Le Cirque Maximus de Rome

LES TÉMOINS DU PASSÉ

Insigne de Rome

LE CIRCUS MAXIMUS DE ROME

Le Circus Maximus

ÉDIFICE : cirque romain.

STYLE : romain.

ÉTAT : vestiges.

LIEU DE CONSTRUCTION : vallée de la Murcia (dépression située entre le Palatin et l’Aventin), Rome.

Drapeau du Latium

ÉPOQUE : Antiquité.

FONDATION : par Tarquin l’Ancien (VIIème siècle av. J.-C.- 578 av. J.-C.), aussi appelé « Lucius Tarquinius Priscus » (cinquième des sept rois légendaires de la Rome antique, et premier roi romain d’origine étrusque).

La louve, symbole de Rome

DATE DE CONSTRUCTION : 599 av J.-C.

ÉTAT DE CONSERVATION : vestiges.

DIMENSIONS DU CIRQUE : 600 mètres de longueur x 150 mètres de largeur.

DIMENSIONS DE L’ARÈNE : 568 mètres de longueur x 75 à 87 mètres de largeur.

CAPACITÉ : de 150 000 à plus de 250 000 places.

LOCALISATION

Le Circus Maximus

Le Circus Maximus (la plus grande arène de la Rome antique) se situe dans la vallée de la Murcia, entre l’Aventin et le Mont Palatin.

La vallée de la Murcia (en latin : « Vallis Murcia ») est le nom de la vallée de Rome située entre les pentes du Mont Palatin et celles de l’Aventin.

Le « Circo Massimo » (littéralement « le plus grand cirque » ou « le très grand cirque »), en latin « Circus Maximus », est le plus vaste et le plus ancien hippodrome de Rome.

Chaque jour, à la grande satisfaction du peuple romain qui se précipitait dans l’enceinte, on organisait de nombreuses courses et jeux. Il fut ravagé plusieurs fois par les flammes, mais toujours reconstruit avec un souci de prestige.

Suivant le modèle traditionnel du cirque romain, « Circus Maximus » possède une arête centrale (spina), des bornes latérales (metae), et des obélisques. Les gradins (cavea), où les spectateurs prenaient place, étaient en bois (d’où la répétition des incendies), excepté les sièges du premier rang, qui étaient réservés aux notables ; ils étaient en pierre.

Le « Circo Massimo connaîtra le même traitement que de nombreux monuments antiques : au Moyen Âge, sur ordre du Pape, il sera finalement démantelé, et ses pierres seront réutilisées pour d’autres monuments dans la ville.

ROME

Rome – La coupole du Panthéon

Rome (en italien « Roma ») est la capitale de l’Italie depuis 1871. Située au centre-ouest de la péninsule Italienne, près de la mer Tyrrhénienne, elle est également la capitale de la région du Latium, et fut celle de l’Empire romain durant 357 ans.

Couleurs de la ville de Rome

Au 1er janvier 2023, Rome comptait 2 748 109 habitants, les Romaines et les Romains.

PLAN D’UN CIRQUE ROMAIN

PRÉSENTATION

Les courses de chars qui se déroulaient dans le cirque étaient les spectacles les plus populaires de l’époque romaine. Elles existaient depuis le VIIIème siècle avant J.-C. Les chars étaient généralement tirés par deux ou quatre chevaux (bigues ou quadriges).

Course de chars, bas-relief du cirque antique

Ces courses, ainsi que la forme du bâtiment et les éléments qui le formaient, avaient une claire connotation religieuse.

L’arène symbolisait la terre, et les chars le soleil ; les sept tours autour de la piste représentaient les sept jours de la semaine ; les quatre couleurs des équipes participantes (le vert, le bleu, le rouge et le blanc) représentaient les quatre saisons (le printemps, l’été, l’automne, et l’hiver) ; tandis que les douze chars participant à la course symbolisaient les douze mois de l’année et les douze signes du zodiaque. La course symbolisait la fuite du temps, le passage de l’année agraire, et le cercle de la vie et de la mort.

Les auriges étaient des personnages très célèbres ; ils couraient pour l’argent et pour le prestige. Les chevaux avaient également un nom et étaient connus. Les équipes appartenaient à de riches entrepreneurs qui disposaient de leur propre infrastructure. Dans le cirque, il y avait des tavernes où l’on pouvait boire et manger, ainsi que des lieux où l’on faisait des paris.

