La bataille de Verneuil-sur-Avre
LA GUERRE DE CENT ANS
De 1337 à 1453
LES VALOIS DIRECTS
LA BATAILLE DE VERNEUIL-SUR-AVRE
Le 17 août 1424
UNE NOUVELLE DÉFAITE FRANÇAISE
LOCALISATION
Verneuil-sur-Avre est une ancienne commune française située dans le département de l‘Eure, en région Normandie.
Le 17 août 1424, elle fut le théâtre de la sanglante défaite de l’armée Franco-Écossaise de Charles VII, face aux alliés Anglo-Bourguignons.
UN ROYAUME POUR DEUX ROIS
De toutes les batailles de la Guerre de Cent Ans, celle de Verneuil-sur-Avre est certainement l’une des plus meurtrières et des plus sanglantes. C’est aussi la dernière grande défaite française.
La région est devenue, par la force, entièrement anglaise, et la Normandie représente le « casus belli » majeur des affrontements franco-anglais qui vont se succéder. L’armée du dauphin (le futur Charles VII) essaie par tous les moyens de reconquérir les territoires perdus. Pourtant, comme à Azincourt ou à Poitiers, l’« ost » royal de France va payer une fois de plus son indiscipline, malgré des avantages incontestables qui auraient dû faire pencher la victoire dans son camp.
Durant la longue période de cette Guerre de Cent Ans, les années 1420 représentent l’apogée des prétentions anglaises sur le sol de France.
En vertu des clauses du traité de Troyes, le roi d’Angleterre est aussi le roi de France. Henry VI d’Angleterre est trop jeune pour monter sur le trône : ce n’est encore qu’un bébé. La régence est alors confiée à son oncle, le duc de Bedford Jean de Lancastre.
Dès lors, une partie des Français (les partisans du dauphin Charles, le fils déchu du précédent roi de France Charles VI) refuse la domination anglaise et va poser au régent beaucoup de problèmes.
La période des années 1420 peut se résumer en une succession d’affrontements, tous plus ou moins meurtriers. C’est une lutte acharnée entre les Anglais (maîtres de la Normandie), les Bourguignons eux (maîtres de l’Île-de-France), et les partisans de Charles VII qui, lui, est toujours à Bourges.
Les premiers sont alliés aux Bourguignons et tiennent le nord-est du royaume de France. Quant au roi de France Charles VII, il a reçu l’aide des Écossais, traditionnels ennemis des Anglais.
LE TRAITE DE TROYES
d’Angleterre et Charles VI de France. Il fait du roi d’Angleterre l’héritier légitime du roi Charles VI. Cet accord prive le dauphin de ses droits au trône, et garantit, à la mort de Charles VI, la couronne de France à Henri V le Plantagenêt. Le traité marque l’apogée de la supériorité anglaise au cours de la guerre de Cent Ans. Il fait suite à la conquête de la Normandie et à plusieurs victoires anglaises, notamment celle d’Azincourt (le 25 octobre 1415). La ratification de ce traité a été permise par l’alliance des Anglais et des Bourguignons. Cet accord ouvre une nouvelle phase de la guerre civile française, entre les partisans de la double monarchie franco-anglaise (les Bourguignons) et ceux du dauphin Charles (les Armagnacs), guerre qui perdurera jusqu’en 1435, avec la signature du traité d’Arras.
SOMMAIRE
Le 10 septembre 1419, le duc de Bourgogne Jean sans Peur est assassiné à Montereau. Cet événement va décider les Bourguignons à faire alliance avec les Anglais. Dorénavant, les armées coalisées Anglo-Bourguignones peuvent espérer achever la conquête du royaume de France.
Durant l’été 1423, Géraud de la Pallière (gentilhomme gascon au service de Charles VII), à la tête d’une troupe armée, s’empare par surprise du château d’Ivry. Il en restera maître pendant un an. Du coup, les Anglais font de la reprise du château d’Ivry une priorité. En juin 1424, avec à leur tête le duc de Bedford, ils assiègent la forteresse. La garnison propose alors de se rendre si, d’ici le 15 août 1424, aucun secours ne vient les délivrer.
