L’Odéon d’Hérode Atticus d’Athènes
LES TÉMOINS DU PASSÉ
ANTIQUITÉ
L’ODÉON D’HÉRODE ATTICUS, ACROPOLE D’ATHENES
NOM : Odéon d’Hérode Atticus.
Un odéon était une « construction consacrée à des concours musicaux ». C’était un édifice de la Grèce et de la Rome antique, destiné aux exercices de chants, aux spectacles musicaux, aux concours de poésie et de musique. Ce type d’édifices était généralement de taille plus modeste que les autres édifices de spectacles (théâtres antiques) et couvert d’un toit. L’ODÉON GREC ANTIQUE L’Odéon (ou Bouleuterion) prit la forme d’un petit théâtre, avec la cavea et la scène. Ses gradins étaient semi-circulaires et pouvaient contenir plusieurs milliers de personnes. L’édifice était recouvert d’un toit à charpente de bois. Il était utilisé pour les concerts et pour les réunions de la « Boulé », une des deux assemblées du conseil de la cité composée de membres et de notables représentants de la ville.
TYPE : théâtre.
ÉTAT : restauré entre le milieu du XVIIIème et le milieu du XIXème siècle.
CONSTRUCTION : l’édifice a été construit en 161 ap. J-C
COMMANDITAIRE : ordonné par Hérode Atticus.
LIEU DE CONSTRUCTION : au pied de l’Acropole d’Athènes.
DIMENSIONS :
– la cavea (gradins) mesurait 81m de diamètre.
– sa capacité était de 5000 spectateurs. Les 32 rangées de gradins étaient divisées en deux étages (mæniana) par un palier de circulation (præcinctio) de 1,2 m de large.
– l’orchestra mesurait 19m de diamètre. Elle était pavée de dalles de marbre. Des sols en mosaïque recouvraient les entrées des escaliers intérieurs (vomitoria), et les murs étaient couverts de marbre.
– la scène (proscænium), réalisée en marbre blanc et cipolin, mesurait 35 mètres de large.
– le mur de scène (frons scænæ) a conservé deux des trois étages originels, jusqu’à une hauteur de 28 mètres.
ÉPOQUE : domination romaine, Empire romain.
PROTECTION : l’Acropole d’Athènes est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1987. C’est actuellement l’un des sites touristiques les plus visités du monde.
Son extraordinaire ensemble architectural se compose notamment du Parthénon, de l’Érechthéion, des Propylées, du temple d’Athéna Nikè, du théâtre de Dionysos, et de l’Odéon Hérode Atticus.
PROPRIÉTAIRE : la Grèce.
RÉGION : péninsule de l’Attique, à l’extrémité sud-est de la Grèce centrale.
VILLE : Athènes.
PAYS : Grèce.
ATHÈNES
Athènes est la plus grande ville, ainsi que la capitale de la Grèce. En 2011, sur une superficie de 39 km2, elle comptait 664 046 habitants intra-muros.
Son aire urbaine, le Grand Athènes (qui comprend notamment le port du Pirée) en compte plus de 4 millions.
Berceau de la civilisation occidentale, Athènes est dotée d’un riche passé. La ville est aujourd’hui le cœur politique, économique et culturel de la République hellénique. La plupart des institutions, comme le Parlement, la Cour de cassation et le siège du Gouvernement, se trouvent dans la capitale.
L’Odéon d’Hérode Atticus au pied de l’Acropole d’Athènes se trouve à 123 km de Mycènes, à 141 km du Port de Nauplie, à 141 km du théâtre d’Epidaure, à 293 km d’Olympie, et à 508 km de Thessalonique (sources Google Maps).
