Le Propylée de l’Acropole d’Athènes
LES TÉMOINS DU PASSEE
ANTIQUITÉ
LE PROPYLÉE DE L’ACROPOLE D’ATHÈNES
Le Propylée
TYPE : Temple dorique.
STYLE : dorique et ionique.
Ordre ionique L’ordre ionique (appelé également colonne ionique) se caractérise notamment par son chapiteau à volutes, par son fût orné de 24 cannelures, et par sa base moulurée. La colonne est équipée d’une base. Il s’agit d’une pièce de support composée de trois moulures ; celle du milieu est en forme de tore (pièce en forme de tube courbé en cercle, refermé sur lui-même). Tore Le triglyphe est un ornement en relief de l’architecture antique qui sépare les métopes dans la frise dorique, et qui est constitué de deux canaux entiers (glyphes), et de deux demi-canaux (donc trois glyphes). Le Parthenon les triglyphes et les métopes. Une métope est un panneau architectural de forme rectangulaire, le plus souvent orné de reliefs. Elle est située au-dessus de l’architrave, en alternance avec les triglyphes (dans l’ordre dorique). Le tout forme une frise.
MATÉRIAU DE CONSTRUCTION : marbre Pentélique et marbre bleu d’Eleusis.
ÉTAT : ruines, vestiges.
CONSTRUCTION : Vème siècle av. J-C. (de 437 à 432 av. J.-C.).
DESTINATION INITIALE : Propylée (entrée monumentale).
DESTINATION ACTUELLE : monument historique (vestiges).
ARCHITECTE : Mnésiclès (architecte du Vème siècle av. J.-C., de l’âge d’or de la Grèce antique). Les travaux ont été commandés par Périclès et dirigés par Phidias.
ÉPOQUE : Classique.
LIEU DE CONSTRUCTION : Acropole d’Athènes.
L’extraordinaire ensemble architectural du site de l’Acropole d’Athènes se compose notamment du Parthénon, de l’Érechthéion, des Propylées, du temple d’Athéna Nikè, du théâtre de Dionysos, et de l’Odéon Hérode Atticus.
PROTECTION : l’Acropole d’Athènes est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1987. C’est actuellement l’un des sites touristiques les plus visités du monde.
PROPRIÉTAIRE : la Grèce.
RÉGION : péninsule de l’Attique, à l’extrémité sud-est de la Grèce centrale.
VILLE : Athènes.
PAYS : Grèce.
ATHÈNES
Athènes est la plus grande ville, ainsi que la capitale de la Grèce. En 2011, sur une superficie de 39 km2, elle comptait 664 046 habitants intra-muros.
Son aire urbaine, le Grand Athènes (qui comprend notamment le port du Pirée) en compte plus de 4 millions.
Berceau de la civilisation occidentale, Athènes est dotée d’un riche passé. La ville est aujourd’hui le cœur politique, économique et culturel de la République hellénique. La plupart des institutions, comme le Parlement, la Cour de cassation et le siège du Gouvernement, se trouvent dans la capitale.
Le Théâtre de Dionysos se situe au pied de l’Acropole d’Athènes. Il se trouve à 123 km de Mycènes, à 141 km du Port de Nauplie, à 141 km du théâtre d’Epidaure, à 293 km d’Olympie, et à 508 km de Thessalonique (sources Google Maps).
Armure complète comprenant casque, cuirasse, verges, bouclier et lance. Matériel de transport suspendu aux lances. Acropole de Mycènes, XIIe siècle avant J.-C. Style mycénien, de la « Maison du Cratère des guerriers ». ÉPOQUE ARCHAÏQUE L’époque archaïque est une période historique qui précède l’époque classique et succède aux âges obscurs. Ses limites chronologiques et sa définition précise diffèrent selon les spécialistes. Son début est situé quelque part au VIIIème siècle av. J.-C. (entre 800 et 700 av. J.-C.), ce qui représente la date présumée des premiers jeux olympiques antiques. On retient souvent 776 av. J.-C. comme point de repère, sa fin étant souvent située à l’époque des Guerres médiques (490 av. J.-C. – 479 av. J.-C). ÉPOQUE CLASSIQUE L’époque classique est une période de l’histoire de la Grèce antique qui se situe entre l’époque archaïque et l’époque hellénistique. Elle correspond à la majeure partie des Vème et IVème siècles av. J.-C. ; c’est-à-dire, chronologiquement, depuis la victoire grecque de Salamine contre les Perses, en 480 av. J.-C., jusqu’à la mort d’Alexandre le Grand en 323 av. J.-C. ÉPOQUE HELLÉNISTIQUE L’époque hellénistique est une période chronologique de l’histoire antique de la Grèce antique. Elle représente une ère de l’histoire, mais également de celle des autres civilisations qui sont alors dominées par des dynasties d’origine gréco-macédonienne (Égypte, Phénicie, Mésopotamie, Perse, etc.). L’époque hellénistique s’étend de la fin de l’époque classique (soit à la mort d’Alexandre le Grand, en 323 av. J.-C.) à la défaite de Cléopâtre VII à la bataille d’Actium (en 31 av. J.-C.) et son suicide l’année suivante. Cet événement marque l’aboutissement de la domination romaine sur le monde grec. DOMINATION ROMAINE La période de domination romaine en Grèce s’étend conventionnellement de 146 av. J. -C. (après la mise à sac de Corinthe par Lucius Mummius Achaicus), jusqu’à la reconstruction de Byzance par Constantin Ier et sa proclamation en tant que seconde capitale de l’Empire romain, en 330 après. J. -C.
