La chute de Singapour
SECONDE GUERRE MONDIALE
GUERRE DU PACIFIQUE
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LA CHUTE DE SINGAPOUR
Du 31 janvier au 15 février 1942

Le lieutenant-général Arthur Percival avec son groupe escorté par le colonel Ichiji Sugita IJA, en route vers l’usine Ford au pied de la colline Bukit Timah pour signer les documents de reddition inconditionnelle, Singapour, 15 février 1942.

Armoiries de Singapour
En juillet 1940, l’Armée impériale japonaise envahit et occupa le sud de l’Indochine. Des sanctions économiques à l’encontre de l’Empire du Japon furent alors appliquées par les Britanniques, les États-Unis et les Pays-Bas. Dès lors, le Japon subit un embargo sur la distribution de pétrole, d’étain et de caoutchouc, ce qui pénalisa à moyen terme son plan de colonisation de la Chine et son expansionnisme en Extrême-Orient.
La marine et l’armée japonaises furent mobilisées, et les relations entre le Japon et les Etats-Unis devinrent de plus en plus tendues. En conséquence, des renforts du Commonwealth finirent par converger vers la Malaisie. La guerre couvait en Asie ; il ne manquait plus que l’étincelle pour déclencher les hostilités.
Le Japon menait depuis plusieurs mois des pourparlers avec le royaume de Thaïlande pour obtenir le droit de passage nécessaire à l’opération. Finalement le 8 décembre 1941, il décida de ne plus attendre, et d’attaquer en force en débarquant sur le territoire thaïlandais (c’est-à-dire, avec le décalage horaire, une heure avant l’attaque surprise sur Pearl Harbor).
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LES JAPONAIS ENVAHISSENT LES PHILIPPINES

La reddition britannique face à l’armée japonaise
LA PRISE DE BATAAN
Au terme de trois mois de combats particulièrement durs, les Japonais s’emparèrent de la province de Bataan, ce qui leur permit, par la suite, de s’assurer le contrôle de l’archipel.
CONTEXTE
Après le bombardement de la base navale américaine de Pearl Harbor, dès janvier 1942, les forces de l’armée et de la marine impériales japonaises envahirent Luçon ainsi que plusieurs îles de l’archipel des Philippines.
Le commandant en chef des forces américaines et philippines dans les îles, le général Douglas MacArthur, rassembla toutes ses forces basées à Luçon, sur la péninsule de Bataan, pour combattre les Japonais. À cette époque, ces derniers contrôlaient la presque-totalité de l’Asie du Sud-Est. Seules la péninsule de Bataan et l’île de Corregidor demeuraient des bastions alliés dans la région.
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Le 8 avril 1942, la bataille se termina par la reddition de 79 000 soldats Américains et Philippins. Les Nippons ne s’attendaient pas à faire autant de prisonniers : ils n’avaient prévu ni ravitaillement, ni moyen de transport, et la majeure partie d’entre eux ignorait (ou dédaignait) les obligations de la Convention de Genève relatives aux prisonniers de guerre.
Après la « marche de la mort de Bataan », un grand nombre d’entre eux fut envoyé au camp de prisonniers de Cabanatuan. Les Japonais en disséminèrent la plupart vers d’autres zones, et ne laissèrent qu’un peu plus de 500 prisonniers de guerre, civils, américains et alliés, dans la prison de Cabanatuan. Commença alors la terrible et odieuse « Marche de la Mort » ; elle durera du 9 avril au 1er mai 1942.
Lire :