Les spectacles duraient toute la journée ; ils étaient gratuits et financés par de riches personnages qui occupaient des postes publics, ou par d’autres qui voyaient dans ces spectacles l’occasion de monter des échelons dans la vie politique de la ville, ou dans l’administration de l’État.

Les « ludis » romains

C’était également ici que se jouaient les « ludis », jeux publics liés aux fêtes religieuses romaines. Les « ludis » se réalisaient régulièrement chaque année, ou lors d’évènements importants comme des triomphes d’empereur.

En plus des courses de chars, il y avait des spectacles de chants et autres démonstrations artistiques.


LE CIRCUS MAXIMUS EN BREF !

L’origine du Circus Maximus remonte au VIème siècle av J.-C. Par la suite, après de graves incendies, certains empereurs le feront agrandir et reconstruire.

De l’ancien stade, il ne reste pratiquement rien, si ce n’est un grand champ qui suit la forme encore bien visible du Circus Maximus antique.

On distingue quelques ruines (substructions), une petite partie de la tribune sud-est, ainsi que quelques arcades.

Substruction : construction servant de base à une autre construction.

Le Circus Maximus fut utilisé jusqu’en 549 après J.-C.  Après la chute de Rome, les tribunes furent détruites, et les pierres réutilisées pour de nouveaux palais et églises.

Au XXème siècle, le cirque était occupé par de nombreux bâtiments industriels qui furent démolis par Mussolini. Celui-ci voulait utiliser le terrain à des fins politiques, pour de grandes manifestations publiques.

Les deux grands obélisques qui se trouvaient autrefois sur le terrain ont été déplacés : l’obélisque d’Auguste se trouve maintenant sur la « Piazza del Popolo », et l’obélisque du Latran, à côté de la basilique Saint-Jean-de-Latran.

LEXIQUE ANTIQUE

La spina (mur central bas autour duquel tournaient les chars) est rarement dans l’axe, mais disposée un peu en biais, pour faciliter le départ des équipages et la prise du virage en bout de piste. Ce mur central (spina, pluriel spinae), très peu élevé, mais large de plusieurs mètres, était orné de marbres, de statues et d’obélisques, ou de fontaines plus ou moins somptueuses. Les plus beaux obélisques égyptiens de Rome proviennent des spinae des différents cirques de l’Empire.

La plus grande arène de la Rome Antique 600 m de long sur 150 m de large.

Podium : haut muret qui sépare l’arène du premier rang de gradins.

Le spectacle se déroulait dans l’arène, séparée des gradins par un mur de plus de deux mètres de hauteur dénommé podium. Celui-ci avait pour fonction de protéger les spectateurs en cas d’accident pendant le spectacle.

L’oppidum (bâtiment comprenant les écuries et les stalles de départ) n’est pas perpendiculaire à la piste, mais disposé en oblique, de manière à compenser les handicaps résultant des positions de départ plus ou moins avantageuses.

La porte triumphalis était empruntée par Auriges lors de la parade en début de journée et par les vainqueurs.

La piste et les gradins : le cirque romain comprenait une piste oblongue (de forme allongée) recouverte de sable, tournant autour d’un mur bas central (spina), et de gradins (cavea). Ils étaient construits en maçonnerie, souvent sur arcades, ou plus simplement en bois, ou même appuyés sur un talus. Les places d’honneur étaient en marbre.

Les bornes : meta Les extrémités du mur étaient protégées par des bornes très solides (meta, pluriel metae), autour desquelles tournaient les équipages de chars.

L’une des extrémités de la piste comportait des gradins érigés en demi-cercle (sphendonè), l’autre accueillait les stalles de départ (carceres), inscrites dans un bâtiment d’écuries appelé oppidum (« la place forte »).

Auriges : conducteurs de chars et de chevaux.

Les conducteurs étaient appelés auriges. C’étaient des hommes de basse condition, souvent des esclaves ou des affranchis. Les meilleurs étaient adulés par les supporters de leur équipe (factio) et haïs par ceux des équipes adverses. Ils étaient vêtus d’une toge de la couleur de la faction qu’ils représentaient. Pour mieux diriger le char, ils attachaient les rênes à leur ceinturon et portaient un couteau courbe afin de les trancher en cas d’accident (naufragio).

