Paris enfin libérée des Anglais
LA GUERRE DE CENT ANS
De 1337 à 1453
LES VALOIS DIRECTS
PARIS ENFIN LIBÉRÉE DES ANGLAIS
Le 13 avril 1436
SOMMAIRE
Le peuple de Paris se révolte contre l’occupant anglais. Le 13 avril 1436, le connétable Richemont se présente sous les murs de la cité au nom de Charles VII. Celui-ci ayant promis une amnistie totale lors des négociations secrètes avec la bourgeoisie parisienne, cette dernière facilite la pénétration des troupes françaises dans la capitale.
Les Anglais sont repoussés aux portes de la ville. Paris est alors totalement encerclée par les troupes de Charles VII. En amont et en aval de la Seine, le ravitaillement ne parvient plus dans la capitale, qui voit le prix du blé s’envoler. En ouvrant la porte Saint-Jacques aux forces franco-bourguignonnes, les Parisiens affirment leur ralliement à leur roi légitime et à la couronne de France.
Après dix-neuf ans d’administration Anglo-bourguignonne, la capitale repasse dans les mains des Valois.
CONTEXTE
Le 20 septembre 1435, Charles VII et Philippe le Bon, duc de Bourgogne, ont conclu la paix d’Arras.
Lire : Le traité d’Arras.
En fait, la ville n’est pas occupée au sens propre du terme : depuis plus de quinze ans, la présence Anglo-bourguignonne a été acceptée par la haute société parisienne. En effet, cette élite s’est adaptée au couple franco-anglais. Les dignitaires de la grande cité ont largement adopté le transfert du pouvoir politique de Paris vers Londres ; ce qui était prévu par le traité de Troyes de 1420.
LE TRAITE DE TROYES
Les négociations entre Henri V, Isabeau de Bavière, et les Bourguignons, aboutissent au désastreux traité de Troyes. Cet accord prive le dauphin de ses droits au trône, et garantit, à la mort de Charles VI, la couronne de France à Henri V le Plantagenêt. Le traité marque l’apogée de la supériorité anglaise au cours de la guerre de Cent Ans. Il fait suite à la conquête de la Normandie et à plusieurs victoires anglaises, notamment celle d’Azincourt (le 25 octobre 1415). La ratification de ce traité a été permise par l’alliance des Anglais et des Bourguignons. Cet accord ouvre une nouvelle phase de la guerre civile française, entre les partisans de la double monarchie franco-anglaise (les Bourguignons) et ceux du dauphin Charles (les Armagnacs). Elle perdurera jusqu’en 1435, avec la signature du traité d’Arras.
Le 8 septembre 1429, Jeanne d’Arc avait bien tenté de bouter hors de la ville les Anglais, et ceux qu’elle appelait les « Français reniés », ces Français ralliés à la couronne d’Angleterre. Mais cette tentative avait échoué, au grand soulagement de la bourgeoisie parisienne.
Lire : Jeanne subit son premier échec aux portes de Paris.
Sept ans plus tard, Paris est défendue par une armée anglaise forte de trois mille hommes en armes. Charles VII, qui a levé une troupe de cinq mille soldats, s’apprête à la récupérer. Mais lorsqu’il se présente devant la capitale, la cité s’affiche comme imprenable.
Entre temps, Charles VII, qui a renversé l’alliance Anglo-Bourguignonne à son profit (grâce traité d’Arras du 21 septembre 1435), attend que le duc de Bourgogne Philippe le Bon lui envoie des renforts. C’est dans ce contexte que la reprise de Paris apparaît, cette fois, réalisable.
DES PARISIENS DEVENUS INTENABLES !
En signant le Traité d’Arras avec le duc de bourgogne, Charles VII prive les Anglais d’un précieux allié. Dès le début de 1436, les forces royales ont repris bon nombre de villes à l’ennemi anglais dans la périphérie de Paris : Vincennes, Pontoise, Meulan et Saint-Germain-en-Laye…Toutes ces villes sont tombées parfois même sans combattre.
