Jean Lannes (10 avril 1769 – 31 mai 1809) Duc de Montebello
Jean Lannes
(10 avril 1769 – 31 mai 1809)
Duc de Montebello
«Lannes, le plus brave de tous les hommes… était assurément un des hommes au monde sur lesquels je pouvais le plus compter… L’esprit de Lannes avait grandi au niveau de son courage, il était devenu un géant».
Napoléon Bonaparte
Sous l’ancien régime
Naissance et jeunesse
Jean Lannes naît le 10 avril 1769 à Lectoure, un petit village situé entre Agen et Auch (Gers). Il est le fils de Jean Lannes, cultivateur et marchand de biens, et de Cécile Fouraignan. Il est le 5ème fils d’une fratrie de huit enfants.
Son père, ne pouvant subvenir aux dépenses engendrées par ses études, le place en apprentissage comme teinturier, alors qu’éclate la Révolution française.
Révolution française
Ascension militaire
Volontaire au 2e bataillon du Gers, Lannes est nommé chef de brigade en 1793, général de brigade en 1796, général de division en 1799, et maréchal d’Empire en 1804.
Lannes, « le Roland de l’armée », comme on le surnomma, fut l’un des plus prestigieux chefs de guerre de l’Empire.
En 1792, Lannes abandonne le métier de teinturier et s’engage dans la garde nationale de Lectoure. Une étape transitoire pour le jeune novice, car, comme bon nombre de ses congénères, il intègrera rapidement le 2ème bataillon de volontaires du Gers, cantonné à Auch. Le 20 juin de la même année, il est élevé au grade de sous-lieutenant dudit bataillon, lequel est rattaché à l’armée des Pyrénées orientales.
La France est alors en guerre contre la première coalition des puissances européennes. Cette dernière avait été formée entre 1792 et 1797 contre le Royaume de France, puis contre la République.
Au mois de mai 1793, Lannes se fait remarquer au poste de Saint-Laurent-de-Cerdans, près du col de Coustouge. Il harangue violemment les fuyards gersois qui sont en pleine déroute infligée par les Espagnols : « Halte ! Arrêtez, arrêtez donc ! Tas de jean-foutre ! Demi-tour ! À moi ! En avant ! » leur crie-t-il. Après avoir les avoir rameutés, il réussit à retourner l’assaut. Les Espagnols, surpris par la volte-face des Français, sont renversés et battus.
Jean Lannes déclarera après le combat : « La peur me saisissait, mais je l’ai prise à la gorge et je l’ai terrassée, la mettant ainsi hors d’état de me nuire par la suite. Depuis que je l’ai matée, j’en fais ce que je veux, mais ceux qui prétendent n’avoir jamais eu peur ne sont que des menteurs et des jean-foutre. »
Lors de la bataille de Peyrestortes, le 25 septembre de la même année, Lannes réitèrera la même ferveur et le même enthousiasme. En récompense pour son zèle et sa grande combativité, il sera promu lieutenant, puis capitaine le 31 octobre. Il sera blessé au cours des affrontements qui se dérouleront à Port-Vendres et à Banyuls, entre Français et Espagnols.
C’est alors qu’il se trouve en convalescence et soigné à Perpignan, que le général Anne Charles Basset de Montaigu, qui vient d’essuyer plusieurs échecs, fait appel à ses services. Ce dernier lui envoie une dépêche en ces termes : « Mon cher ami, je sais que ta blessure va bien et qu’elle peut permettre de monter à cheval. J’ai besoin de toi ! ».
Lannes est inactif. Il s’impatiente à Perpignan, et n’apprécie guère l’immobilisme forcé dont il est l’objet. Il accourt donc auprès du général Basset et prend le commandement du corps des grenadiers ; la bataille de Villelongue (6 décembre 1793-16 frimaire An II) se précise. A l’issue des combats, les Français sont victorieux et Jean Lannes est fait chef de brigade le 23 décembre 1793.