La tribune d’honneur.

C’était une loge monumentale, installée au-dessus d’une tribune. Elle accueillait l’Empereur ou les responsables locaux, ainsi que les généreux commanditaires du spectacle. Cette loge surplombait la tribune pour pouvoir offrir à ses occupants une meilleure vue d’ensemble. La tribune d’honneur communiquait directement avec le palais impérial ; elle était nommée « pulvinar » à Rome (dans le Circus Maximus) et « Kathisma » à Constantinople (dans l’hippodrome).


HISTORIQUE

La piste

ANTIQUITÉ

VIème siècle av. J.-C. : aménagement de la vallée de la Murcia  

La tradition romaine attribue l’origine du Circus Maximus probablement au VIème siècle, en 599 av. J.-C., à l’époque du roi Tarquin l’Ancien. On note à cette époque les premiers travaux d’aménagement. Le lieu n’est encore qu’une vaste esplanade inhabitée, à laquelle le roi Tarquin le Superbe ajoute des gradins en bois. Les courses de chars y sont déjà très populaires et les Romains raffolent de ce spectacle.

À la fin du IVème siècle av. J.-C. apparaissent les premières structures pérennes. Il faudra attendre la fin du Ier siècle av. J.-C., avec les travaux de Jules César puis ceux d’Auguste, pour que l’édifice prenne sa forme définitive de cirque romain. Le cirque est agrandi pour atteindre 250 000 spectateurs. L’empereur Auguste (63 avant JC-14 après JC) fait également construire sa loge impériale et ériger un obélisque (celui-ci se trouve sur la « Piazza del Popolo »).

Au fil des siècles les sièges en bois laissent la place à des sièges en pierre, et le monument se perfectionne. De nombreux éléments sont également ajoutés : les « carceres » (stalles de départ pour les participants aux courses), la « spina » (structure centrale autour de laquelle les courses se déroulaient) et les « metas » (piliers de part et d’autre de la spina) voient le jour. De nombreux éléments décoratifs (notamment des statues) apparaissent et embellissent également le cirque.

Le site correspond à l’emplacement où, à l’époque de « Romulus », se seraient déroulés (en l’honneur du dieu Consus), les cérémonies et les premiers jeux sacrés (appelés « Consualia »), qui comprenaient des courses équestres.

C’est au cours de l’un de ces jeux que serait survenu l’enlèvement des Sabines, qui devait, selon la légende, permettre aux Romains d’accroître leur population.

L’enlèvement des Sabines est une légende de l’histoire de Rome selon laquelle la première génération des hommes de Rome acquièrent des femmes en les prenant aux autres villes de la région, notamment aux Sabins.

Du IVème au IIème siècle av. J.-C. : réalisation des premières structures pérennes

La République romaine s’étend de  509 av. J.-C. (à la chute de la royauté) à – 27 av. J.-C. (date à laquelle Caius Octavius Thurinus, fils adoptif de Jules César, reçoit le titre d’Auguste, et devient le premier Empereur romain).

Auguste


C’est sous l’Empereur Trajan (53-117 après J.-C) que le cirque atteint sa capacité maximale de 300 000 spectateurs.

En 329 av. J.-C. (sous la République romaine), le cirque se dote de structures permanentes en bois, comprenant les carceres, douze stalles de départ peintes de couleurs vives. La spina a probablement été construite de manière permanente peu de temps après (limitée par deux « metae », « bornes », à chaque extrémité), et décorée de statues, dont une de la déesse « Pollentia » (déesse de la puissance chez les Romains) ; sa présence est attestée en 186 av. J.-C.

Au IIème siècle av. J.-C., on utilise le cirque pour y réaliser des jeux publics et des festivals d‘influences grecques.

En 196 av. J.-C., le consul Lucius Stertinius fait bâtir un « fornix » (ancêtre de l’arc de triomphe).

En 191 av. J.-C., un temple dédié à « Iuventas » est construit à proximité de la piste de course.

En 174 av. J.-C., les censeurs Aulus Postumius Albinus et Quintus Fulvius Flaccus restructurent le site, et ajoutent de nombreux équipements. Ils font reconstruire les « carceres » (stalles de départ) et placent à proximité sept imposantes sculptures de bois en forme d’œufs (« ova ») qui servent de compte-tours pour les concurrents et les spectateurs.

