Le château de Puygiron
LES TÉMOINS DU PASSÉ
LE CHÂTEAU DE PUYGIRON
Le château de Puygiron
Blason de la ville de Puygiron
TYPE : château.
STYLE : médiéval.
NOM LOCAL : château de Puygiron.
ÉPOQUE : Moyen Âge.
DATES DE CONSTRUCTION : XIIIème et XIVème siècles (Moyen Âge et Renaissance).
ÉTAT DE CONSERVATION : une partie Renaissance a été restaurée. Lorsque le cardinal de Richelieu (1585-1642) fit démanteler les châteaux forts et supprimer les garnisons à la solde des seigneurs, Pugyron, alors propriété des De Béranger, fut transformé en demeure de plaisance.
PROTECTION : inscrit sur la liste des Monuments Historiques le 12 juin 1957.
PROPRIÉTAIRE : propriété d’une société privée.
COMMUNE : Puygiron.
DÉPARTEMENT : Drôme.
RÉGION : Auvergne-Rhône-Alpes.
LOCALISATION
Puygiron
Le château de Puygiron se situe au cœur du village de Puygiron, dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
PUYGIRON
Puygiron
Puygiron est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
En 2021, sa population s’élevait à 462 habitants, les Puygironnaises et les Puygironnais.
Le village perché de Puygiron domine le Jabron et la plaine de la Valdaine. De son promontoire, la vue s’étend de l’Ardèche aux Préalpes. Le village accueille un riche patrimoine, notamment un château du XIIème siècle, un jardin botanique et un mûrier blanc tricentenaire, et la chapelle Saint-Bonnet, datant aussi du XIIème siècle. Le climat y est agréable toute l’année.
Le château de Puygiron
La commune de Puygiron se trouve à 30,1 km de Saint-Paul-Trois-Châteaux, à 1,4 km du château de Puygiron, à 1,5 km de la chapelle Saint-Bonnet de Puygiron, à 9,4 km de la Basilique Sainte Anne de Bonlieu-sur-Roubion, à 16,0 km du Prieuré Saint-Félix à Marsanne, à 23,1 km de l’Église Saint-Michel de la Garde-Adhémar, à 26,1 km du Prieuré du Val des Nymphes de la Garde-Adhémar, à 28,6 km de la Tour-Donjon de Clamsayes, à 32,9 km de l’Église Saint-Restitut, à 33,1 km de la Chapelle du Saint-Sépulcre de Saint-Restitut, à 37,1 km de l’Église Sainte-Croix de la Baume-de-Transit, et à 37,2 km du Château de la Baume-de-Transit (Sources Google Maps).
HISTORIQUE
Le château de Puygiron
En l’an 833, le site aurait été la propriété d’un certain Giraud Adhémar, qui lui aurait laissé son nom : Podium Giraudonis.
Plusieurs suppositions ont été émises, toutes se référant au latin et au grec : « Podium Gironis », du latin « podium » (lieu élevé, colline) et du nom « girus » (le cercle), se traduirait donc par le « mont rond ». « gyro » aurait été également traduit par « ambitus murorum » (enceinte de murailles), soit le « monticule fortifié ».
A l’origine, le premier village médiéval était situé à Saint-Bonnet, près du prieuré carolingien (chapelle Saint-Bonnet), sur le site d’une villa gallo-romaine.
Ce village primitif fut abandonné au XIIIème siècle et les habitants partirent se mettre à l’abri sur « le puy » sous la protection du château (comme cela se faisait souvent au Moyen Âge).
Du Moyen Âge à la Révolution, la seigneurie de Puygiron (fief des Saint-Bonnet) eut plusieurs propriétaires, par donation, par mariage, par acquisition, ou par confiscation :
– 1312 : achetée par les comtes de Valentinois.
– 1343 : cédée aux Rochefort.
– 1349 : passe (par mariage) aux Bésignan.
– 1362 : vendue aux Venterol.
– 1373 : confisquée et donnée aux d’Enrote.
– 1391 : cédée aux Chero.
– 1446 : cédée aux Valpergue (Michel de Valpergue, écuyer du gouverneur du comté pour le duc de Savoie, qui lui-même le vendit en 1448 à Jeannet de Valpergue).
