Le château de Miramas-le-Vieux

LES TÉMOINS DU PASSÉ

LA CHÂTEAU DE MIRAMAS A

MIRAMAS-LE-VIEUX

Salle voûtée à ciel ouvert du château de Miramas-le-Vieux

Blason de la ville de Miramas-le-Vieux

TYPE : ancien château fort, citadelle.

STYLE : médiéval.

NOM COURANT : « castrum » de Miramas.

ÉPOQUE : féodale.

PÉRIODE : Moyen Âge.

PÉRIODES DE CONSTRUCTION : XIIème siècle.

PROPRIÉTAIRE INITIAL : Vicomtes de Marseille.

ÉTAT DE CONSERVATION : vestiges, ruines.

PROPRIÉTAIRE : la commune.

COMMUNE : Miramas-le-Vieux (« Miramaris » au Moyen Âge).

DÉPARTEMENT : Bouches-du-Rhône.

RÉGION : Provence-Alpes-Côte d’Azur.

LOCALISATION

Le château de Miramas-le-Vieux est un ancien château féodal qui se trouve sur la commune de Miramas-le-Vieux, dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

MIRAMAS-LE-VIEUX

Miramas-le-Vieux est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

En 2021, la commune comptait 26 405 habitants, les Miramasséennes et les Miramasséens.

Miramas-le-Vieux se trouve à 9 km de Cornillon-Confoux, à 13,3 km de la chapelle Saint-Cyr de Lançon-Provence, à 23,8 km de la chapelle du Sonnailler d’Auron, à 24,8 km du temple romain de Diane, de Vernegues, à 26,9 km de la chapelle Saint-Jean d’Alleins, à 35,5 km du site antique de Glanum, à 40,2 km de la cathédrale Saint Sauveur d’Aix en Provence, à 41,7 km de l’Abbaye de Montmajour à 41,8 km de l’amphithéâtre d’Arles et à 42 km de l’abbaye de Silvacane.

Miramas-le-Vieux (dit le « Quillé ») est un village perché dans un écrin de verdure, affichant un spectacle étonnant et dominant le parc de la Poudrerie. La diversité des lieux qui bordent le village offre un choix varié de promenades bucoliques, au sein d’une nature qui nous semble intacte et figée pour l’éternité. On ne repart pas de Miramas-le-Vieux indifférent.

HISTORIQUE

Le vieux village de Miramas a gardé une partie des ruines de son château médiéval et une partie de son enceinte. Ce château fut construit au XIème siècle par les seigneurs de « Miromaris ».  Après la disparition du seigneur Guillaume de Miromaris et de sa descendance, la citadelle fut occupée par les seigneurs des Baux, et ensuite transmise aux moines de l’abbaye de Montmajour.

L’Abbaye de Montmajour avait reçu des donations d’Adélaïde de Bourgogne (sœur de Conrad Ier d’Arles ou Conrad III de Bourgogne, mariée à Otton Ier, empereur du Saint-Empire).

Miramas fut cité en 1053-1069.

En 1069, l’abbaye Saint-Victor reçut de Pons et de Jaufre (fils du vicomte Guillem III) leur part du « Miramars castellum cum omni territorio suo »..

Mais la cession n’eut apparemment pas lieu, car le vicomte Jaufre (oncle des précédents) l’offrit, entre 1085 et 1093, à l’abbaye de Lérins. (En 1224, Lérins la cédera à l’évêque de Fréjus, qui en fera don à l’abbaye du Thoronet)

En mars 1118 s’acheva une polémique entre Fouques, archevêque d’Aix, et l’abbé de Montmajour, à la suite d’une série de contestations sur les églises de Miramas.

Le 7 avril 1123, concernant les églises de Miramas, le pape Calixte II assura la protection des moines de l’Abbaye de Montmajour envers l’archevêque d’Aix en Provence. Il interdit à celui-ci d’inquiéter les religieux de l’abbaye.

