La collégiale de Mehun-sur-Yèvre
LES TÉMOINS DU PASSÉ
LES TÉMOINS DU PASSÉ
LA COLLÉGIALE
DE MEHUN-SUR-YÈVRE
La collégiale Notre-Dame de Mehun-sur-Yèvre
TYPE : collégiale.
STYLE DOMINANT : roman.
NOM LOCAL : collégiale Notre-Dame de Mehun-sur-Yèvre.
CULTE : catholique.
ÉPOQUE : Moyen Âge.
VOCABLE : Notre-Dame.
PÉRIODES DE CONSTRUCTION : XIème, XIIème et XVème siècles.
DESTINATION ACTUELLE : église paroissiale.
PROTECTION : classée sur la liste des monuments historiques en 1840.
PROPRIÉTAIRE : la commune.
COMMUNE : Mehun-sur-Yèvre.
DÉPARTEMENT : Cher.
RÉGION : Centre Val de Loire.
LOCALISATION
Mehun-sur-Yèvre
La collégiale Notre-Dame de Mehun-sur-Yèvre est située au cœur de Mehun-sur-Yèvre, entre le château de Charles VII et la vieille ville.
Jeanne d’Arc
Sa construction fut commencée au début du XIème siècle, en réutilisant des éléments de l’ancien castrum et en s’appuyant sur les fortifications de la ville. De par sa conception, son déambulatoire en fer à cheval et sa chapelle du style « gothique flamboyant », en font un édifice exceptionnel et original. La collégiale abritait un collège de neufs chanoines.
MEHUN-SUR-YÈVRE
Mehun-sur-Yèvre
Mehun-sur-Yèvre est une commune française située entre Bourges et Vierzon, dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.
Elle se trouve à 17,1 km de Bourges, à 15,6 km de Vierzon, et à 143 km de Tours. Ses habitants sont appelés les Mehunois et les Mehunoises.
Mehun-sur-Yèvre
Le château de Charles VII Dans le bourg, on note la présence d’une ancienne porte de ville, dite « Porte de l’Horloge ». Il s’agit d’un massif rectangulaire à deux puissantes tours cylindriques saillantes et arrondies. Percée d’archères à étriers, elle date très probablement du XIIIème siècle. On distingue au-dessus de la porte d’entrée deux arcs surplombant le passage, l’un faisant office d’assommoir, l’autre de logement pour la herse. Lire : 
LA COLLÉGIALE, HISTORIQUE
Clocher porche
Les traces écrites témoins de ses origines font défaut. Tous les documents ont été détruits par les Guerres de Religion et lors de la Révolution française.
La construction de l’édifice daterait du début du XIème siècle. Il a probablement été élevé sur une construction primitive de la fin du Xème siècle.
Au XIIème siècle, la nef côté nord est agrandie, et l’on ajoute les travées occidentales.
Dans la deuxième moitié du XIIème siècle (en 1150), le clocher-porche est construit.
En 1466, Raoul Thierry (doyen du chapitre) y ajoute sur le côté sud l’actuelle chapelle de la Vierge Marie. Celle-ci, percée d’une ouverture flamboyante, possède toutes les caractéristiques d’une chapelle seigneuriale, dont le style gothique tranche avec le roman du chœur.
En 1562, la collégiale est pillée par les Huguenots.
Une grande crypte, aujourd’hui disparue, s’étendait sous l’ensemble du chevet. Elle sera définitivement détruite et comblée en 1828. Le niveau du sol du chœur, du déambulatoire et des chapelles sera alors abaissé d’un mètre.
Une sacristie (un bâtiment quadrangulaire accolé au mur nord de la nef) est construite au début du XIXème siècle ; elle s’ouvre dans la nef, près du chœur.
Le 21 août 1910, un incendie causé par la foudre détruit la partie haute de la nef et du clocher, et fait fondre les cloches. La voûte, refaite, perdra son éclat, et notamment ses poutres richement décorées.
Notre Dame fut la chapelle des Ducs de Berry et du roi Charles VII. Jeanne d’Arc vint y prier.
