Les Témoins du Passé – l’Abbaye Sainte-Marie de Valmagne
LES TÉMOINS DU PASSE
L’ABBAYE SAINTE-MARIE
DE
VALMAGNE
DIOCÈSE : diocèse d’Agde.
STYLE : gothique.
FONDATION : 1139, par Raymond Ier Trencavel ((né à une date inconnue, assassiné à Béziers le 15 octobre 1167).
CULTE : chrétien.
TYPE : abbaye.
ORIGINE RELIGIEUSE : Ordre de Saint Benoît.
CISTERCIEN DEPUIS : 1145.
DISSOLUTION : 1791.
ABBAYE MÈRE :
– Abbaye Notre-Dame d’Ardorel (1138-1145)
– Abbaye de Bonnevaux (1145-1791)
LIGNÉE DE : abbaye de Cîteaux.
ABBAYE FILLE : aucune.
CONGRÉGATION :
– Ordre de Saint-Benoît (1138-1145)
– Ordre cistercien (1145-1791)
PÉRIODES DE CONSTRUCTION : XIIème, XIIIème et XVème siècles.
PÉRIODES SECONDAIRES DE CONSTRUCTION : XVIIème et XVIIIème siècles.
PROTECTION : classement sur la liste des Monuments Historiques le 10 mars 1997.
PROPRIÉTAIRE : propriété privée.
L’abbaye cistercienne de Sainte-Marie de Valmagne est située sur la commune de Villeveyrac.
Villeveyrac (en occitan Vilamanda) est une commune française située dans le département de l’Hérault, en région Occitanie.
Vers le 12ème siècle, l’ordre monastique clunisien est à son apogée, et se manifeste ostensiblement par sa puissance, sa gloire, et sa richesse. Un moine du nom de Robert de Molesme décide alors de revenir à la règle stricte de Saint Benoît, écrite en 534. Celle-là même qui prône l’humilité, l’obéissance, la pauvreté et le juste équilibre entre le travail et la prière. En 1098, ce dernier fonde le monastère de Cîteaux, près de Dijon, qui donnera son nom au nouvel ordre (Cistercien). A partir de 1109, Étienne Harding codifie la règle cistercienne.
PRÉSENTATION
L’Abbaye Sainte Marie de Valmagne est l’une des mieux conservées de l’art cistercien. Elle fut fondée en 1139 par Raymond 1er Trencavel, Vicomte de Béziers (né à une date inconnue, assassiné à Béziers le 15 octobre 1167).
Cet ensemble remarquable comprend l’église gothique du XIIIème siècle (l’une des plus vastes avec ses 83 mètres de long et 24 mètres de haut), le cloître, la salle du chapitre (ou salle capitulaire), et la fontaine majestueuse.
Comme dans de nombreuses abbayes françaises, les moines créèrent un vignoble dont la renommée est intacte de nos jours.
L’abbaye possède un jardin de plantes médiévales, restauré selon le plan des anciens jardins de monastères, avec explications historiques et botaniques.
HISTORIQUE
MOYEN ÂGE
La période est subdivisée entre le haut Moyen Âge (du Vème au Xème siècle), le Moyen Âge central (du XIème au XIIIème siècle) et le Moyen Âge tardif (du XIVème au XVème siècle).
– En 1139, à la demande de Raymond Trencavel, vicomte de Béziers, des moines en provenance d’Ardorel (située dans le Mazamétain) fondent une abbaye bénédictine à Valmagne. L’implantation est située près de la voie Domitienne. Dépendante de l’abbaye de Cadouin, Valmagne suit d’abord la règle bénédictine.
– En 1144, l’abbé demande le rattachement de l’abbaye à l’ordre cistercien.
Le développement croissant de l’ordre cistercien amène l’abbaye à demander assez vite son détachement d’Ardorel et de Cadouin, afin d’être rattachée à Bonnevaux, fondation de Cîteaux, dans le Dauphiné. Trencavel s’y oppose sans succès : le rattachement est effectif en 1145.
