Les Témoins du passé – Le château d’Essalois
LES TÉMOINS DU PASSÉ
LE CHÂTEAU
D’ESSALOIS
Chambles, Loire
STYLE OU PÉRIODE : Moyen Âge.
TYPE : château-fort.
RÉGION : Auvergne-Rhône-Alpes.
DÉBUT DE CONSTRUCTION : 12ème siècle.
FIN DE CONSTRUCTION : 16ème siècle.
PROPRIÉTAIRE ACTUEL : le Syndicat Mixte d’Aménagement des gorges la Loire.
PROTECTION : inscrit sur la liste des monuments historiques de 1949.
DESCRIPTION ACTUELLE : vestiges.
PRÉSENTATION
Le château d’Essalois, à Chambles, est érigé sur un piton rocheux et surplombe le lac de Grangent. Par son point stratégique, et naturellement protégé par sa situation surélevée, il domine fièrement la Loire.
ORIGINES
Le château d’Essalois fut habité par les hommes depuis des temps reculés. En atteste l’oppidum gaulois (peuplé par les Ségusiaves de -170 à -25) qui se situe au lieu-dit « le Palais », 500 mètres en arrière du château. De nos jours, on peut encore découvrir des vestiges de murailles enfouies sous les genêts. Des fouilles archéologiques ont mis à jour des amphores et des pièces de monnaie, témoignant ainsi de l’existence d’un important négoce (vin, etc…) et d’échanges commerciaux, notamment avec l’Italie (sur une période antérieure à l’occupation romaine).
HISTORIQUE
Les origines du château-fort demeurent apocryphes ; des textes datant du Moyen-Âge témoignent de l’édification d’une tour, appelée Tour d’Eyssaloen, dans les environs de l’ancien oppidum gaulois. Cependant aucun vestige de cette bâtisse n’a pu être mis à jour.
– Il faut remonter au 14ème siècle pour trouver des documents qui attestent de l’existence du château. Le Puy d’Essalois (Podium deysaluym, Mons deysaluym, puis Suc du Pré) est mentionné dans les chartes à partir de 1337.
– En 1378, Arthaud de Villedieu rend hommage au comte du Forez pour la maison et la tour d’Essalois qui contrôlait la Loire.
– En 1464, la tour d’Essalois appartenait à Beraud de la Bâtie. Jusqu’ici, les vestiges de cette construction primitive n’ont pu être identifiés.
– En 1580, Léonard de Bertrand, Maître des Eaux et Forêts à Montbrison et seigneur d’Essalois, décide l’édification de la forteresse actuelle. Le château est alors pourvu de ses deux tours rondes et de fortifications.
Le fief va ensuite changer d’occupants à plusieurs reprises, dont deux fois par les ermites Camaldules.
– En 1590, la bâtisse sera pillée par des groupes de ligueurs, dirigés par Honoré d’Urfé (1567-1625). Le domaine s’étend alors sur Chambles, Périgneux, Saint-Marcellin-en-Forez et Saint-Rambert. Au 18ème siècle, il passe aux seigneurs de Sury-le-Comtal (les familles de la Veuhe puis les Sourdis).
– A la fin du 19ème siècle, le château est ravagé; ses ruines seront rachetées par Maître Hippolyte de Sauzéa, avocat à Saint-Étienne, qui va commencer sa restauration. C’est à cette époque que les deux tours carrées crénelées seront érigées. A sa mort, il lèguera son œuvre aux hospices de Saint-Étienne. On peut admirer son blason sur la façade Ouest.
C’est en 1976 que le Syndicat Mixte d’Aménagement des gorges de la Loire (sept communes riveraines du lac de Grangent) et le département de la Loire deviennent propriétaires du château d’Essalois. Depuis 1983, la restauration de l’édifice se poursuit.
PLAN
EXTÉRIEURS
1 – Cour intérieure
2 – Façades extérieures
INTÉRIEURS
1 – Accès
2 – Façades intérieures
3 – Ouvertures et meurtrières
4 – Intérieur
5 – Escalier en colimaçon & accès à la terrasse du donjon
6 – Terrasse du donjon
7 – Panorama