La résistance héroïque du Mont Saint-Michel
LA GUERRE DE CENT ANS
De 1337 à 1453
LES VALOIS DIRECTS
LA RÉSISTANCE HÉROÏQUE
DU MONT SAINT-MICHEL
1424-1442
LOCALISATION
Le Mont-Saint-Michel est une commune française située dans le département de la Manche, en région de Normandie. Elle doit son patronyme à l’îlot rocheux consacré à Saint Michel, sur lequel s’élève aujourd’hui l’abbaye du Mont-Saint-Michel.
SOMMAIRE
Le 25 octobre 1415, la terrible défaite d’Azincourt a laissé des traces profondes dans les mémoires, et ses cicatrices ont du mal à se refermer.
En 1417, la guerre est relancée. Le roi d’Angleterre Henry V envahit et conquiert la basse Normandie. En 1419, Rouen, affamée, capitule après un long siège (du 31 juillet 1418 au 19 janvier1419).
En 1419, les Anglais sont maîtres de toute la province… sauf le Mont-Saint-Michel, seul bastion normand à résister à l’envahisseur anglais.
En 1420, l’abbé Robert Jolivet fait allégeance au roi Henri V d’Angleterre. C’est le prieur Jean Gonault qui assure désormais l’intérim.
RENÉ JOLIVET
Ce fut un bénédictin Normand, et de 1410 à 1444, le trente-et-unième abbé du Mont Saint-Michel. En 1420, l’abbé Jolivet, alléché par les offres du roi d’Angleterre, trahira ses pairs et passera dans le camp ennemi.
Pour affronter le risque d’une invasion anglaise, le Mont est placé sous l’autorité d’un grand seigneur normand : Jean d’Harcourt. En 1421, il est à la tête d’une garnison de vingt hommes d’armes, deux chevaliers bannerets, deux chevaliers bacheliers, et seize écuyers. La menace se précise.
Chevalier « bachelier » : seigneur noble mais désargenté, sans vassaux. Il répond à l’ost de son roi, et sert sous la bannière d’un banneret.
En 1423, les Anglais fortifient l’îlot de Tombelaine, en face du Mont-Saint-Michel qui leur résiste. (Dès 1356, une garnison anglaise s’était implantée sur l’îlot de Tombelaine, et y avait construit une bastille).
La place de Tombelaine est commandée par l’écuyer normand Laurent Haulden, qui est à la tête d’une trentaine hommes d’armes et de quatre-vingt-dix archers. Les Anglais possèdent aussi une garnison à Avranches, une place fortifiée à Genêts, et une bastille de bois à Ardevon : le mont est encerclé.
Le Mont-Saint-Michel est défendu par une centaine de chevaliers normands. Il va résister pendant les trente années que durera l’occupation anglaise de la Normandie.
Le 30 juillet 1423, à Mantes, le jeune roi d’Angleterre Henri VI exige la reddition de « la place fortifiée du Mont Saint-Michel ».
Entre 1424 et 1442, le Mont, privé de tout renforts extérieurs, va se battre de toutes ses forces. Avec, pour unique soutien dans sa lutte, la bienveillante protection de l’archange Saint- Michel.
Celui-ci, entre temps, a appelé au chevet de la France en pleine débâcle une petite paysanne lorraine au nom évocateur de Jeanne d’Arc.
FORCES EN PRÉSENCE
POUR LES FRANÇAIS
La garnison du Mont a été renforcée. Face à la menace anglaise, Charles VI y a installé une garnison de deux cents hommes d’arme. Il a donné à l’abbé Nicolas Le Vitrier le titre de gouverneur, et le grade de capitaine du Mont. En 1357, celui-ci fut secondé par un lieutenant : un certain Bertrand Du Guesclin.
Vers la fin du XVème siècle, les défenses seront renforcées et les remparts consolidés. La garnison accueillera un certain nombre de nobles normands et de leurs gens. La place comptera alors quatre cents hommes d’arme.
POUR LES ANGLAIS
A partir de 1417, l’abbé Jolivet (bénéficiant des aides de Charles VI) s’était lancé dans une grande entreprise de fortification du Mont-Saint-Michel devant durer près de trois ans.
