Victoire japonaise à Bataan

   

                                                                                                                                                                                                                                                                                 

SECONDE GUERRE MONDIALE

GUERRE DU PACIFIQUE

Armoiries des Philippines

BATAILLE DES PHILIPPINES

Drapeau des Philippines

VICTOIRE JAPONAISE À BATAAN

Du 7 janvier au 9 avril 1942

1er avril 1942, les troupes impériales japonaises victorieuses reçoivent la reddition des troupes USAFFE sur Bataan le tout premier jour du mois.

SOMMAIRE

La première bataille de Bataan fut un événement vital de l’invasion des Philippines par l’Empire du Japon.

Au terme de trois mois de combats particulièrement durs, les Japonais s’emparèrent de la province de Bataan, ce qui leur permit, par la suite, de s’assurer le contrôle de l’archipel.

En février 1945, la seconde bataille de Bataan se soldera par la reconquête de la péninsule par les troupes américaines.

CONTEXTE

Dès janvier 1942, après le bombardement de la base navale américaine de Pearl Harbor, les forces de l’armée et de la marine impériales japonaises envahirent Luçon ainsi que plusieurs îles de l’archipel des Philippines.

Le commandant en chef des forces américaines et philippines dans les îles, le général Douglas MacArthur, rassembla toutes ses forces basées à Luçon, sur la péninsule de Bataan, pour combattre les Japonais. À cette époque, ces derniers contrôlaient la presque-totalité de l’Asie du Sud-Est. Seules la péninsule de Bataan et l’île de Corregidor demeuraient des bastions alliés dans la région.

La première bataille de Bataan fut une phase décisive de l’invasion des Philippines par l’Empire du Japon.

Au terme de trois mois de combats particulièrement durs, la prise de la province de Bataan permit aux Japonais de s’assurer le contrôle de l’archipel.

Le 8 avril 1942, la bataille se termina par la reddition de 79 000 soldats Américains et Philippins. Les Nippons ne s’attendaient pas à faire autant de prisonniers : ils n’avaient prévu ni ravitaillement ni moyen de transport, et la majeure partie d’entre eux ignorait (ou dédaignait) les obligations de la Convention de Genève relatives aux prisonniers de guerre.

Après la « marche de la mort de Bataan », un grand nombre de prisonniers fut envoyé au camp de Cabanatuan. Les Japonais disséminèrent la plupart des détenus vers d’autres zones, et ne laissèrent qu’un peu plus de 500 prisonniers de guerre, civils, américains, et alliés, dans la prison de Cabanatuan.

Lire : Le Raid de Cabanatuan

Commença alors la terrible et odieuse « Marche de la Mort » … Elle durera du 9 avril au 1er mai 1942.

LA MARCHE DE LA MORT DE BATAAN

La « marche de la mort de Bataan » eut lieu aux Philippines du 9 avril au 1er mai 1942, et fut déclarée par la suite comme l’un des crimes de guerre japonais.

Cette marche forcée concerna de 70 000 à 85 000 prisonniers de guerre américains et philippins capturés par l’Armée impériale japonaise après la bataille de Bataan qui avait duré trois mois (du 7 janvier au 9 avril 1942).

Les prisonniers étaient soumis à des conditions de détention brutales et à la torture. De plus, la maladie et la malnutrition faisaient des ravages. A tous moments, les prisonniers craignaient d’être exécutés par leurs bourreaux japonais. Leurs corps décharnés et squelettiques témoignèrent des souffrances endurées.

Le trajet, long de 97 km, commençait à Cabcaben, dans la péninsule de Bataan, pour s’achever au camp O’Donell. Pour les prisonniers, ce fut une épreuve terrible : une marche permanente, jour et nuit, sans nourriture et avec très peu d’eau. Tout au long du trajet, les Japonais leur appliquaient des violences physiques, des meurtres, ainsi que d’autres actes de sauvagerie ou de sadisme. Tout prisonnier qui s’arrêtait de marcher était abattu d’une balle de fusil, ou mis à mort à coups de baïonnette, ou encore avait la gorge tranchée et la tête décapitée à coups de sabre.

On cite, parmi les actes de barbarie qui furent rapportés, les camions japonais qui, empruntant la route des prisonniers, roulaient systématiquement sur tous les corps tombés à terre.  En outre, les soldats japonais, transportés dans ces mêmes camions, laissaient volontairement dépasser leur baïonnette à hauteur d’homme pour faire le plus de dégâts possible.

