Le château de Caerphilly, au Pays de Galles
LES TÉMOINS DU PASSÉ

Armoiries du Pays de Galles
LE CHÂTEAU DE CAERPHILLY, AU PAYS DE GALLES

Le château avec sa tour penchée

Drapeau du Pays de Galles
TYPE : château fort.
STYLE : architecture militaire médiévale.
NOM COURANT : Caerphilly Castel.
ÉPOQUE : féodale.
PÉRIODE : Moyen Âge.
DATES DE CONSTRUCTION : 1268-1300.
RÉNOVATION DE LA GRANDE SALLE : 1325-1326.
ARCHITECTES : Gilbert de Clare et Hugues le Despenser.
SURFACE : environ 30 acres (12 ha),12 000 m2. Ce qui en fait le deuxième plus grand site de Grande-Bretagne.
ÉTAT DE CONSERVATION : vestiges ; des travaux de restauration furent accomplis au cours des siècles.
BÂTIMENT CLASSE : grade 1.
En Angleterre et au pays de Galles, le classement se fait comme suit, par ordre décroissant d’« importance » et de difficulté à obtenir une autorisation de travaux : – Grade I : édifices d’un intérêt exceptionnel. – Grade II* : édifices particulièrement importants ou d’un intérêt spécial. – Grade II : édifices d’intérêt spécial.
PROPRIÉTAIRE : CADW.
PROTECTION : le château est actuellement géré par CADW (division de l’environnement historique du gouvernement gallois, responsable de l’entretien et de la protection des bâtiments historiques du Pays de Galles).
COMTÉ : comté de Gwent.
NATION : Pays de Galles.
PAYS : Royaume-Uni.
LOCALISATION

Partie orientale du fossé et des murs du château de Caerphilly
Le château de Caerphilly (en gallois : « Castell Caerffili ») est un château normand du XIIIème siècle situé à Caerphilly, dans le sud du Pays de Galles ; c’est le plus grand château du pays. C’est aussi le second plus étendu du Royaume-Uni après celui de Windsor. Construite dès 1268, l’une des caractéristiques de cette forteresse normande, c’est d’avoir la particularité d’être dotée d’une tour penchée : la « Leaning Tower » ; sa « Tour de Pise » galloise.
Il est devenu célèbre pour avoir introduit les moyens de défenses caractéristiques des châteaux concentriques en Grande-Bretagne, et pour ses immenses guérites (corps de garde).
Le château de Caerphilly est entouré de vastes lacs artificiels, qui sont, d’après l’historien Allen Brown, « les moyens de défense en eau les plus élaborés de toute la Grande-Bretagne ».
Le château de Caerphilly occupe une surface d’environ 30 acres (12 ha), et arrive deuxième dans le classement des plus grands châteaux de Grande-Bretagne.
CAERPHILLY

Caerphilly
Caerphilly (Caerffili en gallois) est une communauté du Pays de Galles située au sud de la vallée de Rhymney. Elle se trouve à environ 4 km au nord de Cardiff.
En 2021, sa population était de 31 060 habitants.
Caerphilly est connue pour son fromage et son château normand.
Un « county borough », traduit en français par « borough de comté », désigne un « borough » ou une cité indépendante de l’administration d’un conseil de comté (county council).
« Caerphilly » (appellation anglaise), ou « Caerffili » (appellation galloise), est un borough de comté situé dans le sud du pays de Galles. La ville de « Ystrad Mynach » en est le centre administratif.