Mais en 1420, l’abbé Jolivet, alléché par les offres du roi d’Angleterre, trahit et passe dans le camp ennemi. La même mésaventure touchera un bon nombre de prélats normands.
Désormais, c’est Jean Gonault, son successeur, qui tient les rênes du Mont et de sa résistance.
Les Anglais ont reçu 130 hommes d’armes en renfort et, à partir de mars 1425, une flotte anglaise (comprenant vingt navires) vient appuyer la garnison établie sur Tombelaine. Le blocus est complet.
LE BLOCUS
Le blocus du Mont-Saint-Michel, qui subit déjà les affres de la Guerre de Cent Ans, débute le 18 septembre 1424.
En cette matinée de 1434, les forces anglaises de Lord Thomas de Scales sont agglutinées par centaines devant les murailles inexpugnables de la citadelle, prêtes à bondir.
THOMAS DE SCALES
7ème baron Scales, il fut l’un des principaux commandants anglais de la fin de la Guerre de Cent Ans. En 1426, il sera fait chevalier de la Jarretière. En 1439, il combat lors du siège du Mont-Saint-Michel (une tête de pont française en territoire normand). Pour résister, il fonde la citadelle de Granville. Mais en 1442, les défenseurs du Mont parviendront à s’emparer par surprise de la forteresse anglaise. En tant que lieutenant de Jean de Lancastre, duc de Bedford, il combat Jeanne d’Arc lors de la campagne de la Loire, depuis le siège d’Orléans jusqu’à la bataille perdue de Patay. Il y sera fait prisonnier.
La puissante artillerie anglaise entre en action et s’attaque aux remparts de la cité fortifiée. Les bombardes tonnent, et sur la colline, les flammes embrasent les maisons construites en bois. L’abbatiale, située au sommet du Mont, demeure indemne, ceinturée par les volutes de fumée produites par l’incendie des habitations.
Les défenseurs normands se battent comme de « beaux diables » et se dépensent sans compter. Les archers, dans un mouvement ininterrompu, tirent flèches et carreaux d’arbalètes sur les assaillants.
Mais l’artillerie anglaise se déchaîne et parvient, dans un énorme fracas, à faire effondrer un pan entier de rempart. Les boulets de canon ont eu raison de l’épaisseur de sa cuirasse.
Une voie béante s’est entrouverte dans le dispositif des assiégés. Les Anglais s’y engouffrent ; s’ensuit un violent et sanglant combat au corps à corps.
Mais la vaillance des assiégés est telle que les Anglais sont obligés de reculer et de refluer en désordre ; c’est une véritable pagaille.
La reculade, dans un premier temps, se transforme en déroute. Puis les attaquants anglais s’enfuient en abandonnant sur place armes et bagages.
On peut voir encore aujourd’hui, témoins de cette débâcle à l’abri de la barbacane, deux « michelettes » (canons de fabrication flamande employés par les Anglais).
A partir de 1424, les coups de force et les blocus répétés affaiblissent les assiégés dont la situation est de plus en plus incertaine.
Il faut trouver les ressources nécessaires pour lutter efficacement. Pour ce faire, on va mettre au service de la guerre le trésor de l’abbaye. On va frapper de la monnaie en utilisant les objets du culte qui seront fondus pour payer les soldats de la garnison.
La situation géographique du Mont-Saint-Michel offre plusieurs atouts : d’abord, sa promiscuité avec la mer qui le cerne et le défend naturellement.
Ensuite, les sables de la baie interdisent aux gros navires de s’approcher trop près, au risque de s’échouer. Sans compter la présence et la protection spirituelle de l’Archange Saint Michel, qui galvanise les habitants du Mont. (Celui-ci s’est manifesté auprès de Jeanne d’Arc). Les assiégés résisteront pendant vingt longues années…
Celui qui commande la place du Mont-Saint-Michel est Jean de Dunois. Il est représenté parmi la garnison par son lieutenant Nicole Paynel, un baron du Cotentin.
