Mary Ann Bickerdyke

                                                                                      

 

LES FEMMES REMARQUABLES

DE LA GUERRE DE SÉCESSION

MARY ANN BICKERDYKE

 (19 juillet 1817 – 8 novembre 1801)

Surnommée « Mère Bickerdyke »

Mary Ann Bickerdyke, Union nurse

 

Un journaliste a écrit : « aucun conflit de l’Histoire n’a impliqué les femmes autant que cette Guerre Civile. Du Nord au Sud, elles ont cherché à prêter main forte ».

« Au Nord, les citoyens influents forment la Commission sanitaire et la Commission chrétienne, afin d’organiser l’aide aux victimes et d’enrayer la propagation des maladies au sein de l’armée.

Le nombre de malades diminuera de moitié. Les volontaires de la Commission sillonnent les camps, luttent contre leur insalubrité, et réforment les conditions hospitalières. Elles veillent à la qualité des repas, distribuent des couvertures, des chaussures, et répartissent équitablement les colis et les médicaments que les familles envoient aux blessés. 

La Commission sanitaire est dirigée par des personnalités éminentes. L’avocat New Yorkais George Templeton Strong en est le trésorier, mais ce sont des centaines de milliers de femmes, réparties à travers sept mille unités dans le Nord du pays, qui assurent le travail : couture, tricot, pansements, mais aussi collecte de fonds et organisations de spectacles ».  

« La Guerre de Sécession », de Ken Burns.


SOMMAIRE

Mary Ann Bickerdyke (également appelée « Mother Bickerdyke » par les soldats) est une infirmière américaine qui administra un hôpital militaire de l’Union durant la Guerre Civile Américaine (1861-1865). Au cours du conflit, elle créera plus de 300 hôpitaux de campagne.

C’est en outre une avocate permanente, et défenseure des anciens combattants. Elle les aidera, eux et leurs familles, à obtenir des pensions après la guerre.

UNE DIFFICILE COHABITATION…

À Lynchburg, en Virginie, les femmes de la ville éprouvaient des difficultés à travailler dans les hôpitaux locaux.

On pensait alors que les « dames » n’étaient pas « utiles » dans les hôpitaux bondés d’hommes. Cette situation s’aggrava avec le conflit. Les médecins militaires et le personnel médical n’aimaient pas du tout l’ingérence des civils dans leurs affaires.

Les femmes de Lynchburg étaient différentes des infirmières d’aujourd’hui. Au début de la guerre, elles venaient dans les hôpitaux habillées très modestement. Elles portaient leurs paniers de « friandises » pour les malades et les blessés, et apportaient de la couleur dans un milieu sombre, rempli de souffrances et de misère. Elles écrivaient des lettres pour les hommes, faisaient leurs courses, et s’impliquaient généreusement.

Infirmière lisant au chevet d’un blessé

Plus tard au cours de la guerre, elles furent affectées à des tâches médicales ; et la tension entre les dames et le personnel médical disparut définitivement.


NAISSANCE & FAMILLE

Mary Ann Ball naît le 19 juillet 1817 dans le comté de Knox, Ohio. Elle meurt le 8 novembre 1801 à Bunker Hill, Kansas.

Elle est la fille de Hiram Ball et d’Annie Rodgers Ball. Après la mort de sa mère (décédée en 1818, alors que Mary n’a qu’un an), elle est envoyée avec ses frères et sœurs vivre dans la ferme de ses grands-parents dans le comté de Richland, dans l’Ohio.

MARIAGE

En 1847, Mary Ann épouse Robert Bickerdyke.

De cette union, naîtront deux fils :

– James Bickerdyke (1850-1904).

– Hiram Bickerdyke (1854-1909).

Robert Bickerdyke meurt en 1859, deux ans avant le début de Guerre Civile.

Mary Ann déménage ensuite à Galesburg, dans l’Illinois, où elle est employée comme médecin botanique. Elle y travaillera principalement avec des médecines alternatives, en utilisant des herbes et des plantes.