Armoiries des Philippines
LES JAPONAIS ENVAHISSENT LA MALAISIE

Invasion japonaise de la Malaisie, 8 (7) décembre 1941
CONTEXTE
Entre les deux guerres, les possessions britanniques en Asie du Sud-Est ne représentaient pas la principale priorité à Londres. De ce fait, elles ne disposaient pas de troupes suffisantes en cas d’invasion ennemie.
Dans le cadre de la stratégie de Singapour, les Britanniques comptaient (comme à leur habitude) surtout sur la présence de leur flotte de guerre. Mais en 1939 (lors du déclenchement de la guerre en Europe), la flotte promise n’était toujours pas arrivée dans la base navale de Singapour.
Il faut préciser que la situation au Moyen-Orient, puis en Union soviétique, centralisait toutes les forces armées de l’état-major britannique ; l’Asie était partiellement négligée.
L’amirauté britannique décida donc de renforcer des points stratégiques du Commonwealth sur chaque continent (comme le détroit de Gibraltar et le Canal de Suez), tout en délaissant les zones qui ne présentaient pas d’intérêts vitaux.
Le but de ce plan était de créer des sites militaires suffisamment puissants pour dissuader quiconque de s’attaquer aux intérêts de l’Empire britannique. Cette stratégie avait aussi pour avantage de consolider les défenses afin de protéger les routes commerciales maritimes ; un point sensible de la puissance britannique.
En juin 1921, l’on décida donc d’établir un bastion de l’Asie du Sud face à une possible attaque japonaise. C’est ainsi que vint l’idée de mettre en place un point fortifié à Singapour, sur la péninsule malaise.
Sa position centrale en fut la raison principale. Une flotte au mouillage dans le port pouvait se rendre rapidement en Inde et au Moyen-Orient, ou bien aller défendre les positions des Alliés dans le Pacifique. De plus, une base militaire telle que Singapour était un bon moyen d’accroître la puissance occidentale dans les colonies.

Dès le début de l’organisation du bastion, le défaut de fortifications sur le côté terrestre de Singapour se révéla inquiétant. Ce détail fut signalé dans plusieurs rapports, notamment dans une enquête de la Royal Navy de 1921 (celle-ci indiquait que dans des conditions favorables, un débarquement était possible tout au long de la baie de Johore).
Comme réponse au problème, on avança que la force navale présente, ainsi que la force aérienne, seraient en mesure d’empêcher tout débarquement, et qu’en plus, la jungle malaise était connue pour être impénétrable. Enfin, pour clore les discussions sur la défense de Singapour, l’argument essentiel était que la position de Singapour (qui était située à 3 000 lieues du Japon) déjouait tous les pronostics sur une arrivée rapide et massive des renforts Japonais ; ce qui était peu vraisemblable sur le plan logistique.

L’opinion générale des Occidentaux vis-à-vis des Japonais était un mélange d’admiration pour une culture assez inconnue, de l’autre côté de la terre, et une bonne dose de dédain. L’amirauté britannique, méprisante, considérait les Japonais comme « une race de petits hommes comiques avec de grosses lunettes, des jambes en arc et de grandes gencives, qui souffrent de vertiges, et qui sont si myopes que seul un de leurs tirs sur 5 000 a une chance de toucher sa cible ». Cette sous-estimation de la « Perfide Albion » allait s’avérer, une fois de plus, désastreuse. Les petits hommes jaunes allaient en quelques mois s’emparer d’une grande partie du Pacifique et de la presque-totalité de l’Asie du Sud-Est. L’Empire du Japon en 1942 Cette vision peu flatteuse des Japonais, rajoutée au fait que la jungle malaise au nord de la baie de Johore était considérée comme infranchissable, décida l’état-major britannique à refuser la demande de l’officier Arthur Percival (commandant de la place de Singapour), qui sollicitait une division de blindés pour défendre la Malaisie.
Les troupes en garnison à Singapour comptaient 85 000 hommes, venant de tout l’Empire britannique. Une telle quantité d’hommes devint vite un obstacle quand il fallut tenir un état de siège sur une longue durée, sans approvisionnement. De plus, parmi les soldats stationnés à Singapour, une partie n’avait pas encore combattu. L’armée japonaise, elle, jouissait d’une grande expérience acquise depuis l’invasion de la Mandchourie, le 19 septembre 1931.

