Les guerres de Vendée – Le sursaut

                                                                                                

 

LA GUERRE DE VENDÉE

(1793-1796)

 

Drapeau de l'Armée Catholique et Royale de Vendée

Drapeau de l’Armée Catholique et Royale de Vendée

 

LE SURSAUT

(1794)

 

 

– Lire : Des origines  à l’étincelle

– Lire : La Vendée triomphante

– Lire : l’Apogée

– Lire : la chute

– Lire : l’anéantissement

INTRODUCTION

La guerre de Vendée désigne la guerre civile qui sévit dans l’Ouest de la France, entre l’an I (1793) et l’an IV (1796). Elle opposa les républicains (ou Bleus) aux insurgés royalistes appelés Blancs.

SITUATION GÉOGRAPHIQUE

Le pays est traversé par une petite rivière tranquille et languissante de 82, 5 kilomètres de long, la Vendée, qui donne son nom au département. Elle prend sa source à Saint-Paul-en-Gâtine, et se jette dans la Sèvre Niortaise à l’Île-d’Elle, près de Marans, après avoir traversé la ville de Fontenay-le-Comte.

L’insurrection vendéenne est de prime abord la révolte du petit peuple, puisque ce sont les paysans qui en seront les principaux acteurs et, par là même, les héros malheureux. A eux seuls, ils représenteront 85% du contingent des forces engagées. Ce pays, vaste comme une province, prend la forme géographique d’un quadrilatère. Cette contrée, qui compte 600 paroisses et 700 000 âmes, est bordée au nord par la Loire de Paimbœuf à Brissac, à l’ouest et au sud-ouest par l’océan Atlantique, de Paimbœuf aux Sables-d’Olonne, au sud par une ligne Luçon-Fontenay-le-Comte-Niort, à l’est par une ligne Saumur-Thouars-Parthenay-Niort. Le pays englobe les contrées de la Loire-inférieure et du Maine-et-Loire, sises sur la rive gauche du fleuve, et une grande partie des Deux-Sèvres et de la Vendée. Le tout appartient à trois provinces : la Bretagne (le comté nantais), l’Anjou et le Poitou.

Il est difficile de dissocier le soulèvement vendéen de la Chouannerie,  car tous deux relèvent d’un même cri, d’une même douleur, d’un même refus. Ces deux combats sont parfois décrits sous le nom de « Guerres de l’Ouest ». Leur situation géographique est sensiblement identique : la Loire. Le soulèvement vendéen se déroule sur la rive gauche du fleuve alors que la Chouannerie se produira sur la rive droite. Il est à noter que le terme de Vendée militaire est utilisé pour les contrées insurgées au Sud de la Loire.

La chouannerie fut une guerre civile qui se déroula dans l’Ouest de la France, en Bretagne. Elle vit s’affronter les Républicains (ou Bleus) aux forces insurgées royalistes (les Blancs). Elle eut pour théâtre de combats la rive droite de la Loire, dans le Maine, l’Anjou et la Normandie. Cette insurrection fut étroitement liée au soulèvement vendéen.

 

Chouan Breton

Chouan Breton

SOMMAIRE

Depuis avril 1792, les frontières de la France sont menacées par les armées autrichiennes et prussiennes. En 1793, l’Espagne et l’Angleterre viennent grossir les rangs des coalisés et se rajoutent au concert des pays belligérants contre la jeune république. Ces nations ont pour objectif de rayer d’un trait de plume la Révolution française, d’autant que les républicains veulent se rattacher toute la rive gauche du Rhin. Un malheur n’arrivant jamais seul, l’assemblée constituante aura fort à faire avec les troubles qui surgiront à l’intérieur du pays. En effet, en 1793, l’Ouest de la France voit apparaître une montée de violence jusqu’alors contenue : l’Insurrection Vendéenne.