Peu de temps après être devenue veuve, Mary commence aussi à fréquenter l’église congrégationaliste de Galesburg,

LA GUERRE CIVILE

Mary Ann Bickerdyke

Mary Bickerdyke servira au cours de la guerre civile du 9 juin 1861 au 20 mars 1865, et participera à dix-neuf batailles.

Mary Ann Bickerdyke, une veuve Quaker et agent de la commission sanitaire, accompagne l’armée de l’Union pendant quatre ans. Elle assiste à 19 batailles, où elle seconde les médecins lors des amputations, prépare des tonneaux de café, et rassemble le bétail et la volaille pour nourrir les hommes reconnaissants qui la surnomment « mère Bickerdyke ».

A la fin de la guerre, le général Sherman déclarera : « elle est aussi utile que moi ».

« La Guerre de Sécession », de Ken Burns.

Marie Ann Bickerdyke est décrite comme une infirmière déterminée, ne laissant personne se mettre en travers de ses fonctions. Ses patients, les soldats enrôlés, l’appellent « Maman » Bickerdyke à cause de sa nature bienveillante envers ses « soldats chéris ».

Un jour, alors qu’un chirurgien conteste son autorité pour agir, elle répond : « Sur l’autorité du Seigneur Dieu Tout-Puissant, avez-vous quelque chose qui surpasse cela ? »

Son autorité vient de la réputation qu’elle a acquise auprès de la Commission sanitaire, et de sa popularité auprès des soldats.

En juillet 1863, le Dr Woodward, chirurgien du « 22nd Illinois Infantry » (qui est un ami), lui écrit personnellement au sujet des hôpitaux militaires sales et chaotiques du Caire, dans l’Illinois.

La lettre est lue à haute voix dans les églises, et les citoyens de Galesburg collectent pour 500 $ de fournitures. Ils choisissent exclusivement Mary Bickerdyke pour les livrer.

Juillet 1862

Mary Ann dit : « l’hôpital de Farmington était presque aussi mauvais que celui du Caire lorsque je le vis la première fois ».

Mary Ann avait amené avec elle deux nouvelles infirmières. Avec son efficacité habituelle, elle et son équipe commencèrent à frotter et à laver les patients énergiquement.

Mary Ann Bickerdyke

Bien que le chirurgien en chef fût aimable et courtois avec elles, leurs manières de travailler ne convenaient pas au personnel médical local. Ceux qui ne se conformaient pas aux idées de Mary Ann sur la propreté furent rapidement et sévèrement blâmés. En peu de temps, le chirurgien en chef se vanta que « son hôpital était devenu le meilleur de la région ».

Mary Ann Bickerdyke, infirmière de l’Union.

« The Healing: Conversations Between Nurses North and South ».

 

Mary Livermore

Mary est nommée agent de terrain pour la branche nord-ouest de la Commission sanitaire.

Mary Livermore a également aidé Bickerdyke à soigner ses deux fils qui se plaignent de vivre à Beloit, dans le Wisconsin, alors qu’elle est sur le champ de bataille avec l’armée pendant la dernière partie de la guerre.

Mary Ann reste au Caire comme infirmière et organise les hôpitaux. Pendant ce temps, elle gagne l’estime du général Ulysse S. Grant. Celui-ci, l’appréciant et approuvant ses efforts, détache des soldats de son train hospitalier. Quand l’armée de Grant descend le Mississippi, Bickerdyke la suit, installant des hôpitaux partout où ils sont nécessaires. Mary devient une directrice incontestée de l’hôpital en seulement cinq mois.

« Le 9 juillet 1862, Mary Ann Bickerdyke arriva sur le site de Farmington. Elle constata que l’armée avait placé les tentes sur une crête où le drainage était bon et l’air frais abondant. De tels agencements étaient une chance dans ce climat chaud et humide du nord du Mississippi.

Des cuisines avaient été installées pour chaque quartier, où des aliments de nature douteuse étaient cuisinés.

Au total, quelques 1400 patients y étaient soignés.