Pour les Anglais, qui sont maîtres de la capitale, la situation est devenue intenable. Les Parisiens sont de plus en plus hostiles à leur présence, et veulent se rapprocher du Valois, leur roi légitime.
Le connétable Arthur de Richemont (désormais lieutenant général pour les pays de langue d’oïl) contrôle de nombreuses routes menant à Paris ainsi que la Seine, la Marne et l’Oise, des voies terrestres et fluviales utilisées pour ravitailler la capitale.
Ce blocus contraint le commandant de la place de Paris, lord Willoughby, à prendre des mesures rigoureuses. Il commence par réquisitionner les vivres. Puis il oblige ses officiers, les notables de la cité, puis tous les Parisiens, à faire allégeance au roi Henry VI et à porter la croix rouge, emblème de l’Angleterre. La répression est sévère pour ceux qui refusent : ils sont bannis et leurs biens confisqués.
Pendant ce temps, alors que l’état de siège est décrété, Charles VII, de son côté, fait parvenir à la population cloitrée intramuros des missives d’amnistie. Il veut rassurer les Parisiens qui craignent, dans le cas où le Valois serait victorieux, d’être punis de représailles.
RICHEMONT LE NÉGOCIATEUR
Le 13 avril 1436, Arthur de Richemont se présente sous les murs de la cité et entame des négociations secrètes avec le Maître des Comptes, Michel de Laillier. Ce bourgeois parisien a été
pendant quatorze années fidèle aux Anglais. Aujourd’hui, il a pris la tête de ceux qui veulent se rallier à leur seul roi légitime, Charles VII.
Arthur de Richemont apprend que les Parisiens sont prêts à s’insurger, mais ceux-ci redoutent la sauvagerie des groupes d’écorcheurs à la solde des Anglais. Le
connétable Richemont a bien entendu Michel de Laillier, et va retenir les terribles mercenaires à Saint-Denis. Pour cela, il va utiliser d’une ruse. La tactique est simple : des bourgeois de Paris (Michel de Lallier, Jean de La Fontaine, Pierre de Lancres, Thomas Pigache, Nicolas de Louviers, Jacques de Bergières) provoquent une émeute à la porte Saint-Denis, obligeant les Anglais à s’éloigner du secteur ; loin de l’action qui se prépare.
Dès lors, Laillier a les mains libres. Il peut rassembler ses partisans aux Halles, et dépêcher des délégués pour échauffer la population, qui se regroupe en criant des propos hostiles aux Anglais. Les Parisiens se mobilisent aux cris de « vive le roi de France ! Maudits soient les Anglais ! ».
Le stratagème marche à la perfection et les Anglais, craignant d’être attaqués au nord, se rassemblent à la porte Saint-Denis.
L’armée de Charles VII, donne aussitôt l’assaut au sud. Grâce à la complicité des gardes de la porte Saint-Jacques, c’est l’Isle-Adam qui entre le premier dans la capitale. Il se précipite sur les remparts, hisse la bannière royale en s’écriant : « Ville gagnée ! ».
Les Anglais sont contraints à la retraite. Ils se replient vers la porte Saint-Antoine et la forteresse de la Bastille. Dès la nouvelle de l’entrée des troupes de Charles VII dans Paris connue, la population se déchaîne. Aussitôt, elle remplace la croix rouge anglaise par la croix blanche droite des Français, par celle de Saint-André, ou celle des Bourguignons.
LA MANSUÉTUDE DES VAINQUEURS
Lorsque Arthur III de Richemont pénètre à son tour dans Paris, il est suivi de cent charrettes de blé. La foule en liesse l’accueille sous les vivats. La population est d’autant plus enthousiaste que le connétable a rigoureusement interdit le pillage. L’hébergement des soldats vainqueurs n’est plus une obligation ; il est laissé au volontariat des habitants, et surtout, rétribué.
Cette générosité s’accompagne de la réouverture du marché de la Madeleine (qui était fermé depuis près de vingt ans). En outre, Michel Laillier est nommé à la charge de prévôt des marchands, et tous les principaux adversaires de Charles VII sont amnistiés. Ceux-ci se voient confier des postes administratifs importants. Les biens ayant appartenu aux Anglais sont eux, bien sûr, confisqués.
