Clara Barton

                                                                                      

 

LES FEMMES REMARQUABLES

DE LA GUERRE DE SÉCESSION

CLARA BARTON

(25 décembre 1821-12 avril 1912)

Clara Barton

SOMMAIRE

Clara Barton naît le 25 décembre 1821 à Oxford (Massachusetts) et meurt le 12 avril 1912 à Glen Echo (Maryland). C’est une enseignante, une infirmière, et une humanitaire américaine connue pour avoir été la fondatrice de la « Croix-Rouge américaine ».

Au début de la Guerre, les Commissions sanitaires et les soins apportés aux blessés sont quasi inexistants. Clara Barton n’ayant pas eu de formation d’infirmière, c’est en autodidacte qu’elle soignera les blessés et les agonisants des deux camps.

Barton est remarquable pour son travail humanitaire et sa défense des droits civiques, à une époque où les femmes n’ont pas le droit de vote. En 1973, elle sera intronisée au « National Women’s Hall of Fame ».

Dans les hôpitaux construits à la hâte, Clara Barton passe ses journées à s’occuper des blessés et à les soigner. Elle travaille si près des combats qu’un jour, une balle lui traverse la manche et tue le soldat qu’elle soignait. Elle dit : « Je devais essorer le sang de mes vêtements, car leur poids m’empêchait de marcher ». 

Clara Barton en 1878, arborant le badge officiel de la Croix-Rouge allemande reçu lors de son service pendant la guerre franco-prussienne de 1870.

« Je retiens mon souffle, stupéfiée par l’ombre gigantesque qui flotte telle un voile sur nos têtes. Nous sommes arrivés à un point où l’homme n’a plus d’existence individuelle, mais se compte en milliers et se mesure en kilomètres ».

Clara Barton

La Guerre de Sécession de Ken Burns.

NAISSANCE & FAMILLE

Clarissa Harlowe Barton naît le jour de Noël 1821, à Oxford. Elle est la cadette d’une famille de cinq enfants, et la fille du capitaine Stephen (1874-1862) et de Sarah Barton (1783-1851).

Son père est un fermier et éleveur de chevaux, et sa mère fait des ménages. Tous deux sont abolitionnistes, et participent à la fondation de la première Église universaliste d’Oxford.

Stephen sert dans le Territoire du Nord-Ouest, sous les ordres du général Anthony Wayne, au cours des guerres indiennes. Il est le capitaine Stephen Barton, un membre de la milice locale. Il deviendra un homme politique, et inspirera sa fille en lui inculquant le patriotisme et un indéfectible intérêt humanitaire.

Stephen est également capitaine de la milice. En 1836, il sera élu à la Chambre des représentants du Massachusetts.

Clara a deux frères et deux sœurs, qui ont tous les quatre au moins dix ans de plus qu’elle :

– Stephen Barton, Jr (1774-1862).

– Doroty (Dolly) Barton (1804-1846).

– David Barton (1808-1888).

– Sarah (Sally) Vassall Barton (1811-1874).

Clara Barton est éduquée à la maison et sera notamment une élève brillante.

Elle a onze ans lorsqu’un événement grave va particulièrement changer et influencer le cours de sa vie : son frère David fait une chute et tombe du toit d’une étable. Clara restera à son chevet pendant deux ans. Par sa présence et par les soins qu’elle lui prodigue, David se rétablira entièrement. Dès lors, Clara va ressentir un grand vide dans son existence.

Elle l’écrira d’ailleurs : « J’étais à nouveau libre, ma tâche accomplie. Ma vie me semblait très étrange et vide. ».

Désormais, Clara va combler ce vide. Elle va d’abord s’occuper des enfants de sa sœur Sally, puis elle apprend à lire et à écrire à des enfants de familles pauvres. Mais Clara demeure une

Clara Barton vers 1851.

enfant timide et repliée sur elle-même.

Un ami de son frère, L. N. Fowler, qui donne des conférences de phrénologie, procure à sa vie un nouvel élan. Fowler a ressenti le manque dont souffre Clara, et voyant

James Buchanan

qu’elle est douée pour l’enseignement, il encourage Sarah, sa mère, à la diriger dans cette voie.