LE PORCHE MONUMENTAL DE L’ACROPOLE D’ATHÈNES
Le Propylée
PRÉSENTATION
Le propylée le plus célèbre (qui nous concerne) est celui de l’acropole d’Athènes. Il fut réalisé sous Périclès par Mnésiclès (de 438 à 432 av. J.-C.), dans le contexte des grands travaux de Périclès, après les guerres médiques (490 – 479 av. J.-C).
Il fut construit par l’architecte Mnésiclès, sur l’emplacement du Propylée de Pisistrate (VIème siècle av J.-C.), qui lui-même occupait le site de l’ancienne porte principale de la citadelle mycénienne.
Il est composé d’un vestibule au centre, et d’une aile de chaque côté. À l’est et à l’ouest, il est flanqué de deux portiques avec six colonnes doriques. Dans l’’aile nord se trouve la « pinacothèque » (salle de banquet et d’exposition d’œuvres d’art et de tableaux).
D’après les projets de Périclès, l’édification des Propylées devait succéder celle du Parthénon. Ses plans comprenaient une entrée monumentale sur l’Acropole d’Athènes et un ensemble de temples, pour protéger sur son flanc sud le passage abrupt conduisant à l’Acropole.
Les monuments devaient être bâtis sur l’emplacement du Propylée d’origine, construit sous Pisistrate (tyran athénien ayant régné de 561 à 527 av. J.-C.). Commencés en 437 av. J.-C., les travaux ne furent jamais achevés, le chantier ayant été interrompu en 432 av. J.-C., un an avant le début de la Guerre du Péloponnèse (431 à 404 av. J.-C.).
Guerre du Péloponnèse
Bien qu’ils fussent érigés en marbre « Pentélique » à partir du soubassement, on utilisa du marbre bleu d’« Éleusis » (suscitant l’admiration des Anciens) pour relever certains traits architecturaux.
ARCHITECTURE
Dessin de l’Acropole
Les Propylées se composaient d’un bâtiment central (un vaste vestibule de forme rectangulaire), et deux ailes collatérales. La façade centrale comprenait cinq portes ; celle du milieu permettait l’accès à la « Voie sacrée », où se déroulaient les processions des « Grandes Panathénées » (festivités religieuses et sociales de la cité d’Athènes). Selon Aristophane (poète comique grec du Vème siècle av. J.-C.), les cinq portes étaient dotées de lourds vantaux de bois.
Mnésiclès (l’architecte) a associé l’ « ordre dorique » et l’ « ordre ionique », comme pour le Parthénon. Les façades étaient doriques, et le vestibule central était divisé en trois parties par deux rangées de colonnes de style ionique. Le plafond, lui, était vraisemblablement peint en bleu et orné d’étoiles.
Le Parthénon
La « pinacothèque » (sur l’aile nord) fut la première exposition de peinture au monde. On y trouvait des représentations sur bois réalisées par de grands artistes de l’époque ; on cite parmi ceux-ci Polygnote (Vème siècle av. J.-C.), un auteur de compositions mythologiques.
L’aile sud était plus petite. Elle comprenait une salle, qui débouchait à l’ouest au « Temple d’Athéna Nikè » (« la Victoire »). En 1687, cet attrayant édifice religieux fut démantelé par les Ottomans.
Le temple d’Athéna Nikè
Les Propylées franchis, on découvrait sur la gauche plusieurs bâtiments administratifs ou logements. En face se dressait l’imposante statue d’ « Athéna Promachos », ou plus exactement, « Athéna Enhoplos » (c’est-à-dire « en armes »), haute de plus de 9 mètres. Enfin, sur la droite, se dressait le majestueux Parthénon.
Athéna
HISTORIQUE
Au IIIème siècle apr J.-C., en contrebas du chemin menant aux Propylées, les Romains ont construit la porte Beulé (du nom de l’archéologue français Charles Ernest Beulé, qui la découvrit en 1853 sous une fortification turque).
Au cours de la période byzantine, l’aile nord servait de logement à l’archevêque, alors que l’aile sud était convertie en église.
En 1204, après la conquête d’Athènes par les Croisés, les fortifications des Propylées furent renforcées, la porte Beulé fut bouchée, et l’on aménagea un accès à la fontaine Clepsydre.
Lire :
Au milieu du XVème siècle, durant la période florentine, l’accès au bâtiment central fut muré. Pour parvenir sur le plateau de l’Acropole, l’entrée se faisait alors en contournant l’aile sud.
Durant l’occupation turque, les Propylées furent transformés en arsenal et dépôt de munitions. Au XVIIème siècle, l’ensemble fut gravement endommagé par l’explosion accidentelle de la poudrière que les Turcs avaient installée dans le vestibule. L’accident détruisit une partie du plafond du bâtiment central.
En 1687, au cours du siège d’Athènes par les Vénitiens, le monument fut bombardé et endommagé.
Entre 1699 et 1738, (date précise inconnue) le bâtiment central fut réaménagé pour y installer une nouvelle batterie de canons. Les vestiges du fronton ouest et du plafond antique furent démolis et une nouvelle voûte, plus basse, fut bâtie afin d’y installer de l’artillerie.
Sources :
Photos Éric Cheucle
Mes photos
Photos publiques Facebook
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acropole_d%27Ath%C3%A8nes
https://fr.vikidia.org/wiki/Acropole
https://fr.wikipedia.org/wiki/Propyl%C3%A9es_(acropole_d%27Ath%C3%A8nes)
https://foucautalain9.wixsite.com/patrimoine-urbain/single-post/les-propyl%C3%A9es-de-l-acropole
https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/les_Propyl%C3%A9es/179432
https://fr.vikidia.org/wiki/P%C3%A9ricl%C3%A8s