Le 17 avril, c’est au tour de la garnison de la Bastille de déposer les armes. Le Connétable de Richemont, grand seigneur, laissera la vie sauve aux Anglais et à leurs partisans. « Mes bons amis, déclare-t-il non sans ironie, le bon roi Charles vous remercie cent mille fois et moi de par lui, de ce que si doucement vous lui avez rendu sa maîtresse cité de son royaume ! ».
Pour entendre de telles paroles de la bouche de leur roi, les Parisiens devront patienter jusqu’au 12 novembre, jour de son entrée solennelle dans la capitale.
FORCES EN PRÉSENCE
POUR LES FRANCO-BOURGUIGNONS
Les forces royales françaises sont éparpillées ; seuls les 5000 soldats d’Arthur de Richemont s’avancent sur la capitale. Un chiffre indéterminé de renforts bourguignons doit se rajouter pour compléter l’armée de Charles VII.
L’armée Franco-bourguignonne est commandée par Ambroise de Loré, Arthur III de Bretagne (Connétable de Richemont), Jean de Villiers, et Jean de Dunois (dit le « bâtard d’Orléans »).
AMBROISE DE LORE
Il est présent à la bataille d’Azincourt en 1415. Il prend parti pour les Armagnacs durant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, et reste loyal au dauphin Charles. Le 29 mai 1418, il réussit, avec Tanneguy III du Chastel, à soutirer le dauphin des mains des Bourguignons. Après l’avoir enveloppé dans une robe de chambre, les deux hommes l’emmènent à la Bastille Saint Antoine, puis à Melun. Au début d’avril 1429, il part rejoindre l’élite de la chevalerie française sous les murs d’Orléans. Il se distingue aux côtés de Jeanne d’Arc et la suit durant tous les épisodes glorieux de la route de Reims, souvent à l’avant-garde et aux postes périlleux. Ambroise de Loré se bat à l’avant-garde de l’armée à Jargeau, à Meung-sur-Loire, et à Beaugency. Lors de la bataille de Patay, le 18 juin 1429, il commande, avec Étienne de Vignolles (dit « La Hire ») et Jean Poton de Xaintrailles, une force de 1 500 cavaliers, et met en déroute 4000 Anglais. Après de nombreux exploits militaires, de chevauchées, de batailles, de coups de mains et de sièges, il est capturé en 1433 ; il sera échangé contre John Talbot. Il sera Prévôt de Paris de 1436 à 1446.
ARTHUR III DE BRETAGNE
Richemont participe en 1415 à la bataille d’Azincourt, où il est blessé et fait prisonnier. Il restera en captivité en Angleterre pendant cinq ans. Le 7 mars 1425, Richemont est nommé connétable de France par Charles VII. En septembre 1428, Richemont est disgracié en raison de ses échecs militaires et politiques, puisque l’alliance avec le duc de Bretagne (son frère, Jean V de Bretagne) s’est révélée inefficace. En effet, ce dernier, confronté à l’offensive anglaise, exécute un nouveau revirement d’alliance. En juillet 1427, il négocie avec le duc de Bedford, et le 8 septembre de la même année, reconnaît le traité de Troyes. Le 13 avril 1436, il reprend Paris contrôlée par Anglais, et sera l’un des compagnons d’armes de Jeanne d’Arc. En 1457, il devient duc de Bretagne.
JEAN DE VILLIERS DE L’ISLE-ADAM
En 1428, Jean de Villiers est nommé capitaine du Louvre puis en 1429, gouverneur militaire de Paris. À ce titre, il défendra la capitale assiégée par l’armée du roi de France dirigée par Jeanne d’Arc. En 1430, Philippe le Bon le fait chevalier de la Toison d’Or. En 1432, le duc de Bedford lui redonne sa charge de maréchal de France. En 1436, il est le premier à entrer dans Paris libérée.
