La bataille de Chickamauga
LA GUERRE DE SÉCESSION
(1861-1865)
LA BATAILLE DE CHICKAMAUGA
Du 18 au 20 septembre 1863
« La rivière de la mort »
EN BREF…
La bataille de Chickamauga s’est déroulée du 18 au 20 septembre 1863, dans les comtés de Walker et de Catoosa, en Géorgie. Elle marque la fin de la campagne de Chickamauga (offensive de l’Union, dans le Sud du Tennessee et le Nord-Ouest de la Géorgie). Après la bataille, les forces de l’Union en déroute se retirent s’enfermer dans Chattanooga, laissant aux Confédérés le contrôle du champ de bataille. Cette bataille, particulièrement horrible, est la plus importante défaite de l’Union sur le théâtre d’opérations de l’Ouest durant la guerre civile américaine. Elle a donné lieu à de nombreuses percées de part et d’autre, à des combats au corps-à-corps, et à une difficile retraite. Ce fut une victoire glorieuse du Sud qui est demeurée inexploitée. Tous les héros de l’Ouest y étaient, Nathan Bedford Forrest et Philip Henry Sheridan en tête.
en tête.
« Peach State », « Empire State of the South », « Goober State ». Devise : « Wisdom, Justice, and Moderation ». 4ème État. Capitale : Atlanta. Date d’entrée dans l’Union : 2 janvier 1788. La Géorgie est un État du Sud des États-Unis. Il est bordé à l’ouest par l’Alabama, au nord par le Tennessee et la Caroline du Nord, à l’est par la Caroline du Sud et l’océan Atlantique, et au sud par la Floride. Origine du nom : Le nom est issu du nom du roi George Auguste II de Grande-Bretagne et d’Irlande (1683-1760). En 1670 débute le conflit entre l’Espagne et l’Angleterre, lorsque les Britanniques fondent la colonie de Caroline (dans la Caroline du Sud actuelle). Près d’un siècle plus tôt, les huguenots avaient essayé d’installer une colonie : Charlesfort et fort Caroline, en Floride française. Les Espagnols, eux, y avaient déjà fondé les provinces missionnaires de Guale et Mocama, sur la côte de la région. Après des décennies de luttes, les habitants, aidés par les Amérindiens, abrogent le système des missions durant les invasions de 1702 et 1704. L’Espagne alors ne contrôle plus que Saint Augustine et Pensacola ; mais la Floride subira d’autres raids par la suite. En 1715-1716, la côte de Géorgie est donc occupée par les Amérindiens, jusqu’à ce que la région soit dépeuplée au cours de la guerre des Yamasee. Il devient possible alors d’établir une colonie britannique. À cette date, et jusqu’en 1749, l’esclavage est interdit. La fondation de la nouvelle colonie ravive le conflit avec l’Espagne, car Madrid la considère comme illégale. En 1742, lors de la guerre de « l’oreille de Jenkins » (conflit qui oppose de 1739 à 1748, principalement dans les Caraïbes, les royaumes de Grande-Bretagne et d’Espagne), la Géorgie doit faire face à une invasion espagnole, qui sera battue (bataille de Bloody Marsh, le 18 juillet 1742). En 1750, l’Espagne reconnaît finalement l’implantation britannique dans la région. Entre 1765 et 1769, des terres sont offertes à treize colons sur les îles de Cumberland, qui deviendront des plantations. Par la suite, la Géorgie sera l’une des treize colonies à se révolter contre les Britanniques durant la guerre d’indépendance américaine. En 1775, la Géorgie compte quelque 35 000 habitants. La Géorgie importe de nombreux esclaves de différentes ethnies africaines pour ses plantations de riz, puis de coton. Les esclaves de même ethnie sont séparés (ce qui rendra plus facile l’implantation de la langue anglaise), christianisés et rebaptisés. Ils seront le plus souvent déportés par des négriers anglais et français, les deux principales super