La chapelle Saint-Pierre de Peynier

LES TÉMOINS DU PASSÉ

LA CHAPELLE SAINT-PIERRE DE PEYNIER

La chapelle Saint Pierre

Blason de la ville de Peynier

TYPE : chapelle.

STYLE : roman provençal.

L’art roman provençal présente comme caractéristique d’être fortement influencé par l’antiquité romaine, en se référant aux nombreux vestiges romains subsistants en Provence.

On trouve comme style d’architecture : des porches évoquant un arc de triomphe, des frontons triangulaires, des entablements à l’antique constitués d’une architrave, d’une frise et d’une corniche, des colonnes cannelées, des pilastres cannelés, des chapiteaux à feuilles d’acanthe, des bas-reliefs décorés de rinceaux et des triglyphes.

On distingue également divers types de frises : des frises de feuilles d’acanthe, de rinceaux, de palmettes, d’oves, et de grecques (variante de la frise de méandres) 

NOM LOCAL : chapelle Saint-Pierre.

CULTE : catholique romain.

ÉPOQUE : Moyen Âge.

RATTACHEMENT : en 1098, elle est citée dans les biens de l’abbaye de Saint-Victor, de Marseille.

Abbaye Saint-Victor

DATES DE CONSTRUCTION : XIème et XIIème siècles.

ÉTAT DE CONSERVATION :

reconstruite au XIIème siècle, dans un style architectural de transition entre l’art roman et l’art gothique (comme en témoigne la présence de voûtes dites en croisée d’ogives).

– entre 1734 et 1740, la chapelle est fermée car elle menace de s’écrouler. Pour y palier, de solides contreforts sont alors construits.

PROTECTION : classement sur la liste des Monuments Historiques par arrêté le 27 avril 1972.

PROPRIÉTAIRE : la commune.

COMMUNE : Peynier.

DÉPARTEMENT : Bouches du Rhône.

RÉGION : Provence-Alpes-Côte d’Azur.

La chapelle étant fermée à la visite le jour de notre venue, je n’ai pas pu prendre de photos de l’intérieur. Sa visite est possible le premier dimanche d’août et durant les « Journées du Patrimoine ».

LOCALISATION

Chapelle Saint Pierre

La chapelle Saint-Pierre est une chapelle du XIIème siècle qui se situe sur la commune de Peynier, dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

La petite bâtisse est édifiée derrière l’actuel cimetière, sur une bute bien dégagée, et surplombe la plaine fertile. Cernée de restanques et bordée de murs peu élevés, elle se remarque par ses puissants contreforts latéraux.

Restanques (ou « bancau », lire « bancaou ») : terrasses de terres cultivées à flanc de collines.

Du tertre où elle se dresse, on peut contempler toute la majesté de la montagne Sainte Victoire.

La chapelle Saint-Pierre est probablement la chapelle romane la plus remarquable et la mieux conservée de la Vallée de l’Arc. On retrouve ici tous les aspects du style de l’art roman provençal, avec une seule nef et une abside semi-circulaire à l’est.

En 2003, une nouvelle cloche a été bénie et installée dans le petit clocher. Rénovée récemment par la municipalité, la pureté de son architecture en est comme magnifiée.

PEYNIER

Peynier

Peynier est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

En 2021, sa population s’élevait à 3650 habitants, les Peynierennes et les Peynierens.

ESCAPADES BUCCO-RHODANIENNES

La chapelle Saint-Pierre de Peynier se situe à 24,3 km de la cathédrale Saint Sauveur d’Aix en Provence, à  24,8 km de la villa romaine Grassi d’Aix en Provence, à 28,8 km de la chapelle Saint-Cyr de Lançon-Provence, à 43,3 km de l’Abbaye Saint-Victor de Marseille, à 43,8 km de l’église Saint-Michel de Lambesc , à 44,2 km de la chapelle du Saint Sépulcre de Peyrolles-en-Provence, à 49,1 km de l’abbaye de Silvacane, à 50,9 km du temple romain de Diane, à 57,2 km de Cornillon-Confoux, à 61,6 km de la chapelle Saint Julien de Miramas-le-Vieux, de Vernègues, à 62,4 km de la chapelle du Sonnailler d’Auron, à 63,3 km de la chapelle Saint-Jean d’Alleins, à 90 km du site antique  de Glanum, à 94,1 km de l’amphithéâtre d’Arles, et à  98 km de l’Abbaye de Montmajour  (Sources Google Maps).