Après la bataille, Lannes doit retourner à Perpignan pour parachever sa guérison ; en effet il n’est pas entièrement rétabli de sa blessure. C’est à cette occasion qu’il y fait la connaissance de Jeanne-Joseph-Barbe Méric, dite « Polette », qui est la fille d’un riche banquier. Il l’épouse le 19 mars 1795.
Sous le Directoire
(Du 26 octobre1795 au 9 novembre 1799)
Après le 9 thermidor, qui voit la chute de Robespierre, « l’incorruptible », Lannes, qui est devenu très populaire, est écarté, ses idées étant jugées trop révolutionnaires pour le nouveau régime qui vient d’en terminer avec la Terreur.
Campagne d’Italie
(1796-1797)
En 1795, afin de repousser l’ennemi qui se presse aux frontières de la Nation française, le Directoire, dirigé par Paul-François Barras, décide d’envoyer les armées de Jourdan et Moreau combattre les Autrichiens sur le Main et sur le Danube. Pendant ce temps, plus au sud, le général Napoléon Bonaparte affrontera les Austro-Sardes dans la fertile vallée du Pô. En fait, l’armée de Napoléon doit seulement servir d’appât, pour faire diversion et attirer les Autrichiens en Italie ; ses troupes sont démunies, affamées et sans renfort. Dès son arrivée à Menton le 2 avril 1796, le jeune Bonaparte va découvrir une armée désœuvrée et des soldats désemparés.
Faits d’Armes et participations
En 1796, Jean Lannes part rejoindre la division de Charles Pierre François Augereau. Il est engagé volontaire dans l’armée d’Italie.
Batailles de la 1ère coalition
1796
– 13 avril : bataille de Millesimo.
Victoire de l’armée de la République française commandée par le général Charles Pierre François Augereau, sur les Sardes du général Giovanni Provera. Jean Lannes se distinguera par sa vaillance et sa fougue au combat.
– Les 14 et 15 avril : 2ème bataille de Dego.
Victoire de l’armée de la République française sous les ordres de Napoléon Bonaparte, face aux forces austro-sardes commandées par Eugène-Guillaume Argenteau. C’est au cours de cette bataille que Napoléon remarquera Jean Lannes, où ce dernier se distinguera dans un fougueux combat à la baïonnette.
– Du 7 au 9 mai : bataille de Fombio (Lombardie).
Victoire de l’armée de la République française sous les ordres de Napoléon Bonaparte, face aux forces autrichiennes commandées par Charles-Louis d’Autriche. Le 8 mai, Jean Lannes, à la tête de l’avant-garde de l’infanterie, sera le premier à traverser le Pô.
– 10 mai : bataille du Pont de Lodi.
Victoire de l’armée de la République française sous les ordres de Napoléon Bonaparte, face aux troupes coalisées du Saint Empire commandées par le général Karl Philipp Sebottendorf. Jean Lannes se distinguera en avançant à la tête des ses troupes sur le pont de Lodi, face aux canons autrichiens.
Cette succession de combats victorieux a fait de Jean Lannes un des meilleurs officiers de Napoléon Bonaparte. Il se montrera discipliné et obéissant aux ordres reçus ; une qualité essentielle chez un militaire.
– Le 25 mai, la commune de Binasco est brûlée sur ordre de Napoléon Bonaparte pour s’être insurgée contre les Français. Jean Lannes sera l’exécuteur de la répression.
– Le 1er juin, Jean Lannes réprime les insurgés de la ville d’Arquata.
– Le 29 juin , Jean Lannes soumet le Duché de Massa et Carrara.
– 8 septembre : bataille de Bassano (province italienne de Venetie).
Victoire de l’armée de la République française sous les ordres de Napoléon Bonaparte et d’André Masséna, face aux troupes du Saint Empire commandées par le général Dagobert Sigmund von Wurmser. Jean Lannes, une fois de plus, montre un courage exemplaire ; il sera blessé au cours de la bataille, puis une seconde fois le 15 septembre à Governolo. Pour tous ces faits de guerre, Napoléon le nommera général de brigade.