LES ANGES DE BATAAN

Les « Anges de Bataan » (aussi connus sous le nom d’« Anges de Bataan et de Corregidor », ou « Les Belles de Bataan ») représentaient les membres des Corps d’infirmières de l’armée américaine et de la marine américaine, stationnés aux Philippines. Ces femmes servirent dès le début de la guerre du Pacifique, et pendant la bataille des Philippines (1941-1942).

Lorsque Bataan et Corregidor tombèrent, 11 infirmières de la marine, 66 infirmières de l’armée et une infirmière anesthésiste furent capturées et emprisonnées à Manille et dans les alentours. Elles continuèrent à servir et à prodiguer des soins infirmiers tout au long de leur statut de prisonnières de guerre. Après des années d’épreuves, elles seront enfin libérées en février 1945.

Stationnées initialement dans les hôpitaux de Manille, elles se déplacèrent dans la jungle de Bataan, établissant des quartiers en plein air où elles soignèrent des milliers de soldats blessés. Elles exercèrent au milieu des bombardements japonais constants et des maladies tropicales (comme le paludisme et la dysenterie), travaillant souvent 20 heures d’affilée avec de cruelles pénuries de fournitures.

Évacuées vers le tunnel Malinta de Corregidor en avril 1942, elles continuèrent à s’occuper des blessés lors d’attaques incessantes, jusqu’à ce que l’île tombe le 6 mai 1942. Capturées par les forces japonaises, elles furent d’abord emprisonnées sur divers sites autour de Manille. Puis, transférées au camp d’internement de « Santo Tomas » en juillet 1942, elles furent déménagées à « Los Baños » en mai 1943.

Pendant près de trois ans, elles conservèrent une unité de soins disciplinée, soignant les prisonniers de guerre et les civils pour des maladies liées à la famine (le béribéri et la dysenterie). Malgré de faibles rations de 700 calories par jour, perdant en moyenne 30 % de leur poids corporel, elles ne failliront jamais à leur devoir.

Toutes les 77 survécurent. Les infirmières de l’armée de « Santo Tomas » (municipalité de la province de Batangas) furent libérées le 3 février 1945 par la 1ère division de cavalerie (au cours de la bataille de Manille). Les infirmières de la marine seront délivrées de « Los Baños » (municipalité de la province de Laguna) trois semaines plus tard, au cours d’un audacieux raid aérien.


LA BATAILLE DE BATAAN

Du 7 janvier au 9 avril 1942

Dans le courant du mois de décembre 1941, l’invasion japonaise avait réussi à neutraliser l’aviation et la flotte américaines, tout en parvenant à débarquer sur le sol philippin. Après avoir consolidé des têtes de pont sur les plages, les Japonais encerclèrent les défenseurs américains et philippins ; lesquels furent contraint à la retraite.

Le général Douglas MacArthur ne put que constater le revers de sa stratégie défensive.

Il ordonna alors la mise en place d’un « Plan orange ». Ce plan devait rassembler toutes les forces de défense à Bataan et Corregidor, et résister aux assauts japonais pendant six mois, tout en espérant des renforts.

La péninsule de Bataan était dotée de fortifications importantes et d’une puissante défense d’artillerie (tout se prêtait pour cette stratégie défensive).

Manuel Luis Quezon (président du Commonwealth des Philippines), ainsi que sa famille et une partie de ses subordonnés, furent évacués vers la forteresse de Corregidor dans la nuit du 24 décembre.

Le Commonwealth des Philippines était la désignation politique des Philippines entre 1935 et 1946, période durant laquelle l’archipel était un Commonwealth des États-Unis.

Il en fut de même pour le quartier-général de MacArthur. Manille fut déclarée « ville ouverte », et le 2 janvier, les Japonais s’en emparèrent.

LA DÉFENSE ET LA RETRAITE…

MacArthur ordonna au major-général Jonathan Mayhew Wainwright IV (dit « Skinny ») de sécuriser la route vers Bataan durant la retraite.

Du 1er au 5 janvier 1942, les troupes américaines (USAFFE), pressées et harcelées par les assauts des forces terrestres, blindées et aériennes japonaises, effectuèrent une laborieuse retraite.

L’ « United States Army Forces in the Far East » (ou simplement USAFFE) regroupait les forces américaines et philippines du Commonwealth des Philippines avant l’entrée en guerre des États-Unis en 1941.

La stratégie du « Plan orange » consistait à établir deux lignes défensives à travers Bataan : Jonathan Wainwright avait la charge du secteur Ouest, et le général George M. Parker celui du secteur Est. Chacun des deux officiers commandait environ 25 000 hommes des corps de l’Armée des Philippines. Mais le terrain montagneux, difficile d’accès, et les deux lignes séparées l’une de l’autre, constituaient des failles dans la stratégie de défense.