– En 1159, le pape Adrien IV accepte le rattachement. Valmagne devient alors un vassal de Bonnevaux, en Dauphiné.
– Du XIIème au XIVème siècle, Sainte Marie de Valmagne est une des abbayes les plus riches du Sud de la France.
– Vers 1250 c’est l’apogée de l’abbaye, qui possède de vastes propriétés dans toute la région, des granges, des moulins, et même un collège à Montpellier (fondé en 1252).
– Dès 1257, au cours de cette période prolifique, on débute l’édification de la nouvelle abbatiale gothique : la première église primitive romane était devenue trop petite pour accueillir la masse des fidèles qui ne cessait de s’agrandir.
L’abbé fait mandater des architectes du nord de la France. De ce fait, l’église sera érigée dans le plus pur style gothique. Il faut noter que ce n’est pas la coutume : à cette époque-là (au milieu du XIIème siècle), c’est toujours le style roman, bien qu’en net recul, qui est prisé dans le sud du pays, alors qu’il a entièrement disparu dans le nord depuis la fin du XIIème siècle. Mais Valmagne, qui est riche, dispose de moyens suffisants pour s’adapter à la nouvelle mode et opte pour le gothique.
– Vers 1300, l’église est achevée. Débute alors la construction d’un nouveau cloître gothique.
GUERRE DE CENT ANS
A partir du XIVème siècle, la région subit les dévastations de la Guerre de Cent Ans. Les pillages des Grandes Compagnies, les famines liées aux événements, et les ravages de la peste noire de 1348 (qui décimera 50% de la population languedocienne) vont affaiblit inexorablement l’abbaye.
En temps de paix, ces mercenaires se regroupent en clans et en bandes. Sans emplois, désargentés, parcourant les routes, ils vivent sur le pays à la grande frayeur des populations. On les surnomme des « routiers », parce qu’appartenant à une route. Ces meutes de brigands, d’écorcheurs et de malandrins, sont appelées « Grandes Compagnies », et redoutées par les petites gens. En ces époques mouvementées de l’Histoire, ce phénomène prend des proportions alarmantes. Parmi ces hommes, l’on trouve des serfs insurgés contre leur suzerain, des paysans loqueteux réduits à la misère, des soudards débauchés après les combats. Rameutés en clans, ils vivent de larcins et de pillages en tout genre.
Pourtant, la communauté va résister à ces « grands fléaux ». Mais les Guerres de Religion qui vont s’ensuivre vont changer à jamais l’Histoire de l’abbaye de Valmagne…
GUERRES DE RELIGION
En 1575, l’abbé commendataire de Valmagne, Vincent Concomblet de Saint-Séverin, change de camp pour rejoindre celui des Réformés. Dès lors, il revient avec une armée de paysans et assiège l’abbaye. Tous les moines sont massacrés et le monastère saccagé.
DES ABBÉS COMMENDATAIRES
Valmagne restera vide durant une quarantaine d’années, et sera un refuge pour les brigands.
Ce n’est qu’au début du XVIIème siècle que les moines reviennent sur les lieux et commencent à faire renaître l’abbaye. Cette restauration partielle va se poursuivre sur près d’un siècle. Durant cette période, du fait de la mise en commende et de l’évolution des mentalités, on assiste, comme dans toute la France, à une chute du nombre de moines.
ANCIEN RÉGIME
Les XVIIème et XVIIIème siècles seront plus calmes et indulgents pour Valmagne. On le doit à la venue d’un abbé commendataire, le cardinal Pierre de Bonzi (abbé de 1680 à 1697).