puissances maritimes à cette époque. En 1788, la Géorgie entre dans l’Union des État-Unis. En 1790, la colonie compte 29 264 esclaves. En 1793, l’assemblée adopte une loi prohibant leur importation. Il faudra attendre 1798 pour qu’elle puisse prendre effet, avec le vote d’une constitution de l’État. La loi est ignorée par les planteurs, et en 1800, l’État de Géorgie compte 59 699 esclaves. Leur nombre double à nouveau dans la décennie suivante, pour atteindre 105 218 en 1810. Au cours de cette période, près de 48 000 d’entre eux viennent d’Afrique, puis d’autres des plantations de la Chesapeake, en Virginie. Les esclaves sont 140 656 en 1820, 280 944 en 1840, puis 462 000 en 1860, à la veille de la Guerre Civile (1861-1865). Entre 1791 et 1801, la production de coton a été multipliée par 20, passant de 2 à 48 millions de livres. Ce résultat est obtenu grâce à une nouvelle variété de coton cultivée sur l’île de Sapelo, « le Sea Island cotton », et surtout grâce à l’invention, en 1793, de la machine à égrener le coton d’Eli Whitney. ELI WITNEY ET LA COTTON GIN Eli Whitney (1765-1825) met au point sa machine à égrener le coton. Ce mécanicien et industriel américain du Nord, inventeur de diverses machines, deviendra l’un des précurseurs de l’organisation rationnelle du travail. En 1793, il conçoit une machine égreneuse pour séparer la graine du coton de sa fibre. Jusqu’alors, cette action réalisée manuellement demandait beaucoup de temps et une main-d’œuvre servile importante. Dorénavant, l’opération peut s’accomplir à cadences accélérées et de manière industrielle ; le commerce du coton est relancé. Dès 1820, 80 % des esclaves de Géorgie vivent à l’intérieur des terres (hautes terres), et huit des comtés ont une population majoritairement noire. Le 18 janvier 1861, l’État de Géorgie fait sécession et rejoint la Confédération des États sudistes. La Géorgie jouera un rôle important au cours de la guerre civile. En décembre 1864, l’industrie et le réseau ferroviaire de la ville d’Atlanta sont complètement détruits par l’armée nordiste du général William Tecumseh Sherman, au cours de sa « marche vers la mer ». Ses troupes saccagent la campagne entre Atlanta et la ville portuaire de Savannah (les « cravates de Sherman ») ; Savannah est prise juste avant Noël 1864. Le 15 juillet 1870, la Géorgie est le dernier État de la Confédération à réintégrer l’Union. L’État sera occupé par les troupes fédérales jusqu’en 1877. Après la guerre, le Ku Klux Klan peut agir impunément dans la quasi-totalité des comtés de Géorgie. La structure économique de l’État, construite notamment sur le racisme, a été maintenue. SAVANNAH En 1733, avec la fondation de la ville de Savannah, la province de Géorgie est créée par les Britanniques pour combattre l’expansionnisme espagnol depuis la Floride. En juillet de cette même année, on assiste à la venue de familles juives fuyant l’Inquisition espagnole et portugaise. Au début du XIXème siècle, on voit apparaître une petite immigration catholique et protestante en provenance de la France. Au milieu du XIXème siècle, la cité subit de fortes immigrations allemandes et irlandaises. (Savannah reste même aujourd’hui une des villes les plus diversifiées et cosmopolites du Sud. Un peu plus de la moitié de la population communale -57 % – est d’origine afro-américaine).
CONTEXTE
CHATTANOOGA
ET
LA CAMPAGNE DE CHICKAMAUGA
Adossée à la rivière Tennessee (à la jonction de deux lignes de chemin de fer hautement stratégiques), la ville de Chattanooga barre l’accès aux États confédérés de l’Est et aux industries de guerre de la Géorgie.