HISTORIQUE

Chapelle Saint Pierre

Il semblerait que cette charmante chapelle romane date de l’année 1098. Le fait qu’elle soit bâtie sur une butte (tertre) témoigne d’une origine se rapportant à un passé encore plus ancien ; vraisemblablement à la fin de l’époque romaine et au début de la période paléochrétienne (IVème-Vème siècles de notre ère).

L’art paléochrétien, ou art et architecture primitifs chrétiens, est un art développé par les Chrétiens ou sous l’égide chrétienne entre l’an 200 et l’an 500. Il couvre une période s’étalant du règne de Justinien (482-565) en Orient, jusqu’aux invasions barbares au 6ème siècle en Occident, et à la conquête arabe (Omeyades) en Syrie, en Egypte et en Afrique du Nord. Avant l’an 200, il demeure très peu de vestiges artistiques qui puissent être qualifiés avec certitude de chrétiens. Ils sont pour la plupart apocryphes. Après l’an 500, l’art paléochrétien s’ouvre sur l’art byzantin et celui du haut Moyen Âge. 

Durant cette période, elle servait d’église paroissiale, car elle se trouvait alors au centre d’une première agglomération.

En 1173, elle est citée dans des documents la rattachant aux possessions de Saint-Victor, de Marseille.

PRÉHISTOIRE

Mais remontons un peu le temps ; les premières traces d’occupation humaine sur la commune de Peynier remontent à la période préhistorique.

À la fin de l’âge du bronze et au début de l’âge du fer (du IXème au VIIème siècle av. J.-C.), des populations celtes établissent une nécropole d’une trentaine de « tumuli » au sud de la commune. Ces hommes ont probablement travaillé le fer.

Un « tumulus » (des « tumuli »)  désigne, en archéologie, une butte artificielle, de forme diverse, recouvrant souvent une sépulture.

ANTIQUITÉ

En 124 av. J.-C, Sextius Calvinus fonde « Aquae Sextiae » (Aix en Provence).

Au IIème siècle av. J.-C., il conquiert la région et détruit l’oppidum d’Entremont.

En 102 av. J.-C, vingt ans plus tard, le consul Caius Marius (né en 157 av. J.-C. et mort en 86 av. J.-C) arrête les Cimbres, les Ambrons et les Teutons dans la plaine de Trets-Pourrières, sur les bords du fleuve « Caenus » (l’ « Arc », ou « Laris »).

Portrait imaginaire de Caius Sextius Calvinus (fontaine des Prêcheurs à Aix-en-Provence).

Ces peuples, qui migraient vers l’Italie du Nord, sont massacrées par centaines de milliers par l’armée romaine, alliée aux Grecs de Massalia (Marseille) et aux Celtes locaux.

Buste présumé de Marius,

Dès lors, grâce notamment à la « via Aurelia » » qui relie Rome à la province de la Gaule Narbonnaise, la civilisation gallo-romaine prend son essor dans la vallée.

La Via Aurelia, ou voie Aurélienne, est le nom donné à la grande voie romaine de la côte méditerranéenne de l’Italie romaine et de l’ancienne Gaule.

La Via Aurelia a été mise en œuvre à partir de 241 av. J.-C. par le consul Caïus Aurelius Cotta. Elle partait de Rome, longeait la côte occidentale de la péninsule italienne, et passait par Pisæ (Pise) pour arriver à Luna (Luni).

Après sa victoire sur les peuples des Alpes-Maritimes, l’empereur Auguste prolongea la voie, à partir de 13 av. J.-C., depuis Placentia (Plaisance) jusqu’à Arelate (Arles), sur le Rhône. Elle prendra alors le nom de l’empereur : La Via Julia Augusta.

L’empereur Auguste avait découpé la Gaule en quatre provinces : trois impériales (la Gaule lyonnaise, la Gaule aquitaine et la Gaule Belgique), et une sénatoriale (la Gaule narbonnaise).