Celui-ci fait réaliser de nombreux travaux qui vont transformer l’abbaye en palais épiscopal, et lui restituer son éclat d’antan (construction de l’édicule autour du lavabo, surélévation d’un étage du cloître, suppression du dortoir, et réalisation de grandes chambres avec oratoire privé…)
RÉVOLUTION FRANÇAISE
L’année 1789 voit un nouveau sac de Valmagne. Les archives, les meubles et les tableaux sont brûlés.
A la veille de la Révolution Française, l’abbaye croule sous le poids des dettes. Il ne subsiste que cinq moines, alors qu’à son apogée la communauté en comptait plus de deux cent.
En 1791, ils s’enfuiront en Espagne, emmenant avec eux les derniers biens de l’abbaye.
Durant cette période tourmentée, le monastère sera pillé par les paysans révolutionnaires. Il sera considéré dès lors comme Bien National et confisqué.
L’abbaye et ses dépendances sont vendues à Monsieur Granier-Joyeuse, un viticulteur de Villeveyrac, qui transformera l’église-abbatiale en chai. (Contrairement à bon nombre de ses contemporains, il ne détruira pas les bâtiments pour en récupérer les pierres).
A la mort de ce dernier, Valmagne change à nouveau de propriétaire, et en 1838 sera acquise par le Comte de Turenne.
Depuis, l’abbaye est transmise de génération en génération à la famille Gaudart D’Allaines, actuels descendants du Comte de Turenne.
Classée aux Monuments Historiques en 1947, elle est ouverte aux visites depuis 1975.
L’ABBAYE
LE PLAN
LES EXTÉRIEURS
LES FAÇADES EXTÉRIEURES
L’INTÉRIEUR
ACCUEIL – BOUTIQUE
ENTRÉE DU PORCHE (NARTHEX)
Cet espace intermédiaire se situe avant de pénétrer dans la nef. Il représente la transition entre l’extérieur (lieu profane) et l’intérieur (lieu sacré). Cet accès transversal est le plus souvent placé au-devant du portail, ou situé entre le portail d’entrée et la nef, ou fait corps avec cette dernière. Il se différencie du porche, généralement grand ouvert sur l’extérieur. Le narthex, lui, est ouvert sur la nef, et fermé sur l’extérieur par des portes et des fenêtres.
LE PORCHE (NARTHEX)
Les chapiteaux
L’ÉGLISE
La nef
L’actuelle église abbatiale de Valmagne a été construite sur les fondations d’une première église romane, entre 1257 et la fin du XIVème siècle. De plan basilical, elle est constituée d’une nef principale de sept travées, flanquée de deux collatéraux. Voûtée en croisées d’ogive, ses dimensions sont égales aux grandes cathédrales gothiques, avec 83 mètres de long pour 24,50 mètres de haut dans la nef, allant jusqu’à 25 mètres dans les hauteurs du transept.
Observez les grandes piles qui séparent les bas-côtés de la nef. Ces piliers sont tour à tour doublés d’un faisceau de trois colonnettes engagées, qui reçoivent et soutiennent les voûtes du vaisseau central. Au centre de la nef se trouvent des clefs de voûtes décorées et peintes de couleurs polychromes, en excellent état de conservation.
A l’origine, le portail ouest et les bras du transept étaient ajourés par de belles rosaces présentant des vitraux colorés, caractéristiques du gothique dit rayonnant. Chaque travée de la nef était percée d’une fenêtre à double lancette surmontée d’un oculus. L’ensemble des vitraux de Valmagne furent brisés pendant les Guerres de Religion et n’ont hélas jamais pu être restaurés.
En 1635, Michel Goudonnet, maître-maçon à Saint-Pargoire, est chargé de la fermeture des ouvertures béantes de l’église abbatiale.
A la fin du XIXème siècle, des travaux de consolidation ont modifié l’architecture de l’église. Chaque arcade est désormais doublée d’une maçonnerie formant une sorte d’arceau, tandis que les bas-côtés ont été murés latéralement.
