La bataille de Pleasant Hill

                                                                                      

 

 

LA GUERRE DE SÉCESSION

(1861-1865)

LA BATAILLE DE PLEASANT HILL

Le 9 avril 1864

La bataille de Pleasant Hill,

SOMMAIRE

La bataille de Pleasant Hill se déroule le 9 avril 1864 dans la paroisse de De Soto et celle de Sabine, en Louisiane.

Elle fait partie de la Campagne de la Rivière Rouge (« Red River Campaign »), lorsque les forces de l’Union tentent de s’emparer de Shreveport, ville importante de l’État de Louisiane et quartier-général du département confédéré trans-Mississippi.

Le département du trans-Mississippi est une composante militaire administrée par les États confédérés d’Amérique, à l’ouest du Mississippi. Elle comprend le Texas, l’Arkansas, le Missouri, le territoire Indien et une partie de l’Arizona et de la Louisiane. Il fonctionnera à partir de mai 1862 jusqu’à la fin de la guerre, en 1865.

La bataille est en grande partie la suite de la bataille de Mansfield disputée la veille, et qui s’est terminée par une victoire confédérée.

Le commandant de l’Union Nathaniel Banks, contraint à la retraite, s’est replié en aval de la rivière, emmenant avec lui ses wagons, son intendance, et la plupart de son artillerie.

Mais les deux camps se sont renforcés pendant la nuit. Et lorsque le 9 avril, le commandant confédéré, le major général Richard Taylor, donne l’assaut contre les positions nordistes, il est sévèrement refoulé.

La charge, qui a été meurtrière pour les soldats de l’Union, les a démoralisés et les force à se replier dès le lendemain.

Néanmoins Taylor a été repoussé, et l’issue de la bataille est considérée comme une victoire tactique de l’Union. Malgré la retraite de Banks, elle sera débattue et contestée par les historiens.

LA CAMPAGNE DE LA « RED RIVER »

Carte de la campagne de la Red River.

Du 10 mars au 22 mai 1864

La Campagne de la Red River (ou expédition de la Red River) est une série d’affrontements qui se sont déroulés du 10 mars au 22 mai 1864 le long de la Red River, en Louisiane.

Cette campagne, décidée par l’Union, implique environ 30 000 soldats nordistes, placés sous les ordres du major-général Nathaniel Prentice Banks. Ils font face aux forces de l’armée des États confédérés, commandées par le lieutenant-général Richard Taylor (dont les effectifs varieront entre 6000 et 15 000 hommes tout au long de la Campagne).

C’est le général en chef de l’Union Henry Wager Halleck qui en a conçu le plan. L’objectif de cette expédition consiste à utiliser l’armée du Golfe (commandée par Nathaniel Banks) pour faire diversion. Ulysse Grant a lancé une offensive pour se rendre maître de Mobile, en Alabama.

ARMÉE DU GOLFE

L’armée du Golfe est une armée de l’Union créé en 1862, à la suite de la capture de la Nouvelle Orléans par le capitaine David G. Farragut.

David Farragut

Elle a opéré dans la région des côtes du Golfe, région contrôlée par les forces de l’Union. Elle a principalement combattu en Louisiane et Alabama.

Côtes du Golfe

Le Major général Nathaniel P. Banks commandera l’armée du Golfe pendant la majeure partie des opérations, du 15 décembre 1862 au 23 septembre 1864.

Cette armée participera aux batailles de Fort Bisland, Irish Bend, Port Hudson, et à la campagne de la Rivière Rouge. La Campagne de la Red River se conclut par un échec des forces de l’Union, qui ne pourront atteindre aucun de leurs objectifs. Malgré son infériorité numérique, le général confédéré Richard Taylor réussira à défendre la vallée de la Red River.


LA LOUISIANE

« L’État du Pélican »   

 

 

18ème État.

Capitale : Baton Rouge.

Date d’entrée dans l’Union : 30 avril 1812.

En 1682, René-Robert Cavelier de La Salle, arrivé de la Nouvelle-France, parcourt le bassin du Mississippi jusqu’à son embouchure, et nomme cet immense contrée « Louisiane », en l’Honneur du roi de France Louis XIV.

Au 18ème siècle, la Louisiane s’étend des grands lacs jusqu’au Golfe du Mexique.

Avant la guerre civile, la Louisiane est un État esclavagiste. Les esclaves afro-américains forment la majorité de la population lors de la période coloniale Franco-espagnole du 18ème siècle.

En 1860, 47% de la population est réduite en esclavage ; c’est aussi l’État qui rassemble la plus grande masse d’hommes noirs libres des États-Unis. Lors de la Sécession, la Louisiane est partagée. Si une grande partie de la population créole blanche de l’État se porte en faveur du droit des États du Sud et de l’esclavage, une minorité, qui a des intérêts commerciaux, manifeste son soutien à l’Union.

