L’Acropole d’Athènes

LES TÉMOINS DU PASSÉ

ANTIQUITÉ

L’ACROPOLE D’ATHÈNES 

L’Acropole

NOM : l’Acropole est un terme signifiant « ville haute ». Il désigne une citadelle (ou un château) construite sur la partie la plus élevée, la plus inaccessible, et la mieux défendue (la plupart du temps une colline) d’une ville de la Grèce antique.

Dessin de l’Acropole

TYPE : citadelle, forteresse jusqu’aux Guerres Médiques (première moitié du Vème siècle av. J-C,).

1 – La première guerre médique (490 av. J-C) : bataille de Marathon (13 septembre 490 av. J-C).

2 – La seconde guerre médique (480-479 av. J-C) : bataille des Thermopyles (480 av. J-C).

ÉTAT : vestiges, site archéologique.

ÉTAT DE CONSERVATION : ruines en restauration.

CONSTRUCTION : construit pour une grande partie au Vème siècle av. J-C.

SUPERFICIE : 3,04 ha.

DIMENSIONS DU SITE : la colline de l’acropole d’Athènes s’élève à 156 mètres. Elle affiche une plate-forme d’apparence ovale, présentant un plateau long de 310 m et large de 140 m environ (les travaux du Vème siècle av. J.-C. l’ont étendu jusqu’à près de 150 mètres). Les côtés sont escarpés ; une pente très raide ne permet l’accès au sommet de l’Acropole que par le côté ouest.

Dans l’Antiquité grecque, la « voie sacrée » (un sentier creusé dans le roc) aboutissait à la plate-forme. Sous l’Empire romain, un vaste escalier fut construit par les Romains qui occupaient Athènes.

Le Propylée

ÉPOQUE : classique (Vème et IVème siècles av. J.-C).

PROTECTION : le site est inscrit à la 11ème session du Comité du patrimoine mondial, qui a eu lieu du 7 décembre 1987 au 11 décembre 1987, à Paris, en France.

Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, l’Acropole est actuellement un des sites touristiques les plus visités du monde.

RÉGION : péninsule de l’Attique, à l’extrémité sud-est de la Grèce centrale.

PAYS : Grèce.

LES PÉRIODES DE L’HISTOIRE DE LA GRÈCE ANTIQUE

Armure complète comprenant casque, cuirasse, verges, bouclier et lance. Matériel de transport suspendu aux lances. Acropole de Mycènes, XIIe siècle avant J.-C. Style mycénien, de la « Maison du Cratère des guerriers ».

ÉPOQUE ARCHAÏQUE

L’époque archaïque est une période historique qui précède l’époque classique et succède aux âges obscurs. Ses limites chronologiques et sa définition précise diffèrent selon les spécialistes. Son début est situé quelque part au VIIIème siècle av. J.-C. (entre 800 et 700 av. J.-C.), ce qui représente la date présumée des premiers jeux olympiques antiques. On retient souvent 776 av. J.-C. comme point de repère, sa fin étant souvent située à l’époque des Guerres médiques (490 av. J.-C. – 479 av. J.-C).

ÉPOQUE CLASSIQUE

L’époque classique est une période de l’histoire de la Grèce antique qui se situe entre l’époque archaïque et l’époque hellénistique. Elle correspond à la majeure partie des Vème et IVème siècles av. J.-C. ; c’est-à-dire, chronologiquement, depuis la victoire grecque de Salamine contre les Perses, en 480 av. J.-C., jusqu’à la mort d’Alexandre le Grand en 323 av. J.-C.

ÉPOQUE HELLÉNISTIQUE

L’époque hellénistique est une période chronologique de l’histoire antique de la Grèce antique. Elle représente une ère de l’histoire, mais également de celle des autres civilisations qui sont alors dominées par des dynasties d’origine gréco-macédonienne (Égypte, Phénicie, Mésopotamie, Perse, etc.). L’époque hellénistique s’étend de la fin de l’époque classique (soit à la mort d’Alexandre le Grand, en 323 av. J.-C.) à la défaite de Cléopâtre VII à la bataille d’Actium (en 31 av. J.-C.) et son suicide l’année suivante. Cet événement marque l’aboutissement de la domination romaine sur le monde grec.