LA CHUTE DE SINGAPOUR

Les troupes japonaises avancent en Malaisie. Décembre 1941
SOMMAIRE
La bataille de Singapour fut un événement majeur de la guerre du Pacifique au cours de la Seconde Guerre mondiale. Elle se déroula du 31 janvier au 15 février 1942 sur l’île de Singapour, alors colonie britannique, et opposa les forces alliées du Commonwealth à l’armée impériale japonaise.
Cette bataille marqua l’aboutissement de la campagne de Malaisie, débutée en décembre 1941. Elle symbolisa l’échec total de la stratégie de Singapour, qui avait pour objectif de protéger les intérêts de l’Empire britannique en Asie de l’Est.

Le Japon impérial à son apogée en 1942.
Bien que supérieures en nombre, les forces alliées (composées essentiellement de soldats britanniques, australiens et indiens) furent rapidement dépassées par le déferlement des forces japonaises, bien entraînées et bien coordonnées. Après avoir traversé le détroit de Johor, l’armée japonaise progressa rapidement vers le cœur de l’île, en détruisant les défenses, en bombardant les routes et les infrastructures, et en coupant les voies d’approvisionnement.
Le 15 février 1942, le général britannique Arthur Percival signa la capitulation, entraînant ainsi la capture de quelques 80 000 soldats alliés.
La chute de Singapour fut l’une des plus lourdes défaites de l’histoire militaire britannique, et un tournant dans la guerre du Pacifique. La ville restera occupée par les Japonais jusqu’en 1945. Au cours de cette période, de nombreuses exactions et actes de crimes de guerre seront commis par les Japonais à l’encontre des populations et des prisonniers de guerre.

UNE CAMPAGNE VICTORIEUSE…
Pendant la campagne de Malaisie, les Japonais avaient accumulé de grands stocks de provisions en munitions et nourriture, ce qui devait leur permettre de résister assez longtemps. Ce n’est que tardivement (avant le siège de Singapour) que la pénurie de ravitaillement devint une réalité.
Sur le terrain, l’armée d’invasion nippone, qui avançait rapidement, récupérait les provisions abandonnées par les Alliés, dans leur fuite vers la position navale fortifiée de Singapour.
En trois mois, après avoir pris au dépourvu les Alliés, les Japonais s’emparèrent de la capitale, Kuala Lumpur, et de la totalité de la péninsule malaise.
Il n’est nul besoin d’eau et de nourriture pour les vélos ! en outre, ils sont plus résistants à la chaleur que les chevaux. Cette unité dotée de bicyclettes pouvait se permettre une progression rapide, avec une charge lourde, car le fantassin transportait lui-même son eau et sa nourriture.
Drapeau de Singapour
FORCES EN PRÉSENCE
POUR LE JAPON
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Pour la Campagne de Malaisie, les forces japonaises s’élevaient au total à 70 000 hommes, placés sous le commandement du général Tomoyuky Yamashita.
Pertes : 1793 tués et 3378 blessés.
Pour la bataille de Singapour : les forces japonaises s’élevaient au total à 36 000 hommes.
Pertes : 3500 morts et 6100 blessés.
Issue : occupation de la Malaisie et de Singapour par le Japon, jusqu’en 1945.
Si Singapour n’avait pas de chars de combat (car la jungle malaise était renommée impraticable pour les blindés), ce n’était pas le cas pour les Japonais : leurs chars légers de type 95 Ha-Go (ne pesant que quelque 6,5 tonnes) pouvaient traverser cette forêt dense. Ce qui représentait un avantage non négligeable.
Le général Tomoyuki Yamashita coopéra avec la marine impériale pour avoir accès à sa force d’artillerie, et à sa supériorité aérienne pour mettre en place son plan d’attaque.
(8 novembre 1885 – 23 février 1946) Tomoyuky Yamashita C’était un général japonais de l’armée impériale pendant la Seconde Guerre mondiale. Yamashita dirigea les forces japonaises pendant l’invasion de la Malaisie et la bataille de Singapour. La conquête de la Malaisie et de Singapour en 70 jours lui valut le sobriquet « Le Tigre de Malaisie ». Le Premier ministre britannique, Winston Churchill, qualifia la chute ignominieuse de Singapour de « pire désastre » et de « plus grande capitulation » de l’histoire militaire britannique. Yamashita fut chargé de défendre les Philippines. Et bien qu’il ne fût pas en mesure d’arrêter l’avancée alliée, il put tenir une partie de Luzon jusqu’à la reddition officielle du Japon, en août 1945. Après la guerre, Yamashita fut jugé pour crimes de guerre commis par des troupes sous son commandement, lors de la défense japonaise des Philippines, occupées en 1944. Dans un procès controversé, Yamashita sera déclaré coupable des atrocités de ses troupes, même s’il n’y avait aucune preuve qu’il les approuvait ou qu’il les connaissait. En fait, beaucoup d’entre elles furent commises par des troupes qui n’étaient pas sous son commandement. Yamashita fut condamné à mort et exécuté par pendaison en 1946. La décision de le tenir pour responsable des crimes de guerre de ses subalternes (tant que celui-ci n’essaya pas de les découvrir et de les empêcher de se produire) fut connue sous le nom de « norme Yamashita ».