Clara est âgée probablement de dix-huit ans lorsqu’elle commence donc à enseigner. Jusqu’en 1854, elle pratiquera son métier à Bordentown (sa dernière école), puis elle partira pour Washington.

À Washington, Clara rencontre quelques proches de sa famille et occupe un poste de secrétaire au bureau des brevets. Cet emploi bien rétribué lui ouvre les portes des milieux politiques et scientifiques, et lui permet de nouer de précieux contacts (c’est la première fois qu’une femme suit un stage substantiel au gouvernement fédéral avec un salaire égal à celui d’un homme).

Robert McClelland

Pendant trois ans, Clara sera l’objet de calomnies et de harcèlement de la part d’employés masculins.

En 1855, le Secrétaire à l’intérieur, Robert McClelland, promulgue une politique qui vise à expulser les femmes des bureaux du gouvernement. Clara se voit donc obligée, pour un salaire inférieur, de faire un travail de copiste à domicile pour le bureau des brevets.

Par la suite, en 1858, sous l’administration de James Buchanan, elle est licenciée à cause de son « républicanisme noir ».

DÉBUT DE SA VIE PROFESSIONNELLE

En 1858, Clara se rend à Worcester, où elle s’installe dans la maison du juge Barton. Elle poursuit des études brillantes dans une académie de la ville. Mais son besoin de venir en aide aux autres est toujours très fort.

Ce besoin philanthropique si vital va se concrétiser lorsque la santé de son neveu Irving Vassal, âgé de 16 ans, est sérieusement menacée. Les médecins prescrivent au jeune homme un séjour en cure. Mais la famille n’a pas les moyens d’y subvenir. Clara va alors se démener pour collecter les fonds nécessaires. Elle rend visite à de nombreuses connaissances influentes ; mais ses efforts demeurent vains : la somme acquise ne suffit pas pour envoyer son neveu Irving en cure.

En 1859, c’est son frère David qui tombe malade. Clara se rend à Oxford pour être auprès de lui. Pendant ce temps, l’état de santé d’Irving s’aggrave. Elle retire tout ce qu’elle peut de ses économies, et les envoie à son neveu afin qu’il puisse se soigner.

LA GUERRE CIVILE

Clara Barton vers 1866.

Le 16 juillet 1861, Clara Barton observait plus de 30 000 soldats fédéraux « nobles, galants, [et] beaux, armés jusqu’aux dents », sortir de Washington pour aller affronter une armée confédérée près de Manassas Junction. L’ambiance était alors jubilatoire et exaltée.

Lorsque moins d’une semaine plus tard, ces mêmes soldats revinrent en pleine débâcle vers la capitale de l’Union, après avoir été défaits à la bataille de Bull Run, l’ambiance dans la ville était devenue beaucoup plus triste. La catastrophe sanitaire qui suivit inspira Clara Barton. Elle l’incita à apporter des fournitures sur les lignes de front à l’armée américaine, et à tenter  d’améliorer la médecine sur le champ de bataille.

Lorsque débute la Guerre Civile, Clara Barton quitte son poste à Washington et se porte volontaire pour soigner les soldats blessés (comme beaucoup d’autres femmes de l’époque). Très vite, elle comprend que l’armée est mal préparée dans le domaine médical, et que les soins aux blessés sont dérisoires, voire inexistants avec la catastrophe qui s’annonce.

Clara Barton vers 1902.

Le 19 avril 1861, la première effusion de sang de la guerre civile américaine survient avec l’émeute de Baltimore. A l’époque, Clara Barton vit dans le bâtiment inachevé du Capitole à Washington, DC. Après les violences, les blessés membres de la 6ème milice du Massachusetts y sont transportés et rassemblés.

L’émeute de Baltimore (aussi connue sous le nom d’émeute de « Pratt Street » ou du « massacre de Pratt Street »), est un évènement qui se produisit le 19 avril 1861 à Baltimore, dans le Maryland. La révolte opposa des partisans des États confédérés à des troupes de l’ « United States Army ».