ÉPOQUE ARCHAÏQUE L’époque archaïque est une période historique qui précède l’époque classique et succède aux âges obscurs. Ses limites chronologiques et sa définition précise diffèrent selon les spécialistes. Son début est situé quelque part au VIIIème siècle av. J.-C. (entre 800 et 700 av. J.-C.), ce qui représente la date présumée des premiers jeux olympiques antiques. On retient souvent 776 av. J.-C. comme point de repère, sa fin étant souvent située à l’époque des Guerres médiques (490 av. J.-C. – 479 av. J.-C). ÉPOQUE CLASSIQUE L’époque classique est une période de l’histoire de la Grèce antique qui se situe entre l’époque archaïque et l’époque hellénistique. Elle correspond à la majeure partie des Vème et IVème siècles av. J.-C. ; c’est-à-dire, chronologiquement, depuis la victoire grecque de Salamine contre les Perses, en 480 av. J.-C., jusqu’à la mort d’Alexandre le Grand en 323 av. J.-C. ÉPOQUE HELLÉNISTIQUE L’époque hellénistique est une période chronologique de l’histoire antique de la Grèce antique. Elle représente une ère de l’histoire, mais également de celle des autres civilisations qui sont alors dominées par des dynasties d’origine gréco-macédonienne (Égypte, Phénicie, Mésopotamie, Perse, etc.). L’époque hellénistique s’étend de la fin de l’époque classique (soit à la mort d’Alexandre le Grand, en 323 av. J.-C.) à la défaite de Cléopâtre VII à la bataille d’Actium (en 31 av. J.-C.) et son suicide l’année suivante. Cet événement marque l’aboutissement de la domination romaine sur le monde grec. DOMINATION ROMAINE La période de domination romaine en Grèce s’étend conventionnellement de 146 av. J. -C. (après la mise à sac de Corinthe par Lucius Mummius Achaicus), jusqu’à la reconstruction de Byzance par Constantin Ier et sa proclamation en tant que seconde capitale de l’Empire romain, en 330 après. J. -C.
HÉRODE ATTICUS
NAISSANCE
Hérode Atticus (de son nom romain Lucius Vibullius Hipparchus Tiberius Claudius Atticus) naît en 101 de notre ère à Marathon, et meurt en 177 dans la même cité. C’était un rhéteur grec célèbre pour sa fortune et pour ses actions d’évergétisme.
L’évergétisme (du verbe grec « faire du bien ») est la philanthropie ostentatoire d’un riche notable (appelé évergète) en faveur d’une communauté (peuple) envers laquelle il manifeste une générosité intéressée par des présents et des offrandes (évergésie). Evergésie : forme de générosité pratiquée par les notables, devenue pratiquement obligatoire pour toute magistrature importante dans le monde hellénistique. Elle consiste à financer des banquets publics, des spectacles gratuits, ainsi que la construction d’édifices d’utilité publique, etc…
FAMILLE
Hérode Atticus naît sous le règne de Trajan. Sa famille (aristocrate, descendante du premier roi d’Athènes Cécrops) est immensément riche. Elle prétend descendre de Miltiade et Cimon (deux stratèges athéniens), et même du héros Éaque (fils de Zeus et de la nymphe Égine, grand-père d’Achille et d’Ajax).
Cette famille jouit également, depuis l’époque julio-claudienne, du privilège de la citoyenneté romaine.
Hérode Atticus est le fils de Tiberius Claudius Atticus Herodes (éminent noble grec d’Athènes, puis sénateur romain et consul suffect en 132) et de Vibullia Alcia Agrippina.
Son grand-père, Tiberius Claudius Hipparchus (un banquier immensément riche), possédait une fortune estimée à 100 millions de sesterces. L’empereur Vespasien le condamna au suicide et à la confiscation de ses biens ; néanmoins, il réussit à en dissimuler la plus grande partie.
Après l’accession de l’empereur Nerva, cette fortune fut retrouvée par son fils Tiberius Claudius, qui reçut la permission de l ’empereur Nerva de la conserver.
Lire : Le forum de Nerva.
Herodes Atticus fructifie la richesse familiale en épousant (probablement en 139) la riche Regilla Appia Annia Atilia Caucidia Tertulla.
Trajan le choisit pour figurer au Sénat romain avec le rang d’ex-préteur et le nomme « archiereus » (grand-prêtre du culte impérial).
