L’église Saint-Roch de Montrond-les-Bains
LES TÉMOINS DU PASSÉ
Blason du département de la Loire
L’ÉGLISE SAINT-ROCH DE
MONTROND-LES-BAINS
L’église Saint-Roch de Montrond-les-Bains
Blason de la ville de Montrond-les-Bains.
TYPE : église (ancienne chapelle du château de Montrond-les-Bains).
STYLE : gothique, sauf le chœur qui est roman.
NOM LOCAL : église Saint-Roch.
VOCABLE : Saint-Roch.
CULTE : catholique.
ÉPOQUE : Moyen Âge.
PÉRIODES DE CONSTRUCTION : XIIème et XVème siècles.
ÉTAT DE CONSERVATION : remaniée et agrandie au cours des siècles.
DIOCÈSE : de Saint-Étienne.
PROPRIÉTAIRE : la commune.
COMMUNE : Montrond-les-Bains (canton de Saint-Galmier).
DÉPARTEMENT : la Loire.
RÉGION : Auvergne-Rhône-Alpes.
LOCALISATION
L’église Saint-Roch de Montrond-les-Bains
L’église Saint-Roch de Montrond-les-Bains est située sur la commune de Montrond-les-Bains, dans le département de la Loire.
MONTROND-LES-BAINS
Montrond-les-Bains
Montrond-les-Bains est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle se trouve à 14,5 km de Montbrison, à 11,3 km de Feurs, à 57,3 km de Roanne et à 32,5 km de Saint-Étienne.
En 2021, sa population s’élevait à 5550 habitants, les Montrondais et les Montrondaises.
En 1937, la commune a changé de nom : Meylieu-Montrond est devenue Montrond-les-Bains.
Lire :
– Le château de Montrond-les-Bains.
– L’église Saint-Pierre de Meylieu de Montrond-les-Bains.
L’ÉGLISE SAINT-ROCH
L’église Saint-Roch de Montrond-les-Bains
Cette petite église était autrefois la chapelle du château de Montrond.
Le château de Montrond-les-Bains
Lire : le château de Montrond-les-Bains.
Construite aux XIème et XIIème siècles, l’abside représente la partie la plus ancienne de l’édifice.
L’abside
L’abside est pentagonale. Les quatre piliers aux angles des cinq pans forment des contreforts à l’extérieur, et sont chapeautés par des redents.
Le petit sanctuaire a été agrandi au fil des siècles : la nef centrale, couverte par un arc surbaissé, ainsi que le collatéral gauche ont été construits aux XVème et XVIème siècles. Le collatéral de droite a été rajouté plus tard, au XIXème siècle.
La façade primitive affichait un mur droit, sans décoration, probablement comme celui de l’église Saint-Pierre de Meylieu. Sa présentation actuelle date du XIXème siècle.
L’EXTÉRIEUR
L’INTÉRIEUR
La voûte en berceau du chœur est constituée par des arcs en ogive à arêtes prismatiques. L’ensemble des trois voûtes s’appuie sur des piliers constitués par des faisceaux de colonnes. Les arcs doubleaux sont en granit.
LA NEF
LES VITRAUX
Saint-Roch Roch naît à Montpellier entre 1348 et 1350. Il meurt vers 1378 à Voghera (province de Pavie, en Lombardie, dans le nord-ouest de l’Italie). C’est un pèlerin et thaumaturge français ayant beaucoup souffert au service de la foi mais sans subir le martyre. L’Église lui accordera, pour cette raison, le titre canonique de confesseur. Dans le culte populaire, Saint Roch est principalement le Saint Patron de tous les pèlerins, ainsi que de nombreuses confréries ou corporations ; notamment des chirurgiens, des dermatologues et des apothicaires (pharmaciens). SA VIE Saint-Roch Roch naît en pleine Guerre de Cent Ans, alors que sévit l’épidémie de la peste noire (qui durera deux ans et décimera un tiers de la population de l’Europe). C’est l’époque des grandes famines et des massacres perpétrés par les grandes compagnies. Lire : Mercenaires, routiers et écorcheurs au Moyen Âge. Il est le fils de Jean Roch de La Croix (dignitaire de la ville de Montpellier, il en sera en 1363 le premier consul). Sa mère, dame Liberia, est originaire de Lombardie. Fils désiré et longtemps espéré (ses parents ayant prié la Vierge Marie pour avoir un enfant), sa naissance se révélera en partie miraculeuse (le nouveau-né naîtra effectivement avec le signe d’une croix rouge sur sa poitrine). Le jeune Roch passera son enfance dans un cercle familial particulièrement chrétien, et sera baptisé au sanctuaire Sainte-Marie des Tables. LA LÉGENDE Saint-Roch Atteint lui-même par la peste, Roch se rend difficilement jusqu’à un bois, pensant y rendre son âme à Dieu. À cet emplacement même, une source jaillit et un chien vient alors lui lécher les plaies. Il va lui apporter chaque jour un pain, probablement envoyé près de lui par son maître. Maître qui pourrait être le noble Gothard Pallastrelli, qui deviendra par la suite son disciple (le premier biographe du saint et l’auteur de son unique et vrai portrait, conservé à Plaisance en l’église Sainte-Anne). SA MORT Saint-Roch Guéri, Roch retourne aussitôt à Plaisance auprès des pestiférés. Sur place, il y fera preuve d’un courage et d’une bonté exceptionnelles à leur service. Mais à cette époque-là, le Nord de l’Italie est ravagé par les guerres (1371-1375) que se livrent les Ducs de Milan Barnabé Visconti et son frère Galeazzo contre la ligue du pape Urbain V, dirigée par le prince Amédée VI de Savoie. Emprisonné pour espionnage, Roch restera en captivité cinq ans, ne voulant pas révéler son identité (fidèle au vœu d’anonymat de tout pèlerin). Il ne la dévoilera qu’à un prêtre, la veille de sa mort, le 16 août 1379. Il avait environ 30 ans. SON CULTE Saint-Roch Dans nos églises, les statues affichent toujours les mêmes attributs à Saint Roch : la cape et le bâton du pèlerin avec, très souvent, la coquille Saint-Jacques, puis l’Ange et le Chien. Saint-Roch On le reconnaît facilement, car il découvre sa jambe pour montrer la blessure de sa cuisse. Saint-Roch est honoré le 16 août. Son culte, né d’abord en France et en Italie, deviendra très populaire et se répandra dans le monde entier.
Sources :
Mes photos
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https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:%C3%89glise_Saint_Roch_de_Montrond-les-Bains?uselang=fr
http://www.lesmees.org/saintroch/attributs.html
https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/931443-eglise-saint-roch
https://fr.wikipedia.org/wiki/Roch_de_Montpellier