Émeute de Baltimore 1861

Douze civils et quatre soldats furent tués lors de cette émeute.

Désireuse de servir son pays, Clara Barton accourt à la gare et soigne 40 hommes parmi les victimes qui sont arrivées.

Barton s’investit personnellement en apportant une aide cruciale, et en fournissant aux militaires blessés du ravitaillement et du matériel sanitaire. De nombreux soldats sont affamés et sans autres équipements que ce qu’ils portent sur leur dos.

Clara en a rapidement reconnus, car elle a grandi avec quelques uns d’entre eux, et même enseigné à certains. Avec l’aide de plusieurs autres femmes, elle va personnellement procurer des vêtements, de la nourriture et des fournitures aux soldats malades et aux blessés.

Ladies’ Aid Society au profit des soldats blessés de la guerre civile

Elle apprend à gérer, à stocker et à distribuer des fournitures médicales, et prodigue un soutien affectif aux soldats, leur permettant de garder le moral. Elle leur lit des livres, écrit des lettres à leurs familles pour eux, leur parle, et les soutient avec tendresse.

Au début de 1862, Barton utilise sa propre maison comme entrepôt, et distribue des provisions avec l’aide de quelques amis ; et cela malgré l’opposition au Département de la guerre et du Corps des chirurgiens militaires.

La « Ladies ‘Aid Society » apporte son aide et envoie des bandages, de la nourriture et des vêtements qui seront plus tard distribués pendant la guerre civile.

En août 1862, Barton, grâce au soutien d’autres personnes qui croient en sa cause, obtient finalement la permission de travailler sur les lignes de front.

Clara Barton, un petit bout de femme d’un mètre cinquante, distribua les vivres par convois entiers, s’occupa des blessés de Cedar Mountain à Antietam, et sans trêve fit pression à Washington pour qu’on améliore la condition des soldats.

Clara Barton en 1865

 

Ces personnes sont devenues ses mécènes ; le plus influent d’entre eux est sans doute le sénateur Henry Wilson, du Massachussetts.

Henry Wilson

Un journaliste a écrit : « aucun conflit de l’Histoire n’a impliqué les femmes autant que cette Guerre Civile. Du Nord au Sud, elles ont cherché à prêter main forte »

« Au Nord, les citoyens influents forment la Commission sanitaire et la Commission chrétienne, afin d’organiser l’aide aux victimes et d’enrayer la propagation des maladies au sein de l’armée.

Le nombre de malades diminuera de moitié. Les volontaires de la Commission sillonnent les camps, luttent contre leur insalubrité, et réforment les conditions hospitalières. Elles veillent à la qualité des repas, distribuent des couvertures, des chaussures, et répartissent équitablement les colis et les médicaments que les familles envoient aux blessés. 

La Commission sanitaire est dirigée par des personnalités éminentes. L’avocat New Yorkais George Templeton Strong en est le trésorier, mais ce sont des centaines de milliers de femmes, réparties à travers sept mille unités dans le Nord du pays, qui assurent le travail : couture, tricot, pansements, mais aussi collecte de fonds et organisations de spectacles ».

La « Guerre de Sécession », de Ken Burns.

Après la première bataille de Bull Run (le 21 juillet 1861), Barton met une annonce dans un journal du Massachusetts pour l’acquisition de fournitures. La réponse est immédiate et accompagnée d’un afflux massif d’aides en produits divers.

Elle va approvisionner des magasins, nettoyer des hôpitaux de campagne, appliquer des pansements, et servir de la nourriture aux soldats blessés. Tout son travail se fait à proximité de plusieurs champs de bataille, notamment à Cedar Mountain, lors de la Seconde bataille de Bull Run, pendant la bataille d’Antietam, et celle de Fredericksburg.

Barton vient au secours aussi bien aux soldats de l’Union qu’aux soldats confédérés. Les fournitures ne sont pas toujours disponibles, et pas faciles à acheminer sur le front. À la bataille d’Antietam, par exemple, elle utilisera des feuilles de maïs en guise de bandages.

