »

Il meurt dans son sommeil en 1893, à l’âge de 74 ans. Il est enterré à la Nouvelle-Orléans dans la tombe de l’Armée du Tennessee, au cimetière Metairie.

Une statue équestre du général PGT Beauregard a été édifiée à la Nouvelle-Orléans par le sculpteur Alexander Doyle. Le monument, sensé glorifier l’institution de l’esclavage, a été démonté et enlevé le 17 mai 2017.

Statue équestre de PGT Beauregard

Statue équestre de PGT Beauregard

 

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7 réponses

  1. Freulon dit :

    Le général de Beau regard à dit au lendemain de la guerre de sécession cette phrase qui évoque une autre guerre : »Le Nord est Jacobin, le Sud est Vendéen ‘ les colonnes de Sherman sont celles de Turreau ».
    La guerre de Sécession ressemblait à la guerre de Vendée. Les mêmes traits et caractéristiques d’ un peuple de combattants… et les Sudistes sont les héritiers des héros de la Vendée. Ce sont des Vendeens

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