Durant cinq mois, le général Rosecrans résiste aux injonctions de Lincoln, qui veut bouter les Confédérés du général sudiste Braxton Bragg hors du Tennessee pour s’emparer de Chattanooga.
L’été venu, Lincoln accroît sa pression. Le 24 juin, l’armée du Cumberland (dirigée par le général Rosecrans) finit par bouger, et réalise une série de brillantes manœuvres presque sans pertes notoires. En septembre, le général confédéré Braxton Bragg (à la tête de l’armée du Tennessee) évacue Chattanooga, et se retire jusqu’à la frontière entre le Tennessee et la Géorgie. En dix jours, sous des pluies diluviennes, Bragg est repoussé à plus de 140 kilomètres.
Vers la mi-août 1863, James Longstreet est détaché sur le front de l’Ouest. Son armée est transférée par chemin de fer, un long voyage de 1 247 km, jusque dans le nord de la Géorgie. Arrivées à destination, les troupes sudistes de Longstreet sont placées sous les ordres du général Braxton Bragg.
Bragg rassemble ses forces le long des méandres de la rivière Chickamauga. Ses troupes sont désormais renforcées par James Longstreet et ses hommes entraînés de l’armée de Virginie du Nord.
C’était l’une des principales armées de l’Union dans le théâtre occidental durant la guerre civile américaine. Elle était à l’origine connue sous le nom d’Armée de l’Ohio. PRINCIPAUX COMMANDANTS & BATAILLES Général de division William S. Rosecrans (du 24 octobre 1862 au 19 octobre 1863). – Bataille de la Stones River. – Campagne de Tullahoma (du 24 juin au 3 juillet 1863). – Bataille de Chickamauga (du 18 au 20 septembre 1863). Général de division George H. Thomas (du 19 octobre 1863 au 1er août 1865). – Bataille de Chattanooga (du 23 au 25 novembre 1863). – Campagne d’Atlanta (du 7 mai au 2 septembre 1864). – Bataille de Franklin (30 novembre 1864). – Bataille de Nashville (du 15 au 16 décembre 1864).
Elle fut mise sur pied le 20 novembre 1862 avec la réunion de l’armée du Kentucky et une partie de l’armée du Mississippi. Elle était la principale armée confédérée entre les Appalaches et le fleuve Mississippi au cours de la Guerre Civile américaine (1861-1865). Elle doit son nom à l’État du Tennessee. Elle avait à l’origine un effectif de 47 000 hommes, répartis en trois corps d’armée d’infanterie, et une division de cavalerie. On ne doit pas faire la confusion avec l’Armée nordiste du Tennessee, du même nom, l’une des armées de l’Union qui opérait sur le théâtre de l’Ouest de la guerre, et qui, elle, tire son nom de la rivière Tennessee. PRINCIPAUX COMMANDANTS & BATAILLES Général Braxton Bragg (du 20 novembre 1862 au 2 décembre 1863). – Bataille de la Stones River (du 31 décembre 1862 au 2 janvier 1863). – Bataille de Chickamauga (du 18 au 20 septembre 1863). – Bataille de Chattanooga (les 23 et 25 novembre 1863). Lieutenant-Général William J. Hardee. Général Joseph E. Johnston (du 27 décembre 1863 au 18 juillet 1864). – Campagne d’Atlanta (du 7 mai au 5 juillet 1864). Général John Bell Hood (du 18 juillet 1864 au 23 janvier 1865). – Campagne d’Atlanta (18 juillet au 2 septembre 1864). – Campagne de Franklin-Nashville (du 18 septembre au 27 décembre 1864). Lieutenant-Général Richard Taylor Général Joseph E. Johnston (du 25 février 1865 au 26 avril 1865). – Campagne des Carolines (de janvier à avril 1865).
FORCES EN PRÉSENCE
POUR LE NORD
L’armée du Cumberland est commandée par les généraux William Starke Rosecrans et George Henry Thomas. Elle compte environ 56 965 hommes.