– Du 15 au 17 novembre : bataille du Pont d’Arcole.
Victoire de l’armée française sous les ordres de Napoléon Bonaparte, face aux forces de l’armée autrichienne commandées par le feldmarschall Josef Alvinczy von Borberek.
Le 14 novembre, au cours de l’assaut sur le pont, Jean Lannes, bien que blessé, incite ses soldats à lancer une contre-attaque. Alors qu’il se fait soigner dans une ambulance, il constate que les troupes françaises sont en plein désarroi, et que les Autrichiens tentent de profiter de ce flottement. Malgré une 3ème blessure, il rameute les fuyards, et donne l’assaut sur les forces ennemies qui, surprises, sont refoulées. Cette action héroïque évitera à Napoléon d’être fait prisonnier et fera basculer le sort de la bataille en faveur des Français.
– Du 14 au 15 janvier 1797 : bataille de Rivoli.
Victoire de l’armée française commandée par Napoléon Bonaparte, sur les troupes autrichiennes sous les ordres de Josef Alvinczy von Borberek. Jean Lannes participe à la bataille malgré une convalescence inachevée.
Campagne d’Egypte
(1797-1801)
Vers la fin du 18ème siècle, une grande hostilité envers la Grande Bretagne s’est développée en France. Une véritable proscription s’applique à tous les produits britanniques. Le 18 janvier 1798, le Directoire promulgue une loi stipulant que les navires, mêmes neutres, transportant du fret pour le compte de l’Angleterre, soient arraisonnés et déclarés « de bonne prise ». Tous les moyens sont utilisés pour affaiblir la marine de la « Prude Albion » et ses « vampires des mers ». Pour saper sa puissance, le Directoire envisage alors, comme ultime solution, un débarquement sur le sol britannique. Le projet d’invasion est confié tout naturellement à Napoléon Bonaparte qui, tout auréolé de ses victoires, vient de se couvrir de gloire lors de la campagne d’Italie. Le Directoire y voit une occasion de l’éloigner momentanément du pouvoir : sa renommée ayant atteint des sommets, il est devenu encombrant. Nommé général en chef de l’armée d’Angleterre, Bonaparte effectue une tournée d’inspection de Calais à Ostende. Le 23 février, à son retour, il acquiert la ferme conviction qu’en l’état des choses, un débarquement demeure irréalisable. Napoléon, convaincu de l’impossibilité de la tâche à accomplir, préfère garder sa popularité intacte et propose avec Talleyrand (ministre des relations extérieures) d’envahir l’Egypte pour y établir une force militaire capable de s’opposer à la domination britannique sur la route des Indes.
Batailles de la 2ème coalition
1798
– 2 juillet : prise d’Alexandrie (14 messidor an VI).
Victoire de l’armée française sous les ordres de Napoléon Bonaparte, sur les Janissaires ottomans commandées par Koraim Pacha. Jean Lannes commande une brigade de la division Kléber, l’une des cinq de l’Armée d’Orient.
– 14 juillet : bataille de Chebreiss.
Victoire de l’armée française d’Orient sous les ordres de Napoléon Bonaparte, sur les cavaliers de Mourad Bey. Jean Lannes participe aux combats.
– 21 juillet : bataille des Pyramides.
Victoire de l’armée française d’Orient sous les ordres de Napoléon Bonaparte, sur les troupes mamelouks commandées par Mourad Bey. Jean Lannes participe aux combats.
– 25 juillet 1799 : bataille d’Aboukir.
Victoire de l’armée française d’Orient sous les ordres de Napoléon Bonaparte, sur les Turcs ottomans en Egypte, commandés par Mustapha Pacha. La division de Lannes forme la droite du dispositif d’attaque français. Après avoir repoussé l’ennemi, Lannes sera à nouveau blessé, à la jambe cette fois.
Sous le Consulat
(Du 9 novembre 1799 au 18 mai 1804)
Batailles de la 2ème coalition
1800
– 18 mai : divorce entre Jean Lannes et Polette Méric.