Ier siècle av. J.-C. : réaménagement de Jules César

Buste présumé de Jules César

En 55 av. J.-C., c’est probablement à l’occasion de la dédicace du temple de « Vénus Victrix » (théâtre de Pompée) que Pompée fait combattre dans le cirque 20 éléphants. Les pachydermes vont refouler la palissade censée protéger les premiers rangs de spectateurs, provocant beaucoup de désordre parmi le peuple.

Pompée

En 46 av. J.-C., Jules César, pour exaucer la demande populaire, décide et ordonne une restructuration importante du cirque.

Il dote la « cavea » de trois rangées de gradins et de fauteuils pour tous.

Il fait agrandir le cirque, dont les dimensions atteignent finalement 600 mètres de long sur 200 mètres de large, pour une capacité maximale estimée par les auteurs antiques à 150 000 spectateurs. A la suite de l’incident des éléphants de Pompée, il fait reconstruire une palissade plus adaptée pour la protection des spectateurs. En outre, il fait creuser un deuxième « euripus » (fossé) entre l’arène et les gradins, afin d’augmenter la sécurité des spectateurs.

En 33 av. J.-C., le consul Marcus Vipsanius Agrippa fait installer sur la « spina » sept dauphins de bronze et un deuxième groupe d’ova (compte-tours), visible par l’ensemble des spectateurs car situé au centre de la « spina ».

Marcus Vipsanius Aggripa (63 av J.-C.-12 av J.-C.)

En 31 av. J.-C., une grande partie du cirque est détruite par un incendie.

Ier siècle : travaux des Julio-claudiens

La dynastie dite Julio-Claudienne est la première des dynasties à avoir régné sur l’Empire romain. Les Julio-Claudiens sont issus de deux familles patriciennes :

1 – La Gens Iulia est composée d’Auguste (27 av. J.-C. / 14 apr. J.-C.), de Tibère (14 / 37), et de Caligula (37 / 41).

2 –  La Gens Claudia est composée de Claude Ier (41 – 54) et de Néron (54 – 68).

Mort sans descendance, Néron est le dernier empereur de cette dynastie. Celle des Flaviens lui succède.

Au cours du Ier siècle de notre ère, le « Circus Maximus » fait l’objet de travaux de restauration, pour réparer les dégâts occasionnés par plusieurs incendies.

Auguste fait aussi construire le « Pulvinar ad Circum Maximum » (tribune impériale dans un cirque antique, spécialement dans le monde romain) du côté du Palatin, permettant à la famille impériale d’assister aux spectacles depuis un point de vue privilégié. Plus tard, deux loges spéciales seront installées : une autre pour l’empereur, une pour le mécène qui finance les jeux.

Vers 10 av. J.-C., l’empereur Auguste fait installer sur la « spina » le premier obélisque de l’hippodrome, dédié au dieu « Sol ». Cet obélisque date du règne de Ramsès II et provient d’Héliopolis, en Égypte.

En 36 apr. J.-C., la partie du cirque du côté de l’Aventin est détruite dans un nouvel incendie.

Au milieu du Ier siècle, l’empereur Claude fait bâtir partiellement les tribunes en pierre. Néron fait condamner l’ « euripus » (fossé) de César, et construire de nouvelles rangées de places supplémentaires. Les spectateurs sont protégés par une barre ronde continue en bois couvert d’ivoire, insaisissable par les animaux sauvages.

En 64, selon Tacite, le grand incendie de Rome se déclenche dans les boutiques du Palatin contigües au cirque. Ce dernier est détruit dans une grande partie, surtout les rangées supérieures des gradins, encore réalisées en bois. Il est rapidement réparé, ce qui, en 68, permet à Néron de l’utiliser au cours d’un défilé triomphal à son retour de Grèce. Gradins et tribunes sont reconstruits entièrement en pierre et marbre.

En 81, le Sénat fait construire un grand arc de triomphe pour célébrer l’empereur Titus.

Titus

Lire : l’arc de Titus

À la fin du Ier siècle, l’empereur Domitien fait construire sa « Domus Augustana » sur le Mont Palatin, permettant à la famille impériale de regarder les courses depuis le palais.