Parlant de son engagement comme infirmière dans la guerre et après avoir vécu une bataille, Clara dit : « Je resterai ici tant que n’importe qui restera, et je ferai tout ce qui me tombera sous la main. Je peux être obligée de faire face au danger, mais ne le craindrai jamais. Et tandis que nos soldats peuvent se tenir debout et se battre, je peux me tenir debout, les nourrir, et les soigner ».

Clara Barton National museum

Clara décide de fonder une société pour l’acquisition et la distribution de matériel médical destiné aux soldats blessés. Il lui faudra plus d’un an de lutte avec les bureaucrates de Washington pour y parvenir. En juillet 1862, elle obtient enfin l’autorisation espérée, qui va lui permettre d’apporter son aide sur certains des plus terribles champs de bataille de la guerre civile (comme le siège de Petersburg ou celui de Richmond).

À Lynchburg, en Virginie, les femmes de la ville éprouvaient des difficultés à travailler dans les hôpitaux locaux.

On pensait alors que les « dames » n’étaient pas « utiles » dans les hôpitaux bondés d’hommes. Cette situation s’aggrava avec le conflit. Les médecins militaires et le personnel médical n’aimaient pas du tout l’ingérence des civils dans leurs affaires.

Les femmes de Lynchburg étaient différentes des infirmières d’aujourd’hui. Au début de la guerre, elles venaient dans les hôpitaux habillées très modestement. Elles portaient leurs paniers de « friandises » pour les malades et les blessés, et apportaient de la couleur dans un milieu sombre, rempli de souffrances et de misère. Elles écrivaient des lettres pour les hommes, faisaient leurs courses, et s’impliquaient généreusement.

Infirmière lisant pour un blessé à son chevet

Plus tard au cours de la guerre, elles furent affectées à des tâches médicales ; et la tension entre les dames et le personnel médical disparut définitivement.


 

The Angel of the Battlefield – Clara Barton

En 1863, son action conduit à la création du « Comité international de secours aux militaires blessés », renommé en 1876 « Comité international de la Croix-Rouge » (CICR).

Benjamin Butler

En 1864, elle est nommée par le général de l’Union Benjamin Butler « lady in charge » des hôpitaux du front de l’armée de James (une des armées de l’Union).

Clara est connue sous le nom de « Florence Nightingale of America ». En août 1862, en Virginie du Nord, elle le sera également sous le nom de l’« ange du champ de bataille », après avoir apporté de l’aide à un chirurgien débordé suite à la bataille de Cedar Mountain. (Elle est arrivée vers minuit dans un hôpital de campagne, avec un chargement de fournitures pour aider les soldats grièvement blessés).

Cette nomination récompense Clara pour son aide permanente et propice de tous les instants. Par sa présence, elle apportera son aide aux troupes lors des batailles de Fairfax Station, Chantilly, Harpers Ferry, South Mountain, Antietam, Fredericksburg, Charleston, Petersburg, et Cold Harbor.

En 1865, le président Abraham Lincoln lui confie la mission de rechercher des soldats de l’armée de l’Union disparus au combat. Elle en retrouvera plus de 30 000.

À la fin de la guerre, Clara est envoyée à Andersonville, en Géorgie, pour y identifier et y répertorier les tombes des soldats de l’Union morts au tristement célèbre « Camp Sumter » (camp d’Andersonville).

Son travail au camp d’Andersonville est décrit dans l’ouvrage « Numbering All the Bones » (« Compter tous les ossements »), d’Ann Rinaldi.

Cette épreuve morbide l’entraîne dans une campagne nationale pour l’identification des soldats disparus pendant la Guerre civile. Clara éditera des listes de noms dans les journaux, et correspondra avec les familles des soldats morts au combat.

Clara Barton donne aussi des conférences sur ses expériences de guerre dans tout le pays, et obtient alors une reconnaissance nationale.

Elle rencontre Susan Anthony. Débute alors une longue participation avec le mouvement pour le droit de vote des femmes.

Frederick Douglass

Elle fait aussi la connaissance de Frederick Douglass, et devient une militante pour les droits civiques des Noirs.