Batailles en Louisiane pendant la guerre civile

La Louisiane fait sécession le 26 janvier 1861. La plus grande ville de l’État, la plus stratégique aussi, la Nouvelle-Orléans, est prise par les forces du Nord le 25 avril 1862. De nombreuses batailles auront lieu sur son sol, notamment pour la prise des forts Pikes, Jackson et St. Philip ; ainsi que la prise de la Nouvelle Orléans (le 1er mai 1862), la Bataille de Baton Rouge (le 5 août 1862), le Siège de Port Hudson (du 21 mai au 9 juillet 1863), la bataille de Mansfield (le 8 avril 1864), etc,..


BATAILLES DE LA CAMPAGNE DE LA RED RIVER

Du 10 mars au 22 mai 1864

Traversée de la Cane River par l’armée fédérale de Banks

La Cane River (Rivière aux Cannes) est une rivière longue de 30 miles (48 km), formée à partir d’une portion de la rivière Rouge située dans la paroisse de Natchitoches, en Louisiane.

 

– La bataille de Fort De Russy, en Louisiane (14 mars). Victoire de l’Union.

– La bataille de Mansfield, paroisse de De Soto, en Louisiane (8 avril). Victoire confédérée.

– La bataille de Pleasant Hill, paroisse de Desoto et paroisse de Sabine, en Louisiane (9 avril). Victoire de l’Union.

– La bataille de Blair’s Landing, paroisse de Red River, en Louisiane (12 et 13 avril). Victoire de l’Union.

– La Bataille de Monett’s Ferry, paroisse des Natchitoches, Louisiane (23 avril). Victoire de l’Union.

– La bataille de Mansura, Mansura, en Louisiane (16 mai). Victoire de l’Union.

– La bataille de Yelow Bayou, paroisse des Avoyelles, en Louisiane (18 mai). Victoire de l’Union.

LA BATAILLE DE PLEASANT HILL

Le 9 avril 1864

Nathaniel Prentice Banks (à gauche) et Richard Taylor à droite.

CONTEXTE

Pleasant Hill et la Louisiane en 1864

Après la victoire des Confédérés à la bataille de Mansfield, le 8 avril 1864, l’armée de l’Union se replie pendant la nuit. Dès le lendemain matin, les troupes fédérales prennent position sur Pleasant Hill.

« La route de Mansfield jusqu’à Pleasant Hill est « jonchée de wagons brûlants, de sac à dos abandonnés, d’armes et d’ustensiles de cuisine. Les retardataires fédéraux et les blessés se comptent par centaines, et sont rapidement rassemblés et envoyés vers l’arrière », explique l’historien John D. Winters de l’université technologique de Louisiane dans son livre « The Civil War in Louisiana ».

« Pleasant Hill » est situé à seize miles (vingt-six kilomètres) au sud-est de « Sabine Cross Roads », où s’est déroulée la veille la bataille de Mansfield.

Les renforts sudistes arrivent tard à Mansfield le 8 avril 1864 : la division de l’Arkansas de Thomas James Churchill à 15h30, et celle du Missouri de Mosby Monroe Parson (forte de 2 200 hommes), à 18 h. Aucune de ces divisions n’a participé à la bataille de Mansfield. Néanmoins, elles auront un rôle majeur lors de la bataille de Pleasant Hill qui s’annonce.

Du côté de l’Union, les renforts arrivent aussi. Le major général Andrew J. Smith (commandant les détachements des XVIème et XVIIème corps) arrive de « Grand Ecore » (paroisse de Natchitoches, en Louisiane) tard, à la tombée de la nuit. Il s’installe et met le camp à environ deux miles (trois kilomètres deux cents) de Pleasant Hill.

Andrew Jackson Smith

Le matin du 9 avril, le major-général William B. Franklin ordonne au train de fournitures de se rendre à Grand Ecore. Il part de Pleasant Hill à 11 heures avec de nombreuses pièces d’artillerie.

La majeure partie de la cavalerie de William B. Franklin (commandée par le brigadier général Albert Lindley Lee) et le XIIIème corps partent avec lui. Cela comprend le Corps d’Afrique, commandé par le colonel William H. Dickey (blessé le 8 avril), et le détachement du XIIème corps du brigadier général Thomas E. G. Ransom, maintenant sous les ordres du brigadier général Robert A. Cameron (Ransom a été aussi blessé le 8 avril).

Le train de fournitures progresse lentement. Il est encore à quelques kilomètres de Pleasant Hill lorsque la bataille débute. Le brigadier général Charles P. Stone, chef d’état-major, essaie en vain de trouver Robert A. Cameron pour qu’il retourne à Pleasant Hill le plus vite possible. Cameron déclarera plus tard qu’il n’a jamais reçu d’ordre écrit de revenir.

