L’église Notre-Dame de Pégairolles-de-Buèges

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L’ÉGLISE NOTRE-DAME DE

PEGAIROLLES-DE-BUEGES

Notre-Dame de Pégairolles-de Buèges

NOM : église Notre-Dame de Pégairolles-de Buèges.

TYPE : église.

STYLE : roman.

CULTE : catholique.

ÉTAT : église réaménagée au cours des siècles.

ÉPOQUE : Moyen Âge.

DÉBUT DE CONSTRUCTION : XIème siècle.

FIN DE CONSTRUCTION : XIIème siècle.

L’église est mentionnée en 1162 dans une bulle papale d’Alexandre III ; c’était l’ancienne chapelle castrale.

PROTECTION : site classé et inscrit.

PROPRIÉTAIRE : la commune.

VILLE : Pégairolles-de-Buèges.

DÉPARTEMENT : Hérault.

RÉGION : Occitanie.

LOCALISATION

Notre-Dame de Pégairolles-de-Buèges

L’église Notre-Dame de Pégairolles-de-Buèges est une église romane située à Pégairolles-de-Buèges, dans le département français de l’Hérault, en région Occitanie.

BALADES HÉRAULTAISES

Minerve, cité cathare, le château de Puisserguier, l’église Saint André de Montagnac, la collégiale Saint-Étienne de Capestang, l’Abbaye de Vignogoul, le Château de Capestang, l’abbaye de Gellone, l’Abbaye Sainte Marie de Valmagne, la Cathédrale Saint Nazaire et Saint Celse de Béziers, la chapelle Saint-Hippolyte de Loupian, l’église Sainte Cécile de Loupian, l’église de Saint-Jean de Buèges, l’église Notre-Dame de Pegairolles de Buèges, l’église Saint-André de Buèges, l’église Saint-Félix-de-Gérone de Claret, l’église Saint-Julien et Sainte Basilisse de Baillargues, l’église Saint-Martial d’Assas, l’église Saint-Martin de Londres, l’église Saint-Michel de Gusargues, l’église Saint-Pierre de Montbazin, l’église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Cuculles, l’église de l’Exaltation-de-la-Sainte-Croix de Quintillargues.

PÉGAIROLLES-DE-BUEGES

La mairie

Pégairolles-de-Buèges est une commune française située dans le nord du département de l’Hérault.

La Buèges est une rivière française qui coule dans le département de l’Hérault, et un affluent de l’Hérault.

La commune est exposée à un climat méditerranéen. Elle est drainée par la Buèges, le ruisseau du Pontel, et par divers autres petits cours d’eau.

En 2022, la population s’élevait à 55 habitants, les Pégachs.

En 1989, le feuilleton télévisé « L’Or du diable » (mettant en scène Jean-François Balmer dans le rôle de l’abbé Saunière, Michel Aumont, Arielle Dombasle, etc) se rapportant à l’énigme de « Rennes-le-Château », fut tourné en décors naturels à Pégairolles-de-Buèges.

HISTORIQUE

Dans le cartulaire de Gellone, en 855, Pégairolles-de-Buèges est mentionnée sous le nom de « Villa Petrolianum », de « Petronianellum », et de « Casellas campanias » ; en 1110, de « Castrum Pegairolas », et en 1264, de « Castrum de Pegueirollis de Buegis diœcesis Magalonensis ».

Cartulaire : recueil de chartes contenant la transcription des titres de propriété et privilèges temporels d’une église ou d’un monastère (livre contenant des copies, des règles, des chartes, et des titres de propriété d’un domaine).

En 1264, le castrum de « Pegueirollis » appartenait à l’évêque de Lodève. Par la suite, l’église fut rattachée à Saint-Jean-de-Buèges, formant ainsi une paroisse du diocèse de Montpellier dépendante de l’archiprêtré de Brissac.

En 1779, le chapitre cathédral de Montpellier était le prieur de la paroisse, et ses patrons étaient alors la Sainte Vierge et Saint Vincent.

Au milieu du XVIIIème siècle, sous l’Ancien Régime, la paroisse adopta le patronyme de communauté de « Pégairolles-de-Buèges ». Antérieurement, elle était connue sous les appellations de : « Peygeirolles », « Pegueirolles », ou « Pegayrolles ».

L’ÉGLISE NOTRE-DAME DE

PÉGAIROLLES-DE-BUEGES

L’église Notre-Dame de Pégairolles-de-Buèges

L’église étant fermée à la visite le jour de notre venue, je n’ai pas pu prendre de photos de l’intérieur.

LA FAÇADE MÉRIDIONALE

La façade méridionale est percée d’une porte à double ébrasement, surmontée d’un arc « dont les claveaux sont plus étroits à la base qu’au sommet, lui donnant un aspect légèrement brisé (comme à Saint-André-de-Buèges, Saint-Jean-de-Buèges et Brissac). Cette porte est flanquée de deux baies cintrées.

LE CLOCHER

L’église est un édifice de petite taille. Elle est surmontée d’un clocher carré, percé d’une baie cintrée sur chaque face et coiffé d’une flèche de pierre. Son toit est recouvert de tuiles.

LE CHEVET

L’église possède un beau chevet semi-circulaire, en surplomb du village.

Il est percé d’un alignement de trous de boulin (trous destinés à ancrer les échafaudages) disposés de façon très régulière.

Trou de boulin : aménagement quadrangulaire de quelques dizaines de centimètres de côté, dans la paroi d’une maçonnerie, destiné à recevoir un boulin, une pièce de bois horizontale supportant un échafaudage fixé dans la structure.

Le pignon qui surplombe le chevet est percé d’un oculus circulaire.

Le pignon du chevet percé d’un oculus circulaire.

LA MAÇONNERIE

L’église est recouverte de tuiles et bâtie en pierre de taille d’une belle couleur ocre, assemblée en grand appareil.

En architecture, le mot appareil (opus en latin) désigne la façon dont les moellons, les pierres de taille ou les briques sont assemblés dans la maçonnerie. On trouve aussi : petit, moyen et grand appareils.

La pierre de taille est une pierre naturelle dont toutes les faces sont dressées, alors que la pierre dite à « Bossages » présente une face non taillée, donnant ainsi au mur un aspect brut.


Sources :

Mes photos

Photos publiques Facebook

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Notre-Dame_de_P%C3%A9gairolles-de-Bu%C3%A8ges

https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9gairolles-de-Bu%C3%A8ges

https://archives-pierresvives.herault.fr/archive/catalogue/heraultcommunes/pegairolles-de-bueges

http://www.pegairolles-de-bueges.com/baronnie_pegairolles_bueges-p37.htm

 

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