Mme Bickerdyke observa minutieusement autour d’elle, et décida ensuite quelles décisions prendre pour s’organiser ».

« The Healing: Conversations Between Nurses North and South ».

Mary Jane Safford-Blake

Plus tard, Mary Ann rejoint un hôpital de campagne à Fort Donelson, où elle travaille aux côtés de Mary J. Safford (une infirmière, médecin, éducatrice et humanitaire).

Les 15 et 16 février 1862, elle cite particulièrement Fort Donelson comme étant la première bataille dont elle a été le témoin.

C’est au cours de cette bataille que Mary Ann s’aperçoit que les services de blanchisserie manquent cruellement dans les hôpitaux de campagne.

Aussitôt, elle emballe les vêtements et la literie souillés qui ont été utilisés par les hommes. Elle y ajoute des désinfectants, et les envoie sur un bateau à vapeur à destination de Pittsburg Landing (Shiloh pour les Nordistes) afin qu’ils soient nettoyés par la « Chicago Sanitary Commission ».

Mary Ann demande également à ses collègues de Chicago d’envoyer des machines à laver, des bouilloires portables, et des mangles.

Mangles : lisseuse à deux ou plusieurs cylindres, utilisée dans l’industrie papetière et la blanchisserie pour essorer le linge.

Un Norrahammars Bruk , modèle 3005-2, mangle de 1934

Elle recrute ensuite des anciens esclaves fugitifs pour créer sur le terrain des services de blanchisserie aux hôpitaux.

Après avoir servi à Fort Donelson, Mary Ann est nommée infirmière en chef au « Gayoso Block Hospital de Memphis ».  L’hôpital contient 900 patients, dont 400 Amérindiens. A Gayoso, comme dans ses autres hôpitaux, « Mère Bickerdyke » emploie des anciens esclaves fugitifs.

Un jour, elle quitte Gayoso pour faire des courses, et lorsqu’elle revient, elle découvre que le médecin chef a renvoyé les esclaves fugitifs qui l’ont aidée à soigner les patients de l’hôpital.

Ne baissant pas les bras, Mary Ann part dîner, mais ne revient pas tout de suite. Au lieu de cela, elle se rend au QG du général Hurlbut. Sur place, elle reçoit l’autorisation écrite de garder ses

employés jusqu’à ce que le général lui-même révoque l’ordre.

Général Stephen Auguste Hurlbu

Elle entreprend aussi d’acquérir des vaches et des poules pour fournir des produits laitiers frais à l’hôpital. Le général Hurlbut l’autorisera à employer des esclaves fugitifs pour s’occuper des animaux.

A l’hôpital de Corinth, dans le Mississippi, Mère Bickerdyke fit une visite des tentes supposées vides pour voir si quelqu’un avait été négligé.

Mary Livermore a écrit à propos des conclusions de Bickerdyke : L’ordre avait été donné d’amener rapidement les blessés allongés dans des tentes dans son grand hôpital, tant qu’il y avait de la place pour eux.

Enfin, elle fut informée que les tentes étaient toutes libérées. Avec son habitude de contrôler par elle-même si le travail était fait, elle allait d’une tente à l’autre, en les examinant attentivement. Dans l’une d’elles, elle fut attirée par un mouvement sous un tas de couvertures dans un coin. Elle souleva la couverture nauséabonde, couverte de mouches. Un homme y était, encore vivant. Il avait reçu une balle dans les deux joues. Une partie de sa langue avait été sectionnée, et avait enflé jusqu’à éclater dans sa bouche. Il avait aussi l’épaule gauche et la jambe cassées. Combien de temps avait-il été oublié, personne ne pouvait le dire; mais les mouches avaient souillé ses blessures, et il était dans un état des plus lamentables.

Il fut immédiatement amené à l’hôpital sur une civière. Mary Ann Bickerdyke se consacra à sa guérison, luttant contre la mort heure par heure, jusqu’à ce qu’elle parvienne à le sauver.