– 9 juin : bataille de Montebello (Lombardie).
Victoire de l’armée française sous les ordres de Jean Lannes, face aux troupes autrichiennes commandées par le général autrichien Peter-Carl, baron Ott.
– 14 juin : bataille de Marengo.
Victoire de l’armée française sous les ordres de Napoléon Bonaparte, alors Premier Consul, sur les forces armées du Saint Empire commandées par les généraux autrichiens Peter-Carl, baron Ott et Michael Friedrich Benedikt von Melas.
Le corps d’armée de Jean Lannes se place à l’aile droite du dispositif. Après plusieurs attaques et contre-attaques, menées sous un feu violent d’artillerie et de mousqueterie, les charges meurtrières se succèdent. Le plus souvent, les deux infanteries se mitraillent à bout portant ; la bataille est sanglante.
Le 15 septembre, Jean Lannes épouse Louise Antoinette Scholastique Guéhéneuc. Elle est la fille du sénateur et financier François scholastique, comte de Guéhéneuc.
Descendance
- Louis Napoléon Auguste Lannes de Montebello (1801-1874).
- Alfred Lannes de Montebello, comte de Montebello (1802-1861).
- Jean Ernest Lannes de Montebello, baron de Montebello (1803-1882).
- Gustave Olivier Lannes de Montebello, baron de Montebello (1804-1875).
- Louise Lannes de Montebello (1805-1889).
Sous l’Empire
Jean Lannes élevé au maréchalat
En 1804, par décret impérial, Lannes fait partie de la première promotion de maréchaux et reçoit le bâton de maréchal d’Empire (18 mai 1804).
Liste des quatorze généraux élevés à la dignité de maréchaux d’Empire
Sont nommés, par décret impérial, les généraux dont les noms suivent :
Louis-Alexandre Berthier (20 novembre 1753 – 1er juin 1815).
Joachim Murat (25 mars 1767 – 13 octobre 1815).
Bon-Adrien Jeannot de Moncey (31 juillet 1754 – 20 avril 1852).
Jean-Baptiste, comte Jourdan (29 avril 1762 – 23 novembre 1833)
André Masséna (6 mai 1758 – 4 avril 1817).
Charles Pierre François Augereau (21 octobre 1757 – 12 juin 1816).
Jean-Baptiste Bernadotte (26 janvier 1763 – 8 mars 1844).
Jean-de-Dieu Soult (29 mars 1769 – 26 novembre 1851).
Guillaume Marie-Anne Brune (13 mars 1763 – 2 août 1815).
Jean Lannes (10 avril 1769 – 31 mai 1809).
Édouard Mortier (13 février 1768 – 28 juillet 1835).
Michel Ney (10 janvier 1769 – 7 décembre 1815).
Louis Nicolas Davout (10 mai 1770 – 1er juin 1823).
Jean-Baptiste Bessières (6 août 1768 – 1er mai 1813).
Liste des quatre sénateurs élevés à la dignité de maréchaux d’Empire
Pour avoir assumé des commandements en chef, sont nommés par décret impérial les sénateurs :
François Étienne Christophe Kellermann (28 mai 1735 – 13 septembre 1820).
François Joseph Lefebvre (25 octobre 1755 – 14 septembre 1820).
Catherine-Dominique, marquis de Pérignon (31 mai 1754 – 25 décembre 1818).
Jean Mathieu Philibert Sérurier (8 décembre 1742 – 21 décembre 1819).
Fait à Saint-Cloud le 29 floréal an XII
Lannes prend alors le commandement du 4ème corps de l’armée des Côtes de l’océan (future Grande armée), que lui offre l’Empereur.
Batailles de la 3ème coalition
1805
– Du 15 au 20 octobre 1805 : Bataille d’Ulm (du 23 au 28 vendémiaire an XIV), Bade Wurtemberg/Bavière (Allemagne).