Elle est composée des unités suivantes :
– le XIVème Corps, commandé par le major général George H. Thomas.
– le XXème Corps, commandé par le major général Alexander M. McCook.
– le XXIème Corps, commandé par le major général Thomas L. Crittenden.
– le Corps de réserve, commandé par le major-général Gordon Granger.
– le Corps de cavalerie, commandé par le brigadier Robert B. Mitchell.
POUR LE SUD
L’armée du Tennessee est commandée par les généraux Braxton Brag et James Longstreet. Elle compte environ 66 000 hommes.
L’organisation de l’armée du Tennessee est ordonnée dans la nuit du 19 septembre à l’arrivée de James Longstreet de Virginie. Auparavant, les commandants de corps relevaient directement du général Braxton Bragg.
Elle est composée des unités suivantes :
– l’aile droite, commandée par le lieutenant général Leonidas Polk.
– l’aile gauche, commandée par le lieutenant-général James Longstreet.
– le 1er Corps de cavalerie, commandé par le major-général Joseph Wheeler.
– le 2ème Corps de cavalerie, commandé par le Brigadier-général Nathan Bedford Forrest.
DÉROULEMENT DE LA BATAILLE
Le 18 septembre
L’arrivée d’une partie des forces de James Longstreet donne aux Confédérés l’avantage du nombre. Il s’ensuit aussitôt quelques accrochages sur l’aile gauche de l’armée de l’Union ; celle que le général Braxton Bragg cherche à contourner.
Au matin, vers 8 heures, la cavalerie de Nathan Bedford Forrest se heurte à une brigade nordiste, en route vers un petit pont qui enjambe la rivière.
Durant la nuit, le corps d’armée du général George Thomas vient renforcer l’aile gauche, qui subit les assauts confédérés. Durant toute la journée du lendemain, Bragg s’obstinera à vouloir appliquer son plan de bataille. Les pertes sont lourdes des deux côtés, mais les Nordistes ne perdent que très peu de terrain.
Le 19 septembre
A la tombée du jour, Longstreet en personne arrive sur le champ de bataille. Bragg lui donne le commandement de son aile gauche, confiant l’aile droite à Leonidas Polk.
A la faveur de la nuit, c’est le statut quo. Les deux camps n’ont pas pris un pouce de terrain.
Le 20 septembre
Dans la matinée, les forces sudistes de Leonidas Polk se lancent à l’assaut des positions tenues par George Thomas. Le combat reprend, tout aussi féroce et meurtrier. Les Confédérés doivent affronter une résistance opiniâtre des troupes fédérales, qui se défendent avec acharnement.
En fin de matinée, Longstreet lance sa propre offensive. Rosecrans commet alors une terrible erreur : il ordonne à ses troupes d’aller consolider une brèche inexistante dans ses lignes. En exécutant cette manœuvre pour le moins risquée, il en ouvre une bien réelle, à travers laquelle s’engouffrent les Confédérés de Longstreet. Cette percée inattendue prend totalement de court le flanc droit de l’armée du Cumberland. Les lignes fédérales finissent par rompre, et c’est la débandade. Les Nordistes s’enfuient, et battent précipitamment en retraite vers Chattanooga ; Rosecrans aussi.
Longstreet demande alors des renforts à Bragg pour parachever la victoire, mais cette demande lui est refusée. Bragg, le commandant en chef de l’armée du Tennessee, affligé par les pertes subies par son armée malgré la victoire, refuse de poursuivre la contre-attaque.
Pendant ce temps, George Henry Thomas, un général nordiste originaire de Virginie, refuse la défaite et ne veut pas se replier. Il reçoit le renfort opportun de la division de Gordon Granger qui, placée en réserve, a rejoint le champ de bataille de sa propre initiative. Dans l’urgence, il organise une défense acharnée qui évite à la bataille de finir en déroute ; ce qui lui vaudra le surnom de « Rock de Chickamauga ». Les troupes de l’Union résistent toute la journée aux offensives menées par Longstreet. Puis elles se retirent en bon ordre à la nuit tombée jusqu’à Chattanooga, où elles rejoignent le reste de l’armée. L’armée nordiste regagne difficilement Chattanooga. Rosecrans est abasourdi.