LES JAPONAIS SE RUENT À L’ATTAQUE

Le 9 janvier, les Japonais attaquèrent le flanc oriental de la ligne entre Abucay et Mauban. Des combats sévères, parfois au corps à corps, opposèrent les forces japonaises aux troupes américaines et philippines.

Un autre assaut, sur le flanc Occidental, réussit à percer les lignes américaines, mais fut par la suite repoussé. Le 15 janvier, les positions défensives du secteur de Morong furent bombardées. Les Japonais réussirent finalement à enfoncer un flanc de la défense et à se positionner ; ce qui, le 22 janvier, entraîna l’abandon de la ligne Abucay-Mauban.

Une autre ligne de défense fut installée dans l’urgence entre Bagac et Orion, juste à temps pour repousser une nouvelle offensive japonaise et fermer la faille qui existait dans les lignes de défense.

Du 23 janvier au 17 février se déroula l’épisode connu sous le nom de « Bataille des poches » (Battle of the Pockets). Les Alliés luttèrent pour exterminer les poches de résistance des 2000 soldats japonais qui, ayant réussi à s’introduire dans les lignes de défense, y étaient maintenant coincés. Les combats, particulièrement sanglants, réussirent à anéantir presque tous ces groupes japonais.

 

Le 8 février, le général Masaharu Homma ordonna un repli stratégique pour se réorganiser. Ses troupes se retirèrent temporairement vers le nord de la péninsule.

Entre le 22 janvier et le 13 février, les japonais, voulant encercler les Américains, exécutèrent plusieurs débarquements sur les plages au sud de Bataan. Ils furent repoussés par des assauts sanglants.

LA CHUTE DE BATAAN…

L’armée japonaise

Le 12 mars, le général MacArthur et son Etat-Major furent évacués vers Mindanao (île de l’archipel des Philippines) à bord de patrouilleurs.

Sur ordre du président Franklin D. Roosevelt, MacArthur partit ensuite pour l’Australie afin d’y prendre la tête des forces Alliées dans le sud-est asiatique. C’est le général Wainwright qui le remplaça à la tête des troupes présentes aux Philippines.

Les assauts japonais reprirent le 28 mars dans une offensive de grande importance.

Le 3 avril, la ligne Orion-Bagac fut copieusement bombardée, ce qui mit notamment le feu au Mont Samat. L’infanterie japonaise déborda ensuite les lignes de défense américaines et philippines. Les lignes de communication avec le commandement à Bataan furent coupées, tandis que les troupes alliées étaient forcées à se replier.

Le 8 avril, le 57ème régiment d’infanterie américaine et la 31ème division philippine furent décimées près d’Alangan River.

Le Major-général Edward Postell King (1884-1958) décida de se rendre ; le gros des troupes américaines et philippines capitula le 9 avril.

CONSÉQUENCES

Le mois suivant, Corregidor tombait à son tour ; ce qui mit un terme à la conquête japonaise des Philippines. La chute de Bataan et celle de Corregidor entraînèrent la terrible « Marche de la Mort de Bataan », imposée par les Japonais aux prisonniers philippins et américains. Cet événement restera dans les mémoires comme étant l’un des crimes de guerre japonais les plus cruels et odieux de la Seconde Guerre mondiale.

LA PRISE DE CORREGIDOR, (du 29 décembre 1941 au 5 mai 1942).

Corregidor est une île qui se trouve dans la baie de Manille, aux Philippines.

Située à 48 kilomètres à l’ouest de Manille, elle possède une forme particulière qui rappelle celle d’un têtard, avec une queue s’étalant en direction de l’est. D’une surface de 9 km², elle occupe une position stratégique, puisqu’elle divise l’entrée de la baie de Manille en deux parties, au nord et au sud. L’île de Caballo se trouve un peu plus au sud de l’extrémité de l’extension Est de l’île.

Le 11 mai 1942, 11 000 Américains furent capturés à la suite de la bataille et de la reddition de Corregidor.

4000 d’entre eux furent ensuite exhibés et paradés dans les rues de Manille, puis envoyés au camp de prisonniers de guerre de Cabanatuan, où ils arrivèrent peu après le milieu du mois de mai.

Entre juin et septembre, ils y furent continuellement rejoints par les Américains capturés à Bataan ; ceux qui avaient survécu à la « Marche de la mort », ainsi qu’aux mauvais traitements et conditions de vie au camp O’Donell (où ils avaient été internés jusqu’alors).