APRÈS LA GUERRE

Clara Barton

VOYAGE EN EUROPE

En août 1869, Clara est épuisée. Elle part avec sa sœur se reposer en Europe. Lors de leur passage en Suisse, elle rencontre entre autres Louis Appia, un membre fondateur du Comité international de secours aux militaires blessés (futur CICR). A cette occasion, elle entend parler d’Henry Dunant (le fondateur du mouvement de la Croix-Rouge internationale), et de son projet de créer une organisation internationale humanitaire pour les blessés de guerre.

La vie de Clara Barton était consacrée aux soins des autres. Elle a fondé la Croix-Rouge américaine et est l’un des héros les plus reconnus de la guerre civile américaine.

En 1870, pendant son séjour en Europe, la guerre franco-allemande éclate. À Strasbourg, Clara s’active auprès de la population civile. A Paris, elle fonde des ateliers pour femmes afin de les aider à garantir des moyens de subsistance. Pour son investissement, elle recevra de l’empereur allemand Guillaume Ier la Croix de fer à ruban blanc (récompense honorifique civile).

RETOUR AU ÉTATS-UNIS

De retour aux États-Unis, Clara fonde un mouvement pour faire reconnaître le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) par le gouvernement des États-Unis.

En 1873, elle commence à travailler sur ce projet.

En 1878, Clara rencontre le président Rutherford B. Hayes.

Elle parvient à convaincre le gouvernement du président suivant, James Garfield, en utilisant l’argument selon lequel la nouvelle Croix-Rouge américaine pourrait servir à des crises autres que la guerre, telles que des catastrophes naturelles (comme des tremblements de terre, des incendies de forêt et des ouragans).

Clara Barton

Au cours de l’année 1878, elle rédige et publie, sous le titre « La Croix rouge et la Convention de Genève : Ce que c’est » (« The Red Cross of the Geneva Convention. What It Is »). Cette publication est adressée à l’attention de tous les citoyens des États-Unis, mais en particulier aux sénateurs et aux députés au Congrès. Elle y décrit les origines et les objectifs de l’idée de la Croix-Rouge et du contenu de la Convention de Genève. Trois ans plus tard, le 21 mai 1881, la Croix-Rouge américaine est officiellement fondée.

Grâce à un don généreux de John D. Rockefeller, son quartier général s’établit à Washington, à proximité de la Maison-Blanche. Le 21 mai 1881, Clara Barton devient présidente de la branche américaine de la société, qui tient sa première réunion officielle dans son appartement, à Washington DC.

Fondation Clara Barton

Un an plus tard, ses efforts pour la ratification par les États-Unis de la Convention de Genève sont couronnés de succès.

En 1884, Clara Barton représente les États-Unis à Genève lors de la conférence internationale de la Croix-Rouge, et lors de la Conférence internationale de la paix.

SA FIN DE VIE

Clara Barton restera 20 ans à la présidence de la Croix-Rouge américaine. Elle cesse ses fonctions à cause d’une succession de luttes de pouvoir internes.

À 86 ans, toujours entreprenante, elle crée la première société nationale d’aide sociale.

Elle vivra les dernières années de sa vie à Glen Echo, dans le Maryland. Elle est alors dépressive, et sa santé se détériore.

La grande maison de 15 pièces se visite, et l’on peut y apercevoir, en plus de son logement, le premier magasin et entrepôt de marchandises de la Croix-Rouge américaine.

En 1912, Clara Barton meurt à l’âge de 90 ans d’une pneumonie. Elle repose dans le caveau familial situé à un kilomètre de sa maison natale.

Clara Barton fait partie du « National Women’s Hall of Fame ».

Sources :

La « Guerre de Sécession », de Ken Burns.  

Photos publiques Facebook

https://fr.wikipedia.org/wiki/Clara_Barton

https://en-m-wikipedia-org.translate.goog/wiki/Ladies%27_aid_societies?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc&_x_tr_hist=true

https://www.geni.com/people/Clara-Barton/6000000002447249697

 

 

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