Le château cathare de Saissac

LES TÉMOINS DU PASSÉ

LE CHÂTEAU CATHARE DE SAISSAC

Le château de Saissac

TYPE : Château fort.

ÉPOQUE : Moyen Âge.

PÉRIODES DE CONSTRUCTION : XIIIème, XIVème et XVIème siècles.

PROPRIÉTÉ : de l’État.

ÉTAT DE CONSERVATION : ruines.

COMMUNE : Saissac.

Vue du château et du village de Saissac

Saissac est une commune française située dans le département de l’Aude, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Saissagais.

Blason de la ville de Saissac

DEPARTEMENT : département de l’Aude .

Blason du département de l’Aude

RÉGION : Occitanie.

Blason de la région Occitanie

PROTECTION : inscription aux Monuments Historiques par arrêté du 17 février 1926.

LOCALISATION : Le château se situe à l’extrémité sud du village de Saissac, aux confins de la partie septentrionale du département français de l’Aude, et au nord-ouest de Carcassonne. Dressé sur son promontoire rocheux, le château culmine le ravin de la Vernassonne qui lui donne un emplacement stratégique dominant, à l’entrée de la Montagne Noire.

Le village de Saissac surplombe le château ; une position surprenante car inhabituelle : au Moyen Âge, les citadelles sont construites généralement sur les hauteurs, afin d’assurer une meilleure défense.

Cette particularité s’explique à travers l’histoire du château après la Croisade contre les Albigeois. Le village s’est développé à la fin du XIIIème siècle, bien après la construction du château.

Les vestiges du rempart qui monte vers l’église lui sont contemporains.

ACCUEIL

PRÉSENTATION

An premier coup d’œil, on a l’image d’une forteresse d’aspect médiéval retranchée derrière son fossé. Le vaste parvis qui se dévoile sous nos pas, modifie notre impression au fur et à mesure que nous avançons.

Cette large esplanade est flanquée de vestiges de remparts, et parcourue par un chemin pavé descendant du village. Tout ce décor donne un caractère résidentiel à cette scène médiévale. On peut facilement s’imaginer un carrosse, roulant d’une manière chaotique sur ce dallage de pierre jusqu’à la porte d’entrée du château.

Le fossé qui se trouve devant le château a été réalisé au XIVème siècle. Il est doté sur la droite de deux échauguettes, d’époque plus tardive. Jusqu’à nos jours, chaque période a laissé une trace, quelquefois ses témoignages…partout dans l’enceinte fortifiée du Xème siècle.

HISTORIQUE

Le château de Saissac est le plus méconnu des châteaux dits « Cathares ». Nonobstant, c’est le plus ancien et l’un des plus étendus. Une analyse au Carbone 14, réalisée sur un fragment de charbon de bois retrouvé dans la structure du donjon, a révélé une date approchante de l’année 900. Ce qui nous donne une époque approximative de la construction de la forteresse.

ÉPOQUE MEDIEVIALE

960

C’est en 960 que le château de Saissac est mentionné dans les textes. Il est légué par Hugues, Évêque de Toulouse, au Comte de Carcassonne.

XIème siècle

Au XIème siècle, les seigneurs de Carcassonne inféodent le château à des puissants vassaux de la région. C’est ainsi qu’apparaît la lignée des Saissac (il s’agirait probablement d’une branche cadette des comtes de Foix). Le personnage le plus remarquable de cette famille est certainement Bertrand de Saissac (1140-1202), protecteur des troubadours et des Cathares.

BERTRAND DE SAISSAC

Bertrand est un noble et riche seigneur cathare de Saissac de la fin du XIIème siècle, dont la cour brillante est fréquentée par les troubadours et leur escorte de jongleurs et musiciens.

On y croise de grands noms comme Pierre Vidal ou Raimon Miraval, qui inventent à cette époque le « fin’amor », une nouvelle forme littéraire. On entend aussi claquer les « sirventés », poèmes satiriques et politiques.