DOMINATION ROMAINE

La période de domination romaine en Grèce s’étend conventionnellement de 146 av. J. -C. (après la mise à sac de Corinthe par Lucius Mummius Achaicus), jusqu’à la reconstruction de Byzance par Constantin Ier et sa proclamation en tant que seconde capitale de l’Empire romain, en 330 après. J. -C.


L’ACROPOLE DANS LA GRÈCE ANTIQUE

Toutes les cités de la Grèce antique possédaient souvent une acropole à des fins défensives.

Les premiers habitants d’une ville favorisaient des hauteurs et des collines, de préférence avec des pentes raides et abruptes. L’acropole répondait ainsi aux besoins d’une citadelle. Au cours de l’histoire, elle est devenue une fortification, abritant un lieu de culte doté des sanctuaires les plus importants de la cité.

Généralement, les cités se sont construites en dehors de la ville. Certaines se sont étendues, et se sont développées en conurbations pour finalement encercler la colline de l’Acropole, qui est devenue le centre de la cité antique. C’est le cas d’Athènes, dont l’urbanisation englobe aujourd’hui entièrement l’acropole. D’autres cités grecques comme Mycènes, Tirynthe, Argos, Corinthe… avaient des acropoles.

LOCALISATION

L’Acropole d’Athènes est un plateau rocheux calcaire s’élevant au centre d’Athènes, en Grèce. Elle lui a longtemps servi de forteresse (de l’Athènes antique jusqu’à l’occupation ottomane), ainsi que de sanctuaire religieux durant l’Antiquité.

ATHÈNES

Athènes est la plus grande ville, ainsi que la capitale de la Grèce. En 2011, sur une superficie de 39 km2, elle comptait 664 046 habitants intra-muros.

Son aire urbaine, le Grand Athènes (qui comprend notamment le port du Pirée) en compte plus de 4 millions.

Berceau de la civilisation occidentale, Athènes est dotée d’un riche passé. La ville est aujourd’hui le cœur politique, économique et culturel de la République hellénique. La plupart des institutions, comme le Parlement, la Cour de cassation et le siège du Gouvernement, se trouvent dans la capitale.

L’Acropole d’Athènes se trouve à 119 km de Mycènes, à 137 km du Port de Nauplie, à 138 km du théâtre d’Epidaure, à 290 km d’Olympie, et à 501 km de Thessalonique (sources Google Maps).

PLAN DE L’ACROPOLE

Plan de l’Acropole

1. Parthénon

2. Ancien temple d’Athéna

3. Érechthéion

4. Statue d’Athéna Promachos

5. Propylées

6. Temple d’Athéna Nikè

7. Éleusinion

8. Brauronéion

9. Chalcothèque

10. Pandroséion

11. Maison des Arrhéphores

 

12. Autel d’Athéna

13. Autel de Zeus

14. Hérôon de Pandion

15. Odéon d’Hérode Atticus

16. Stoa d’Eumène de Cardia

17. Asclépiéion

18. Théâtre de Dionysos

19. Odéon de Périclès

20. Téménos de Dionysos Eleuthéreus

21. Fontaine mycénienne

 

LES PRINCIPAUX MONUMENTS DE L’ACROPOLE

L’Acropole

LE PARTHÉNON

C’est le temple le plus ancien de l’Acropole. Il se trouve sur l’emplacement d’un premier temple dédié à Athéna, dont la construction fut commencée vers 500 av. J-C. Il fut détruit pendant la seconde guerre médique (480 av. J.-C. – 479 av. J.-C).

C’est le plus célèbre des monuments grecs classiques. Il a été construit de 447 av. J.-C.  à 432 av. J.-C. par l’architecte Ictinos, et décoré par le sculpteur Phidias. Le Parthénon actuel fut construit à l’initiative de Périclès (général et homme d’État athénien du Vème siècle av. J-C), qui gouvernait alors Athènes

Le Parthénon avait une double fonction :

– c’était avant tout le grand temple dédié à la déesse Athéna (protectrice de la cité d’Athènes, et déesse de la guerre et de la sagesse). Il abritait sa statue sculptée par Phidias et consacrée en 439-438 av. J-C.