La place capitule le 5 juillet, et les Anglais en prennent possession le 15 août. Faute de pouvoir s’y installer et y maintenir une garnison, ces derniers entament la destruction des parties supérieures du château. Plutôt que de voir retomber la forteresse aux mains des Français, ils préfèrent la détruire.
LE CHÂTEAU D’IVRY-LA-BATAILLE
Ses vestiges se situent sur la commune française d’Ivry-la-Bataille, dans le sud-est du département de l’Eure, en région Normandie. En 1424, il fut entièrement détruit après la bataille de Verneuil.
CONTEXTE
Après la défaite d’Azincourt, le 25 octobre 1415, les Français ont remporté très peu de succès militaires. On retient notamment la bataille dite la « Besoigne » de la Brossinière (dite parfois bataille de La Gravelle), le 26 septembre 1423.
Au début de 1424, les Anglais accentuent leur pression sur la Loire. Le dauphin Charles (le futur Charles VII) présage que la frontière naturelle qu’offre le grand fleuve risque de céder à tous moments. Pour anticiper une telle mésaventure, il prend l’initiative sur le terrain, en décidant de lancer une nouvelle campagne militaire.
AVANT LA BATAILLE
L’armée de Charles VII est forte de 12 000 à 18 000 hommes dont une puissante troupe d’Écossais (environ 7000 hommes).
Les Anglais savent qu’ils sont en infériorité numérique. Pour pallier ce manque d’effectif, ils opposent à l’armée du dauphin Charles une organisation redoutable, efficace, et qui a déjà fait ses preuves. Les hommes sont disciplinés et bien entraînés. Près de neuf ans après Azincourt, les Anglais s’apprêtent à infliger aux Français une nouvelle et cuisante défaite.
L’ost royal se réunit à Châteaudun, avant de se mettre en route pour aller secourir les assiégés du château d’Ivry-la-Bataille. Les éclaireurs rapportent que la position défensive des Anglais est trop puissante. Les Français décident donc de modifier leurs plans et de se détourner d’Ivry ; il leur paraît préférable de prendre la ville la plus proche : Verneuil.
Grace à une ruse, ils vont s’emparer assez facilement de la cité : en effet, pour ne pas attirer l’attention des gardes, les archers écossais se déguisent en archers anglais, et la surprise est totale.
Une telle supercherie exécutée au nez et à la barbe de l’ennemi ne plaît pas du tout au régent du royaume d’Angleterre, Jean de Lancastre, le duc de Bedford. Celui-ci, furieux, se précipite sur Verneuil.
Les Franco-Écossais quittent la ville. Alors qu’ils auraient pu essayer de résister à l’abri des murs de Verneuil, ils choisissent de se battre ; lourde erreur…
La décision franco-écossaise peut se comprendre. Il y a un coup à jouer : s’emparer du régent Bedford changerait le cours de la guerre. La capture semble possible : les Franco-Écossais sont en nette supériorité numérique ; s’ils réussissent, ce pourrait bien être la fin de la guerre.
Mais les échecs militaires précédents ont montré que cet avantage ne suffit pas. La preuve à Azincourt ou, pire, à Crécy, où les envahisseurs anglais guerroyaient à 1 contre 2. L’armée française avait alors été décimée par les terribles archers anglais.
À Verneuil, les Français ont de quoi être un peu plus confiants : ils ont à leurs côtés les Écossais qui, eux aussi, savent se servir du « longbow », un arc redoutable de plus de deux mètres de hauteur. Ils pourront donc répondre efficacement aux tirs des archers anglais.
Après avoir parlementé, les Franco-Écossais, plutôt que de subir un siège insoutenable, tombent d’accord pour livrer bataille. 11 000 Français et 7 000 Écossais vont affronter 14 000 Anglais.
TROIS SOLDATS POUR UN CAVALIER !
Dans le royaume de France du XVème siècle, un cavalier est généralement assisté de deux hommes (dont un seul prend part à la bataille), et possède deux chevaux. Au XVIème siècle, on juge que chaque « glaive » est servi par trois assistants : un homme d’armes, un combattant secondaire, et un page. L’apparition sur les champs de bataille de cette chevalerie lourde entraîne un régime spécial du ménagement des chevaux, désormais irremplaçables. Les destriers, les chevaux de guerre capturés à l’ennemi, sont dès lors des prises et des butins très recherchés.