Bertrand est un personnage de premier plan, tuteur de 1193 à 1199 du jeune vicomte de Carcassonne, Raymond Roger Trencavel. C’est aussi un sympathisant de la foi cathare et les croyants trouvent chez lui un refuge sûr. 

LE CLIN D’ŒIL !

Bertrand s’est converti au catharisme très tôt et n’hésitera pas à recourir à la force pour favoriser ses coreligionnaires (personne qui professe la même religion qu’une autre). Par exemple, l’abbé d’Alet, Pons Amiel, meurt en 1197, et le chapitre choisit pour lui succéder Bernard de Saint-Ferréol. Mais ce choix ne plait pas à Bertrand, qui investit de force l’abbaye, non sans avoir tué quelques moines, fait déterrer et siéger Pons Amiel, puis fait élire devant le cadavre un abbé plus favorable aux cathares. Il envoie ensuite une coquette somme à Bérenger de Barcelone, archevêque de Narbonne, pour qu’il entérine cette élection.

Lire : l’abbaye d’Alet-les-Bains

Au XIème siècle, les droits sur les fiefs de Saissac étaient répartis entre deux familles, les Hugues et les Jourdain. Il se pourrait que plusieurs châteaux (de moindre taille en comparaison de l’actuel) devaient assurer la défense de Saissac. On peut d’ailleurs distinguer les ruines d’un bâtiment au centre de l’enceinte castrale, qui se singularise des autres édifices de par sa taille et son emplacement (surplombant tous les autres, sur la roca castri). Un autre édifice situé à l’extérieur du territoire urbain, placé sous la courtine sud du château actuel, semble attester cette hypothèse : un château pour chaque famille.

Il faut noter aussi l’existence d’un castrum sous l’actuel château (qui pourrait dater du XIème siècle), mais son origine peut remonter à une période wisigothique.

Au Moyen Âge, un castrum est un lieu d’habitat aristocratique et paysan, clos et fortifié. La motte castrale est le premier mode de protection par une enceinte, apparu au Xème siècle.

Le castellum militaire est un fortin, généralement intégré dans le système de fortification du limes (systèmes de fortifications établis le long d’une frontière). Au Moyen Âge, Le castellum c’est aussi le château central du castrum (village plus ou moins fortifié sur une hauteur, notamment dans la région du Languedoc).

XIIème siècle.

Selon les sources inquisitoriales, le seigneur Bertrand de Saissac, avait opté pour la foi cathare. Pour cela même, il fut condamné pour hérésie plus de quarante ans après sa mort. L’historiographie catholique en fit son membre emblématique de l’hérésie cathare et du Languedoc insoumis.

XIIIème siècle.

Dès le début de la Croisade contre les Albigeois en 1209 (par peur des représailles des armées croisées), les seigneurs de Saissac se rendent à Simon de Montfort, chef de l’armée croisée. Les Saissac sont aussitôt dépouillés de leurs fiefs.

La seigneurie passe ainsi aux mains des barons du Nord:

Bouchard de Marly, commandant des croisés, s’empare du château et de ses domaines en 1209.

Lambert de Thurey, un autre compagnon de Montfort, récupèrera le château par la suite en 1234.

Le château de Saissac tombe sans coup férir aux mains des Croisés. Il est probable que, lors du siège de 1209, Bertrand de Saissac se soit trouvé alors à guerroyer sur les remparts de Carcassonne aux côtés de Raymond Roger Trencavel.

Carcassonne

Le nouveau seigneur de Saissac est Bouchard de Marly, un compagnon de Simon de Montfort, chef de la Croisade contre les Albigeois. Ironie du sort, Bouchard de Marly se fera capturer par le seigneur de Cabaret au cours d’un guet-apens, et servira d’otage à ce seigneur pour négocier sa reddition.

La seigneurie est alors partagée en deux : d’une part les barons du Nord et de l’autre certains membres de la famille des Saissac. Ces derniers sont (détenteurs de droits et de terres), à la condition de faire allégeance au roi de France, et de rejeter définitivement la foi cathare.