Athéna

– c’était d’autre part l’emplacement du trésor, le lieu où, à partir de 454 av. J-C., l’on entreposa l’argent de la Ligue de Délos (c’est-à-dire l’ensemble des sommes versées par Athènes et ses alliés, pour faire la guerre contre l’empire perse).

Le Parthénon est un temple dorique, avec des traits architecturaux ioniques, périptère (entouré d’une colonnade) octostyle (à huit colonnes en façade), construit sur un stylobate (soubassement) à trois degrés (marches).

Avec ses dimensions de 69 m de longueur par 31 m de largeur, c’est le plus grand de tous les temples grecs de l’époque classique.

La façade principale se trouve sur son côté Est. La colonnade extérieure comporte 8 colonnes en façade et 17 colonnes sur le côté, soit un total de 46 colonnes, chacune composée de 10 à 12 tambours (éléments cylindriques) à 20 cannelures.

L’édifice est constitué de manière à mettre en valeur la statue d’Athéna : le pronaos (vestibule d’entrée) mène au naos (ou cella) et à l’opisthodome (salle située à l’arrière du naos et ouvrant à l’ouest), lieu où était abrité le trésor d’Athènes et de ses alliés.

L’ordre dorique est le plus simple et le plus dépouillé des trois ordres d’architecture grecque. Les colonnes doriques se caractérisent particulièrement par leur chapiteau à échine plate (nue, sans décors), par leur fût rehaussé de 20 cannelures, et par l’absence de base (pour le dorique grec) ; la frise dorique est définie par ses triglyphes et ses métopes.

Le triglyphe est un ornement en relief de l’architecture antique qui sépare les métopes dans la frise dorique, et qui est constitué de deux canaux entiers (glyphes), et de deux demi-canaux (donc trois glyphes).

Une métope est un panneau architectural de forme rectangulaire, le plus souvent orné de reliefs. Elle est située au-dessus de l’architrave, en alternance avec les triglyphes (dans l’ordre dorique). Le tout forme une frise.

LEXIQUE DE L’ORDRE DORIQUE

  1. Tympan du fronton
  2. Acrotère
  3. Corniche rampante
  4. Corniche horizontale
  5. Mutule
  6. Geison
  7. Frise
  8. Triglyphe
  9. Métope
  10. Teania
  11. Goutte
  12. Réglet (ou Regula)
  13. Architrave
  14. Chapiteau
  15. Abaque
  16. Echine
  17. Colonne
  18. Cannelure
  19. Stylobate
  20. Crépis

 

L’ordre ionique (appelé également colonne ionique) se caractérise notamment par son chapiteau à volutes, par son fût orné de 24 cannelures, et par sa base moulurée.

L’Érechthéion

L’ÉRECHTHÉION

C’est la partie la plus sacrée de l’Acropole. On y trouvait l’ « olivier sacré » offert par la déesse Athéna à la ville d’Athènes. On y voyait aussi la trace faite dans le rocher par le trident de Poséidon (adversaire battu par Athéna quand il l’a affrontée pour savoir qui serait le dieu protecteur de la ville).

L’Erechthéion a fut construit sur l’ordre de Périclès et achevé en 406 av. J-C, pendant la guerre du Péloponnèse (431 – 404 av. J.-C). Ce temple est connu pour son entrée monumentale, et surtout pour sa cage d’escalier extérieure rehaussée par des statues de Caryatides.

Une « cariatide » (ou caryatide) est une statue de femme souvent vêtue d’une longue tunique, soutenant un entablement sur sa tête. Les Caryatides remplacent ainsi une colonne, un pilier ou un pilastre. Elles apparaissent essentiellement sur les édifices d’ordre ionique. L’Atlante est une variante masculine de la Caryatide.

On y trouvait aussi les tombes de Cécrops et d’Érechthée (rois légendaires d’Athènes).

Cécrops (premier roi légendaire de l’Attique) est le fondateur mythique d’Athènes

Érechthée est le sixième roi légendaire d’Athènes.