JEUNESSE
On ne connaît pas grand-chose de sa jeunesse. On sait qu’à une date inconnue, Hérode Atticus accompagne son père (nommé Consul suffect) à Rome. C‘est à cette occasion qu’il apprendra le latin. A son retour à Athènes, il étudie la philosophie auprès de Taurus de Tyr, et se destine très jeune à une carrière de rhéteur. La Seconde Sophistique (courant littéraire concernant les écrivains grecs) atteint alors son apogée. Hérode Atticus apprend dès lors l’art oratoire.
SA CARRIÈRE PUBLIQUE
– En 122, Hérode Atticus devient « agoranome » (personne chargée de la surveillance des prix des denrées agricoles).
– En 126-127, il est élu « archonte éponyme » (magistrat suprême dans l’Athènes antique, qui donne son nom à l’année de son mandat, d’où le qualificatif « éponyme »).
– Vers 131, il commence le « cursus honorum » romain par la charge de « questeur » de l’empereur.
– Trois ans plus tard, il devient « préteur ».
Lire : la magistrature romaine.
– En 135, il est nommé « corrector » (inspecteur des finances impériales).
– En 137-138, son père meurt.
– En 139, Hérode Atticus est choisi pour présider la commission des Grandes « Panathénées » (festivités religieuses et sociales de la cité d’Athènes).
– En 143, il est nommé consul ordinaire (magistrats romains). Il assiste aux Grandes « Panathénées » dans son nouveau stade panhellénique en marbre blanc, qu’il a fait rénover.
– En 147, il fait reconstruire de la même façon le stade des jeux « Pythiques » ou Jeux « Delphiques » (les plus importants des Jeux panhelléniques après ceux d’Olympie, dans la Grèce antique) ; en remerciement, la cité de Delphes consacre des statues à toute sa famille.
– Lors des Jeux olympiques de 153, la foule, enthousiaste, l’acclame comme un second Démosthène. Puis, dans la même décennie, son fils aîné Regillus et sa fille Athenais meurent, suivis par sa femme Regilla, assassinée par l’un de ses affranchis.
Il fait bâtir en l’honneur de cette dernière l’Odéon qui porte aujourd’hui son nom à Athènes.
Une rumeur persistante l’accuse d’avoir fait tuer sa femme. Bradua, le frère de son épouse Regilla, porte plainte contre lui ; mais Hérode Atticus est acquitté.
– En 161, sa dernière fille, Elpinice, meurt.
SA MORT
Hérode Atticus meurt de la tuberculose à la fin de l’année 177. Son oraison funèbre est prononcée par Adrien de Tyr, un de ses disciples.
Quand l’adolescent mourut prématurément, Hérode fit faire des statues et des monuments en son honneur.
L’ODÉON D’HÉRODE ATTICUS
LEXIQUE DE L’ARCHITECTURE D’UN THÉÂTRE ROMAIN
La cavea : dans la Rome antique, la cavea (en latin : « creux ») désigne la partie d’un théâtre romain ou d’un amphithéâtre où se trouvent les gradins sur lesquels viennent s’assoir les spectateurs. L’entablement : en architecture classique, il désigne la partie supérieure de l’ordre antique, située au-dessus des chapiteaux et sous la toiture. Il comprend l’architrave, la frise et la corniche. Le frons scaenae : mur de scène comportant généralement un décor sur trois niveaux de colonnes, des niches pour les statues, et des portes d’accès. Sa façade faisait face à la cavea et servait de décor au proscenium (scène) du théâtre. Le malus : mats ou robuste perches, reposant sur des consoles ou des corbeaux ménagés à cet effet, au sommet du mur extérieur d’un théâtre ou d’un amphithéâtre. Ces mats servaient à attacher le velum. L’orchestra (lieu où danse le chœur) : espace plan, approximativement semi-circulaire dans les théâtres romains, compris entre la scène et les premiers gradins. Il désigne en architecture la partie du théâtre antique accueillant le chœur (chanteurs et musiciens). Le parascenium : chez les Romains, c’était une place