C’est probablement après la Croisade des Albigeois que s’est déplacé le village fortifié médiéval de Saissac. Situées au pied du château, ses ruines sont encore visibles à l’emplacement du village actuel.

Lire : La Croisade des Albigeois.

XIVème siècle.

À la fin du XIIIème siècle, le château de Saissac fait partie intégrante du patrimoine de la famille des Lévis, nouveaux seigneurs de Mirepoix, et devient, de 1331 à 1412, la propriété de la famille de L’Isle-Jourdain.

XVème siècle.

Au XVème siècle, la baronnie est détenue par la famille de Caraman.

XVIème siècle.

En 1518, la riche famille de Bernuy (prospères marchands de pastel) hérite du château et le transforme en résidence confortable.

Par la suite, en 1565, la famille des Clermond-Lodève dote le château de fortifications militaires et l’adapte à l’artillerie. Durant les Guerres de Religions, des troupes y seront logées.

Guerres de Religion : nom donné en France aux guerres qui opposèrent catholiques et protestants dans la seconde moitié du 16ème siècle.

ÉPOQUE MODERNE

En 1568 et 1580, les troupes protestantes détruisent le village mais ne peuvent s’emparer du château, qui demeure imprenable.

LA RÉVOLUTION FRANÇAISE & L’ÉPOQUE CONTEMPORAINE

XVIIIème siècle.

Devenu marquisat à partir de 1604, le château sera détenu de 1715 à 1789 par les Luynes, qui n’y résideront pas.

Au milieu du XVIIIème siècle, il demeure inhabité et se trouve dans un état de délabrement avancé.

À la Révolution, le château est confisqué puis vendu comme bien national. Il sert dès lors de carrière de pierres.

XIXème siècle.

Divers propriétaires en feront l’acquisition, dont une société de chasseurs de trésor qui, en 1862, dynamitera le donjon et fouillera les salles, en vain.

XXème siècle.

Le château est acheté en 1920 par Henri Dupuy-Mazuel, cinéaste et écrivain. À sa mort, en 1994, ses héritiers cèderont le château à la mairie de Saissac.

En 1979, le « trésor de Saissac » est découvert lors de travaux dans la commune : il est composé de 2000 deniers, datés de la fin du XIIIème siècle.

C’est un véritable trésor qui a émergé des entrailles de la terre en 1979 : le plus important ensemble des toutes premières pièces royales trouvées en Languedoc. Qui l’a enterré et pourquoi ? L’Inquisition sévissait à cette époque ; faut-il y voir un indice ?

Laissons libre cours à notre imagination !

Une nuit sans lune aux environs de 1270. Imaginons une silhouette sortant d’une maison, se faufilant, à la faveur de la nuit, à proximité de l’église Saint-Michel. Tout est calme, on entend l’eau dans le béal. La silhouette, visiblement chargée, remonte les quelques rues du nouveau village. Il n’est pas fortifié, on en sort sans peine. Elle grimpe la colline. Entre dans un champ. Ouvre la terre, y dépose son fardeau. S’en retourne au village. L’Inquisition traque tout croyant, ami de croyant, simple témoin. Les routiers pullulent. Il faut se méfier des jaloux. Alors, la terre est l’amie la plus sûre, elle gardera longtemps ce mystérieux dépôt. 2000 deniers à l’effigie de Saint Louis, monnaie royale, trésor véritable…

Béal : dans l’Aude, petit canal d’irrigation.

Lire : Mercenaires, routiers et écorcheurs au Moyen Âge

En 1994, l’édifice et ses abords sont rachetés par la commune pour le franc symbolique. Suivront, de 1996 à 2000, des campagnes de consolidation en vue de l’ouverture au public.

XXIème siècle.

Depuis 1995, la municipalité mène un programme de restauration.

De 2004 à 2006, d’importants travaux sont entrepris. Deux salles du corps du logis (logis Aldonce, construit au XVIème siècle) sont réhabilitées dans le style XVIème (on peut y découvrir une splendide charpente en coque de bateau).