JEAN DE DUNOIS, DIT « LE BÂTARD D’ORLÉANS »
Jean de Dunois (ou Jean d’Orléans, comte de Dunois, dit « le bâtard d’Orléans ») naît le 18 avril 1403 et meurt le 24 novembre 1468 au château de Lay (L’Haÿ-les-Roses), près de Paris. Noble et officier français, il est un des célèbres grands chefs militaires de la guerre de Cent Ans. En 1429, comme compagnon d’armes de Jeanne d’Arc, il se distingue particulièrement au cours de la levée du siège d’Orléans. Jean de Dunois est le fils naturel de Louis Ier d’Orléans et de Mariette d’Enghien (dame de Wiege et de Fagnoles, fille de Jacques d’Enghien, seigneur d’Havré, et de Marie de Roucy de Pierrepont). Sa mère, Mariette d’Enghien, est l’épouse, depuis 1389, d’Aubert Le Flamenc (seigneur de Cany et de Varennes, conseiller et chambellan du duc Charles d’Orléans). Pendant une dizaine d’années, le Bâtard sera élevé en compagnie du dauphin, le futur Charles VII. Son père, Louis Ier d’Orléans, est le chef de la maison d’Orléans, branche cadette de la maison de Valois, dont l’assassinat en 1407 déclenche la guerre fratricide entre Armagnacs et Bourguignons. Jean de Dunois rallie aussitôt les rangs des Armagnacs, adversaires des Anglo-Bourguignons. En 1422, à la mort du roi de France Charles VI « Le Fol », il se range aux côtés du dauphin, le futur Charles VII. (En 1420, par le traité de Troyes, celui-ci a été dépossédé de la succession au trône, au profit du roi d’Angleterre Henri VI). MARIAGE La même année, Jean de Dunois épouse Marie Louvet, fille de Jean Louvet (président du Parlement de Provence, et l’un des favoris du dauphin). En 1440, il se remarie avec Marie d’Harcourt (1420-1484). De cette union naîtront quatre enfants, dont le deuxième, François (1447-1491), sera le premier des comtes, puis des ducs de Longueville. SA VIE En 1421, Chambellan du dauphin et régent, le Dunois est nommé seigneur de Valbonnais, en Dauphiné. En 1424, il est fait comte de Mortain, en Normandie. En 1428, il devient comte de Porcien, en Réthelois. Il est nommé lieutenant-général du duc Charles 1er d’Orléans pendant la captivité de celui-ci. (Il est le seul représentant mâle de la famille sur le territoire français). Le 5 septembre 1427, le Bâtard d’Orléans participe à levée du siège de la ville de Montargis. A 25 ans, il est victorieux, avec 1 600 hommes, des 3 000 Anglais commandés par lord Warwick, lord Suffolk et Sir John de la Pole. L’année suivante, le 25 octobre 1428, il reçoit pour mission la défense de la ville d’Orléans, assiégée. Le 29 avril 1429, il accueille Jeanne d’Arc devant Orléans. Lors du siège d’Orléans (du 12 octobre 1428 au 8 mai 1429), en l’absence de ses demi-frères légitimes (le duc Charles d’Orléans et le comte Jean d’Angoulême), prisonniers des Anglais, Jean Dunois devient le chef des Orléans. C’est alors qu’il va se distinguer comme compagnon d’armes de Jeanne d’Arc. Il participera ensuite à tous les combats au côté de la Pucelle, qu’il accompagnera jusqu’à Paris. Pour Jeanne d’Arc, Jean d’Orléans est tout simplement le « Bâtard ». Il faut dire que celui-ci affiche à l’époque ce surnom fièrement, comme une bannière ; c’est son titre de gloire. Grand chambellan du roi, sa brillante conduite à la tête des armées va le couvrir d’honneurs. Le roi lui donnera le titre de « Restaurateur de la Patrie ». En 1431, il participe à la campagne de Normandie. En avril 1436, Jean Dunois prend part à la libération de Paris. En 1439, en récompense de sa conduite, Jean d’Orléans reçoit le comté de Dunois, dont le nom l’immortalisera, et en 1443, le riche comté de