HISTORIQUE

La cour intérieure
La construction du château de Caerphilly débute en 1268 sous l’initiative du seigneur anglo-normand Gilbert de Clare (7ème comte de Gloucester). Cette décision vient de son ambition de conquérir le Royaume de Glamorgan (de nos jours un Comté). L’édifice n’a donc pas été construit à la gloire d’un roi anglais ou gallois, mais pour un seigneur…
Armoiries de la famille de Clare Gilbert de Clare (6ème comte de Hertford, et 7ème comte de Gloucester de 1262 jusqu’à sa mort) naît le 2 septembre 1243 à Christchurch, dans le Dorset. Il meurt le 7 décembre 1295 à Monmouth, dans le Monmouthshire. Gilbert de Clare C’était un puissant baron anglais également connu sous le nom de Gilbert de Clare « le Rouge », ou « le comte rouge », probablement en raison de la couleur de ses cheveux ou de son tempérament fougueux au combat. Leader éminent de la Seconde Guerre des Barons (1264-1267), il combattit par la suite au Pays de Galles, avant d’être déchu par Édouard Ier. Il possédait la seigneurie de Glamorgan (l’une des plus puissantes et des plus riches des Marches galloises), ainsi que plus de 200 manoirs anglais.
En 1776, les marquis de Bute acquirent la propriété, et entreprirent au fil du temps une restauration complète.
En 1950, le château et ses terrains furent cédés à l’État.
Au XXIème siècle, l’agence du patrimoine gallois CADW gère le site comme une attraction touristique.
XIIIème siècle
Le château de Caerphilly fut construit dans la seconde moitié du XIIIème siècle, lors de l’extension anglo-normande en Galles du Sud. A partir de la fin des années 1060, les Normands commencèrent à faire des invasions au Pays de Galles. Leurs incursions se traduirent par la construction de châteaux et la création de seigneuries régionales.
En 1093, les comtes de Gloucester s’évertuèrent à soumettre la région de Glamorgan ; leurs efforts se poursuivirent tout au long du XIIème, jusqu’au début du XIIIème siècle. Des combats intenses eurent lieu entre les seigneurs anglo-normands et les dirigeants gallois locaux.
En 1217, la puissante famille de Clare acquit le comté et continua la poursuite de la conquête de toute la région de Glamorgan.
En 1263, Gilbert de Clare, également connu sous le nom de « Red Gilbert » (« Gilbert Le Roux » en français), hérita des terres de la famille.
À Glamorgan, il dût affronter le prince natif gallois « Llywelyn le Dernier ». Au cours des années 1260, celui-ci profita du désordre provoqué par la Seconde Guerre des Barons, opposant Henri III (désireux d’étendre son pouvoir dans la région) aux barons rebelles.
En 1265, Llywelyn s’allia avec la ligue des barons en Angleterre ; en échange, on lui attribua l’autorité sur les seigneurs gallois locaux, dans tous les territoires de la région, Glamorgan y compris.
Croyant ses fiefs et son pouvoir menacés, De Clare fit alliance, contre les barons rebelles, avec Henri III (le roi d’Angleterre) et Llywelyn.
Il régna sur l’ensemble des provinces galloises (y compris celles reprises aux anglais) à la condition de se soumettre à quelques exigences, et de se déclarer le vassal de la couronne anglaise. « Llywelyn ap Gruffydd » fut le dernier roi gallois indépendant avant la conquête du Pays de Galles par Édouard Ier d’Angleterre.
Entre 1266 et 1267, la rébellion des barons fut anéantie. Gilbert de Clare fut alors libre d’avancer vers le nord pour atteindre Glamorgan, en partant de sa base principale située à Cardiff.
Dès lors en 1268, afin de contrôler et sécuriser ses nouvelles conquêtes, de Clare débuta la construction du château à Caerphilly.
La plus grande partie du chantier s’effectua au cours des trois années qui suivirent ; le coût fut colossal.
Durant la construction, Gilbert de Clare dut faire face à l’opposition et à la contestation de son rival gallois « Llywelyn le Dernier ». En 1270, celui-ci réagit en attaquant et en brûlant le site, détruisant probablement les moyens de défense temporaires et les réserves,
En 1271, le château fut reconquis par les agents royaux. Malgré ces contretemps, les travaux au château se poursuivirent ; davantage de moyens de défense en eau furent ajoutés, ainsi que des tours et des corps de garde. Gilbert de Clare terminera la construction de l’édifice et prendra le contrôle de la région.
La partie principale du château, logements luxueux compris, fut construite sur un îlot central entouré de plusieurs lacs artificiels ; un agencement que Gilbert de Clare avait probablement repéré au château de Kenilworth.
