L’église Saint-Pierre aux Liens de la Bastide des Jourdans

LES TÉMOINS DU PASSÉ

L’ÉGLISE NOTRE-DAME SAINT-PIERRE-AUX-LIENS DE

LA BASTIDE-DES-JOURDANS

L’église Notre-Dame Saint-Pierre-aux-Liens

TYPE : église paroissiale.

STYLE : roman.

NOM LOCAL : Notre-Dame Saint-Pierre-aux-Liens.

CULTE : catholique.

ÉPOQUE : Moyen Âge.

FONDATION : fin du XIIIème (l’église apparaît dans les textes en 1274).

PÉRIODES DE CONSTRUCTION : XIVème, XVIème, XVIIème et XIXème et XXème siècles.

ÉTAT DE CONSERVATION : au cours des siècles, l’église a fait l’objet de nombreux travaux de remaniement et d’agrandissements.

PROPRIÉTAIRE : la commune.

COMMUNE : La Bastide-des-Jourdans.

DÉPARTEMENT : Vaucluse.

RÉGION : Provence-Alpes-Côte d’Azur.

LOCALISATION

Le château de la Bastide des Jourdans

L’église Notre-Dame Saint-Pierre-aux-Liens se situe dans la commune de La Bastide-des-Jourdans, dans le département du Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

LA BASTIDE-DES-JOURDANS

Le château de la Bastide des Jourdans

Le village de la Bastide-des-Jourdans se trouve dans le département de Vaucluse, dans la Vallée d’Aigues, adossé au flanc sud du grand Luberon.

Il est en limite des Alpes de Haute-Provence, à 35km d’Aix-en-Provence et 15 km de Manosque. Perchés à 410 mètres d’altitude, la commune et son village couvrent une superficie totale d’environ 2 774 ha.

En 2022, sa population s’élevait à 1723 habitants, les Bastidannes et les Bastidans.

ESCAPADES VAUCLUSIENNES

La chapelle Notre-Dame-de-Consolation et l’église Notre-Dame de Saint-Pierre-aux-Liens, de la Bastide des Jourdans, se trouvent à 5,5 km de l’église Notre-Dame de Beauvoir de Grambois, à 10,6 km de l’église Notre-Dame de Romégas et du château de La Tour d’Aigues, à 18,9 km de l’église Saint-Martin d’Ansouis, à 21,9 km de l’église Saint Barthélémy de Vaugines, à 26,9 km de l’église Saint-Étienne de Cadenet, à 28, 2 km du château de Lourmarin, à 46,2 km de l’abbaye Saint-Hilaire, à 50,3 km de Saint-Saturnin-lès-Apt, à 59,7 km  de la cathédrale Notre-Dame et Saint Véran de Cavaillon, et de l’Arc antique de Cavaillon, à 60,3 km de l’Abbaye Notre-Dame de Sénanque, à 71,7 km de l’église Notre-Dame-du-Lac du Thor, à 71,9 km des Tours sarrasines de Venasque, à 73,8 km du baptistère de Venasque, à 74,4 km du  château de Thouzon, à 80,8 km de Pernes-les-Fontaines, cité médiévale, et de la Tour Ferrande à Pernes-les-Fontaines, à 110 km du Théâtre antique d’Orange, et de l’arc de Triomphe d’Orange. à 116 km du château du Barroux, à 134 km du théâtre de Vaison la Romaine, du site antique de  Vaison la Romaine, et de la cathédrale Notre Dame de Nazareth de Vaison la Romaine, (Sources Google Maps).

HISTORIQUE

ANTIQUITÉ

Il n’existe pas de vestiges d’un habitat préhistorique sur la commune. Au demeurant, la découverte de mosaïques et d’un tronçon de colonne épigraphique laisse deviner la présence d’une villa gallo-romaine en ce lieu. La mise au jour d’une borne militaire sur le territoire de la commune nous confirme le passage présumé d’une voie romaine.

LE MOYEN ÂGE

Le premier bourg répertorié sur le territoire de la Bastide des Jourdans se trouve à Limaye. Un village qui se situe entre deux voies, l’une venant de Grambois vers Pierrevert, et l’autre venant de Beaumont de Pertuis vers Forcalquier.

Vers 1176, pour protéger la garde d’une frontière, les Templiers s’y installèrent par la décision du Comte de Provence Raimond Berenger V. Ils y établirent une commanderie (par rapport aux autres villages, la position géographique centrale de Limaye, renforçait sa puissance sur ce territoire entre les communautés de la Haute Provence). La Ferme de Limaye a gardé des traces de ce bâtiment.