LE TEMPLE D’ATHÉNA NIKÉ

Il se situe au sud-ouest de l’Acropole, sur un petit promontoire qui surplombe la voie sacrée. C’est de cet endroit qu’Égée se serait jeté dans le vide en voyant revenir le navire de son fils Thésée avec la voile noire.

Sous Pisistrate (tyran d’Athènes né vers 600 av. J.-C., mort en 527 av. J.-C), on y érigea un temple dédié à Athéna Niké (déesse de la Victoire). Il fut détruit par les Perses pendant la Seconde Guerre médique (480 av. J.-C. – 479 av. J.-C). Sa reconstruction remonte à la seconde moitié du Vème siècle av. J-C, pendant la guerre du Péloponnèse (431 – 404 av. J.-C).

LES PROPYLÉES

Ils forment la porte monumentale d’accès à l’Acropole (pour rentrer dans l’Acropole, on est obligé de passer par cette porte). Les propylées furent élevés sur l’emplacement de l’ancienne porte de la forteresse mycénienne d’Athènes (Pisistrate y avait fait construire une petite entrée).

Les Propylées actuels furent érigés dans la seconde moitié du Vème siècle av. J-C., et sont restés inachevés. L’escalier monumental fut bâti sur l’ordre d’Agrippa (ami et gendre de l’empereur Auguste).

L’ODÉON D’HÉRODE ATTICUS

Il est aussi appelé « théâtre d’Hérode Atticus », et fut érigé en l’an 161 de notre ère par Hérode Atticus (rhéteur grec célèbre pour sa fortune et ses actions de mécénat public), en mémoire de sa femme Régilla, morte en l’an 160.

Ce théâtre romain, construit au pied de l’Acropole d’Athènes, fut saccagé près d’un siècle après son achèvement, et par la suite intégré aux fortifications d’Athènes.

L’odéon d’Hérode Atticus est le troisième édifice du genre construit à Athènes, après celui de Périclès et d’Agrippa. Vers l’an 150, l’écroulement du toit de ce dernier révéla le besoin d’une nouvelle structure consacrée aux arts musicaux. À l’emplacement choisi, sur les pentes sud-ouest de l’acropole, figurait probablement un sanctuaire (à l’époque hellénistique et romaine) dédié au culte d’Aphrodite Pandémos.

Le monument fut évoqué par Pausanias comme étant l’odéon le plus monumental de Grèce. Philostrate d’Athènes (orateur et biographe romain de langue grecque, actif dans la première moitié du IIIème siècle) exprima lui son admiration pour le plafond, réalisé en bois de cèdre.

Le bel odéon fut incendié lors du pillage de la ville par les Hérules en l’an 267-268 apr. J.-C. (soit une centaine d’années après sa construction).

Au cours de la période romaine, l’Odéon d’Atticus fut probablement incorporé dans la muraille de la ville, puis, au XIème siècle, dans la fortification ultérieure, le Rizókastro.

Au cours de l’occupation ottomane (dès le XIVème siècle, jusqu’à la fin de la guerre d’indépendance grecque, au début des années 1830), il fut intégré au mur de Serpentzé (mur de défense appelé « Serpentzé », construit entre l’odéon d’Hérode Atticus et le portique d’Eumène) et transformé en redoute.

Largement détérioré, presque entièrement enseveli, l’odéon fut redécouvert à l’époque moderne. Fouillé puis restauré entre le milieu du XVIIIème et le milieu du XIXème siècle, l’odéon n’affiche plus vraiment son visage d’antan.

Aujourd’hui, ce monument emblématique du festival d’Athènes-Epidaure accueille des événements culturels de renommée internationale.

LE THÉÂTRE DE DIONYSOS

Le théâtre antique de Dionysos, à Athènes, est considéré comme le premier théâtre du monde, et le lieu de naissance du théâtre grec antique et de la tragédie. Il se situe sur le versant sud-est de l’acropole d’Athènes.

Le théâtre porte le nom de Dionysos (dieu du vin). Les grandes fêtes des « Dionysies » s’y tenaient chaque année en son honneur. Il s’agissait à l’origine de chants rituels, de danses et de sacrifices rituels résultant de représentations théâtrales. C’est ici même que furent créées les célèbres tragédies classiques d’Eschyle, Sophocle et Euripide.