Les barrages de ces lacs furent fortifiés, et une île se trouvant à l’ouest permit une défense supplémentaire. La concentricité des remparts inspira l’édification des châteaux au nord du Pays de Galles, que l’Histoire nommera « l’anneau de fer » d’Édouard Ier.
En 1294, le château fut à nouveau attaqué, pendant la révolte de « Madog ap Llywelyn » contre la domination anglaise.
Armoiries de Madog ap Llywelyn
Au printemps 1295, Édouard 1er contre-attaqua dans le nord du Pays de Galles ; il réprima le soulèvement et captura Madog ap Llywelyn.
Gilbert de Clare mourut à la fin de l’année 1295. Il laissa le château en bon état, ainsi que la petite ville de Caerphilly qui s’était développée au sud de celui-ci, et un grand parc de cerfs dans l’Aber Valley, située à proximité.
Du XIVème au XVIIème siècle
Gilbert de Clare, le fils de Gilbert (qui portait le même prénom), hérita du château ; mais il fut tué tout jeune au combat lors de la bataille de Bannockburn en 1314.
Puis en 1316, ce fut la révolte de Llywelyn Bren (noble gallois qui conduisit une insurrection au Pays de Galles, sous le règne d’Édouard II d’Angleterre). Le château résista à l’attaque, mais la ville fut détruite et la rébellion prit de l’ampleur. L’armée royale fut envoyée pour l’affronter et rétablir la situation. Llywelyn Bren fut vaincu à la bataille de « Caerphilly Mountain », et le siège gallois du château cessa.
Les luttes entre Gallois et Anglais se poursuivirent et s’intensifièrent jusqu’au déclenchement de la révolte des Gallois, en 1400.
En 1400, « Owain Glyndŵr » (né vers 1359 et mort vers 1416, dernier Gallois à se faire appeler « Prince de Galles ») dirigea une révolte contre la domination anglaise dans les Galles du Nord.
En 1416, le château, sorti indemne du conflit, revint à Isabelle le Despenser, et par conséquent à ses deux maris : au premier, Richard de Beauchamp (comte de Worcester), puis à Richard Beauchamp (comte de Warwick), son second époux. Isabelle et ce dernier investirent et effectuèrent de nombreuses réparations dans le château, et en firent leur résidence principale.
En 1449, le château revint à Richard Neville et en 1486, à Jasper Tudor, comte de Pembroke.
À la fin du XVème siècle, la forteresse était en déclin ; au XVIème siècle, les lacs s’étaient asséchés et les murs dépouillés de leurs pierres.
En 1642 éclata la « Première Révolution anglaise » entre les partisans royalistes de Charles Ier et ceux du Parlement. Le Sud du Pays de Galles se rangea aux côtés des Royalistes. Au cours du conflit, sur le côté nord-ouest (sur l’emplacement même de l’ancien fort romain), un petit fort donnant sur le château de Caerphilly fut construit.
On ignore si le château de Caerphilly fut délibérément démoli par le Parlement afin d’empêcher sa réutilisation comme fortification.
Du XVIIIème au XXIème siècle
Au XVIIIème siècle, à la suite du démantèlement de la forteresse, on assista à l’écroulement de plusieurs tours ; il est possible que ces dommages furent en fait le résultat dû à la subsidence (affaissement) causée par la suppression des moyens de défense en eau, étant donné qu’il n’existe aucune preuve d’une destruction volontaire.
En 1776, les marquis de Bute firent l’acquisition du château.
John Stuart (le premier marquis) prit des mesures pour protéger les ruines. Son arrière-petit-fils John Crichton-Stuart (le troisième marquis) était immensément riche (grâce aux propriétés de la famille dans les bassins houillers du sud du Pays de Galles) et s’intéressait passionnément à la période médiévale.
Il fit mesurer entièrement le site par l’architecte William Frame et, dans les années 1870, répara le toit de la grande salle. Le marquis commença une politique de rachat des propriétés louées autour du château ; il avait pour objectif de supprimer les maisons de la ville construites à la périphérie du site, afin d’en dégager la zone.