A partir de 1152, les possessions de l’abbaye de Montmajour au castrum de Miramas furent confirmées par les papes Urbain II, Pascal II, Gélase II, puis Eugène III.

En 1997, la ville de Miramas devient propriétaire du château.

LE CHÂTEAU

Nous voilà arrivés au sommet, sur le plan du château (place Fernand-Julien). À gauche, on découvre une imposante courtine appuyée à l’est sur une tour carrée. Cet ensemble nous donne un aperçu de ce qu’était l’enceinte médiévale, démolie au siècle dernier.

Du château du XIIème siècle il ne reste qu’une construction basse et voûtée, un mur de la grande salle, et le dormant des fenêtres. Un passage voûté sur croisée d’ogives donne accès à l’ancienne cour.

À droite, face au nord, s’étend un grand mur aux ouvertures en plein cintre aveugles ; derniers vestiges du château de l’époque romane. En 1978, ces ruines ont été restaurées et consolidées par la municipalité, pour les représentations publiques.

Dans la rue de Laure, on distingue un curieux accès sous une voûte atypique, qui comporte une partie en berceau et l’autre en arc brisé.

Voûte en berceau : voûte semi-cylindrique, engendrée par un arc en plein cintre.

LE VILLAGE

L’ÉGLISE NOTRE-DAME-DE-BEAUVEZET

LES RUES D’ANTAN

LE LAVOIR ET LA PLACE CASTAGNE

Le lavoir se trouve sur une petite place qui domine le bassin carré où les femmes venaient remplir leurs cruches et faire boire les bêtes.

On distingue également un trône en buste : celui de Jean-Louis Castagne, ancien maire du village. Derrière lui, adossé au rocher, on découvre le lavoir.

LE MOULIN A HUILE DES POURCHIERS

Le moulin à huile des Pourchiers se trouve dans un virage en épingle à cheveux : il se remarque par une énorme meule (de plus d’une tonne) et deux autres plus petites, magnifiquement taillées dans le poudingue de Crau.

LA CHAPELLE SAINT-JULIEN

Chapelle Saint-Julien

La chapelle Saint-Julien présente plusieurs particularités exceptionnelles. Elle est construite en pierre de taille, un matériau noble et durable, et possède un plan basilical, avec une nef à un seul vaisseau, un transept, et un chevet.

L’édifice est situé « hors les murs » (au Moyen Âge, le faubourg est la partie d’une ville qui déborde en dehors de l’enceinte), au pied de l’ancien castrum de Miromaris, à l’intérieur du cimetière actuel de Miramas-le-Vieux. C’est l’édifice le plus ancien de la ville.

La chapelle Saint-Julien fut probablement construite sur l’emplacement d’un temple païen, et convertie plus tard en petit sanctuaire carolingien.

Lire : la chapelle Saint-Julien de Miramas-le-Vieux

LA POUDRERIE ROYALE

En 1690, à des fins politiques et militaires, Louis XIV réquisitionne les moulins de la région, afin de fabriquer de la poudre noire à canon grâce à la force hydraulique. C’est ainsi qu’est fondée la « Poudrerie Royale ».

En 1917, elle occupe une surface de 2,5 à 135 ha, où l’on fabrique des explosifs. En 1936 et 1940, la Poudrerie sera le théâtre de deux accidents importants.

A la veille de la Deuxième Guerre mondiale, pour soutenir l’effort de guerre, l’État français mobilise 20 000 ressortissants indochinois. Certains travailleront à la Poudrerie.

Ce n’est qu’en 1974 qu’elle fermera définitivement et sera démantelée par l’armée. En 2001, le Ministère de la Défense la cède au Conservatoire du littoral.


LE PANORAMA

Sources :

Mes photos

Photos publiques Facebook

Cet article contient des infos recueillies sur des panneaux explicatifs affichés sur le parcours de la visite du site, à l’attention du visiteur.

http://jctruffet.com/Consultation/Consult_chateau_formulaire.asp?Nom_chateau=Miramas

http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-bouches-rhone-chateau-a-miramas-chateau-de-miramas.html

 

 

 

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