LES CAUSES

Depuis les événements de la Révolution de 1789, qui vit le peuple s’emparer du pouvoir, de grands bouleversements bousculent la vie des Français. La Province, elle, a du mal à s’accommoder de tous ces changements. Dans les campagnes, l’on est profondément lié au roi et à la religion. Aussi, plusieurs causes vont être à l’origine de ces troubles et choquer toute une population paysanne fidèle aux traditions. Le vote par l’assemblée de la Constitution civile du clergé le 12 juillet 1790, l’exécution du roi le 21 janvier 1793 et, en février 1793, la levée en masse de 300 000 hommes pour aller se battre contre l’Europe qui se presse aux frontières du pays, sont autant de facteurs qui vont mettre le feu aux poudres.

Le Vendéen

Le Vendéen

L’INSURRECTION

En quelques jours, des émeutes localisées bouleversent une population paysanne, au sein de laquelle couvait le mécontentement depuis des années. Appelés « brigands » par les députés de la Constituante, les paysans vont se lancer dans une véritable guerre civile ; bientôt ces « contre-révolutionnaires » vont devoir se plier aux exigences du plus fort, et la rébellion sera matée dans le sang. Ce cri de désespoir de tout un peuple demeure comme l’un des plus tragiques de l’Histoire de France.

 

LA RÉVOLTE

 

ÉVÉNEMENTS ANTÉRIEURS

1789

– 9 juillet : l’assemblée  Nationale prend le nom d’Assemblée Constituante.

– 14 juillet : prise de la Bastille.

– 2 novembre : les biens du clergé sont réquisitionnés au profit de la Nation.

1790

– 13 févriers : les ordres religieux autres qu’enseignants et hospitaliers sont abolis. Les vœux monastiques sont bannis.

– 12 juillet : l’Assemblée adopte la Constitution civile du clergé. La révolution légifère sur la religion.

1791

– janvier : obligation est faite aux prêtres de prêter serment à la Constitution. Cette église constitutionnelle est déclarée schismatique par le pape Pie VI.

JUREURS OU ASSERMENTES : membres du clergé ayant fait allégeance à la Constitution civile du clergé.

RÉFRACTAIRES OU INSERMENTÉS : par opposition, ce sont tous ceux qui ont refusé de prêter serment à l’Église Constitutionnelle.

 

1792

– 20 avril : début de la 1ère coalition. Elle prendra fin le 18 octobre 1797, avec la signature du  traité de Campo-Formio. (Fin de la 1ère guerre franco-autrichienne).

– 26 mai : l’assemblée nationale législative signe un décret ordonnant la déportation des prêtres réfractaires.

– 11 juillet : l’assemblée nationale législative proclame « la Patrie en danger ».

– 10 août : Insurrection du peuple de Paris, qui s’empare du Palais des Tuileries. Le roi est suspendu ; c’est la chute de la monarchie.

Prise des Tuileries

Prise des Tuileries

– L’assemblée nationale législative (du 29 août au 5 septembre 1791) donne naissance à la Convention nationale (du 21 septembre 1792 au 26 octobre 1795), qui doit mettre un point final à la Révolution. Elle seule pourra statuer sur l’avenir du roi, et décider d’une nouvelle constitution.

LA CONVENTION NATIONALE (appelée aussi Convention) : ce sont trois assemblées élues qui, lors de la Révolution française, furent créées l’une après l’autre entre 1792 et 1795.

1 – LA CONVENTION GIRONDINE (du 21 septembre 1792 au 2 juin 1793) : elle succéda à l’assemblée législative (1791 -1792).

 

2 – LA CONVENTION MONTAGNARDE (du 2 juin 1793 au 27 juillet 1794) : elle représente la 2ème période de la Convention.

 

3 – LA CONVENTION THERMIDORIENNE (du 27 juillet 1794 au 26 octobre 1795) : c’est la 3ème période de la Convention ; elle s’achèvera avec le Directoire (1795-1799).

 – 21 septembre : les conventionnels, à majorité girondine, fondent la Première République et proclament l’abolition de la royauté.