JEAN DE DUNOIS, DIT « LE BÂTARD D’ORLÉANS »
Jean de Dunois (ou Jean d’Orléans, comte de Dunois, dit « le bâtard d’Orléans ») naît le 18 avril 1403 et meurt le 24 novembre 1468 au château de Lay (L’Haÿ-les-Roses), près de Paris. Noble et officier français, il est un des célèbres grands chefs militaires de la guerre de Cent Ans. En 1429, comme compagnon d’armes de Jeanne d’Arc, il se distingue particulièrement au cours de la levée du siège d’Orléans. Jean de Dunois est le fils naturel de Louis Ier d’Orléans et de Mariette d’Enghien (dame de Wiege et de Fagnoles, fille de Jacques d’Enghien, seigneur d’Havré, et de Marie de Roucy de Pierrepont). Sa mère, Mariette d’Enghien, est l’épouse, depuis 1389, d’Aubert Le Flamenc (seigneur de Cany et de Varennes, conseiller et chambellan du duc Charles d’Orléans). Pendant une dizaine d’années, le Bâtard sera élevé en compagnie du dauphin, le futur Charles VII. Son père, Louis Ier d’Orléans, est le chef de la maison d’Orléans, branche cadette de la maison de Valois, dont l’assassinat en 1407 déclenche la guerre fratricide entre Armagnacs et Bourguignons. Jean de Dunois rallie aussitôt les rangs des Armagnacs, adversaires des Anglo-Bourguignons. En 1422, à la mort du roi de France Charles VI « Le Fol », il se range aux côtés du dauphin, le futur Charles VII. (En 1420, par le traité de Troyes, celui-ci a été dépossédé de la succession au trône, au profit du roi d’Angleterre Henri VI). MARIAGE La même année, Jean de Dunois épouse Marie Louvet, fille de Jean Louvet (président du Parlement de Provence, et l’un des favoris du dauphin). En 1440, il se remarie avec Marie d’Harcourt (1420-1484). De cette union naîtront quatre enfants, dont le deuxième, François (1447-1491), sera le premier des comtes, puis des ducs de Longueville. SA VIE En 1421, Chambellan du dauphin et régent, le Dunois est nommé seigneur de Valbonnais, en Dauphiné. En 1424, il est fait comte de Mortain, en Normandie. En 1428, il devient comte de Porcien, en Réthelois. Il est nommé lieutenant-général du duc Charles 1er d’Orléans pendant la captivité de celui-ci. (Il est le seul représentant mâle de la famille sur le territoire français). Le 5 septembre 1427, le Bâtard d’Orléans participe à levée du siège de la ville de Montargis. A 25 ans, il est victorieux, avec 1 600 hommes, des 3 000 Anglais commandés par lord Warwick, lord Suffolk et Sir John de la Pole. L’année suivante, le 25 octobre 1428, il reçoit pour mission la défense de la ville d’Orléans, assiégée. Le 29 avril 1429, il accueille Jeanne d’Arc devant Orléans. Lors du siège d’Orléans (du 12 octobre 1428 au 8 mai 1429), en l’absence de ses demi-frères légitimes (le duc Charles d’Orléans et le comte Jean d’Angoulême), prisonniers des Anglais, Jean Dunois devient le chef des Orléans. C’est alors qu’il va se distinguer comme compagnon d’armes de Jeanne d’Arc. Il participera ensuite à tous les combats au côté de la Pucelle, qu’il accompagnera jusqu’à Paris. Pour Jeanne d’Arc, Jean d’Orléans est tout simplement le « Bâtard ». Il faut dire que celui-ci affiche à l’époque ce surnom fièrement, comme une bannière ; c’est son titre de gloire. Grand chambellan du roi, sa brillante conduite à la tête des armées va le couvrir d’honneurs. Le roi lui donnera le titre de « Restaurateur de la Patrie ». En 1431, il participe à la campagne de Normandie. En avril 1436, Jean Dunois prend part à la libération de Paris. En 1439, en récompense de sa conduite, Jean d’Orléans reçoit le comté de Dunois, dont le nom l’immortalisera, et en 1443, le riche comté de Longueville. En 1448, à la rupture de la trêve de Tours, le comte de Dunois reprend sa glorieuse carrière militaire : il enlève Le Mans et, en