Longueville. En 1448, à la rupture de la trêve de Tours, le comte de Dunois reprend sa glorieuse carrière militaire : il enlève Le Mans et, en juillet 1449, entreprend la reconquête de la Normandie. Le 19 octobre 1449, il entre victorieux dans Rouen. Le 15 avril 1450, Jean Dunois remporte avec Richemont et Clermont la victoire de Formigny. Puis il se retourne vers la Guyenne. Tout s’achève avec la bataille de Castillon, le 17 juillet 1453. Le comte de Dunois meurt le 23 novembre 1468 au château de l’Haÿ-les-Roses. Il est inhumé en la basilique Notre-Dame de Cléry, où le rejoindra la dépouille du roi de France Louis XI. Souverain qu’il servit avec autant de dévouement et de fidélité qu’il avait servi Charles VII. SES TITRES Comte de Mortain (1424), de Porcien (1428), de Périgord et de Gien (1430), de Dunois (1439) et de Longueville (1443), vicomte de Saint-Sauveur, baron de Parthenay, seigneur de Valbonnais (1421), Fallavier (1422), La Ferté-Vineuil, Romorantin (1430), Châteaurenault, Fréteval, Marchenoir, Beaugency, Cléry (1439), Bouteville, Vouvant et autres lieux, chevalier en 1421, chambellan du dauphin et régent, lieutenant général du duc d’Orléans en 1429, et enfin grand chambellan du roi en 1433.
En mai 1425, les Montois se lancent dans une action hardie : ils font une sortie et parviennent à capturer le capitaine Nicolas Burdett (le bailli du Cotentin qui dirigeait le siège). Les Anglais, qui se sont attachés les conseils de Robert Jolivet (l’abbé transfuge passé à l’ennemi), maintiennent et consolident le blocus.
Ils placent sous les ordres de William de la Pole cent hommes d’armes et trois cents archers. La situation de la garnison devient désespérée, et la famine guette la population du Mont, lorsque le duc Jean V de Bretagne et les habitants de Saint-Malo accourent au secours des assiégés, brisent le blocus avec leurs navires, et ravitaillent ses habitants.
WILLIAM DE LA PÔLE, 1ER DUC DE SUFFOLK
Il sera successivement comte, puis marquis, puis duc de Suffolk. Il fut l’un des grands capitaines anglais de la guerre de Cent Ans. Il est quelquefois nommé « William de La Poole », ou « Guillaume de La Poule, comte de Suffolk ». Il est le fils de Michael de la Pole (2ème comte de Suffolk) et de Katherine (fille d’Hugh, 2ème comte de Stafford). Il est le petit-fils de Michael de la Pole (1er comte de Suffolk, chancelier d’Angleterre) et l’arrière-petit-fils de William de la Pole, marchand de laine et financier. En 1415, il est sérieusement blessé lors du siège d’Harfleur, au cours duquel son père est tué. Quelques semaines plus tard, son frère aîné est tué à la bataille d’Azincourt ; et c’est William qui lui succède. En 1427, il tente de prendre Montargis, mais l’armée française, commandée par Dunois, le contraint à lever le siège. En 1428, lors du siège d’Orléans, il commande les forces anglaises conjointement avec les comtes de Salisbury et de Shrewsbury. Le 12 juin 1429, lors de l’assaut contre Jargeau, il est capturé par Guillaume Renault. Pour ne pas subir la honte d’être pris par un simple écuyer, il adoube le gentilhomme sur le champ de bataille. Il sera le prisonnier de Charles VII pendant plusieurs longs mois.
Un autre grand chef militaire prend alors le commandement de la garnison du Mont. Le 26 octobre 1425, Louis d’Estouteville est confirmé comme capitaine par le roi Charles VII.
LOUIS D’ESTOUTEVILLE
Il fut capitaine lors de la résistance du Mont-Saint-Michel de 1424 à 1442. Il renforcera les fortifications, en doublant l’épaisseur de certaines parties du mur et en rajoutant des tours.