Dieu le roi

Dieu le roi

PRINCIPAUX CHEFS HISTORIQUES VENDÉENS :

  1. Jacques Cathelineau (1759-1793).
  2. Maurice Gigost d’Elbée (né en 1752- fusillé le 9 janvier1794).
  3. Charles de Bonchamps (1760-1793).
  4. François Athanase Charette de La Contrie (né en 1763- fusillé le 29 mars 1796).
  5. Henri du Vergier, comte de La Rochejaquelein (1772-1794).
  6. Louis-Marie de Salgues, marquis de Lescure (1766-1793).
  7. Jean-Nicolas Stofflet (né en 1753- fusillé le 25 février 1796).
  8. Antoine-Philippe de la Trémoille, prince de Talmont (né en 1765-guillotiné le 27 janvier1794).
  9. Gaspard Augustin René Bernard de Marigny (1754-1794).

 

 

 

Dieu le roi

Dieu le roi

PRINCIPAUX COMMANDANTS RÉPUBLICAINS :

  1. Jean Baptiste Camille de Canclaux (1740-1817).
  2. Jean-Michel Beysser (né en 1753- guillotiné le 13 avril 1794).
  3. Jean François Berruyer (1741-1804).
  4. Armand-Louis Gontaut, duc de Biron (né en 1747-guillotiné le 31 décembre 1793).
  5. Alexis François Chalbos (1736-1803).
  6. Jean-Baptiste Kléber (1753-1800).
  7. François Séverin Marceau-Desgraviers (1769-1796).
  8. François Nicolas Benoit Haxo (1749-1794).
  9. François-Joseph Westermann (né en 1751- guillotiné le5 avril 1794).
  10. Antoine-Joseph Santerre (1752-1809).
  11. Louis Marie Turreau de Lignières, dit Turreau de Garambouville (1756-1816).
  12. Louis Lazare Hoche (1768-1797).

 

 

 

CHRONOLOGIE DE L’ANNÉE 1794

LE SURSAUT

 

– Lire : Des origines  à l’étincelle

– Lire : La Vendée triomphante

– Lire : l’Apogée

– Lire : la chute

1794

JANVIER

– Le 1er : Charette de La Contrie  est chassé de Machecoul.

– Le 2 : les républicains reprennent Noirmoutier.

– Le 5 : Gabriel Guyot de Folleville, « évêque d’Agra » (né en 1764), est guillotiné à Angers.

– Le 8 : Guy Joseph de Donnissan, marquis de Citran (né en 1737), est fusillé à Angers.

– Le 9 : Maurice Gigost d’Elbée (né en 1752), est fusillé à Noirmoutier.

– Le 17 : avec l’accord de la Convention, Louis Marie Turreau de Lignières, dit Turreau de Garambouville, lance ses « colonnes infernales » sur la Vendée.

– Le 27 : Antoine-Philippe de la Trémoille, prince de Talmont, est guillotiné à Laval.

-Le 28 : Henri du Vergier, comte de La Rochejaquelein, est tué dans un affrontement mineur à Nuaillé (Maine-et-Loire)

LES COLONNES INFERNALES DÉFERLENT SUR LA VENDÉE . Après la défaite et le démembrement de l’armée vendéenne à Savenay, la Convention est déterminée à poursuivre la « pacification » des territoires insurgés. Robespierre et son gouvernement ne se font pas d’illusion : ils savent que le mouvement contre-révolutionnaire est fort, et puissamment soutenu par la population. La Convention doit appliquer à la règle les résolutions du 1er août 1793, à savoir, détruire la Vendée. Afin d’annihiler la rébellion, ils vont prendre des mesures expéditives : saccage des récoltes, destruction des villages, mise à mort des suspects, et saisie du bétail. Louis Marie Turreau de Lignières va s’appliquer à répandre partout la désolation par une politique de « terre brûlée ». Ses « colonnes infernales » vont se livrer durant cinq mois aux pires atrocités et massacres, n’épargnant que quelques villes majeures.

FÉVRIER

– Le 1er : Jean-Nicolas Stofflet occupe pour quelques heures Cholet.

– Le 2 : bataille de Chauché.

Victoire des troupes vendéennes (les Blancs) placées sous les ordres de Charette de La Contrie et de Charles Henri Félicité Sapinaud de La Rairie (1760-1829), face aux forces républicaines (les Bleus) dirigées par Jean-Baptiste Lachenay (1760-1820), officier républicain commandant l’une des colonnes infernales de Louis Marie Turreau de Lignières.