POUR LES BRITANNIQUES
Pour la Campagne de Malaisie, les forces alliées s’élèvaient au total à 140 000 hommes, placés sous le commandement des généraux Arthur Ernest Percival (1887-1966), Lewis Macclesfield Heath (1885-1954) et du général australien Henry Gordon Bennett (1887-1962).
Pertes : 5500 tués, 5000 blessés et 40 000 prisonniers.
Pour la bataille de Singapour : les forces alliées s’élevaient au total à 85 000 hommes.
Pertes : 5000 tués et blessés, et 80 000 prisonniers.
Depuis le 2 décembre 1941 (jour de l’arrivée à Singapour du cuirassé « HMS Prince of Wales » et du croiseur de bataille « HMS Repulse », escortés par quatre destroyers), la Royal Navy était puissamment représentée. C’était la première fois qu’une telle flotte de guerre (Force Z) était basée en cet endroit de la planète.
En raison d’une avarie, le porte-avions « HMS Indomitable » (et ses 48 avions modernes) était retenu en Jamaïque, et ne put arriver à temps. Malgré cette puissance de feu non négligeable, les Alliés ne disposaient cependant toujours pas de forces suffisantes pour assurer une défense efficace de la Malaisie britannique.
De plus, les Britanniques ne possédaient pas de chars (car jugés obsolètes dans la jungle malaise), et n’avaient pas non plus d’entrainement ni d’équipement anti-char. Les alliés, malgré leur avantage numérique, n’avaient finalement que peu de capacité de réponses militaires terrestres.