Les Templiers possédaient un autre grand domaine, à Notre-Dame de la Cavalerie.

Au XIIème siècle, la Provence devint la convoitise de nombreux et puissants seigneurs, qui en revendiquèrent le contrôle. Dès lors, plusieurs coseigneurs (vassaux du Comte de Provence) se succédèrent sur Limaye. L’église Saint-Pierre-ès-Liens date de cette fin de XIIème siècle.

Au fil des ans, l’Ordre du Temple accumula les richesses, à tel point que sa puissance menaça le roi Philippe le Bel, qui décida de leur emprisonnement. Les Templiers occupèrent Limaye jusqu’en 1308, lors de leur arrestation. Jacques de Molay (dernier Grand Maître du Temple) périt sur le bûcher le 18 mars 1314.

En 1229, Raimond Bérenger V fit construire une tour carrée (« castrum bastida », qui signifie fortification rurale) sur le Crêt, face au prieuré de Saint Lambert (emplacement du château actuel). Il y établit un péage et obligea les marchands qui se rendaient vers les Alpes à emprunter ce nouvel itinéraire. Il interdit le passage par Manosque et la Durance, et confisqua également le trafic qui passait par Vitrolles.

En 1253, les Jourdan fondèrent la Bastide et construisirent la première maison forte. Ils en seront les seigneurs jusqu’au XIVème siècle.

Au XIIIème siècle, Raimond Berenger V (comte de Forcalquier et de Provence) et Guillaume De Sabran se disputèrent le fief. Mais Guillaume De Sabran se reconnut vassal du comte de Forcalquier et de Provence, qui, dès 1225, avait fixé les limites de son territoire entre Limaye, La Bastide des Jourdans et Saint Lambert de Grambois.

A la fin du XIIIème siècle, la communauté de la Bastide des Jourdans se regroupa avec deux autres villages : Châteauneuf (route de Manosque) et Châteauveron (route de Forcalquier), puis au XIVème siècle, avec Limaye (route de Beaumont). Les chevaliers Pierre et Guillaume Jourdan eurent la garde de ce territoire jusqu’au XIVème siècle.

En 1331, Guillaume Jordan devint le seigneur de La Bastide-des-Jourdans.

En 1348, la peste noire ravagea la Provence, et la population du village diminua fortement : en 1471, on ne dénombrait plus que 27 foyers.

Vers 1375, le village fut déserté (à cause des guerres de religions et des famines). La population fut obligée, par sécurité, de se regrouper à La Bastide des Jourdans.

De 1375 à 1388, la première enceinte fortifiée du village fut construite. Aujourd’hui, il ne reste qu’une partie de courtine près du château.

LA PESTE NOIRE

La danse macabre

Venue de Chine, la Peste noire est une pandémie majeure qui décima la France et toute l’Europe pendant le Moyen Âge. Surnommée « la Grande peste », elle emportera dans sa macabre propagation un Français sur trois, et environ un tiers de la population européenne.

Les historiens estiment que cette épidémie tua 30 à 50% de la population européenne, soit environ 25 millions de victimes en 5 ans.

Durant plusieurs siècles, les épidémies de peste furent récurrentes en Provence, comme à travers le reste du Monde. Entre 1348 et 1450, on en dénombra 30, ce qui équivalait à une fréquence moyenne d’une tous les 3 ans. Entre 1451 et 1550, il y en eut 43, puis 29 entre 1551 et 1650, pour n’en compter plus que 4 entre 1651 et 1720. L’une des plus meurtrières et des plus longues fut celle qui frappa l’Europe entière de 1347 à 1352 (la peste Noire).

Enterrement de victimes de la peste noire

Comme le rapportent les archives historiques, ces épidémies furent souvent le fait d’échanges commerciaux avec des pays lointains du Moyen ou Proche Orient. Celle qui fut nommée la « peste noire » est due à l’arrivée d’un bateau à Marseille en provenance d’Asie ; c’est lui qui introduisit en Europe le bacille de la peste. En quelques mois, la moitié de la population provençale fut décimée.

La « peste noire », souvent appelée « punition divine », eut des conséquences économiques, sociales, humaines et religieuses durables pour la civilisation européenne. Entre 1340 et 1440, soit en un siècle, la population française chuta de 17 à 10 millions d’habitants ; ce qui représente une baisse de la démographie nationale de 41%.