Ces salles affichent aujourd’hui un intéressant musée donnant des informations sur la monnaie ancienne, notamment sur le « trésor » trouvé à Saissac (2 000 deniers du XIIIème siècle, trouvés en 1979 lors des travaux de restauration).

Qu’achetait-on avec combien d’argent au Moyen-Âge ?

Comment fabriquait-on la monnaie ?

Quelle punition pour les faux monnayeurs ?

Les questions sont nombreuses et passionnent petits et grands.

LE PLAN DU CHÂTEAU

Le château est construit sur trois terrasses attenantes. Il se dresse sur un promontoire rocheux, constitué en grande partie de schistes et de granite. On accède au château par le village. Le pont-levis (4) et le fossé (5) ont été remblayés, ce qui permet un accès direct dans l’enceinte et dans la première terrasse (1). Sur le côté Est, on découvre un pont dormant (fixe) qui comporte deux arches. La structure du pont continue avec un mur en appareil plus grossier, où l’on aperçoit la marque de l’emplacement du pont-levis (4). A l’Est, on trouve un corps de logis (7), alors que sur le côté ouest deux échauguettes rondes (6) flanquent le mur. Au centre de la terrasse sont présents les vestiges d’un donjon (10) polygonal d’environ 20 m de hauteur.

La rampe d’accès Est s’ouvre sur la seconde terrasse, sur laquelle se trouve également un grand corps de logis (12) qui abrite le musée. Sur la troisième terrasse (3) se trouvent, entre autres, des casemates 16). Deux tours circulaires (17-18) flanquent le mur sud.

Plan du château de Saissac

Plan des ruines du château : 1 – première terrasse ; 2 – deuxième terrasse ; 3 – troisième terrasse ; 4 – pont ; 5 – fossé ; 6 – échauguette ; 7 – logis nord ; 8 – latrines ; 9 – tour nord-est ; 10 – donjon ; 11 – escalier ; 12 – grand logis est ; 13 – contreforts ; 14 – rampe d’accès ; 15 – porte ouest ; 16 – casemate ; 17 – tour sud-ouest ; 18 – tour sud-est.

LA PREMIÈRE TERRASSE

Comme dans tous les châteaux de la région devenus royaux à la fin de la Croisade, le château de Saissac est refortifié au XIIIème siècle. La tour maîtresse, renforcée, se voit dotée d’une porte et d’une énorme herse : les traces sont encore visibles sur la gauche de la tour.

Meurtrières

Contrairement aux meurtrières de la même époque, qui sont en étrier pour permettre le tir à l’arbalète, celles-ci ne présentent aucun évasement. Elles servaient sans doute à éclairer l’escalier.

LES LOGIS DU XVIème SIÈCLE

Le château a connu plusieurs restructurations au cours des siècles.

La première est réalisée après la Croisade, autour de 1300 : le château est reconstruit avec l’aide des ingénieurs royaux. Le donjon, les tours quadrangulaires et les courtines dateraient de cette époque.

Le deuxième remaniement intervient au XVIème siècle : la famille de Bernuy améliore le « confort » du château (notamment en introduisant de grandes fenêtres à meneaux style Renaissance).

Un meneau est un élément structural vertical en pierre de taille, bois ou fer, qui divise la baie d’une fenêtre ou d’une porte. L’objectif principal du meneau est d’être un soutien structurel à un arc ou un linteau au-dessus de cette ouverture.

Les trous carrés visibles dans les murailles sont des trous de boulin, lesquels, en période de siège, peuvent être utilisés pour y ériger des hourds.

Un hourd est, au Moyen Âge, un échafaudage (ou charpente) en bois, construit en encorbellement au sommet d’une tour ou d’une muraille.

Bâti en surplomb d’un rempart, il permettait de jeter toute sortes de projectiles, à la verticale, sur les assaillants.