FORCES EN PRÉSENCE
POUR LES FRANCO-ÉCOSSAIS
L’ost royal de Charles VII est réuni en trois corps d’armée :
– le premier, entièrement composé de Français, est commandé par le duc Jean d’Alençon (1409-1476) et le comte Jean d’Harcourt, comte d’Aumale et de Mortain (tous deux appartiennent à la grande noblesse normande).
JEAN II D’ALENÇON
Bretagne (fille du duc Jean IV de Bretagne). Il n’a que six ans lorsque son père est tué à la bataille d’Azincourt. En 1423, à l’âge de 14 ans, il est choisi comme parrain du dauphin, le futur Louis XI. C’est un prince de sang et un chef de guerre français du XVème siècle. Il sera compagnon d’armes de Jeanne d’Arc. Il participera avec elle au Siège d’Orléans (du 12 octobre 1428 au 8 mai 1429). Il est capturé le 17 août 1424, au cours de la bataille de Verneuil. Il ne retrouvera la liberté qu’en 1427, contre une forte rançon.
JEAN D’HARCOURT, COMTE D’AUMALE
Il est le fils de Jean VII d’Harcourt, comte d’Harcourt, et de Marie d’Alençon, princesse du sang. En 1417, il est nommé lieutenant et capitaine général de Normandie. Il bat les Anglais le 26 septembre 1423 à la bataille de la Brossinière (dite parfois bataille de La Gravelle). Il participe à la bataille d’Azincourt (le 25 octobre 1415) et à la bataille de Verneuil-sur-Avre, où il trouve la mort le 17 août 1424.
– le deuxième, le plus nombreux, rassemble les troupes envoyées par Jacques 1er d’Écosse. Il est commandé par le comte de Touraine Archibald Douglas (né en1369, mort en 1424 au cours de la bataille) et John Stuart, comte de Buchan (né en 1381, mort lui aussi au cours de la bataille).
ARCHIBALD DOUGLAS, 4ème COMTE DE DOUGLAS
Il est le fils d’Archibald Douglas (1320-1400), 3ème comte de Douglas (dit « le Hideux »). En 1390, il épouse Margaret Stuart, la seconde fille du roi Robert III d’Écosse. En 1421, Archibald Douglas est chargé par le régent d’Écosse de conduire en France une armée de 10 000 hommes, pour secourir le futur Charles VII de France contre les Anglais. Il mènera la campagne avec son gendre John Stuart, 2ème comte de Buchan, En mars 1421, il est victorieux à la sanglante bataille de Baugé. Il sera élevé, pour ce haut fait d’arme, Lieutenant Général du Royaume de France, duc de Touraine, et pair de France. Son gendre John Stuart, lui, reçoit l’épée de Connétable de France. Le 17 août 1424, les Écossais sont défaits à la bataille de Verneuil-sur-Avre par Jean de Lancastre, duc de Bedford. Au cours du combat, Archibald Douglas, son fils cadet James et son gendre John Stuart, sont tués. Archibald Douglas est inhumé dans la cathédrale de Tours.
JOHN STUART, COMTE DE BUCHAN
Il est le fils de Robert Stuart (1er duc d’Albany), et de sa seconde épouse Murielle Keith. Il épouse en première noce Elizabeth Douglas (morte en 1451), fille d’Archibald Douglas (4ème comte de Douglas). De leur union naîtra un seul enfant, Margaret Stuart. Débarqué à La Rochelle, il commande un corps d’Écossais venu au secours de Charles VII, et l’aidera à battre l’armée anglaise à la bataille de Baugé en 1421. Il sera capturé à la bataille de Cravant, mais sera rapidement échangé. En 1424, il reçoit la charge de connétable de France. Il sera battu et tué à la bataille de Verneuil le 17 août 1424.
– le troisième se compose de cavaliers et d’arbalétriers italiens, détachés par le duc de Milan.