CONSÉQUENCES
Le général confédéré Braxton Bragg, plutôt que de poursuivre son ennemi qui s’enfuit vers Chattanooga, choisit une stratégie attentiste et assiège la ville.
Il empêche toute voie de ravitaillement de parvenir à Chattanooga, où les Nordistes se sont enfermés. Privés d’approvisionnement, ceux-ci commencent dès lors à manquer de nourriture.
Recroquevillés dans Chattanooga, les soldats de l’Union de Rosecrans sont en mauvaise posture, affamés et infestés par la vermine. Ils détruisent les maisons, les palissades, et abattent les arbres pour faire du feu avec le bois.
Les soldats sudistes qui assiègent la ville ne sont pas mieux lotis.
Il y décrit son expérience durant la guerre civile. Ces écrits sont considérés comme parmi les meilleurs témoignages existants de la vie du simple soldat pendant le conflit.
Le 25 septembre, 20 000 hommes de l’armée du Potomac sont envoyés dans le Tennessee. Ulysse S. Grant, fraîchement nommé et commandant en chef des armées fédérales pour le théâtre de l’Ouest, arrive à la hâte le 6 octobre après un périple en train de 1 970 km.
Il remplace immédiatement Rosecrans par George Thomas, surnommé désormais le « Roc de Chickamauga ».
Chez les Sudistes, un violent conflit oppose Bragg à son état-major. Les officiers subalternes se rejettent réciproquement la responsabilité de n’avoir pas su exploiter leur victoire. Jefferson Davis propose alors à James Longstreet de reprendre le commandement de l’armée ; mais celui-ci décline l’offre, et Bragg est finalement maintenu à son poste. Plusieurs des généraux de l’état-major de Bragg sont transférés sur d’autres fronts.
Dès le début du mois de novembre, les forces de l’Union reprendront l’initiative, ce qui aboutira à la bataille décisive de Chattanooga. Celle-ci leur assurera définitivement le contrôle du Tennessee.
BILAN ET PERTES
POUR LE NORD
Sur un effectif d’environ 56 965 hommes, L’armée du Potomac déplorera la perte de 1657 tués au combat, 9756 blessés, et 4757 prisonniers ou disparus.
POUR LE SUD
Sur un effectif d’environ 66 000 hommes, l’armée du Tennessee déplorera la perte de 2318 tués, 14 674 blessés, et 1468 prisonniers ou disparus.
IN MEMORY
Le 20 septembre 1863, la 22ème prend une part très brillante dans un assaut plein de fougue contre l’armée de Rosecrans à la bataille de Chickamauga. Elle souffrira durement au combat, perdant près des deux tiers de ses forces, dont cinq porte-couleurs.
&
Il mourra dans la catastrophe du SS Sultana (bateau à aubes du Mississippi qui prit feu le 27 avril 1865, et qui sombra non loin de la ville de Memphis, sur le Mississippi). Les estimations des pertes font état d’environ 1 800 à 2 400 tués lors de l’explosion d’une des chaudières.
&
Murrell s’enrôle le 15 mai 1861 à Jackson, dans le Tennessee. En mai 1863, il est capturé, semble-t-il en permission, et sera libéré sur parole. Le 19 septembre 1863, il est grièvement blessé à la bataille de Chickamauga, en Géorgie. Le 30 novembre 1864, il sera tué à la bataille de Franklin, dans le Tennessee.
&
Cette image de Hobart provient de la collection d’archives du Wisconsin Veterans Museum.
Sources :
La « Guerre de Sécession », de Ken Burns.
Photos publiques Facebook
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Chickamauga
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9orgie_(%C3%89tats-Unis)