– 1449 : dépendant du comté de Valentinois, la seigneurie fut donnée à Bourc d’Aurole.
– 1452 : Arnaud de Salvis est reconnu seigneur de Puygiron dans une quittance aux syndics de Valence.
– 1458 : vendue aux Alleman.
– 1520 : passe aux Sauvain du Cheylard.
– 1540 : passe aux Bérenger.
– 1655 : vendue aux Vesc.
– peu après : récupérée par les De Bérenger.
– 1660 : passe aux derniers seigneurs, les Bannes.
– au XIVème siècle, on note la présence d’un atelier monétaire. Des ouvriers faux-monnayeurs y seront brûlés vifs.
– en 1790, la commune est inclue dans le canton de Sauzet. La réorganisation de l’an VIII (1799-1800) la situe par la suite dans le canton de Montélimar.
LE CHÂTEAU
Le château de Puygiron
MOYEN ÂGE
Cet ancien fief militaire est une construction rectangulaire, flanquée de quatre tours rondes d’inégal diamètre : deux en façade Sud, et deux larges tours carrées en façade arrière. L’une d’elles (la plus grosse) constituait le donjon où se concentrait la défense. Au sous-sol de ce donjon (qui comportait quatre salles circulaires superposées), on découvre un puits. Ce point d’eau représentait l’ultime réserve de la garnison au cas où l’ennemi se serait emparé de la cour intérieure ; emplacement se trouvait l’autre puits du château.
Contiguë au donjon se situait la salle des gardes, pourvue d’une remarquable cheminée et de voûtes supportées par un énorme pilier central.
RENAISSANCE
Dans la cour intérieure se dresse une tour Renaissance hexagonale, ornée d’un portail ogival finement sculpté et d’un escalier à vis, desservant les deux étages. La tour centrale fut rehaussée au XIXème siècle.
Les fenêtres furent agrandies et ornées de meneaux dans le style Renaissance.
LE MÛRIER BLANC Au centre de la place du château trône « l’arbre d’or », âgé d’environ 400 ans. On appelait le mûrier « l’arbre d’or » parce qu’il permettait de nourrir les vers à soie, une source de richesse, mais aussi parce qu’à l’automne, ses feuilles prenaient une belle couleur jaune vif, dorée dans les rayons de soleil. Cet arbre fut introduit de Chine en France, dans la Drôme, par le sieur d’Allan, en 1494. Puis Henri IV, qui souhaitait que l’industrie de la soie se développe en France, demanda à l’agronome ardéchois Olivier de Serre de diffuser largement des plans de mûriers blancs, et d’encadrer les éleveurs afin d’améliorer la technique de la culture du mûrier à soie. Préoccupé de tous les avantages qu’on pourrait retirer de l’introduction des mûriers, Olivier de Serre découvrit sur cet arbre une source de richesses à laquelle on n’avait pas songé avant lui ; il en parlait ainsi : « Il est pour l’homme un des plus utile qui existe, il lui donne ses feuilles, qui lui font récolter le plus précieux et le plus beau des textiles, le fruit qu’il peut manger et qui sert à nourrir les animaux, un bois qu’il utilise pour se meubler et qui sert encore à le réchauffer et à faire cuire les aliments. De la seconde écorce du mûrier blanc, on peut tirer une filassespropre à remplacer le chanvre… » Mûrier blanc (Morus alba L.), ou mûrier commun, originaire de Chine, de la famille des Moracées. Son port pyramidal peut atteindre une quinzaine de mètres ; sa floraison se produit en avril-mai, et ses fruits en juin-juillet. Il porte à la fois des fleurs mâles et femelles. Il est auto-fertile, pousse bien en tous terrains en plein soleil, et résiste sans problème à -10°/-15° C. Gros consommateur d’eau, il est capable de développer son système racinaire de façon importante.
Sources :
Mes photos
Photos publiques Facebook
https://fr.wikipedia.org/wiki/Puygiron
https://monumentum.fr/monument-historique/pa00117017/puygiron-chateau
https://www.montelimar-tourisme.com/patrimoine-culturel/le-chateau-et-ses-4-tours/
http://legiron.over-blog.com/article-le-chateau-de-puygiron-117561912.html