En 1433, le Mont subit une nouvelle attaque : un incendie se déclare dans la cité. Les remparts sont endommagés, de nombreuses habitations sont dévastées. Les Montois sont découragés. Les Anglais se saisissent immédiatement de l’occasion qui se présente. Ils se ruent en masse avec du matériel de siège, ouvrent une brèche dans le rempart, et pénètrent dans la cité. Mais le piège se renferme sur eux : ils sont refoulés, et la plage sera jonchée de cadavres anglais…
Le 17 juin 1434, les Anglais abandonnent deux bombardes sur place. Appelés « miquelettes » ou « michelettes », elles seront exposées en trophées à l’entrée de la place forte.
CONSÉQUENCES
Le Mont-Saint-Michel sort du combat vainqueur, mais blessé. Les Montois et le roi de France Charles VII ont remporté une première victoire. Cette résistance héroïque allait avoir un écho retentissant dans toute la France.
Bien qu’en infériorité numérique, le Mont Saint-Michel a fait preuve, par deux fois, d’une combativité à toute épreuve. Un grand nombre des chevaliers normands qui le défendaient avaient été spoliés de leurs fiefs pour avoir refusé de se soumettre au roi d’Angleterre.
En 1450, la Guerre de Cent Ans se termine. Les Anglais abandonnent la Normandie après avoir été écrasés une dernière fois à la bataille de Formigny, le 15 avril 1450.
Le prestige de l’archange Saint Michel est sans limite ; il a conduit la France à la victoire sur l’envahisseur anglais… Les pèlerinages vont s’amplifier. Le 1er août 1469, Louis XI créera l’ordre de Saint Michel, et placera la France sous sa protection.
UNE RECONSTRUCTION LENTE ET BÉNÉFIQUE !
Les maisons et l’abbaye sont dévastés. Les remparts sont effondrés, et nombreux sont éventrés. En 1421, Charles VII obtient des indulgences pour tous ceux qui participeront à sa reconstruction.
En 1444, l’abbé Guillaume d’Estouteville débute des travaux pour réparer le chœur de l’église abbatiale. Il utilise les anciens plans du XIème siècle, les réactualise, et lentement le chœur retrouve sa place originelle et s’élève vers le ciel. C’est une véritable dentelle de pierre dans le plus pur style gothique flamboyant.
L’archange Saint Michel est attesté par tous comme le protecteur du royaume de France durant la Guerre de Cent Ans. Son prestige va être plus que bénéfique pour le Mont Saint-Michel : des foules de pèlerins ne vont cesser d’affluer en masse. Tel le phénix, le Mont va renaître de ses cendres pour devenir la « Merveille de l’Occident chrétien ».
TOMBELAINE, UNE TÊTE DE PONT ANGLAISE EN TERRE NORMANDE…
Au XIIIème siècle, le roi de France, Phiilippe II Auguste, qui guerroie contre les Anglais pour récupérer la Normandie, le fortifie en y faisant ériger un petit ouvrage défensif. Dès le début de la Guerre de Cent Ans, l’îlot est convoité par les Anglais qui considèrent sa situation comme stratégique. Ils y débarquent en 1356, l’occupent, le fortifient, et y installent une garnison. Cette excellente position leur permettra, durant tout le siège du Mont Saint-Michel, de contrôler son blocus, et de pouvoir lancer différents assauts contre la forteresse. Des attaques au demerant régulières, meurtrières, mais vaines… Les Anglais seront chassé une première fois de l’îlot stratégique, mais en 1423, ils s’en empareront de nouveau. En 1450, le connétable de Richemont les en délogera définitivement. A une autre époque, au XVIIème siècle, l’intendant Fouquet, qui est propriétaire du Mont Saint-Michel, y fera bâtir un château. En 1669, la citadelle sera détruite suite à sa disgrâce.
Lire :
– La naissance de l’Artillerie
– Répertoire de la Guerre de Cent Ans
Sources :
Mes photos
Photos publiques Facebook
Les rois de France des Éditions Atlas (Valois directs).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Mont-Saint-Michel
https://www.patrimoine-normand.com/article-128116-resistance-des-chevaliers-du-mo.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Cent_Ans
https://www.laculturegenerale.com/guerre-de-cent-ans/
http://lepeuplebreton.bzh/2019/10/11/malouins-mont-saint-michel/
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