L’église romane Saint-Clair de la Motte-Fanjas
LES TÉMOINS DU PASSÉ
L’ÉGLISE SAINT-CLAIR DE LA MOTTE-FANJAS
TYPE : église.
STYLE : roman.
NOM LOCAL : église Saint-Clair.
VOCABLE : Sainte-Claire, dédiée autrefois à saint Pierre.
CULTE : catholique romain.
ÉPOQUE : Moyen Âge.
PÉRIODES DE CONSTRUCTION : vraisemblablement du XIIème.
ÉTAT DE CONSERVATION : église remaniée au XIXème siècle ; son prieuré a été rénové en 2001.
RATTACHEMENT : autrefois aux anciens diocèse de Valence, Die, Vienne et Grenoble.
Dépendante « à l’époque » de l’abbaye provençale de Montmajour, l’église passa sous l’administration de celle, avoisinante, de Saint-Antoine.
PROPRIÉTAIRE : la commune.
COMMUNE : La Motte-Fanjas.
La Motte-Fanjas possède des armoiries dont l’origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
DÉPARTEMENT : Drôme.
RÉGION : Auvergne-Rhône-Alpes.
LOCALISATION
L’église Saint-Clair se situe sur la commune française de La Motte-Fanjas (entre Saint-Nazaire-en-Royans et Saint-Thomas-en-Royans), dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
L’église, dédiée autrefois à Saint Pierre, était celle d’un prieuré bénédictin qui administrait la paroisse de la localité. Dès 1204, le prieuré fut cité parmi les dépendances de l’abbaye provençale de Montmajour. Cette dernière, bien établie dans le Royans, essaima dans l’ensemble du Dauphiné (particulièrement dans les anciens diocèses de Valence, Die, Vienne et Grenoble).
LA MOTTE-FANJAS
En 2021, sa population s’élevait à 194 habitants, les Fanjamotteuses et les Fanjamotteux.
La commune de la Motte-Fanjas est traversée par la rivière la Bourne, le ruisseau de Maleval, et le ruisseau des Allaverts, ses principaux cours d’eau.
L’église se trouve à 9,2 km de l’église Saint Martin d’Hostun, à 12,7 km du château de l’Arthaudière, à 21,2 km de la collégiale Saint Barnard de Roman sur Isère, à 21,3 km de l’abbaye de Léoncel, et à 21, 7 km de Saint Antoine l’Abbaye.
Saint Clair (dit « du Dauphiné », ou dit encore « de Vienne ») naît vers 590 à Saint-Clair-du-Rhône (Isère), et meurt en 660 à Vienne (Isère). C’était un prêtre catholique français. Sa mémoire liturgique est célébrée le 1er janvier par le Martyrologe romain. NAISSANCE ET FAMILLE Clair voit le jour dans le village de Beauchamp (rebaptisé par la suite Saint-Clair-du-Rhône en sa mémoire). http://nominis.cef.fr/contenus/saint/354/Saint-Clair-du-Dauphine.html Il est tout d’abord élevé par sa mère, qui est veuve. Puis, lorsque celle-ci décide de se retirer au couvent cloîtré de Sainte-Blandine, il rejoint, pour son éducation, les moines de Saint-Ferréol. JEUNESSE Clair souhaite se consacrer à Dieu, et décide d’entrer au monastère de Saint-Ferréol-Trente-Pas, dans la Drôme (un des plus importants monastères de son époque, qui comptait alors quatre cents moines). SA VIE Il s’y distingue si bien que l’évêque de Vienne, Caldéolde, décide de le nommer abbé du monastère de Saint-Marcel (qui compte alors trente religieux) et aumônier du couvent de Sainte-Blandine (celui-là même où s’est retirée sa mère). Selon la tradition chrétienne, Clair se distingue par un don prophétique, et celui d’accomplir des guérisons miraculeuses. SA MORT Il meurt à Vienne le 1er janvier 660. Il est inhumé dans l’église Sainte-Blandine, auprès des martyrs de Lyon. L’Église catholique célèbre Saint Clair le 1er janvier. Ses reliques seront détruites