Entre 1928 et 1939, John Crichton-Stuart (1881-1947, 4ème marquis de Bute, restaurateur et constructeur passionné) ordonna un projet de restauration de grande envergure. La maçonnerie fut soigneusement réparée avec des moules réalisés pour recréer les pièces manquantes. La guérite Est intérieure fut reconstruite, ainsi que plusieurs autres tours.
Le marquis réalisa aussi des travaux d’aménagement paysager, avec l’intention de ré-inonder les lacs en eau. Grâce à plusieurs décennies d’achats, John Crichton-Stuart fut finalement en mesure de démolir les maisons locales gênantes qui empiétaient sur la vue du château.
En 1947, lorsque John Crichton-Stuart (1907-1956, cinquième marquis de Bute) hérita du château, la famille était dépouillée de la plupart des terres qu’elle possédait dans le Sud du Pays de Galles. John Crichton-Stuart vendit les intérêts restants de la propriété familiale, et en 1950, il fit don du château de Caerphilly à l’État.
LE CHÂTEAU DE CAERPHILLY
A – Guérites ouest (West Gatehouses)
B – Lac sud (South Lake) C – Grande salle (Great Hall) D – Cour intérieure (Inner Ward) E – Cour centrale (Middle Ward) F – Rive nord (North Bank) G – Lac nord (North Lake) H – Guérites est (East Gatehouses) I – Guérite sud (South Gatehouse) J – plate-forme du barrage sud (South Dam Platform) |
K – Moulin (Mill)
L – Tour de Felton (Felton’s Tower) M – Douves est extérieures (Outer East Moat) N – Guérite principale extérieure (Outer Main Gatehouse) O – Plate-forme du barrage nord (North Dam Platform) P – Guérite nord (North Gatehouse)
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VUE GÉNÉRALE
Le château de Caerphilly est constitué à l’est d’un ensemble de moyens défensifs (protégé par les douves est et le lac nord) ; les fortifications sur l’île centrale (Central Island) et l’île ouest (Western Island) sont quant à elles protégées par le lac sud. Il est bâti sur une couche de gravier naturel. Les murs du château sont construits en grès, issu des bassins miniers présents dans le sud du Pays de Galles (en grès de Pennant).
L’île centrale abritait les défenses intérieures de Caerphilly. Elle affiche un plan à peu près carré, avec une enceinte intérieure et une enceinte centrale fortifiées, l’enceinte intérieure étant protégée par quatre tourelles à chaque angle.
Les murs de l’enceinte intérieure surplombaient ceux de la cour centrale, créant une défense concentrique constituée de deux anneaux de murs fermés ; à l’époque médiévale, les murs de l’enceinte centrale auraient été beaucoup plus hauts qu’aujourd’hui ; ce qui formait une défense plus solide.
L’INTÉRIEUR
L’EXTÉRIEUR
L’INTÉRIEUR DU CHÂTEAU ET LA GRANDE SALLE
Dans la cour intérieure se trouvaient la grande salle et les logis du château. Les logements de Caerphilly étaient élégants, soignés et de grande classe, semblables à ceux construits à la même époque au château de Chepstow. Durant la période médiévale, la grande salle aurait été cloisonnée avec des paravents en bois. À l’intérieur, on y trouvait des décorations enluminées, de riches sculptures, et une grande cheminée centrale.
À l’est de la grande salle on trouvait la chapelle du château, placée au-dessus de l’office et du cellier.
À l’ouest, il y avait deux bâtiments contenant les appartements privés, dotés de luxueuses installations.
LES TOURS
« La Tour de Pise » galloise (la « South-East Tower ») est nommée « leaning Tower ». Elle est appelée ainsi parce qu’elle penche en effet de 10 degrés (contrairement à la Tour de Pise, qui s’incline seulement de 4 degrés). Cette inclinaison (subsidence) de la tour galloise résulte d’un affaissement de terrain. Lorsque l’on fait le tour de l’édifice, on distingue qu’un personnage en bois essaie à lui seul de le retenir dans sa « chute ». C’est une étonnante surprise ! La tour penchée est l’attraction principale du château. Il ne faut pas se fier à son frêle aspect ; son édification est d’époque et l’autre partie de la tour est intacte.