L’homme est vivant aujourd’hui, et il est fier d’appeler sa sauveuse « Mère Bickerdyke », l’infirmière qui lui a épargné la mort.

Ce fut un spectacle, plus tard, que d’assister à la tempête qui éclata sur les hommes qui avaient été chargés d’enlever les blessés, et qui avaient oublié ce pauvre soldat. Mère Bickerdyke fut impitoyable envers eux. Ce jour-là, elle manifesta si violemment sa colère et d’une telle manière que les malheureux furent secoués, et qu’ils restèrent sans voix… »

« The Healing: Conversations Between Nurses North and South ».

Mary Ann Bickerdyke travaille également en étroite collaboration avec Eliza Emily Chappell Porter (première enseignante de l’école publique de Chicago, à Fort Dearborn), de la branche nord-ouest de la Commission sanitaire des États-Unis, de Chicago.

Elle sert ensuite sur le premier navire-hôpital. Pendant le conflit, elle devient chef des soins infirmiers sous le commandement du général Ulysses S. Grant, et participe à la bataille de Vicksburg.

En tant que chef des soins infirmiers, Bickerdyke ignore parfois intentionnellement le règlement militaire.

Lorsque l’état-major de Grant se plaint de son comportement, le général de l’Union William T. Sherman aurait levé les mains en s’exclamant: « Elle me surpasse ! Je ne peux rien faire contre elle ! ».  

Sherman reconnaîtra toute sa valeur et dira qu’« elle est l’un de ses meilleurs généraux », d’autres officiers l’appelleront « le brigadier commandant des hôpitaux ».

Sherman aime particulièrement cette infirmière courageuse et volontaire qui suit les armées de l’ouest. Les généraux Sherman et Grant lui accorderont leurs faveurs et privilèges. Ils lui fourniront le plus souvent tout ce qu’elle leur demande.

A Chicago, Mary Bickerdyke, fut mise en repos bien mérité. Elle était arrivée chez Mary Livermore épuisée par ses 18 mois de travail continu et harassant.

Peu après son arrivée, cette dernière, qui devait assister à un mariage, l’invita à l’accompagne. Le mariage fut long et fatigant; Mary Bickerdyke somnola pendant toute la cérémonie. Une fois celle-ci terminée, Mary demanda à être présentée à la mariée. Après les présentations, elle dit à la mariée que « si son nouveau mari, un major, devait jamais être blessé, elle prendrait bien soin de lui ». À ce moment-là, le marié s’écria :

« Eh bien, Mère Bickerdyke ! Que Dieu vous bénisse ! Je suis heureux de vous voir ! Vous avez déjà pris soin de moi, après la bataille de Fort Donelson. J’ai été pris en charge sur l’un des bateaux remplis d’hommes blessés, et vous m’avez soigné, comme vous l’avez fait pour les autres ; comme une mère.

Ne vous souvenez-vous pas d’un lieutenant qui avait une balle « minié » dans la jambe, et que les médecins voulaient amputer ? Il s’y est opposé, et vous l’avez aidé à garder sa jambe.

Je suis cet homme, et voici l’ancienne jambe, comme neuve. J’ai été promu depuis… ».

« The Healing: Conversations Between Nurses North and South ».

Le 27 octobre 1863, Mary Ann Bickerdyke est présente sur le champ de bataille à Chattanooga, où elle est le témoin de la bataille de Lookout Mountain (que l’on a surnommée « la bataille au-dessus des nuages ​​ »).

 « J’ai regardé l’épouvantable combat jusqu’à ce que les nuages ​​cachent tout », écrit-elle dans une lettre à Mary Holland ; « j’imagine entendre encore l’artillerie du général Hooker » .

Lire : la bataille de Chattanooga

Bickerdyke y installe l’hôpital de campagne du XVème Corps d’Armée en prévision de la bataille de Missionary Ridge (depuis quatre semaines, elle y est la seule présence féminine).

Une partie de son travail pendant cette campagne consiste à collecter des objets personnels de soldats tués au combat, et à les renvoyer aux familles concernées.