POUR LES ANGLAIS
L’armée anglaise est forte d’environ 14 000 hommes. Elle est commandée par Jean de Lancastre, 1er duc de Bedford et Thomas Montagu, 4ème comte de Salisbury.
JEAN DE LANCASTRE, DUC DE BEDFORD
À la mort de ce dernier (le 31 août 1422), il prend le titre de régent du royaume de France du fait de la minorité de son neveu Henri VI (seulement âgé de neuf mois). Il est proclamé roi de France et d’Angleterre en application du traité de Troyes. Le 17 août 1424, il sera victorieux au cours de la bataille de Verneuil-sur-Avre. Le 5 septembre 1427, il sera contraint de lever le siège de Montargis, battu par le Dunois, « le Bâtard d’Orléans »
THOMAS MONTAGU, COMTE DE SALISBURY
En 1419, il est nommé lieutenant-général du roi en Normandie, puis gouverneur de Champagne et de Brie, et enfin lieutenant général de l’armée anglaise. Le roi Henri V d’Angleterre le nommera aussi comte du Perche. Il prendra part à de nombreuses batailles, notamment à la bataille d’Azincourt (le 25 octobre 1415), aux sièges de Harfleur (du 18 août au 22 septembre 1415), de Caen (du 18 août au 19 septembre 1417), de Rouen (du 31 juillet 1418 au 19 janvier 1419), et à la bataille de Verneuil (août 1424). En 1425, il assiège avec succès la ville du Mans et la cité fortifiée de Sainte-Suzanne, qui restera anglaise jusqu’en 1439. Le 27 octobre 1428, au cours du siège d’Orléans, il est mortellement blessé par un boulet de canon, et meurt le 3 novembre suivant.
Lire : la reddition de Rouen
DÉROULEMENT DE LA BATAILLE
La première phase de la bataille débute avec le siège du château d’Ivry-la-Bataille par les Anglais, non loin d’Évreux. L’État-major français veut éviter d’être pris de court. Il réplique en ordonnant aux soldats français, Écossais et Italiens de se mettre en mouvement, et de se diriger sur la Normandie.
Une fois réunie, l’armée passe sous le commandement de John Stuart, comte de Buchan et connétable de France. Dès lors, Buchan attaque et s’empare de Verneuil-sur-Avre. Les Anglais abandonnent Ivry, tout proche, et se portent au-devant des troupes de Buchan.
Le 17 août 1424, les deux adversaires s’observent, disposés en ordre de bataille. Malgré leur supériorité numérique, les forces de John Stuart sont indisciplinées, mal organisées et mal équipées.
Dans le camp anglais, c’est tout le contraire. Le régent Jean de Bedford fait régner une stricte discipline ; ses hommes sont parfaitement armés, formés, et commandés. De plus, les soldats anglais savent qu’ils sont secondés par leurs redoutables archers. Ceux-ci ont, à maintes reprises, montré toute leur efficacité au combat.
LA DÉSERTION DES ITALIENS !
La bataille est à peine commencée que les cavaliers italiens se ruent à l’assaut des positions anglaises et les contournent. Un court moment, on pense qu’ils vont les prendre à revers et foncer sur leurs arrières. Mais au lieu de cela, ils se précipitent vers leur parc d’équipement et de ravitaillement. Là, ils pillent méthodiquement tout ce qui a de la valeur, s’emparent des chevaux, des chariots de vivres, du matériel, et d’un gros butin. Puis ils s’enfuient en abandonnant la bataille, prenant la direction de Chartres, sans trop se préoccuper du sort de leurs alliés.
L’ASSAUT DES ÉCOSSAIS
Les cavaliers français, emmenés par Étienne de Vignolles (dit « La Hire »), mettent la panique dans les rangs Anglais. Mais au lieu d’exploiter cette débâcle ennemie, ils se lancent à la poursuite des fuyards, et perdent tout le bénéfice de l’action si rondement menée. Les Anglais se reprennent aussitôt, et mettent à profit cette erreur tactique de leurs adversaires. Ils se rassemblent et reconstituent leurs lignes.