Charles Sapinaud de La Rairie

Charles Sapinaud de La Rairie

– Le 4 (16 pluviôse) : la Convention décrète l’abolition de l’esclavage en France et dans les colonies françaises.

– Le 8 février : 3ème bataille de Cholet.

Victoire des forces républicaines des généraux Jean-Baptiste Moulin (1754-1794), tué au cours de la bataille,  Jean Alexandre Caffin (1751-1828), Étienne Jean-François Cordellier-Delanoüe (1767-1845) et Joseph Crouzat (1735-1825), face aux troupes vendéennes de Jean-Nicolas Stofflet. Après avoir assailli la ville, les « Blancs » sont obligés de se replier avec la venue des renforts « Bleus » de Cordellier-Delanoüe (1767-1845).   

– Le 9 : 3ème bataille de Legé.

Prise de Legé par les vendéens, placés sous les ordres de Charette de La Contrie, de Sapinaud de La Rairie (1760-1829) et de Jean-Baptiste Joly (1750/1760-1796), face aux forces républicaines commandées par le capitaine Ducasse, 5ème colonne du général Nicolas Haxo.

 

Vue de Legé

Vue de Legé

– Le 26 : confiscation et distribution des biens des émigrés.

– Le 28 : massacre des « Lucs-sur-Boulogne ». 564 vendéens sont exécutés par les républicains, dont 110 enfants de moins de 7 ans.

MARS

– Début de la Chouannerie.

En Vendée militaire, les rescapés des massacres perpétrés par les « Bleus » de la République contre les insurgés vendéens et les populations civiles tentent de se réorganiser, et de lutter contre les colonnes infernales de Louis Marie Turreau de Lignières. Au nord de la Loire, une révolte armée voit le jour. Ce mouvement réunit des Chouans, des chefs impliqués dans les révoltes paysannes de mars 1793, des soldats déserteurs, et les quelques survivants de la Virée de Galerne. C’est la Chouannerie ! L’insurrection naît dans une zone délimitée par la Mayenne et l’Ille-et-Vilaine, aux abords de Fougères, Vitré et Laval. Structuré en petits groupes de combattants, le conflit prend l’aspect d’une « guérilla ». Ces bandes armées ont pour chefs : Jean Chouan (1757-1794), Aimé Casimir Marie Picquet du Boisguy (1776-1839) et Jean-Louis Treton (1770-1795), appelé « jambe d’argent ». Contraints à évoluer dans la clandestinité, ces hommes se savent condamnés à une mort assurée en cas de capture. Nombreux sont ceux qui, animés par la haine suite à l’extermination de toutes leurs familles, crient vengeance.

– Le 21 : bataille de Clouzeau.

Victoire des forces vendéennes placées sous les ordres de Charette de La Contrie, Jean-Baptiste Joly (1750/1760-1796), et Louis Joseph Guérin (1766-1795), face aux troupes républicaines commandées par le général Nicolas Haxo. Ce dernier sera tué lors du combat.

Mort d'Haxo

Mort d’Haxo

 – Du 23 au 25 : Bataille de Mortagne.

Victoire des forces vendéennes placées sous les ordres de Jean-Nicolas Stofflet, de Charles Sapinaud de La Rairie (1760-1829), et de Gaspard Augustin René Bernard de Marigny (1754-1794), qui s’emparent de la ville.

– Le 25 : massacre de la forêt de Vexin.

La 10ème colonne, commandée par le  général Joseph Crouzat (1735-1825), va se livrer aux pires atrocités, tels qu’incendies, viols, tortures, pillages et massacres des populations. On déplorera environ 1200 victimes de la fureur républicaine. Aujourd’hui, ces événements tragiques sont pourtant contestés, malgré la présence de témoignages évidents tels que de nombreux ossements retrouvés sur les lieux du massacre.

Assassinat d'une Vendéenne

Assassinat d’une Vendéenne

– Le 28 mars : bataille des Ouleries.

Victoire des forces vendéennes commandées par Jean-Nicolas Stofflet, et Gaspard Augustin René Bernard de Marigny, face aux républicains du général Joseph Crouzat (1735-1825).