Géographiquement, la Gaule romaine recouvrait la France actuelle et une grande partie des Belgique et Suisse actuelles.

Lugdunum fut désignée comme étant la capitale des Trois Gaules et le centre névralgique où siégeaient leurs gouverneurs.

Lire : l’Amphithéâtre des Trois Gaules.

LE MOYEN ÂGE

Au Moyen Âge, le domaine de Peynier fait partie des fiefs des vicomtes de Marseille.

En 950, Arlulf de Marseille obtient du roi Conrad III de Bourgogne (937-993) tout le val de Trets. Par la suite, ses descendants, devenus vicomtes de Marseille, établissent un vaste domaine comprenant 21 communautés différentes, entre Sainte-Victoire et la Méditerranée.

Durant le XIème siècle, les vicomtes de Marseille cèdent une partie de leur domaine de Peynier à la puissante abbaye Saint-Victor, de Marseille.

Au XIIème ou au XIIIème siècle, les premières fortifications sont élevées. Elles protègent les habitations, mais aussi le prieuré de Saint-Julien et le donjon.

Au XIVème siècle, en raison des temps troublés (épidémies, guerres…), un nouveau rempart est bâti. Le village de Peynier est alors un des plus peuplés de la vallée. Les habitants des villages voisins, notamment Rousset, viennent se mettre à l’abri des fortifications. Le village possède alors trois portes fortifiées, mais toutes ont disparu.

Le 1er janvier 1347, les coseigneurs de Peynier Guillaume de Marseille (descendant des vicomtes), Hugues de Fuveau (seigneur de Castellar et de Fuveau), Guillaume de Peynier, le prieur de Saint-Victor Guillaume d’Aiguevive, Isnard Périer, Geoffroy de Tourves et Aimeric Columbier, concèdent à la communauté des habitants une série de privilèges et de droits, rassemblés dans les Statuts communaux.

En 1463, le roi René d’Anjou (dit le Bon Roi René), comte de Provence, cède une partie du fief et de la terre de Peynier à son conseiller et ami Michel Matheron.

René d’Anjou (1409-1480),

LA RENAISSANCE

A la fin du XVème siècle et au début du XVIème, le hameau des Michels voit le jour ; c’est alors une simple bastide.

Au XVIème siècle, on trouve pour la première fois une mention d’une bastide dite « des Michels ».

Par la suite, aux XVIIème et XVIIIème siècles, la famille Michel s’agrandit et se fractionne en plusieurs branches, réalisant de nouvelles dépendances. Il faudra attendre la Révolution Française pour voir apparaitre pour la première fois l’appellation « hameau des Michels ».

Peynier va souffrir des misères causées par les « guerres de religion » ; et le village ne sera pas épargné.

Au cours de la seconde moitié du XVIème siècle, la population répare régulièrement les remparts, entretient une garde, et approvisionne les troupes en garnison dans le village.

À la fin du XVIIème siècle, la famille des Thomassin est propriétaire de la totalité de la seigneurie.

En 1720, lors de la grande peste de Marseille, les habitants de Peynier avaient fait vœu de venir en procession tous les ans à la chapelle si Saint Pierre les protégeait de ce fléau. Peynier fut épargné (il n’y a pas eu de victime de la peste). Depuis, une messe est dite chaque année à la chapelle Saint-Pierre, le dimanche qui suit la Saint-Pierre.

LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

Peu avant 1789, la population gronde et s’agite. Venant se rajouter aux levées d’impôts, la récolte de 1788 a été mauvaise et l’hiver 1788-1789 très froid.

L’élection des États généraux de 1789 fait ressortir les oppositions politiques de classe, et provoque chez le peuple une certaine fièvre. C’est vers la fin mars, avec la rédaction des cahiers de doléances, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence ; et une émeute se produit à Peynier.

En outre, le marquis Louis de Thomassin de Peynier est assiégé dans le château de Peynier par 150 paysans, qui l’obligent à renoncer, devant notaire, à tous ses droits seigneuriaux.

Pendant la tourmente de la Révolution, la vie du village est troublée et l’église est fermée.