Les foudres
C’est dans les bas-côtés de la nef, ainsi que dans toutes les chapelles rayonnantes, que des foudres gigantesques ont été installés en 1820. Cet aménagement est dû à son premier propriétaire, monsieur Granier, viticulteur de métier, qui décida de transformer l’église en chai. Grâce à cette nouvelle et étonnante utilisation, l’église échappa à la démolition. Elle aurait pu finir comme carrière de pierre, comme tant d’autres abbayes du nord de la France.
Tous les foudres ont été réalisés sur place. Ils sont en chêne provenant de Russie, réputé à l’époque pour sa résistance. Ils seront utilisés jusqu’en 1996 comme foudres de stockage des vins de l’abbaye.
Aujourd’hui, le domaine de Valmagne possède un chai viticole modernisé, situé à 200 mètres de l’abbaye. L’ensemble du domaine est passé en 1999 en agriculture biologique, suivant les convictions des propriétaires et le savoir-faire cistercien.
Reconnus parmi les meilleurs vins du Languedoc, les vins de Valmagne sont vendus en France chez les cavistes et les restaurateurs, et sont exportés à travers le monde.
La croix en ceps de vigne
La chapelle de Turenne
La chapelle de la Vierge et les vestiges des vitraux
Le nom complet de l’abbaye est « Sainte Marie de Valmagne », car toutes les églises cisterciennes sont dédiées à la Vierge Marie. Ce n’est donc pas un hasard si la chapelle axiale abrite une Vierge à l’Enfant. Réalisée en marbre blanc, elle date du début du XVIIème siècle, et fut mutilée durant la Révolution Française.
A côté de la « Vierge à l’Enfant » se trouvent les seuls vestiges des vitraux de l’église. Les fragments ont été réunis en cercle dans un vitrail contemporain réalisé par le maître-verrier Jean Pierre Dyga.
Les vestiges
LE CLOÎTRE
Les galeries
Les chapiteaux
L’armarium
La sacristie
Le parloir ou passage
La salle capitulaire ou salle du chapitre
C’est le seul endroit où il est autorisé de parler. C’est dans ce lieu que les moines prennent des décisions concernant la communauté. C’est ici aussi que se font les prises d’habits, les professions monacales et l’élection du Père Abbé. Les religieux prennent place sur des gradins, le Père Abbé au centre de la pièce. Les lieux sont propices à l’écoute, car l’acoustique y est excellente grâce aux nervures de pierre de la voûte d’arête. On peut ainsi y parler sans effort…
La Salle Capitulaire de Valmagne se distingue par sa grande voûte d’arête volontairement surbaissée d’une seule portée, ce qui permet d’augmenter l’acoustique de la salle. Elle est éclairée à l’Est par trois ouvertures que l’on appelle le triplet cistercien, en référence à la Sainte Trinité.
Ses vitraux en grisaille ont été restaurés en 2005. Entre les baies de la galerie Est se trouvent les vases du Cardinal de Bonzi. Les arcades reposent sur des colonnettes surmontées par des chapiteaux à motif végétal. Elles proviendraient des vestiges d’une villa gallo-romaine, trouvés par les moines lorsqu’ils creusèrent les fondations du monastère.
La salle capitulaire, ou salle du chapitre, est la pièce la plus importante de l’abbaye après l’église. L’abbé et les moines profès s’y rendaient chaque matin après le premier office du jour. Les moines profès s’asseyaient sur les bancs de pierre, le Père-abbé avait sa chaire adossée à l’Orient ; les frères convers, quant-à-eux, se tenaient à l’extérieur, dans la galerie (ils n’avaient pas « voix au chapitre » !).
La séance commençait par la lecture d’un chapitre de la règle « afin que nul ne l’ignore ». On lisait le rouleau des morts (liste des décès survenus dans les autres abbayes qui étaient toujours en relation). Des voyageurs de l’Ordre se rendaient d’un monastère à l’autre pour donner des nouvelles, et rester ainsi en relation malgré l’éloignement géographique.