Il semblerait que Nathaniel Banks n’ait pas été pleinement conscient des ordres exacts que Cameron avait reçus de William B. Franklin.

La veille, au cours de la bataille de Mansfield, les fédéraux de Banks ont abandonné 18 pièces d’artillerie aux Confédérés, qui vont les retourner contre eux le lendemain, à Pleasant Hill.

A Pleasant Hill, le brigadier général Camille J. de Polignac commande les forces du brigadier général confédéré Jean Jacques Alexandre Alfred Mouton, tué la veille pendant la bataille de Mansfield.

Le 9 avril 1864, le lieutenant général Edmund Kirby Smith (commandant du département du trans-Mississippi), qui se trouve à Shreveport, reçoit à quatre heures du matin un courrier du général Richard Taylor.

Le général E. Kirby Smith , commandant du département Trans-Mississippi

Smith chevauche alors sur quarante-cinq miles (soixante-douze kilomètres) jusqu’à Pleasant Hill. Il arrivera vers la tombée de la nuit, trop tard pour participer à la bataille.

FORCES EN PRÉSENCE

POUR LE NORD

 

Les forces nordistes du général Nathaniel Prentice Banks s’élèvent à 12 000 hommes.

POUR LE SUD

 

Les forces sudistes du général Richard Taylor sont à peu près identiques. Elles comptent environ 12 100 hommes.

LA BATAILLE

Reconstitution de la bataille

En 1864, la région dans cette partie de la Louisiane est constituée, pour la plus grande part, de pins forestiers et de chênes nains.

Nathaniel Banks écrit : « La route la plus courte et la seule praticable de Natchitoches jusqu’à Shreveport, est la route qui passe par Pleasant Hill et Mansfield (distance de cent soixante kilomètres), au travers d’un pays aride et sableux, avec moins d’eau et moins de fourrage, la plus grande partie dans une forêt ininterrompue de pins »

Reconstitution de la bataille

A 17 heures, Taylor attaque et lance ses forces sur toute la ligne de l’Union.

Le major-général Nathaniel P. Banks écrit dans son rapport sur le début de la bataille :

« L’ennemi a commencé à reconnaître la nouvelle position que nous avions prise à 11 heures du matin le 9, et dès 13 ou 14, heures a ouvert un feu vif de tirailleurs, qui a été maintenu à intervalles pendant l’après-midi. »

L’attaque confédérée contre la droite de l’Union a peu de succès et résiste. Cependant, dans l’ensemble, cette charge initiale des confédérés a été très réussie sur de nombreuses positions de la ligne nordiste. La gauche et le centre de l’Union sont envahis par les forces de Churchill et de Parson qui repoussent les Fédéraux. Cependant, le côté droit de la ligne de l’Union réussit à arrêter la charge de Taylor et regagne le terrain à gauche et au centre, avant de chasser les confédérés du terrain.

Cartouches de carabines Sharps et Hankins.. Ces carabines ont été utilisées par les 14e et 18e de cavalerie de New York qui ont combattu dans la bataille de Mansfield.

La bataille acharnée durera environ deux heures. Les pertes sont lourdes des deux côtés. Le 32ème d’infanterie de l’Iowa subit des pertes particulièrement importantes (car il a été coupé du reste des forces de l’Union pendant la bataille).

Drapeau de l’État de l’Iowa

Le brigadier général confédéré Hamilton P. Bee, avec deux régiments en colonne par quatre, descend rapidement la route de Pleasant Hill vers les lignes de l’Union.

Les Confédérés sont brusquement attaqués à bout portant par des Fédéraux cachés derrière une palissade.

L’historien John Winters décrit la scène ainsi : « Les hommes tombaient de leur selle, les chevaux blessés criaient à l’agonie, et pendant un instant on était à Pendemonium. Les hommes de Bee se mirent temporairement à l’abri… dans une série de petites ravines parsemées de pins jusqu’à ce qu’ils soient remis du choc de l’attaque inattendue. Bee rallia ses hommes mais ce faisant a eu deux chevaux tués sous lui. Le colonel Xavier Blanchard Debray a été blessé lorsqu’il est tombé de sa selle de son cheval mort… Debray fut capable de retirer ses hommes vers l’arrière, laissant cependant environ un tiers d’entre eux morts ou blessés sur le front. »

Pendemonium : en littérature, la capitale imaginaire de l’Enfer.

A une heure du matin, le 10 avril 1864, le général Nathaniel Banks et son armée commencent leur retraite de Pleasant Hill (peu de temps après la fin de la bataille).

PERTES

Mansfield battlefiel

POUR LE NORD

 

Sur un effectif total de 12 000 hommes, les pertes de la bataille pour l’armée de l’Union s’élèvent à 150 tués, 844 blessés, et 375 capturés ou disparus.