Les cloches sont récupérées pour la « nation en danger » et fondues dans le cadre de l’effort de guerre. Comme partout en France, les biens du clergé sont vendus comme « bien nationaux ». Ainsi, les bâtiments prieuraux (les chapelles Saint-Pierre, Sainte-Anne et Notre-Dame-de-Nazareth) sont vendus.

ÉPOQUE CONTEMPORAINE

Dès la fin du XVIIIème siècle et au cours du XIXème siècle, de nombreux Peyniérens partent à Marseille pour aller chercher du travail dans les savonneries.

A la fin du XIXème siècle, le train arrive avec la construction de la ligne de Carnoules (Var) à Gardanne.

En 1906, la fée électricité est installée.

Du fait de l’exode rural, la population diminue énormément. La Première Guerre Mondiale perd également de nombreux enfants du village.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, de nombreux Marseillais, appartenant parfois à des familles peyniérennes, viennent se mettre à l’abri à Peynier. Ils fuient les bombardements avec l’espoir de connaître de meilleures conditions de vie qu’en ville (alimentation, etc).

Peynier est libéré le 20 août 1944 par les troupes alliées, qui ont débarqué quelques jours plus tôt sur la côte (le 15 août 1944).

En 1956, l’eau courante est installée, avec la construction des réservoirs des Michels et de la Blaque. La première station d’épuration est construite en 1960.

PIERRE, L’APÔTRE DE JÉSUS

Saint Pierre, cloître de la cathédrale Saint-Sauveur à Aix en Provence

PIERRE & PAUL

On ne peut séparer Saint Pierre et Saint Paul : ils représentent les deux piliers de l’Église catholique, et jamais la Tradition ne les a célébrés l’un sans l’autre. L’Église romaine, c’est l’Église de Pierre et de Paul.

Pierre (Saint Pierre pour les Catholiques et les Orthodoxes) est appelé Siméon Bar-Yonah (traduit par « Simon, fils de Jonas ») selon le témoignage de l’Évangile selon Mathieu. Mais d’après l’évangile selon Jean, il est le fils d’un dénommé Jean. Jusqu’à sa rencontre avec Jésus, il porte le nom de Simon.

Il est aussi appelé Kephas (le « roc » en araméen) ou Simon-Pierre, un Juif de Galilée connu pour avoir été l’un des disciples de Jésus de Nazareth. C’est Jésus qui lui donne le prénom de Pierre (Képhas) et reçoit la charge de « faire paître » le troupeau de l’Église : « Tu es Pierre et, sur cette pierre, je bâtirai mon église ».

Pierre (apôtre de Jésus et premier évêque de Rome selon les Evangiles) est l’un des douze apôtres. Il est considéré par les Catholiques comme le premier pape.

NAISSANCE

Pierre naît en Galilée au Ier siècle av. J.-C. Il meurt probablement entre 64 et 68 de notre ère à Rome (dans l’Empire Romain), après avoir été emprisonné et martyrisé (crucifié). C’était un Galiléen (reconnu par son accent), un pêcheur installé à Capharnaüm, au bord du lac de Tibériade.

LA RENCONTRE AVEC JÉSUS

Sa vie est bouleversée par l’apparition d’un homme nommé Jésus, qui lui dit : « suis-moi, tu t’appelleras Pierre ». Simon, devenu Pierre, laisse ses filets et son foyer pour suivre le « rabbi » (son maître). Très peu d’informations sont disponibles quant à la vie de l’homme avant cette rencontre.

Les évangiles affirment que Pierre, avec son frère André, seront les premiers disciples à suivre Jésus. Pierre assistera à la Transfiguration de Jésus et à ses principaux miracles. En revanche, lors de la Passion de Jésus, par trois fois Pierre reniera son maître.

Il détient également les clés du Paradis, d’après une parole de Jésus rapportée par Mathieu : « Je te donnerai la clé du royaume des cieux, en sorte que ce que tu lies sur la terre soit lié dans les cieux, et que ce que tu délies sur la terre soit délié dans les cieux ».