En cette fin du XIVème siècle, la Provence fut durement meurtrie. Successivement, la « peste noire » de 1348 et les ravages perpétrés des bandes armées (routiers et mercenaires) saccageant le territoire affaiblirent les contrées et leurs populations ; et la Bastide des Jourdans perdit de son importance stratégique et économique.

Du XIIIème au XIVème siècle, la Bastide-des-Jourdans vit se succéder les seigneurs :

– le comte de Forcalquier.

– le marquis des Baux.

– le comte de Provence.

– le comte de Sault.

– rattachement à la Viguerie de Forcalquier.

Le Viguier était, dans le sud de la France, un officier royal d’administration et de justice.

En 1385, Raymond II d’Agoult régna sur la Bastide des Jourdans.

Le 11 décembre 1481, la Provence fut rattachée au Royaume de France.

LES GUERRES DE RELIGION : 1562-1598

Le village ne parut pas avoir beaucoup souffert des Guerres de Religion. La construction de la grande enceinte fortifiée, ainsi que la restauration et l’agrandissement réalisés au château, le préservèrent sans doute des ravages de la guerre. Les habitants eurent la possibilité, en cas de danger, de venir s’abriter derrière les remparts du château.

En 1574, le territoire comptait environ un millier d’habitants. La population ayant sérieusement augmenté, une nouvelle enceinte fortifiée fut édifiée pour remplacer celle du XIVème siècle.

En 1589, lors des Guerres de Religion, les troupes du duc de Savoie (de la Sainte Ligue) occupèrent la Bastide des Jourdans.

Les périodes des XVIIème et XVIIIème siècles furent marquées, sur le plan politique, par une opposition constante entre les populations et les seigneurs.

Au XVIIIème siècle, on assista à un retour de la croissance de la population, sans doute due à la demande importante de main-d’œuvre (vigne, olivier, vers à soie et petit artisanat textile).

Cette augmentation de la population entraîna un nouvel agrandissement du village (à l’extérieur de l’enceinte, le long du cours), et divers travaux municipaux : déplacement du cimetière hors du village, installation de diverses fontaines (en particulier celle de « La Jeanne » et celle sur la place de la Mairie).

Au XVIIIème siècle, 15 « Frères laboureurs » remirent en culture l’ancien domaine templier de la Cavalerie.

En 1789, lors de la Révolution, la petite chapelle Notre-Dame de Consolation était en si mauvais état qu’elle ne fut même plus inventoriée comme bien national.

Le 12 août 1793, le département du Vaucluse fut créé.

De 1840 à 1880, des moines revinrent s’installer sur le village de la Cavalerie ; ils l’abandonneront finalement pour aller s’établir dans l’abbaye de Sénanque.

La seconde moitié du XIXème siècle et la première du XXème voient la population de la Bastide diminuer (607 habitants en 1896 contre 463 habitants en 1960). L’essor d’antan de la Bastide, dont la principale prospérité était le carrefour des voies d’Aix à Forcalquier et Manosque, n’existe plus.

En 1907, lors de la séparation de l’église et de l’État, la chapelle entre dans le patrimoine de la commune. Le culte y sera pratiqué jusque dans les années 1950.

En 1990, la population a augmenté : on dénombre alors 808 habitants. En 1999, lors du recensement, 1053 personnes habitent le village, 1410 en 2012.

Aujourd’hui, les Bastidans sont 1723. Le village a retrouvé un certain regain de vitalité. Il le doit au tourisme, à la prolifération des résidences secondaires, et aux personnes retraitées qui recherchent le calme de cette région de Provence.

L’ÉGLISE NOTRE-DAME SAINT-PIERRE-AU-LIENS

L’église Saint-Pierre Es Liens

Construite au XIIIème siècle, l’église est contemporaine de la formation du village. Elle est située au sud de celui-ci, avec une nef à trois travées voûtées en berceau brisé.

Sur son flanc nord se trouvait le premier cimetière du village. L’église domine l’Eze, qui va se jeter dans la Durance à Pertuis. L’entrée, en contrebas, se fait par un escalier de 18 marches à partir de la rue de la Bourgade, ou par un chemin qui contourne l’église (rue de l’église).

Vers 1500, on construisit une chapelle latérale au sud ; puis vint le collatéral nord entre 1672 et 1674, réalisé par les maçons Jean Delestic et Michel Féraud.

EXTÉRIEUR

LA FAÇADE D’ENTRÉE

La façade occidentale est dotée de deux fenêtres et d’un porche à refends daté du XVIIème siècle, avec un fronton curviligne brisé, des pinacles à boules, et un « nartex » à coquilles. Au-dessus, on distingue un œil de bœuf.