Le magnifique paysage qui s’offre au regard, lorsqu’on s’accoude à cette large fenêtre à meneaux, raconte à lui seul l’intérêt stratégique de la forteresse de Saissac. Il s’ouvre sur les plaines du Lauragais et de Carcassonne, et, en fond de tableau, sur les Pyrénées.

Des ouvertures de forme ovoïde parcourent les remparts et les tourelles. Ce sont des bouches à feu qui couvrent tous les angles de tir.

LE LOGIS D’ALDONCE

La Renaissance est l’époque de l’humanisme ; on assiste à un développement des arts et des sciences, l’architecture est en quête d’harmonie, le confort s’affiche, l’individu s’affirme.

Ce bâtiment, daté de la fin du XVIème siècle, porte le nom de la fille de Monsieur de Bernuy, Aldonce. Il a été restauré dans les années 2000. Aujourd’hui, il abrite les trésors de Saissac. Trésor monétaire, mais aussi trésor de la connaissance.

Mais le XVIème siècle voit aussi naître le spectre de la guerre, la plus hideuse et la plus sanglante qui soit : la guerre fratricide entre Catholiques et Protestants. Le royaume est à feu et à sang. Ici comme ailleurs, la situation est intense. Les Protestants attaquent et s’emparent du village à deux reprises. Mais le château, fortifié par Jean de Carmaing, résiste et ne sera pas pris.

Guerres de Religion : nom donné en France aux guerres qui opposèrent catholiques et protestants dans la seconde moitié du XVIème siècle.

Cette période de troubles entraîne également de nouvelles modifications : l’utilisation d’armes à feu mène à la construction de canonnières. Les tours circulaires, le logis central et les échauguettes dateraient également de cette époque.

LES DÉPENDANCES

LES CUISINES

Elles sont énormes. Au premier regard, on peut facilement imaginer toute une foule de personnes à l’ouvrage, pêle-mêle, en train de s’activer.

Imaginons…

L’heure du repas approche. Choux, fèves, fouaces (noms donnés à différents gâteaux, pains et brioches dans différentes régions de France) et galettes s’entassent pêle-mêle sur la table. Le vin repose dans les dournes (sorte de cruches), les marmites en terre cuite mijotent sur le feu tandis que deux mitrons actionnent une broche dans l’énorme cheminée. Des étincelles jaillissent à chaque fois qu’un peu de graisse tombe sur les braises incandescentes… On fait sortir les chiens qui se disputent quelques os à ronger… On nettoie le sol à grande eau…

LA TROISIÈME TERRASSE

Sur la troisième terrasse, on trouve des casemates et deux tours circulaires encadrant le mur sud.

Les deux tours rondes ont été ajoutées au XVIème siècle. Elles étaient construites en étages et possédaient des planchers en bois, disparus de nos jours.

Chaque tour est surmontée d’une voûte en forme de coupole qui supportait les armes les plus lourdes.

Les portions de rempart percé d’archères datent du XIVème siècle. De construction très archaïque, ces meurtrières mesurent un mètre de hauteur sur 10 cm de largeur, et sont modestement recouvertes d’une plaque de schiste.

Les casemates construites contre le mur d’enceinte servent à le renforcer depuis l’intérieur. Elles devaient être utilisées pour y entreposer toute sorte de matériel, probablement des armes et des munitions.

LES DÉFENSES EXTÉRIEURES

La porte de la troisième terrasse a peut-être été réalisée tardivement. Une ouverture dans une muraille est un point faible qui fragilise sa défense. Elle doit donc être protégée. Pour accéder à cette porte, il fallait emprunter un couloir en chicane ; l’assaut des attaquants était donc ralenti et difficile.

Sources :

Mes photos

Photos publiques Facebook

Fascicule explicatif offert au public avec le droit d’entrée.

Panneaux explicatifs exposés tout au long du parcours de la visite, à l’attention du public.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Saissac

https://www.saissac.fr/le-chateau-cathare/son-histoire/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_de_Saissac

 

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