derrière le théâtre où les acteurs se retiraient pour se changer. Pièces situées de part et d’autre de la scène (proscaenium) et communiquant avec elle par une porte. Elles avaient généralement plusieurs étages. Le postscenium : partie du théâtre située derrière le mur de scène, souvent en forme de couloir voûté, plus bas ou de même hauteur que le mur de scène. C’est dans cette partie que se retiraient les acteurs pour changer de costumes. Le proscenium : avant-scène chez les Grecs. C’est la partie du théâtre antique où jouaient les acteurs, comprenant à la fois ce que nous appelons la scène et l’avant-scène. Le pulpitum (tréteaux, estrade, chaire, tribune) : il s’étend devant la scène. Surélevé par rapport à l’orchestra, le pulpitum présente aux spectateurs une petite façade architecturale. La scaena : scène dans le théâtre grec. Elle désigne dans le théâtre romain les coulisses à l’arrière du mur de scène. Le style dorique : l’ordre dorique est le plus simple et le plus dépouillé des trois ordres d’architecture grecque. Les colonnes doriques se caractérisent particulièrement par leur chapiteau à échine plate (nue, sans décors), par leur fût rehaussé de 20 cannelures, et par l’absence de base pour le dorique grec. La frise dorique est définie par ses triglyphes et ses métopes. La valva : portes dans le mur de scène, souvent au nombre de trois, qui permettaient de passer des coulisses vers la scène. La porte centrale était appelée porte royale (valva regis), et de part et d’autre de celle-ci se trouvait une porte latérale (valva hospitalis). Le personnage principal apparaissait par la porte royale, et les personnages secondaires par les portes latérales. Le velum, ou velarium : grande pièce de tissu, généralement en lin, que l’on étendait dans les théâtres et amphithéâtres romains au-dessus des spectateurs, pour les protéger du soleil. Les vomitoires : du latin « vomitere », sortir. Couloirs et galeries qui permettaient l’accès aux gradins.
UN MONUMENT ROMAIN MAGISTRAL…
L’Odéon d’Hérode Atticus est la troisième construction de ce genre à être bâtie à Athènes, après ceux de Périclès et d’Agrippa.
– L’Odéon de Périclès fut construit à Athènes en 443 av. J.-C. près du théâtre de Dionysos. Il s’affiche comme le premier monument d’un nouveau genre. Il était destiné aux concours musicaux des « Panathénées », mais il servit aussi de « bouleutérion » (lieu de réunion des notables de la cité administrative, électorale ou judiciaire). Les auteurs antiques parlent d’un édifice à l’usage de tribunal, d’un centre de distribution de blé, et d’une salle de débats culturels. – L’Odéon d’Agrippa fut construit vers 15 av. J.-C. par Marcus Vipsanius Agrippa, au centre de l’Agora d’Athènes. Ses ruines se trouvent au milieu de l’Agora d’Athènes. Il était constitué d’un auditorium, d’une salle de spectacle carrée (d’une capacité de 1 000 à 1 200 places) qui était à l’époque couverte. D’une hauteur de 25 mètres, il pouvait accueillir 1 000 spectateurs. Vers 150, son toit s’effondra. Le bâtiment, une fois reconstruit, n’abritait plus que 500 spectateurs. Vers 267, il fut détruit par les Hérules. Ses colonnes furent utilisées pour ériger l’entrée d’un palais sur ses ruines.
L’ODÉON ET SON HISTOIRE MOUVEMENTÉE…
Un siècle après sa construction, en l’an 267-268 apr. J.-C., l’odéon fut incendié lors du pillage de la ville par les Hérules (peuple germanique issus de Scandinavie comme, entre autres, les Goths, les Gépides, les Vandales et les Burgondes).
L’ODÉON INTÉGRÉ AUX FORTIFICATIONS D’ATHÈNES
A la fin de la période romaine, le monument en ruine fut alors probablement incorporé aux fortifications d’Athènes, dans la muraille de la cité.