Dans sa « marche à la mer » pour s’emparer d’Atlanta, en Géorgie, le général Sherman donne l’ordres d’infliger à l’ennemi « tous les dégâts que vous pouvez contre ses ressources de guerre ». En marge de ces destructions, Bickerdyke œuvrera à la construction d’hôpitaux pour les soldats confédérés.

À la fin de la guerre, avec l’aide de la Commission sanitaire des États-Unis, Mary Ann Bickerdyke aura construit 300 hôpitaux, et secouru les blessés des deux camps sur 19 champs de bataille. « Maman » Bickerdyke sera tellement aimée par l’armée que les soldats l’acclameront partout où elle apparaîtra.

A la fin de la guerre, à la demande de Sherman, elle sera à la tête du XVème Corps dans la « Grand Review of the Armies » (Grande Revue des Armées) à Washington.

Grand Review of the Armies

« Un jour, un cercueil arriva dans une ambulance avec un homme blessé à l’intérieur.

– Pourquoi avez-vous fait une chose pareille ? ai-je demandé,

Le conducteur répondit : – Oh, nous l’avions sous la main, et comme il est presque mort, nous avons pensé que ça n’avait pas beaucoup d’importance. 

– Prenez soin de votre cercueil et je m’occuperai de l’homme, ai-je dit.

Et Frank, le conducteur, un brave homme, qui jurait comme il priait, dit : – Je vais le casser pour faire du petit bois, et maudire l’individu qui a mis un homme dans un cercueil avant qu’il ne soit mort !

Et il tint parole.

Mary Ann Bickerdyke, infirmière de l’Union.

« The Healing: Conversations Between Nurses North and South ».


 

APRÈS LA GUERRE

Une gravure de Bickerdyke par Alexander Hay Ritchie , v. 1867

Après la fin de la guerre, Bickerdyke occupe plusieurs fonctions.

En 1866, elle travaille d’abord au « Home for the Friendless », à Chicago, Illinois. Avec l’aide du colonel Charles Hammond (président du « Chicago, Burlington, and Quincy Railroad »), elle aide cinquante familles d’anciens combattants à déménager comme colons à Salina, Kansas. Avec l’aide du général Sherman, elle y dirigera un hôtel (connu à l’origine sous le nom de « salle à manger Salina ») qui deviendra ensuite la « maison Bickerdyke ».

Plus tard, Mary Ann devient avocate et aide les vétérans de l’Union qui ont des problèmes juridiques. Elle permet aussi à certains d’obtenir des pensions.

Elle travaille également pour l’Armée du Salut.

Au cours de son séjour en Californie, elle est élue première présidente du « Corps de secours des femmes de Lyon, n ° 6 » d’Oakland, en Californie. Poste qu’elle refusera, mais elle demeurera sur leurs listes de membres en tant que membre fondateur.

Grâce à l’insistance de Mary Livermore, Mary Ann Bickerdyke reçoit une pension spéciale de 25 $ par mois du Congrès. Ce projet de loi exclusif est présenté par le représentant du Massachusetts. Les généraux Grant, Sherman, Pope et Long ont témoigné en sa faveur. Le projet de loi est adopté le 9 mai 1886.

SA FIN DE VIE

Bickerdyke prend sa retraite et se retire à Bunker Hill, Kansas, pour y vivre avec son fils.

Elle décède paisiblement en 1901, suite à un accident vasculaire cérébral mineur. Mary Ann Bickerdyke est enterrée à Galesburg.

Mémorial de Mary Ann Bickerdyke à Galesburg, Illinois.

Sources :

La « Guerre de Sécession », de Ken Burns.  

Photos publiques Facebook

« The Healing: Conversations Between Nurses North and South ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mary_Bickerdyke

https://en.wikipedia.org/wiki/Mary_Ann_Bickerdyke

https://en-m-wikipedia-org.translate.goog/wiki/Mary_Ann_Bickerdyke?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

https://www.geni.com/people/Mary-Bickerdyke/6000000018516953831

 

 

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