Le nartex : nommé parfois avant-nef, vestibule, ou antéglise, le narthex est avant tout un portique intérieur, bâti à l’entrée de certaines églises paléochrétiennes ou médiévales.

Cet espace intermédiaire se situe avant de pénétrer dans la nef. Il représente la transition entre l’extérieur (lieu profane) et l’intérieur (lieu sacré). Cet accès transversal est le plus souvent placé au-devant du portail, ou situé entre le portail d’entrée et la nef, ou fait corps avec cette dernière. Il se différencie du porche, généralement grand ouvert sur l’extérieur. Le narthex, lui, est ouvert sur la nef, et fermé sur l’extérieur par des portes et des fenêtres. 

LE CHEVET

Il date de 1674, lors de la réfection du chœur et la construction de la sacristie. Le pinacle du chœur est surmonté d’un clocher.

LES FAÇADES LATÉRALES ET LES CONTREFORTS

LE CLOCHER

En 1343, on rajouta une chapelle latérale au nord et un clocher-mur.

LA MAÇONNERIE

La porte aveugle (murée) est coiffée de deux « larmiers » retournés.

Un larmier est la saillie d’une corniche creusée en forme de gouttière.

En architecture, le mot appareil (opus en latin) désigne la façon dont les moellons, les pierres de taille ou les briques sont assemblés dans la maçonnerie. On trouve aussi : petit, moyen et grand appareils.

La pierre de taille est une pierre naturelle dont toutes les faces sont dressées, alors que la pierre dite à « Bossages » présente une face non taillée, donnant ainsi au mur un aspect brut.

LES GARGOUILLES

Le côté sud de l’église (le long de l’Eze) est soutenu par trois contreforts, dont deux sont surmontés de deux gargouilles gothiques.

INTÉRIEUR

LA NEF

La nef est parcourue de voûtes qui s’imbriquent. Les deux premières travées sont coiffées d’un berceau brisé, renforcé par des arcs doubleaux appuyés sur des corbeaux.

Le chevet du chœur fut allongé au XVIIème siècle. Il est plat et adossé à la sacristie.

Le Maître-autel est dédié à Notre-Dame-de-Miséricorde. Le retable est en bois doré polychrome (ton bleu et or, colonnes torses et pampres). Le corps central est daté de 1660 ; il est de J.J. Gloton. Des angelots figurent assis sur les côtés du fronton.

LES VOÛTES

Arc-doubleau ou Arc-doubleau : C’est un arc perpendiculaire à l’axe de la voûte, et qui prend appui contre les parois intérieures d’un édifice ; il « double » la voûte. On retrouve cette forme de construction notamment dans le style de l’architecture romane.

LES COLLATÉRAUX

Les collatéraux sont plus larges que la nef, et s’ouvrent sur celle-ci par des arcs réalisés en pierres de taille.

LES FONTS BAPTISMAUX

Les fonts baptismaux en bronze s’affichent derrière une belle grille en fer forgé ; la cuve est décorée de raisins et sa colonne de roseaux.

LE CHEMIN DE CROIX

LE STATUAIRE

LES TABLEAUX

LES VITRAUX

PIERRE, L’APÔTRE DE JÉSUS

Saint-Pierre – Cloître de la cathédrale Saint-Sauveur à Aix en Provence 

PIERRE & PAUL

On ne peut séparer Saint Pierre et Saint Paul : ils représentent les deux piliers de l’Église catholique, et jamais la Tradition ne les a célébrés l’un sans l’autre. L’Église romaine, c’est l’Église de Pierre et de Paul.

Pierre (Saint Pierre pour les Catholiques et les Orthodoxes) est appelé Siméon Bar-Yonah (traduit par « Simon, fils de Jonas ») selon le témoignage de l’Évangile selon Mathieu. Mais d’après l’évangile selon Jean, il est le fils d’un dénommé Jean. Jusqu’à sa rencontre avec Jésus, il porte le nom de Simon.

Il est aussi appelé Kephas (le « roc » en araméen) ou Simon-Pierre, un Juif de Galilée connu pour avoir été l’un des disciples de Jésus de Nazareth. C’est Jésus qui lui donne le prénom de Pierre (Képhas) et reçoit la charge de « faire paître » le troupeau de l’Église : « Tu es Pierre et, sur cette pierre, je bâtirai mon église ».

Pierre (apôtre de Jésus et premier évêque de Rome selon les Évangiles) est l’un des douze apôtres. Il est considéré par les Catholiques comme le premier pape.