LE CLIN D’OEIL …
Blason du Berry Le duché de Berry eut une courte existence. Il fut constitué en octobre 1360 en tant que privilège au profit de Jean 1er de Berry (duc de Berry, troisième fils du roi de France Jean II le Bon). Il associait les départements que sont le Cher et l’Indre, et concernait les Ducs et les Duchesses de Berry. Il fut formé par la réunion de la ville de Bourges (qui en sera d’ailleurs sa capitale) et du bailliage de Berry, auxquels s’additionnèrent les châtellenies de Lury, Mehun-sur-Yèvre et Vierzon. Jean de Berry Châtellenie : seigneurie et juridiction d’un seigneur châtelain. Bailliage : circonscription d’un bailli. Bailli : officier qui rendait la justice au nom du roi ou d’un seigneur.
En 1416, à la mort du duc de Berry, ces seigneuries réintègrent le domaine royal.
Charles VII En 1417, le dauphin Charles (fils du roi Charles VI et d’Isabeau de Bavière), le futur roi Charles VII, est nommé duc de Berry. Il a 15 ans lorsqu’il est obligé de fuir Paris, pourchassé par des sbires Bourguignons qui tentent de le capturer. En compagnie de ses fidèles partisans Armagnacs, qui constituent en quelque sorte sa garde rapprochée, il décide en 1418 de s’installer à Bourges. C’est à cette période que ses ennemis Bourguignons et Anglais lui attribueront le titre de « Petit roi de Bourges ». Il aime se retirer dans le château royal de Mehun-sur-Yèvre. Il y mourra en 1461.
L’existence du duché de Berry prendra fin lors de la Révolution Française. Il sera fractionné en plusieurs départements.
L’EXTÉRIEUR
LES FAÇADES
LE CLOCHER PORCHE
Le clocher porche est orné de deux rangées de modillons (essentiellement non figuratifs), épargnés lors de l’incendie.
Modillons
Le clocher, déjà remanié après 1885, fut impacté par l’incendie de 1910. Sa restauration le diminuera de sa partie haute.
Ci-dessus, l’Agneau pascal est serti dans une croix grecque (qui a les quatre branches identiques). La sculpture surmonte en façade le porche du clocher. La finesse des entrelacs, les détails du pelage et les écritures qui ceinturent l’animal, « ECCE AGNUS DEI » (Voici l’agneau de Dieu), en font une sculpture exceptionnelle. Il daterait du troisième quart du XIIème siècle.
Le clocher porche est constitué de trois niveaux. En raison de la déclivité du terrain, ses appuis du côté nord sont plus bas que ceux du côté sud. Il possède une salle haute qui communiquait autrefois avec la nef, par au moins une ouverture centrale et une autre sur le côté nord.
On remarque un beffroi en charpente (rebâti après l’incendie) doté d’abat-sons et de quatre clochetons d’angle. Autrefois, il était surmonté d’une flèche en pierre.
Le clocher
LE CHEVET
L’INTÉRIEUR
LA NEF
Tableau évoquant la présentation de l’épée par Jeanne d’Arc à la Vierge, peint par Grandin.
LES COLLATÉRAUX
L’ABSIDE ET LE DÉAMBULATOIRE
Le chœur voûté est doté d’un déambulatoire débouchant sur des chapelles rayonnantes ; il correspond à la partie la plus ancienne de l’édifice (début du XIème siècle).
L’abside se termine par une voûte en cul de four ; elle possède une étonnante forme en fer à cheval. De ce fait le chœur, comme le déambulatoire, sont plus étroits au niveau de l’arc triomphal. Une chapelle gothique flamboyant a été ajoutée en 1466 sur le côté sud du déambulatoire.
LES FONTS BAPTISMAUX
C’est une ferronnerie exceptionnelle réalisée par Emile Robert. L’œuvre a été adaptée sur un support en pierre taillée effectuée par Louis Jouanin.
LES VITRAUX
L’YÈVRE
Sources :
Mes photos
Photos publiques Facebook
https://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A9giale_Notre-Dame_de_Mehun-sur-Y%C3%A8vre
https://www.ville-mehun-sur-yevre.fr/tourisme/cite-medievale/la-collegiale-notre-dame
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mehun-sur-Y%C3%A8vre
https://vicedi.com/mehun-sur-yevre/#collegiale-notre-dame
https://monumentum.fr/monument-historique/pa00096838/mehun-sur-yevre-eglise-collegiale-notre-dame