En septembre 1942, le camp de Cabanatuan comptait 8000 prisonniers américains. Parmi eux, nombreux seront progressivement envoyés dans l’empire japonais à bord des « Hell ships », pour être utilisés comme esclaves.

Le terme « hell ship » en anglais (en français, « bateau de l’Enfer ») se réfère à tous les bateaux utilisés par la Marine impériale japonaise au cours de la Seconde Guerre mondiale, pour transporter des prisonniers de guerre alliés venus des Philippines, de Hong Kong, ou de Singapour.

Lire : Le Raid de Cabanatuan

BILAN ET PERTES

Pour l’USAFFE

Sur les 151 000 hommes engagés dans la bataille de Bataan et de celle Corregidor, les Alliés compteront 10 000 tués, 21 000 blessés, et 75 000 prisonniers (dont 63 000 Philippins et 12 000 Américains).

Pour le Japon

Sur les 129 435 hommes engagés dans la bataille de Bataan et celle de Corregidor, les Japonais compteront 7000 tués, 12 000 blessés, et 500 disparus.

IN MEMORY

DOROTHY STILL DANNER

L’Ange de Bataan qui refusa d’abandonner…

Dorothy Still Danner

En 1939, la jeune infirmière de la Navy Dorothy Still Danner fut affectée à l’hôpital naval de Cañacao, aux Philippines. Lorsqu’en décembre 1941, le Japon attaqua Pearl Harbor, le Pacifique bascula dans la guerre totale. Quelques semaines plus tard, Manille tombait aux mains des Japonais. Dorothy, avec dix autres infirmières, devint alors l’une des fameuses « Sacred Eleven », surnommées aussi les « Anges de Bataan et de Corregidor ».

Capturée en janvier 1942, elle subit la terrible épreuve des camps japonais, à Santo Tomas d’abord, puis à Los Baños. Elle survécut à la faim, aux épidémies et au manque cruel de médicaments. Avec ses compagnes, elle transforma des abris précaires en véritables infirmeries de fortune. Malgré le béribéri, la dysenterie et la malnutrition, Dorothy soigna sans relâche ses camarades prisonniers, apportant espoir et dignité là où tout semblait perdu.

Le 23 février 1945, alors que la guerre tournait enfin en faveur des Alliés, un raid spectaculaire et audacieux des parachutistes américains libèra le camp de Los Baños. Tandis que les balles sifflaient, Dorothy ne chercha pas à fuir : elle aida à l’évacuation des prisonniers malades, fidèle à son serment d’infirmière jusqu’au bout.

Pour son courage et son dévouement, elle recevra la « Bronze Star » avec étoile d’or, la « Prisoner of War Medal », et d’autres distinctions. Après la guerre, elle témoignera dans son livre « What a Way to Spend a War », offrant au monde un récit saisissant de la survie, de la compassion, et de la résistance morale.

Dorothy Still Danner demeure un symbole : celui de ces femmes qui, derrière les barbelés et sous la menace constante, ont choisi de soigner et de protéger plutôt que de céder à la peur. Une héroïne de l’ombre, dont le nom mérite de briller aux côtés des plus grands.

LESLIE STICKELMEYER

Private Leslie Stickelmeyer

Le soldat 2ème classe Leslie Stickelmeyer naît le 10 octobre 1921 à Fessenden (Dakota du Nord). Il meurt au camp de prisonniers de Cabanatuan, aux Philippines, le 3 septembre 1942, il avait 20 ans.

Il était le fils de Christ & Elizabeth Stickelmeyer, et le 7ème de huit enfants.

Le 19 mai 1941, il s’enrôla dans l’armée. Envoyé aux Philippines, il fut affecté au dépôt du génie philippin.

Stickelmeyer fut fait prisonnier après la reddition des forces américaines, et forcé de participer à la Marche de la mort de Bataan.

Mort de dysenterie au camp de prisonniers de guerre de Cabanatuan le 3 septembre 1942, il fut l’un des quatre prisonniers à décéder ce jour-là dans le camp.

Ses restes furent retrouvés après la guerre. Le soldat 2ème classe Leslie Stickelmeyer fut enterré au « Manille American Cemetery and Memorial » – Plot N Row 6 Grave 36.

Plusieurs de ses frères servirent également pendant la Deuxième Guerre mondiale ; tous survécurent.

ARVID EINO SEEBORG

Le soldat de première classe Arvid Seeborg

Le soldat 2ème classe Arvid Eino Seeborg naît le 12 janvier 1918 à Astoria (Oregon). Il meurt le 19 septembre 1942, au camp de prisonniers de Cabanatuan, aux Philippines ; il avait 24 ans…

Il était le fils de Victor & Fanny Seeborg, et le 7ème de 10 enfants.  