Au XIème siècle, l’édifice fut intégré dans le Rizókastro (mur de la fortification médiévale d’Athènes, dont une partie subsiste sur le côté nord de l’Acropole).
Durant l’occupation ottomane, le monument fut intégré au mur de Serpentzé (mur de défense construit entre l’odéon d’Hérode Atticus et le portique d’Eumène) et converti en redoute. Lors des fouilles, on a découvert des vestiges d’habitations ainsi que ceux d’une église.
REDÉCOUVERTE DE L’ODÉON…
Gravement démoli, en partie enseveli et transformé, l’odéon n’est plus le bel édifice d’antan.
En 1460, un visiteur le reconnut comme le palais de Léonidas et de Miltiade, et comme l’école d’Aristote.
En 1575, le dignitaire byzantin Théodose Zygomalas l’identifia comme l’école d’Aristote et de Miltiade.
En 1665, lors d’un séjour à Athènes, un dénommé Simon Rabin y situa, lui, les vestiges de l’Aréopage.
Dix ans plus tard, un voyageur Anglais (nom incertain) fit le premier l’hypothèse d’un théâtre.
Toutefois, nombreux furent les voyageurs qui confondirent l’odéon d’Hérode Atticus avec le théâtre de Dionysos (celui-ci n’ayant pas encore été découvert).
Lors de la guerre d’indépendance grecque (1821-1829), le colonel Charles Nicolas Fabvier (1782-1855) s’infiltra au travers des lignes ottomanes en contournant l’édifice. Cet officier (ambassadeur et homme politique français) entra dans la forteresse et parvint à ravitailler la garnison de l’Acropole, toujours assiégée.
1849, DÉBUT DES FOUILLES
En 1856, le ministre de l’instruction publique Christópoulos lança d’importants travaux. Les deux années suivantes, les fouilles permirent l’excavation des gradins, et mirent au jour plusieurs inscriptions. On découvrit un boulet utilisé lors du siège de l’acropole (par Morosini en 1687), ainsi que de nombreux artéfacts tombés du rocher sacré, et une tête de femme.
L’ODÉON, UN LIEU DE CULTURE ET DE SPECTACLES…
En 1867, une représentation fut donnée en l’honneur de la nouvelle reine Olga Constantinovna de Russie.
Au printemps 1920, Camille Saint-Saëns (pianiste, organiste et compositeur français de l’époque romantique) s’y produisit.
Six années plus tard, Richard Strauss (compositeur et chef d’orchestre allemand) y donna trois concerts.
Dans les années 1950, on procéda à une importante rénovation des gradins et des extérieurs afin d’accueillir un plus large public.
En 1955, avec la création du festival d’Athènes, l’odéon d’Hérode Atticus fut reconnu comme un lieu incontournable de la scène culturelle grecque.
Maria Callas s’y produisit en 1944 et en 1957.
La même année, Edith Hamilton (enseignante, helléniste, et historienne américaine d’origine allemande. Spécialiste de la mythologie grecque et de la Grèce antique, elle fut, à une certaine époque, l’une des classicistes les plus renommées aux États-Unis) y présenta une traduction de « Prométhée enchaîné » d’Eschyle.
En mai 1962, Frank Sinatra y donna deux concerts caritatifs.
L’Odéon accueillit également l’élection de Miss Univers 1973.
Le 22 août 1976 fut donnée une représentation du National Symphony Orchestra.
Nana Mouskouri y fit plusieurs apparitions : en 1984, en 2008 et en 2014.
Sources :
Photos Eric Cheucle
Mes photos
Photos publiques Facebook
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acropole_d%27Ath%C3%A8nes
https://fr.vikidia.org/wiki/Acropole
https://fr.wikipedia.org/wiki/Od%C3%A9on_d%27H%C3%A9rode_Atticus
https://fr.wikipedia.org/wiki/Od%C3%A9on_(%C3%A9difice)
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9rode_Atticus