pendant les Guerres de Religion (de 1562 à 1598). PATRONAGE Saint Clair est le patron des boisseliers, des verriers et des lunetiers. Il est cité comme saint guérisseur pour les yeux. On l’invoque notamment pour la « protection des yeux et la guérison des affections oculaires ». De cette fonction découle le proverbe et expression « Saint Clair qui fait voir clair ». Au niveau local, il est fêté le 2 janvier à Genève et en Savoie, et le 3 janvier par le diocèse de Grenoble (anciennement Dauphiné). Selon l’ethnologue et folkloriste français Arnold van Gennep, Saint Clair est également le saint patron des tailleurs de pierre (« qui risquent sans cesse d’être aveuglés par des éclats et des poussières »). DÉVOTION Jusqu’à leur destruction pendant les guerres de Religion, ses reliques seront conservées et vénérées principalement à Lyon, mais aussi dans les paroisses savoyardes de Dingy-Saint-Clair, de Cons-Sainte-Colombe, d’Aix-les-Bains, de Saint-Simon, de Les Échelles, de Saint-Alban, de Bramans, et d’Yvoire. Armoiries du Dauphiné https://fr.wikipedia.org/wiki/Clair_du_Dauphin%C3%A9 Un pèlerinage contre les maux des yeux aura lieu dans la commune de Dingy-Saint-Clair (qui abritait une relique du Saint) jusqu’à la destruction du prieuré (en partie pendant la Révolution française, suite à la confiscation et à la vente des bâtiments comme bien national, et aussi à cause d’un incendie).
L’ÉGLISE SAINT CLAIR DE LA MOTTE-FANJAS
EXTÉRIEUR
VUE GÉNÉRALE
LE CHŒUR
Sur la partie orientale, contre le chevet semi-circulaire, on distingue une deuxième abside, plus petite. Bâtie en moellons de calcaire, elle présente une petite ouverture romane, dont le linteau monolithe affiche un arc en plein-cintre.
LE CLOCHER
Au-dessus se dresse un clocher-tour du 12ème siècle. Les deux étages supérieurs de ce clocher quadrangulaire sont construits en moyen appareil de tuf, ponctué de trous de boulin.
Ces trous, placés régulièrement, servaient à accrocher l’échafaudage lors de la construction. On distingue sur le premier niveau deux arcatures aveugles dans lesquels se trouvent d’étroites ouvertures.
Le niveau supérieur est percé de deux baies surmontées d’arcs en plein-cintre ; il était destiné à recevoir les cloches.
Le clocher a vraisemblablement été coiffé à une époque d’une toiture pyramidale.
Dans la partie méridionale de l’église, une maison mitoyenne se dresse, probablement sur l’emplacement des bâtiments conventuels d’un prieuré bénédictin important : Saint Pierre de la Motte. Ce dernier était précédé sans doute d’un cloître. A-t-il disparu au cours des Guerres de Religion, qui ont causé également la ruine de la nef ? C’est fort probable.
Le prieuré a été rénové en 2001.
LA FAÇADE OCCIDENTALE
La façade occidentale affiche un portail caractéristique du néo-roman (porte en plein cintre, cernée de colonnettes et dominée par un oculus).
LA FAÇADE MÉRIDIONALE
Sources :
Mes photos
Photos publiques Facebook
https://cartepatrimoine.ladrome.fr/notice-4225
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Motte-Fanjas
https://royansvercors.catholique.fr/wp-content/uploads/2020/02/eglises-st-thomas-et-la-motte.pdf
https://fr.geneawiki.com/wiki/26217_-_La_Motte-Fanjas?mobileaction=toggle_view_desktop
http://cc-royans-vercors.org/fr_FR/la-motte-fanjas-734.html
https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-la-motte-fanjas.html