Domitien

Durant son règne, les deux longs côtés du cirque sont de nouveau détruits par un incendie.

IIème siècle : reconstruction de Trajan

Trajan

Au IIème siècle de notre ère, après l’incendie sous le règne de Domitien, l’empereur Trajan fait restaurer et agrandir le monument. Les spectateurs étant toujours plus nombreux, cinq mille sièges supplémentaires sont ajoutés. Ce remaniement se fait en réutilisant des pierres de la « naumachie » de Domitien.

Une naumachie est, chez les Romains, un spectacle représentant une bataille navale. C’est aussi le bassin, ou plus largement l’édifice, dans lequel un tel spectacle se déroule.

La « cavea » est élargie en regagnant du terrain sur la rue qui passe entre le cirque et les pentes du Palatin. Les fondations de cette structure ont été mises au jour à la fin du XXème siècle.

La loge impériale est agrandie par la suppression d’un cubiculum (chambre ou « pulvinar ») utilisé par Domitien comme loge privée. Cette pièce lui permettait d’assister aux jeux sans être vu du peuple, tout en profitant de la liesse populaire.

Le Circus Maximus

Trajan remanie toute la façade méridionale du palais impérial donnant sur le cirque. L’ancienne façade rectiligne tournée à l’origine vers le Palatin est entièrement refaçonnée. Elle adopte la forme d’une large « exèdre » (chez les Romains, salle de réunion extérieure équipée de sièges ou de bancs) à portiques à deux étages, orientée vers le cirque.

Une exèdre chez les Romains est une salle de réunion extérieure, en demi-cercle, équipée de sièges ou de bancs.

Une fois les travaux terminés, le cirque atteint sa taille maximale. Trajan l’a entièrement reconstruit en pierre et converti en un véritable monument du paysage urbain et de la vie sociale romaine. L’empereur a utilisé des matériaux de premier choix, avec une abondance de bronzes dorés et de marbres colorés ; symboles de son pouvoir et de son empire.

Lire : le Forum de Trajan

Antiquité tardive

Au début du IVème siècle, l’empereur Constantin Ier fait restaurer le cirque avec faste, et décide d’installer sur la spina un nouvel obélisque retiré à Karnak en Égypte. Cet édifice arrive à Rome en 323.

Lire : l’Arc de Constantin

En 354, après la multiplication des « ludi » (jeux publics liés au fêtes religieux), chaque année, 109 jours sont désormais consacrés aux épreuves sportives à Rome (dont 62 pour les seules courses de chars, avec 20 à 24 courses chaque jour).

En mai 357, l’empereur Constance II décide, comme Constantin Ier, d’élever un deuxième obélisque sur la « spina ». Ce second obélisque, le plus grand de Rome, est un monolithe de 33 mètres de hauteur. Il a été taillé dans du granite rose de Syène (Assouan), entre 1401 et 1390 av. J.-C., sous le règne de Thoutmôsis IV. Il se trouve aujourd’hui sur la Place Saint-Jean-de-Latran, à Rome.

Moyen Âge

La dernière course se déroule en 549, sous le règne du roi ostrogoth Totila.  Puis le cirque est abandonné et tombe en ruines. Au Moyen Âge, les pierres et les marbres récupérés sur l’édifice sont réutilisés dans la construction de diverses habitations, palais et églises.

LES VESTIGES DU CIRCUS MAXIMUS

LA PISTE

LES VESTIGES AU SUD-EST DE L’ÉDIFICE

Lire :

Le Trophée d’Auguste

L’Arc de Triomphe de Constantin

L’Arc de Triomphe de Septime Sévère

L’Arc de Triomphe de Titus

Les Thermes de Caracalla

Le Colisée

Le Panthéon

Largo di Torre Argentina

Le Forum de Trajan

Le Forum d’Auguste

Le Forum de Nerva

 

Sources :

Mes photos

Photos publiques Facebook

https://fr.wikipedia.org/wiki/Circus_Maximus

https://www.partir-a-rome.com/visiter-rome/monuments/circus-maximus

https://romesite.fr/circus-maximus.html

https://www.visitonsrome.com/circus-maximus

https://fr.vikidia.org/wiki/Circus_Maximus

https://bonjourrome.fr/circus-maximus/

https://www.visitonsrome.com/circus-maximus

 

 

 

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