L’ARMEMENT BRITANNIQUE
LES BRITANNIQUES
LES INFIRMIÈRES
LES AUSTRALIENS
LES INDIENS
LES MALAIS

RETRAIT NIPPON DE LA PÉNINSULE MALAISE VERS SINGAPOUR

La reddition britannique face à l’armée japonaise
Après la défaite de ses troupes lors de la bataille de Malaisie, Arthur Percival organisa une défense le long des 100 km de côte singapourienne.
Le siège de Singapour dura deux semaines, du 31 janvier au 15 février 1942. Au cours de cette période, les deux camps (anglais et japonais) souffrirent de faim et d’épuisement. Mais, l’accumulation des victoires japonaises qui précédèrent l’encerclement de la base et du bastion, ainsi que l’exaltation engendrée par la prise de la forteresse, firent que les Japonais étaient mieux préparés psychologiquement que leurs adversaires. Pour les Britanniques, le ressenti était tout différent : ils avaient subi des défaites consécutives, et n’avaient reçu aucune aide de la part de la mère patrie ; d’où un sentiment d’abandon. Le dernier ordre envoyé à la garnison de Singapour fut celui du Premier ministre anglais, Winston Churchill ; il stipulait qu’il fallait à tout prix défendre la forteresse. Cet ordre dur et sévère affichait une dure réalité qui acheva de briser le moral des assiégés : aucun renfort ne pourrait leur être envoyé de l’Angleterre ou des Dominions.
Le 27 janvier 1942, Percival ordonna le repli de toutes les troupes présentes sur l’île de Singapour.
Le 31 janvier, les dernières troupes alliées se retirèrent de la péninsule de Malaisie, et firent sauter le pont reliant Johor et Singapour.
Mais les Japonais n’accordèrent aucun répit à leur ennemi : ils préparaient déjà la bataille de Singapour, qui s’engagea dès le 8 février.
Percival, anticipant une attaque des Japonais au nord-est de l’île, disposa ses forces les plus fraîches (la 18ème Division britannique, tout juste débarquée) à l’est de la chaussée de Johor.
Les Japonais bombardèrent intensivement Singapour dans les cinq jours qui suivirent. Retardée d’une semaine par la destruction du pont, l’armée impériale débarqua le 8 février sur la plage de Sarimbun, à la pointe nord-ouest de l’île. Les troupes australiennes de la 8ème division qui défendaient le secteur n’offrirent qu’une brève et faible résistance.
Grave erreur stratégique de la part des Britanniques : les Nippons, prenant le contrôle de la ville, l’encerclèrent aussitôt. La défense de Singapour fut initialement organisée pour faire face à une attaque venant du côté mer, et non à une invasion à partir de l’intérieur des terres.
Les combats et les bombardements durèrent une semaine. Percival, informé pars ses troupes de la pénurie imminente en munitions et en eau, décida alors de capituler.
Des émissaires britanniques porteurs d’un drapeau blanc menèrent la demande de reddition à Tomoyuki Yamashita. Celui-ci insista pour s’entretenir avec Percival en personne.
Ce dernier se rendit ensuite (sa délégation arborant un drapeau britannique et un drapeau blanc) à la « Old Ford Motor Factory » de Bukit Timah, lieu où la reddition devait être négociée. Un officier japonais nota que Percival était « pâle, mince et fatigué ».
A 18 h 10, il fut conclu que les troupes alliées déposeraient les armes et cesseraient toute résistance à partir de 20 h 30. Cet accord allait totalement à l’encontre des directives de Winston Churchill, qui avait ordonné de résister jusqu’au bout.
S’ensuivit une retraite qui prit des allures de débâcle à bord d’embarcations de fortune, organisée pour évacuer de Singapour ceux qui pouvaient encore l’être. C’est dans ces circonstances que le général australien Henry Gordon Bennett décida de s’enfuir.
CONSÉQUENCES
Sir Winston Churchill (Premier ministre britannique de mai 1940 à juillet 1945), fut traumatisé par la chute du bastion anglais de Singapour. Il considéra cette défaite comme « le plus grand désastre et la plus grande capitulation de toute l’histoire britannique ». Cet événement le marqua à tel point que son médecin personnel, Lord Moran, fit état de « crises d’angoisses où le Premier ministre avouera qu’il n’oubliera jamais ce qu’il s’est passé sur l’île ». Lorsque les événements se précipitèrent avec l’invasion japonaise de la péninsule malaise, le Premier Ministre britannique, impuissant, ne put que constater l’insuffisance de préparation et le drame qui se profilait en Asie du Sud. Jusqu’alors, pour Churchill comme pour tous les Anglais, la perte de Singapour avait été quelque chose d’impensable.
Churchill refusa toujours qu’une commission d’enquête soit organisée pour établir les raisons de la défaite.
En 1993, le « British Public Record Office » dévoilera l’essentiel des archives militaires. Une partie de ces documents reste encore à ce jour couvert par le secret (seul le gouvernement britannique en connait la raison).
Singapour restera sous occupation japonaise jusqu’en 1945.

Sources :
Mes photos
Photos publique Facebook
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Singapour
https://larevuedhistoiremilitaire.fr/2023/10/25/la-chute-de-singapour-en-1942/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_de_Malaisie