Victoire de l’armée française sous les ordres de Michel Ney, Jean Lannes et Napoléon Bonaparte, qui bat l’armée de l’Empire d’Autriche commandée par Jean 1er, Prince de Liechtenstein et de Karl Mack von Leiberich.
– 2 décembre1805 : Bataille d’Austerlitz (11 frimaire an XIV), au sud de la Moravie, entre Brünn et Austerlitz, aujourd’hui en République Tchèque.
Après neuf heures de combats, victoire décisive de la Grande Armée de Napoléon Bonaparte, avec les maréchaux, Jean Lannes, Bessières, Bernadotte, Davout, Soult et Murat, sur les forces austro-russes de l’empereur François II du Saint-Empire et de l’empereur russe Alexandre 1er.
Batailles de la 4ème coalition
1806
– 10 octobre : bataille de Saalfeld.
Victoire de l’armée française sous les ordres de Jean Lannes, face aux forces coalisées des Royaumes de Prusse et de Saxe.
– 14 octobre : Bataille d’Iéna, entre Weimar et Leipzig (actuel land de Thuringe).
Victoire décisive de l’armée française commandée par Napoléon 1er, contre l’armée de Prusse sous les ordres de Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen. Jean Lannes commande le 5ème corps.
– 26 décembre : Bataille de Pultusk (en Pologne).
Victoire de l’armée française sous les ordres de Jean Lannes, face aux forces de l’Empire russe commandées par Levin August von Bennigsen.
1807
– 14 juin 1807 : Bataille de Friedland, Pravdinsk (Russie).
Victoire de l’armée française sous les ordres de Jean Lannes et http://jeanmarieborghino.fr/jeunesse-napoleon/, qui bat l’armée russe de Levin August von Bennigsen Pierre de Bagration.
– Jean Lannes est nommé colonel général des Suisses.
1808
– Le 15 juin Jean Lannes prend le titre de duc de Montebello.
Participation à la Guerre d’Espagne
– 23 novembre : bataille de Tudella (Navarre).
Victoire de l’armée française commandée par Jean Lannes, sur les troupes espagnoles placées sous les ordres de Francisco Javier Castaños Aragorri Urioste y Olavide.
– 20 décembre : début du 2ème siège de Saragosse.
Il se terminera le 20 février de l’année suivante avec la capitulation de la ville. (La junte de Saragosse enverra une députation au maréchal Jean Lannes pour lui annoncer la reddition de la cité et la fin des combats).
Batailles de la 5ème coalition
1809
Du 21 au 22 mai 1809 : bataille d’Essling.
Défaite de l’armée française commandée par Napoléon 1er et Jean Lannes, face aux forces autrichiennes sous les ordres de Charles Louis d’Autriche. Au cours des combats, le maréchal Jean Lannes sera grièvement blessé ; il décèdera le 31 mai.
Jean Lannes, cité par Napoléon Bonaparte peu après sa mort :
« Chez Lannes, le courage l’emportait d’abord sur l’esprit ; mais l’esprit montait chaque jour pour se mettre en équilibre ; je l’avais pris pygmée, je l’ai perdu géant ».
Jean Lannes, cité par Napoléon Bonaparte à Sainte-Hélène :
« Lannes, le plus brave de tous les hommes était assurément un des hommes au monde sur lesquels je pouvais le plus compter… L’esprit de Lannes avait grandi au niveau de son courage, il était devenu un géant ».
Distinctions
- Sabre d’honneur, après Marengo (17 messidor an VIII).
- Légion d’honneur (Empire français).
- Grand officier, 14 juin 1804 (25 prairial an XII).
- Grand aigle de la Légion d’honneur, 2 février 1805 (13 pluviôse an XIII).
- Chef de la 9ème
- Commandant de l’Ordre de la Couronne de fer (Royaume d’Italie).
- Grand- croix de l’Ordre du Christ (Royaume du Portugal).
- Grand-croix de l’Ordre militaire de Saint-Henri (Royaume de Saxe).
- Chevalier de l’Ordre de Saint-André (Empire russe).