Le théâtre date du Vème siècle av. J.-C. Au début, il avait juste une orchestra en terre battue et une scène construite en bois. Les spectateurs s’asseyaient sur la pente naturelle du versant.

Les gradins en bois furent construits vers 420 av. J.-C. Sa construction en pierre, aménagée sous Lycurgue (est un législateur mythique de Sparte) remonte entre 338 et 326 av. J.-C. : les gradins de pierre remplacèrent alors ceux en bois.

NOMENCLATURE DU THÉÂTRE GREC ANTIQUE

Le théâtre antique de Dionysos

Le théâtre grec antique peut se décomposer en trois parties distinctes :

1– le koilon ou le theatron : « cavea » chez les Romains, c’est-à-dire l’ensemble des gradins.

Le koilon du théâtre d’Epidaure

– la proédrie : c’est le premier rang réservé aux notables et aux spectateurs de marque. Les sièges sont attribués en fonction du rang social. Il arrive que les magistrats prennent place sur le chœur lui-même. Ces emplacements sont séparés du reste du koilon par un petit mur en marbre (le balteus).

Sièges de la proédrie théâtre d’Epidaure

– les diazômata (« praecinctione » en latin) : paliers horizontaux séparant l’étagement des gradins ; ce sont des promenoirs concentriques permettant la circulation des spectateurs.

Théâtre d’Epidaure – les diazômata

– les kerkides (« cunéi » en latin) : secteurs égaux les uns des autres qui divisent le koilon.

Les kerkides du théâtre d’Epidaure

– les klimakes (« scalae » en latin) : escaliers qui délimitent les kerkides, permettant aux spectateurs de gagner leur siège.

Les klimakes du théâtre d’Epidaure

2 – l’orchestra : c’est le cercle de terre battue où se placent le chœur, les danseurs, chanteurs et musiciens qui accompagnent les acteurs. On trouve parfois dans l’orchestra un autel de sacrifice, comme au théâtre de Dionysos (le thymélée), à Athènes.

Emplacement de l’autel de sacrifice de Dionysos

3l’ensemble du dispositif scénique se compose de deux parties distinctes :

– la skênê : c’est un bâtiment percé de trois portes, servant de coulisses pour les acteurs. Il constitue le mur de scène, et comprend un ou deux étages.

– le proskénion (« proscénium » en latin, ou avant-scène) : c’est une estrade en bois où jouaient les acteurs, à l’exception des choreutes (membres d’un chœur dans le théâtre grec), qui jouaient pour leur part sur l’orchestra. (C’est pour cette raison qu’on le nommait plus fréquemment en grec le logéion : « lieu où on parle »).  Cette avant-scène était étroite et longue, et haute de 3 à 4 mètres.

– les parodos : entrées dans le koilon du Théâtre.


Le théâtre de Dionysos comportait 78 rangées de sièges, et avait une capacité de 17 000 spectateurs.

La première rangée du koilon était composée de 67 sièges en marbre, dotés de dossiers réservés aux notables, dignitaires, magistrats, personnages de distinction, et arbitres ; c’est ce que l’on appelle la proédrie.

Le koilon est disposé en hémicycle autour de l’orchestra, où se produisaient les danses et les chants du chœur.

Au milieu de l’orchestra se trouvait un autel, sur lequel les victimes étaient offertes aux Dieux. Les acteurs jouaient sur le proskenion, derrière lequel se trouvait le bâtiment de la scène. Les portes, sur les côtés de la skènè, comportaient huit colonnes doriques.

 

Sources :

Photos Éric Cheucle

Mes photos

Photos publiques Facebook

https://fr.wikipedia.org/wiki/Acropole_d%27Ath%C3%A8nes

https://fr.vikidia.org/wiki/Acropole

https://fr.vikidia.org/wiki/Acropole_d%27Ath%C3%A8nes

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ath%C3%A8nes

https://fr.vikidia.org/wiki/Parth%C3%A9non

https://fr.wikipedia.org/wiki/Od%C3%A9on_d%27H%C3%A9rode_Atticus

 

 

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