Il s’enrôla dans l’armée de l’air, puis fut envoyé aux Philippines où il servit au « Quartier général Squadron, 24th Pursuit Group ».

Seeborg combattit comme fantassin à Bataan après l’invasion japonaise, et fut fait prisonnier. Il participa à la Marche de la mort de Bataan.

Le 19 septembre 1942, il mourra emporté par la dysenterie au camp de prisonniers de guerre de Cabanatuan.

Il est enterré au « Manille American Cemetery and Memorial » – Plot L Row 3 Grave 20.

Il a également une stèle commémorative au cimetière Greenwood, à Astoria (Oregon), à côté de ses parents.

ROSEMARY HOGAN LUCIANO

Héros de la Seconde Guerre mondiale

Colonel Rosemary Hogan Luciano

Le colonel Rosemary Hogan Luciano naît le 13 mars 1912 à Oklahoma. Elle meurt le 12 juin 1964, à San Antonio (Texas).

En 1930, elle sortit diplômée du lycée de Chattanooga, où elle fut major de sa promotion.

En 1936, Hogan s’enrôla dans l’armée, à Fort Sill, et fut nommée sous-lieutenant dans le corps des infirmières jusqu’en avril 1940, quand elle fut transférée à Fort Stotsenburg, à Manille, aux Philippines.

Après l’attaque japonaise du 7 décembre 1941, à Pearl Harbor et aux Philippines, Hogan et 98 autres infirmières soignèrent les soldats blessés des batailles de Bataan et de Corregidor. Le 30 mars 1942, elle y fut gravement blessée lors d’un bombardement japonais, mais refusa de quitter ses patients.

Le 29 avril, le général Jonathan Mayhew Wainwright l’envoya en Australie avec 19 autres infirmières. Lors d’un arrêt à Mindanao, son avion fut endommagé, et elle fut capturée par les Japonais et emprisonnée au camp d’internement de Santo Tomas, à Manille.

En tant que prisonnière de guerre, avec ses collègues infirmières, elle y soigna jusqu’à la fin de la guerre de nombreux malades et blessés ; notamment 4 000 civils, principalement américains et britanniques.

Connue comme l’un des « Anges de Bataan » et de « Corregidor », Rosemay Hogan, toujours blessée et à moitié affamée, y restera prisonnière de guerre pendant 999 jours.

Elle reçut la citation présidentielle avec feuilles de chêne, « Bronze Star », et « Purple Heart », entre autres.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Hogan fut transférée au Corps des infirmières de l’US Air Force, devenant l’une des quatre premières femmes de l’armée de l’air à atteindre le grade de colonel.

En 1962, elle épousa le Major Arnold Luciano, et prit sa retraite avec le grade de colonel. Elle mourut prématurément le 12 juin 1964, à 52 ans.

Rosemary Hogan Luciano fut enterrée dans la section des infirmières au cimetière national d’Arlington (Virginie).

ROLLAND ELLIOTT

Rolland Elliot

Roland Charles Elliott naît le 3 avril 1921 dans le comté d’Accomack (en Virginie). Il meurt emporté par la dysenterie le 29 septembre 1942, au camp de prisonniers de guerre de Cabanatuan, il avait 21 ans.

Il était le fils de David & Sue Elliott ; il avait un frère et deux sœurs.

Le quartier maître de 3ème classe Roland Elliott s’enrôla dans la marine. Il servait à bord du dragueur de mines « USS Finch AM-9 » dans la baie de Manille, quand les Japonais attaquèrent les Philippines. L’équipage, y compris Elliott, fut envoyé à Corregidor où il combattit et aida à la défense de Corregidor contre les Japonais. Le dragueur de mines continua d’opérer dans la baie de Manille jusqu’à ce qu’il tombe en panne de carburant.

Ses restes ne furent pas identifiés, mais Roland Elliott fut commémoré avec les disparus de Cabanatuan, au « Manille American Cemetery and Memorial ».

Il a également une stèle commémorative à côté de la pierre tombale de ses parents, au cimetière Occohannock, à Belle Haven, en Virginie.

Le frère aîné David Winder Elliott Jr servit dans l’armée de l’air pendant la 2ème guerre mondiale et en Corée. Il décéda en 1968, à l’âge de 49 ans.


Sources :

Mes photos

Photos publique Facebook

https://fr.wikipedia.org/wiki/Raid_de_Cabanatuan

https://en-m-wikipedia-org.translate.goog/wiki/Raid_at_Cabanatuan?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Corregidor

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Bataan_(1942)

 

 

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