juillet 1449, entreprend la reconquête de la Normandie. Le 19 octobre 1449, il entre victorieux dans Rouen. Le 15 avril 1450, Jean Dunois remporte avec Richemont et Clermont la victoire de Formigny. Puis il se retourne vers la Guyenne. Tout s’achève avec la bataille de Castillon, le 17 juillet 1453. Le comte de Dunois meurt le 23 novembre 1468 au château de l’Haÿ-les-Roses. Il est inhumé en la basilique Notre-Dame de Cléry, où le rejoindra la dépouille du roi de France Louis XI. Souverain qu’il servit avec autant de dévouement et de fidélité qu’il avait servi Charles VII. SES TITRES Comte de Mortain (1424), de Porcien (1428), de Périgord et de Gien (1430), de Dunois (1439) et de Longueville (1443), vicomte de Saint-Sauveur, baron de Parthenay, seigneur de Valbonnais (1421), Fallavier (1422), La Ferté-Vineuil, Romorantin (1430), Châteaurenault, Fréteval, Marchenoir, Beaugency, Cléry (1439), Bouteville, Vouvant et autres lieux, chevalier en 1421, chambellan du dauphin et régent, lieutenant général du duc d’Orléans en 1429, et enfin grand chambellan du roi en 1433.
POUR LES ANGLAIS
Les forces anglaises disposent de :
– environ 3000 hommes en armes, principalement dans Paris.
– environ 2000 routiers et écorcheurs.
– 3000 Anglais qui sont attendus en renfort.
L’armée anglaise et la garnison de Paris sont sous les ordres de Robert III Willoughby.
ROBERT III WILLOUGHBY
C’est probablement en 1412, en Guyenne, que Robert Willoughby sert pour la première fois dans l’armée anglaise. Il participe dans les années qui suivent à de nombreuses campagnes militaires en France. En 1417, il participe au siège de Caen et la même année, il est fait chevalier de la Jarretière. En 1419, il est fait lieutenant de Thomas Beaufort, duc d’Exeter, après la capture de ce dernier. En 1420, il accompagne le roi en Angleterre pour le couronnement de la reine Catherine de Valois. Le 31 juillet 1423, il se distingue à la bataille de Cravant, puis retourne en Angleterre lever de nouvelles troupes. Le 17 août 1424, à la bataille de Verneuil sur Avre, il capture Jean, duc d’Alençon, conjointement avec John Fastolf. Le 20 septembre 1424, il reçoit le comté de Vendôme du roi Henri VI. En octobre 1435, il est à la tête d’une force de 2 000 hommes pour aider John Talbot à s’emparer de Saint-Denis. Il est ensuite chargé du commandement de Paris, dont il est chassé en avril 1436. En 1437, après une dernière campagne en France, il retourne définitivement en Angleterre. Il part ensuite en pèlerinage en Terre Sainte, et on ne retrouve sa trace dans le royaume d’Angleterre qu’en 1443. Il meurt sans descendance le 25 juillet 1452. C’est son gendre, Richard Welles, qui lui succède dans ses terres et titres
CONSÉQUENCES
Le jour de son entrée dans sa capitale, roi Charles VII est consterné par l’état de délabrement de la ville ; résultat de l’occupation anglaise, et de la terrible guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons.
De nombreuses maisons sont vides et tombent en ruine. A la condition de lui prêter serment de fidélité, Charles VII permet alors aux habitants qui avaient fui de revenir à Paris.
Quant à la bourgeoisie, elle est amnistiée après avoir été loyale, pendant dix-neuf ans, à une politique hostile à Charles VII.
Lentement, la France referme les plaies de la Guerre de Cent Ans.
Il faudra attendre encore trente-six ans et la signature du traité de Picquigny, entre Louis XI et Édouard IV, pour que ce chapitre soit définitivement clos.
Sources :
Photos publiques Facebook
Les rois de France des Éditions Atlas (Valois directs).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Cent_Ans
https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Paris_(1435-1436)