Saint-Pierre, cloître de la cathédrale Saint-Sauveur à Aix en Provence

Pierre est couramment représenté avec deux clés. Elles symbolisent soit « les clés du Royaume des Cieux », soit le pouvoir qu’il a reçu de lier et délier aussi bien sur la Terre que dans les Cieux ; auquel cas une clé est d’argent, et l’autre d’or.

On le représente parfois aussi avec un filet de pêche, une barque, une tenue d’apôtre, un coq, des chaînes, un pallium (vêtement rectangulaire sans couture qui se portait comme un manteau), des vêtements pontificaux, une croix de Saint Pierre, un livre ou un rouleau.

Pierre se range aux idées de Paul dans l’affaire de la non-circoncision des « Gentils » (c’est-à-dire des non-juifs) qui désirent devenir chrétiens (cette décision sépare les chrétiens des juifs, qui pratiquent la circoncision rituelle).

D’après les Actes des Apôtres, Pierre est arrêté deux fois, et miraculeusement délivré.

Les Actes des Apôtres suivent les quatre évangiles selon Matthieu, Marc, Luc, et Jean.

SA MORT

Saint Pierre (aussi appelé apôtre des juifs) et Saint Paul (connu pour être l’apôtre des gentils, c’est-à-dire des non-juifs) auraient été exécutés le même jour, bien que les sources n’indiquent pas toutes la même année pour les deux hommes.

Tous deux annoncèrent l’Évangile du Christ avec foi et amour, et tous deux subirent le martyre sous l’empereur Néron. Pierre, comme le rapporte la tradition, fut crucifié en 64 la tête en bas et inhumé au Vatican, près de la voie Triomphale. Paul fut décapité et enseveli sur la voie d’Ostie, en 67. Tous deux sont vénérés par les Chrétiens chaque 29 juin.

Pierre aurait été enseveli à Rome, sur la colline du Vatican : on a retrouvé, sous la basilique Saint-Pierre-de-Rome, un tombeau très ancien qui a été attesté comme étant le sien.

La basilique Saint-Pierre de Rome fut la première et la plus ancienne des nombreuses églises dédiées à Pierre. Elle fut construite sur le lieu même de sa mort.

Pierre est le Saint Patron des Pêcheurs, des maçons et des serruriers ; il est fêté tous les 29 juin.

LA CHAPELLE SAINT-PIERRE

Chapelle Saint Pierre

LA VUE GÉNÉRALE

La bâtisse est constituée d’une nef unique et d’une abside semi-circulaire en cul-de-four. Au XIXème siècle, la chapelle appartenait à la famille Maurin. Plusieurs de ses membres y sont inhumés (et quatre dalles funéraires ont été conservées).

LA FAÇADE OCCIDENTALE ET L’ENTRÉE

LA FAÇADE ORIENTALE ET LE CHEVET

La maçonnerie est bien appareillée, et des pierres de taille sont placées sur l’encadrement des fenêtres.

En architecture, le mot appareil (opus en latin) désigne la façon dont les moellons, les pierres de taille ou les briques sont assemblés dans la maçonnerie. On trouve aussi : petit, moyen et grand appareils. La pierre de taille est une pierre naturelle dont toutes les faces sont dressées (c’est-à-dire taillées) par un tailleur de pierre, pour obtenir des plans plus ou moins parfaits.

LES FENÊTRES (OUVERTURES)

LE CLOCHER

 LES CONTREFORTS

Au milieu du XVIIIème siècle (entre 1734 et 1740), la chapelle fut fermée car elle menaçait de s’effondrer. De robustes contreforts furent alors construits.

Au XIXème siècle, un ermitage fut bâti, mais il n’existe plus.

Sources :

Mes photos

Photos publiques Facebook

https://fr.wikipedia.org/wiki/Peynier

https://www.peynier.net/village/architecture/chapelle/

https://monumentum.fr/monument-historique/pa00081405/peynier-chapelle-saint-pierre

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Peynier

https://www.peynier.net/village/architecture/village-medieval/

https://www.peynier.net/village/architecture/chateau/

https://www.visite.fr/peynier-chapelle-saint-pierre-206285.html

http://www.peynier.free.fr/Village/Chapelle.htm?0

http://chapelles.provence.free.fr/peynierstpierre.html

 

 

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