Bataille des Ouleries le cimetière des martyrs

Bataille des Ouleries le cimetière des martyrs

AVRIL

– Le 2 (13 germinal) : ouverture du procès de Georges Jacques Danton (1759-1794) et de ses alliés devant le tribunal révolutionnaire.

Georges Danton

Georges Danton

– Le 5 (16 germinal) : Georges Jacques Danton et ses partisans sont guillotinés.

– Le 7 : 2ème bataille de Challans.

Victoire des troupes républicaines, commandées par le général suisse au service de la France Jacques Dutruy (1762-1836), face aux forces vendéennes placées sous les ordres de Charette de La Contrie, et de Jean-René-François-Nicolas Savin (1765-1796).

– Le 19 : bataille de Moutiers-les-Mauxfaits.

Victoire des forces royalistes commandées par François-Athanase Charette de La Contrie. Le bourg patriote de Moutiers-les-Mauxfaits, épargné par les colonnes infernales de Turreau, est mis à sac. Des habitants sont massacrés et des femmes violées. Une fois investi, le bourg est abandonné.

Moutiers les Mauxfaits

Moutiers les Mauxfaits

Pierre-Suzanne Lucas de la Championnière (1769-1828), chef vendéen dans l’armée de Charrette, écrit : « Beaucoup de nos soldats étaient devenus libertins, comme on l’est dans le métier : des femmes furent poursuivies. » Au total, 80 soldats républicains ont été tués et 92 patriotes massacrés.

– Le 22 : pacte de Jallais.

Charette de La Contrie, Jean-Nicolas Stofflet, Charles Sapinaud de La Rairie, et Bernard de Marigny ne pouvant choisir un généralissime, ils conviennent de se prêter mutuellement assistance. Cet accord sera fatal à Marigny. Il sera destitué pour être arrivé trop tard à la bataille de Chaudron-en-Mauges ; vexé il regagne le Haut-Poitou. Le 29, il sera condamné à mort par un conseil de guerre vendéen, et sera fusillé le 10 juillet à Combrand (Deux-Sèvres), par les hommes de Jean-Nicolas Stofflet.

– Le 24 : bataille de Chaudron-en-Mauges.

Bataille indécise entre les forces vendéennes commandées par François-Athanase Charette de La Contrie, Jean-Nicolas Stofflet et Charles Sapinaud de La Rairie (1760-1829), face aux troupes républicaines de l’adjudant-général Dusirat.  

MAI

– Le 13 : fin des « colonnes infernales ». Louis Marie Turreau de Lignières est destitué. Louis Antoine Vimeux (1737-1814) lui  succède.

JUIN

– Le 6 : 3ème bataille de Challans.

Victoire de l’armée républicaine placée sous les ordres de Jean Baptiste Boussard (1758-1795), face aux forces vendéennes commandées par François-Athanase Charette de La Contrie, Jean-Nicolas Stofflet, Charles Sapinaud de La Rairie (1760-1829) et Louis Joseph Guérin (1766-1795).

– Le 28 : un projet de constitution civile et militaire des régions insurgées, inspiré par l’abbé Bernier, est soumis par Jean-Nicolas Stofflet à des délégués vendéens, qui l’adoptent.

JUILLET

– Le 10 : Bernard de Marigny est fusillé par les hommes de Jean-Nicolas Stofflet.

– Le 18 : mort de Jean Chouan (1757-1794).

– Le 27 (9 thermidor) : chute de Maximilien Marie Isidore de Robespierre (né le 6 mai 1758- mort guillotiné le 28 juillet 1794).

– Le 28 (10 thermidor) : Maximilien de Robespierre est guillotiné.

Robespierre

Robespierre

OCTOBRE

Le 7 : Jean-Nicolas Stofflet crée 6 millions de monnaie remboursable à la paix ; il est désavoué par  François-Athanase Charette de La Contrie.

NOVEMBRE

– Le 1er : Louis Lazare Hoche est nommé commandant en chef des armées de l’Ouest.

DÉCEMBRE

– Le 2 : la Convention décrète l’amnistie.

– Le 6 : rupture officielle de François-Athanase Charette de La Contrie et de Jean-Nicolas Stofflet.  

A suivre : l’Anéantissement

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