La charge de la piétaille française et écossaise qui s’ensuit est un véritable désastre. Elle se heurte à la défense des archers anglais qui brise net leur vaillant assaut.
Les Écossais restent fidèles à leurs traditions guerrières : ils résistent et refusent d’abandonner le combat. Dès lors, la bataille tourne au massacre ; c’est une véritable tuerie… Dans la fureur de l’attaque, on voit même le régent Jean de Bedford brandir une hache et aller provoquer le comte de Buchan. Au cours du combat, les Écossais paient le prix le plus lourd ; presque tous sont tués, hormis un petit groupe qui est capturé. Les Français, eux, perdent la moitié de leurs soldats.
PERTES
POUR LES FRANCO-ÉCOSSAIS
Avant le début de la bataille, les Écossais avaient défié les Anglais en leur promettant qu’ils ne feraient pas de quartier. Les Anglais les ont pris au mot ; les pertes écossaises sont terrifiantes : la presque totalité du contingent écossais a péri. Les Français ont eux aussi été massacrés. Malgré leur rang de seigneur, le comte d’Aumale et le vicomte de Narbonne ont été tués. La règle selon laquelle on ne se tue pas entre chevaliers, mais on se rançonne, n’a pas été respectée. Jean d’Alençon, prince de sang royal, a toutefois l’honneur d’être fait prisonnier.
Au soir de la bataille, l’armée franco-écossaise relèvera 9000 morts et blessés. Parmi ceux-ci figurent le connétable de Buchan, le comte d’Aumale, Archibald Douglas, et le comte de Narbonne (conseiller du roi et capitaine des Armagnacs).
Pour plaire à son allié le duc de Bourgogne Philippe III le Bon, le corps du comte de Narbonne, découvert sur le champ de bataille, sera (en raison de sa participation présumée à l’assassinat de son père, Jean sans Peur) écartelé sur ordre de Jean de Bedford avant d’être pendu au gibet.
POUR LES ANGLAIS
Au soir de la bataille, l’armée anglaise comptera quelques 4000 morts et blessés.
CONSÉQUENCES
La défaite de Verneuil-sur-Avre n’aura pas que des conséquences militaires. Le dauphin Charles est « désarçonné » ; il doit faire face à une déroute financière. Alors que la situation politique du camp français, déchiré par les antagonismes et les luttes d’influences, semble tout aussi désespéré.
La défaite de Verneuil-sur-Avre du 17 août 1424 est considérée par certains historiens comme aussi dramatique pour les Français que l’a été celle d’Azincourt (le 25 octobre 1415).
Au soir de la bataille, parmi les 9000 morts français, on dénombre de grands chefs de guerre, tels Jean d’Harcourt, comte d’Aumale et de Mortain, les comtes Jacques de Ventadour et Louis de Tonnerre, le vicomte Guillaume de Narbonne. Le duc Jean d’Alençon, blessé, retrouvé sous un monticule de cadavres, est emmené en captivité. Il ne recouvrera sa liberté que trois ans plus tard, contre une forte rançon.
Militairement parlant, l’avantage est désormais aux Anglais, et ne va cesser de s’accroître lorsqu’ils progresseront vers la Loire, tout en confortant leur suprématie. La Normandie est entièrement sous leur contrôle ; elle le restera jusqu’en 1434.
Lire : Répertoire de la Guerre de Cent Ans
Sources :
Photos publiques Facebook
Les rois de France des Éditions Atlas (Valois directs).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Verneuil_(1424)
7 réponses
[…] En 1424, il est présent à la bataille de Verneuil-sur-Avre. […]
[…] Le 17 août 1424, il sera victorieux au cours de la bataille de Verneuil-sur-Avre. […]
[…] En 1424, il est présent à la bataille de Verneuil-sur-Avre. […]
[…] est capturé le 17 août 1424, au cours de la bataille de Verneuil-sur-Avre. Il ne retrouvera la liberté qu’en 1427, contre une forte […]
[…] En 1424, il est présent à la bataille de Verneuil-sur-Avre. […]
[…] 17 août 1424, à la bataille de Verneuil sur Avre, il capture Jean, duc d’Alençon, conjointement avec John […]
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