LES GUÉRITES
Le château fut le précurseur des châteaux dits « concentriques » en Grande-Bretagne (modifiant le système futur de l’architecture militaire du pays). Il possédait également un énorme corps de garde (guérite). À l’origine, pour rejoindre la guérite, il fallait franchir deux ponts-levis successifs, reliés par une tour intermédiaire (démolie depuis).
Pour atteindre les moyens de défense situés à l’est, on empruntait la guérite principale extérieure, composée de tours circulaires reposant sur des bases pyramidales (un ouvrage typique des châteaux se trouvant dans le sud du Pays de Galles). Pour accéder à l’île centrale, il fallait franchir un pont-levis et traverser deux guérites situées à l’est.
Parfois nommée « guérite-donjon », l’imposante bâtisse était dotée de moyens de défense extérieurs et intérieurs, ce qui lui permettait ainsi d’être défendue même si le périmètre du château était investi. Deux énormes tours flanquaient la guérite de chaque côté d’une entrée, protégée par des herses et des assommoirs.
La taille colossale de la guérite permettait d’être utilisée à la fois comme logement et comme moyen de défense. Elle fut confortablement et abondamment meublée (peut-être pour le connétable du château et sa famille). Deux autres guérites protégeaient le côté ouest.
LES SYSTÈMES DE DÉFENSE
Au nord de la guérite se trouvait le barrage nord. Il était défendu par trois tours imposantes, qui devaient peut-être abriter les écuries du château. Malgré les dégâts occasionnés par l’affaissement des sols, le barrage continue d’endiguer le lac nord. Les vestiges du moulin du château (à l’origine alimenté par l’eau du barrage) sont encore visibles.
Quatre répliques d’engins de siège sont exposées. Le barrage aboutissait dans la Tour de Felton (un bâtiment fortifié, carré, conçu pour protéger les vannes régulant les niveaux d’eau du barrage), et dans la guérite sud (également connue sous le nom de Tour de Giffard). A l’origine, elle était accessible via un pont-levis et permettait de rejoindre la ville.
La pierrière : cet engin diabolique, qui propulse un projectile meurtrier et qui s’inspire du principe du balancier, est dans sa version primitive d’une redoutable efficacité. Il est doté d’un bras mobile fixé sur une poutre verticale. Une des extrémités est chargée d’un bloc de pierre ou d’un boulet, et sur l’autre, plus courte, l’on a fixé un système de câbles. Les servants actionnent l’engin en tirant un coup sec sur les cordes pour propulser le projectile. Avec le temps, la machine va subir des transformations et se perfectionner grâce à l’intervention de véritables ingénieurs. Elle change de nom et devient mangonneau. Un détail qui fait toute la différence, car la force motrice fournie par l’homme est remplacée par un contrepoids qui se substitue à la traction humaine. Enfin elle prend le nom de trébuchet lorsque la présence de l’homme n’est plus demandée. Des projectiles de cent kilos peuvent alors être envoyés à plus de deux cents mètres, avec une précision millimétrée. L’engin se révèle ainsi très efficace contre les murailles, et devient la hantise des villes assiégées. Il ne sera supplanté qu’avec l’avènement de l’artillerie.
Arbalétrier dans un hourd Bâti en surplomb d’un rempart, il permettait de jeter toute sortes de projectiles, à la verticale, sur les assaillants.
LES DOUVES ET LES LACS
Le château possédait aussi un réseau soigné de douves et de barrages, considéré comme étant « les défenses en eau les plus élaborées de toute la Grande-Bretagne ». Ces moyens de défense permettaient une protection remarquable contre le creusement de sapes qui, sans leur existence, pouvait miner et effondrer les murs du château au cours d’un siège. Ils sont considérés comme étant les plus avancés de Grande-Bretagne.
Sources :
Mes photos
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Caerphilly