NAISSANCE

Pierre naît en Galilée au Ier siècle av. J.-C. Il meurt probablement entre 64 et 68 de notre ère à Rome (dans l’Empire Romain), après avoir été emprisonné et martyrisé (crucifié). C’était un Galiléen (reconnu par son accent), un pêcheur installé à Capharnaüm, au bord du lac de Tibériade.

LA RENCONTRE AVEC JÉSUS

Sa vie est bouleversée par l’apparition d’un homme nommé Jésus, qui lui dit : « suis-moi, tu t’appelleras Pierre ». Simon, devenu Pierre, laisse ses filets et son foyer pour suivre le « rabbi » (son maître). Très peu d’informations sont disponibles quant à la vie de l’homme avant cette rencontre.

Les évangiles affirment que Pierre, avec son frère André, seront les premiers disciples à suivre Jésus. Pierre assistera à la Transfiguration de Jésus et à ses principaux miracles. En revanche, lors de la Passion de Jésus, par trois fois Pierre reniera son maître.

Il détient également les clés du Paradis, d’après une parole de Jésus rapportée par Mathieu : « Je te donnerai la clé du royaume des cieux, en sorte que ce que tu lies sur la terre soit lié dans les cieux, et que ce que tu délies sur la terre soit délié dans les cieux ».

Cloître de la cathédrale Saint-Sauveur à Aix en Provence

Pierre est couramment représenté avec deux clés. Elles symbolisent soit « les clés du Royaume des Cieux », soit le pouvoir qu’il a reçu de lier et délier aussi bien sur la Terre que dans les Cieux ; auquel cas une clé est d’argent, et l’autre d’or.

On le représente parfois aussi avec un filet de pêche, une barque, une tenue d’apôtre, un coq, des chaînes, un pallium (vêtement rectangulaire sans couture qui se portait comme un manteau), des vêtements pontificaux, une croix de Saint Pierre, un livre ou un rouleau.

Saint Pierre – église de Peyrolles-en-Provence

Pierre se range aux idées de Paul dans l’affaire de la non-circoncision des « Gentils » (c’est-à-dire des non-juifs) qui désirent devenir chrétiens (cette décision sépare les chrétiens des juifs, qui pratiquent la circoncision rituelle).

D’après les Actes des Apôtres, Pierre est arrêté deux fois, et miraculeusement délivré. Les Actes des Apôtres suivent les quatre évangiles selon Matthieu, Marc, Luc, et Jean.

SA MORT

Saint Pierre (aussi appelé apôtre des juifs) et Saint Paul (connu pour être l’apôtre des gentils, c’est-à-dire des non-juifs) auraient été exécutés le même jour, bien que les sources n’indiquent pas toutes la même année pour les deux hommes.

Tous deux annoncèrent l’Évangile du Christ avec foi et amour, et tous deux subirent le martyre sous l’empereur Néron. Pierre, comme le rapporte la tradition, fut crucifié en 64 la tête en bas et inhumé au Vatican, près de la voie Triomphale. Paul fut décapité et enseveli sur la voie d’Ostie, en 67. Tous deux sont vénérés par les Chrétiens chaque 29 juin.

Pierre aurait été enseveli à Rome, sur la colline du Vatican : on a retrouvé, sous la basilique Saint-Pierre-de-Rome, un tombeau très ancien qui a été attesté comme étant celui de Pierre.

La basilique Saint-Pierre de Rome fut la première et la plus ancienne des nombreuses églises dédiées à Pierre. Elle fut construite sur le lieu même de sa mort.

Pierre est le Saint Patron des Pêcheurs, des maçons et des serruriers.


Cet article contient des infos recueillies sur des panneaux explicatifs, affichés sur le parcours du site à l’attention du visiteur.

Sources :

Mes photos

Photos publiques Facebook

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_Notre-Dame_de_La_Bastide-des-Jourdans

https://pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00081959

https://www.provence7.com/a-a-z-des-articles/la-bastide-des-jourdans-a-visiter-84/

https://luberon.fr/tourisme/les-sites-touristiques/monuments/annu+chapelle-notre-dame-de-consolation+4061.html

https://www.provenceguide.com/patrimoines-culturels/luberon/chapelle-notre-dame-de-la-consolation/provence-3895219-1.html

https://lamaisondebeaumont.com/wp-content/uploads/BASTIDEDESJOURDANS.pdf

https://bastidedesjourdans.com/img/fichier/61483fed55a3dBASTIDE%20Tir%C3%A9%20a%20part%20A5%20(003).pdf

https://dignois.fr/Bastide-Jourdans-paroisse/

 

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