POUR LE SUD

 

Sur un effectif total de 12 100 hommes, les pertes de la bataille pour les Confédérés s’élèvent à 1200 morts ou blessés, et 426 prisonniers ou disparus.

CONSEQUENCES

Mansfield battlefiel

Aux premières lueurs de la matinée, le 10 avril 1864, le brigadier général Hamilton P. Bee (qui est en possession du champ de bataille de Pleasant Hill) écrit depuis son quartier général : « La journée a été passée à enterrer les morts des deux armées et à prendre soin des blessés fédéraux, nos propres blessés ayant été soignés la nuit précédente.

Un certain nombre de soldats de l’Union ont été capturés lors de la bataille (et beaucoup plus, la veille, à la bataille de Mansfield). Ils ont été transférés au camp Ford (un camp confédéré de prisonniers de guerre, près de Tyler, au Texas). La plupart seront retenus prisonniers un an, et ne seront libérés qu’après un échange général de prisonniers. Celui-ci n’interviendra que vers la fin de la guerre (quelques-uns ont été libérés à une date antérieure).

Après la bataille de Pleasant Hill, Nathaniel Banks et son armée se retirent à Grand Ecore et abandonnent leur objectif, celui de s’emparer de Shreveport (alors capitale de l’État de Louisiane).

Quelques blessés (une trentaine environ) de Pleasant Hill et de Mansfield seront emmenés à Minden, Louisiane, pour y être soignés.

Cimetière de Minden, Louisiane

Ceux qui y sont morts de leurs blessures seront enterrés anonymement dans le cimetière historique de Minden. Ils ont finalement été localisés grâce à des bornes érigées le 25 mars 2008 par les Fils des anciens combattants confédérés.

L’échec décisif de la campagne de la Red River est l’une des rares bonnes nouvelles pour la Confédération de cette triste année 1864. L’échec de l’offensive de la « Red River » prolonge la guerre en immobilisant des unités de l’armée fédérale en dehors des autres fronts. L’historien Ludwell Johnson qualifie l’issue de la bataille comme une victoire tactique de l’Union. Son avis n’est pas partagé par de nombreux historiens, qui la considèrent indécise.

IN MEMORY

Mansfield battlefiel

 

 

SAM EALY JOHNSON  

Sam Ealy Johnson naît le 12 novembre 1838 à Wedowee, en Alabama. Il meurt le 25 février 1915 dans le Comté de Gillespie, au Texas. Il était le grand-père du président Lyndon B. Johnson.    

Sam Ealy Johnson

Avant la Guerre  

À la fin des années 1850, Johnson s’installe avec son frère Jesse Thomas Johnson (plus connu sous le nom de Tom Johnson) dans une cabane en rondins d’une pièce, sur 320 acres de terrain. Le site deviendra le siège de la plus grande opération de conduite de bétail dans sept comtés.

Pendant la guerre  

Après la sécession du Texas (le 23 février 1861), Sam s’enrôle le 18 septembre 1861 dans la compagnie B du « 26th Texas Cavalry Regiment » comme simple soldat. Il combattra au Texas et en Louisiane, jusqu’à la fin de la guerre civile.  

Johnson participe à la bataille de Galveston (le 1er janvier 1863), à la Campagne de la Red River (du 10 mars au 22 mai 1864), et aux batailles de Mansfield et de Pleasant Hill (les 8 et 9 mai 1864).  

Il se porte volontaire pour rejoindre l’expédition de la brigade du Texas d’Henry Hopkins Sibley, en Arizona et dans les territoires du Nouveau-Mexique.

Henry Hopkins Sibley

Après la guerre  

Le 11 décembre 1867, Sam épouse Eliza Bunton, du comté de Caldwell.  

De 1867 à 1872, il conduit le bétail sur la piste « Chisholm Trail » (piste utilisée vers la fin du XIXème siècle pour acheminer le bétail des ranchs du Texas vers les gares ferroviaires du Kansas, d’où il était transporté vers l’Est. La piste commençait entre le Rio Grande et San Antonio, et allait jusqu’à Abilene). À l’automne 1892, Johnson s’investit dans la « Hill Country of Texas Politics ». Il devient, à la Chambre des représentants du Texas, le candidat populiste des comtés de Blanco et de Gillespie.

Il meurt le 25 février 1915. Il est enterré au cimetière de la famille Johnson au LBJ Ranch à Stonewall, au Texas.

Johnson Family Cemetery


Sources :

La « Guerre de Sécession », de Ken Burns.  

Photos publiques Facebook

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Pleasant_Hill

https://en-m-wikipedia-org.translate.goog/wiki/Battle_of_Pleasant_Hill?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

 

 

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