C’est là aussi que les moines devaient « battre leur coulpe », c’est-à-dire s’accuser publiquement des manquements à la règle afin de s’améliorer.
Enfin les moines votaient à main levée toutes les décisions concernant les affaires de l’abbaye, y compris les décisions de justice (sauf pour les causes criminelles).
Pierre tombale
Le clocher
Le clocher de Valmagne, tourné traditionnellement vers le sud, est un clocher mur à trois ouvertures, caractéristique des clochers du sud de la France. Les cloches de l’abbaye ont été fondues à la Révolution. C’est en l’an 2000, après restauration complète du clocher, que l’on a pu les entendre sonner à nouveau.
Les nouvelles cloches ont été baptisées par Monseigneur Richard, évêque de Montpellier à l’époque, lors d’une émouvante cérémonie donnée en leur honneur à l’intérieur de l’abbatiale. Au sommet se trouve la cloche baptisée Marie, et en-dessous Louise et Suzanne, deux grandes dames de la famille, illustres ancêtres des propriétaires actuels de l’abbaye.
Le lavabo
Le lavabo du cloître est un espace sacré lié à la représentation de la source de vie. Il s’y écoule une eau pure provenant d’une source, la source de Diane, déjà exploitée par les Romains. Cette source, jamais tarie, alimente les différents bassins du monastère depuis sa fondation.
Les moines venaient faire leurs ablutions naturelles. Avant chaque repas ils se lavaient les mains et le visage. C’est pour cette raison que les lavabos cisterciens sont toujours situés face au réfectoire.
L’abbaye de Valmagne est une des deux seules abbayes en France à avoir conservé sa fontaine.
Sa clôture octogonale date du XVème siècle. Elle se compose de colonnettes jumelées entre lesquelles on distingue des remplages gothiques, tous taillés dans un seul bloc. Autrefois nantie d’un dôme protecteur, la fontaine-lavabo de Valmagne est de nos jours le seul lavabo à ciel ouvert. Le dôme, effondré lors des Guerres de Religion, fut remplacé grâce au cardinal Bonzi par une couverture plus moderne, composée de huit nervures se refermant en son centre par une grande clef pendante. L’été, la vigne dont le pied le plus ancien est bicentenaire, ombrage agréablement la fontaine.
Le réfectoire
C’était en général la première salle construite dans l’abbaye. En effet, elle servait d’église pendant l’édification de celle-ci. La plupart des réfectoires ont d’ailleurs la forme et la taille d’une chapelle.
Le réfectoire des moines profès était à l’origine une grande salle voûtée, dépouillée de toute décoration, où les moines mangeaient en silence un modeste repas. La salle a été entièrement remaniée à la fin du XIXème siècle. C’était le grand salon de la marquise de Nicolay. De style néogothique, cette salle possède également une cheminée Renaissance, rapportée du château de Cavillargues dans le Gard ; château vendu par la famille afin de pouvoir restaurer l’abbaye.
Les vitraux ont été restaurés dans les années 1990. On y retrouve les armoiries des propriétaires actuels : le lion pour les Gaudart d’Allaines, avec pour devise « Spe et Fide » (espoir et fidélité), et celle du Comte de Turenne : « Ferme et Juste ».
Sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Sainte-Marie_de_Valmagne
https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00103761
http://l.galoisyguibal.free.fr/abbayescist/abbayescistvalmagne/abbayescistvalmagne.html
Cet article repose en grande partie sur les détails et les explications affichés à l’intérieur de l’abbaye, à l’intention du public.
Bonsoir,
Après une visite ce jour de l’abbaye , j’aimerai en savoir un peu plus sur les familles auxquelles appartiennent les armes figurant sur devant de la fontaine ? Il semblerait qu’il s’agisse de deux familles dont une , la famille de VEYRAC dont je suis issu …
Mille mercis pour vos éclairages.
Bien cordialement
Hervé de VEYRAC