Le château de Conwy
LES TÉMOINS DU PASSÉ
LE CHÂTEAU DE CONWY AU PAYS DE GALLES
L’« ANNEAU DE FER » DU ROI ÉDOUARD Ier.
TYPE : château fort.
STYLE : architecture militaire médiévale.
NOM COURANT : Conwy Castel.
ÉPOQUE : féodale.
PÉRIODE : Moyen Âge.
DÉBUT DE CONSTRUCTION : 1283.
FIN DE CONSTRUCTION : 1289.
PÉRIODE DE CONSTRUCTION : XIIIème siècle.
PROPRIÉTAIRE INITIAL : Édouard Ier d’Angleterre.
ARCHITECTES : Jacques de Saint-Georges et Sir John de Bonvillars.
Jacques de Saint-Georges (architecte d’origine savoyarde) naît vers 1230 à Saint-Prex (une commune suisse du canton de Vaud), et meurt le 20 mai 1309 à Mostyn (une localité du pays de Galles située dans le comté de Flint). Au cours du XIIIème siècle, il se spécialise dans la construction de châteaux forts, notamment au service du comte de Savoie et de son allié, le roi Édouard Ier d’Angleterre. Il est considéré par des historiens anglais comme « l’un des plus grands architectes du Moyen Âge européen ».
PROTECTION : inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1986.
ÉTAT DE CONSERVATION : vestiges ; des travaux de restauration sont menés aux XIXème et XXème siècles.
DIMENSIONS : surface : 60 000 m2 ; hauteur : 30 mètres.
GESTIONNAIRE : CADW (Welsh historic monuments).
BÂTIMENT CLASSE : grade 1.
En Angleterre et au Pays de Galles, le classement se fait comme suit, par ordre décroissant d’ « importance » et de difficulté à obtenir une autorisation de travaux : – Grade I : édifice d’un intérêt exceptionnel. – Grade II* : édifice particulièrement important ou d’un intérêt spécial. – Grade II : édifice d’intérêt spécial.
COMMUNAUTÉ : ville de Conwy.
AREA OF WALES : Conwy est une ville maritime du Pays de Galles située dans le comté homonyme, à 35 km au nord-est de Caernarfon, à l’embouchure de la rivière Conwy.
NATION : Pays de Galles.
PAYS : Royaume-Uni.
L’« ANNEAU DE FER » DU ROI ÉDOUARD Ier.
1-Château de Flint, 2-Château de Harwarden, 3-Château de Rhuddland, 4-Château de Builth, 5-Château de Aberystnyth, 6-Château de Caernarfon, 7-Château de Denbigh, 8-Château de Conwy, 9-Château de Harlech, 10-Château de Beaumaris.
LOCALISATION
Le château de Conwy (« Conwy Castle » en anglais, « Castell Conwy » en gallois) est un château féodal situé à Conwy, au Pays de Galles. Il fut fondé à la fin du XIIIème siècle, après la conquête du Pays de Galles par le roi anglais Édouard Ier.
Au cours des siècles qui suivirent, le château de Conwy fut assiégé à plusieurs reprises, notamment par les rebelles gallois de Madog ap Llywelyn en 1294-1295, et ceux d’Owain Glyndŵr en 1401. Il fut également assiégé par les royalistes durant la Première guerre civile anglaise, jusqu’à sa reddition en 1646. Après la victoire du Parlement, ses défenses sont partiellement démantelées, et il finit de tomber en ruines après la Restauration Stuart (1660-1688).
CONWY
Conwy est une ville portuaire du Pays de Galles. Elle est située à 35 km au nord-est de Caernarfon (dans le comté homonyme), à l’embouchure de la rivière Conwy. En 2001, sa population s’élevait à 14 208 habitants.
Conwy (initialement nommé « Aberconwy and Colwyn » » en anglais, et « Aberconwy a Cholwyn » en gallois) est un « borough de comté » situé dans le nord du Pays de Galles. La ville de Conwy en est le centre administratif.
Quelques chiffres : les remparts de la ville, qui datent du XIIIème siècle, mesurent 11 m de haut sur 2 m d’épaisseur, et ceinturent la ville sur trois côtés. L’enceinte de Conwy est fortifiée et défendue par 21 tours et 3 portes.
HISTORIQUE
L’« ANNEAU DE FER » DU ROI ÉDOUARD Ier.
Construit entre 1283 et 1287 par le roi anglais Édouard Ier, dans sa conquête du Pays de Galles, le château de Conwy est considéré comme l’un des plus beaux exemples de l’architecture fortifiée du XIIIème siècle.
Il représentait pour le roi Édouard l’une des forteresses vitales dans sa lutte pour soumettre les Gallois. Son but était d’entourer le pays de Galles du Nord d’un « anneau de fer », constitué de châteaux ravitaillés et approvisionnés par des villes fortifiées adjacentes.
Comme tous les grands châteaux gallois, le château de Conwy fut bâti sur la côte. Ainsi, les matériaux de construction et les fournitures militaires n’avaient pas à traverser des zones inhospitalières, mais étaient livrés directement par bateau.
XIIIème siècle
Avant la fondation de la ville de Conwy, le site était occupé par l’abbaye d’Aberconwy (un monastère cistercien notamment prisé par les princes gallois).
Ce sanctuaire, qui contrôlait un point de passage important sur la Conwy (reliant le littoral de Galles du Nord à l’intérieur des terres), était protégé par le château de Deganwy (aujourd’hui en ruine).
C’est dans les années 1070 que débuta la lutte entre les princes gallois et les rois anglais pour le contrôle de la région. Dans la seconde moitié du XIIIème siècle, l’antagonisme connut un renouveau qui perdura jusqu’à l’intervention du roi Édouard Ier, en 1282.
Au mois de mars 1283, le roi Édouard Ier s’empara d’Aberconwy, décida d’y construire un château et d’y fonder une ville nouvelle (cité destinée à devenir le siège d’un nouveau comté sur le modèle anglais). Ce choix de Conwy marquait la volonté de la colonisation systématique des Galles du Nord voulue par Édouard Ier. Il voulait établir le siège d’un comté à un endroit symbolique et majeur pour les princes gallois, révélant ainsi la démonstration de la puissance anglaise.
La communauté des religieux d’Aberconwy fut déportée en amont, à Maenan, sur la Conwy. Les ruines du château de Deganwy furent quant à elles abandonnées.
Dans les jours qui suivirent la décision du roi Édouard, les travaux de la forteresse débutèrent avec le creusement d’une tranchée autour du site.
Le chantier fut suivi par le maître architecte savoyard Jacques de Saint-Georges, sous la direction de Sir John Bonvillars.
Les ouvriers, recrutés dans toute l’Angleterre, furent réunis à Chester au début de l’été, puis envoyés sur les chantiers gallois.
Entre 1283 et 1284 (au cours de la première étape des travaux), la courtine et les tours de l’enceinte extérieure furent érigées.
De 1284 à 1286, la deuxième phase vit l’édification des bâtiments intérieurs, ainsi que le début de la construction de l’enceinte de Conwy. Le château fut achevé en 1287.
Le coût total des travaux sur le château et des remparts s’éleva à 15 000 £ ; une somme colossale pour l’époque.
Le connétable du château (qui était également le maire de Conwy), en application d’une charte royale de 1284, commanda une garnison de 30 soldats, dont 15 arbalétriers, un charpentier, un chapelain, un forgeron, un ingénieur et un maçon.
En 1294, Madog ap Llywelyn dirigea une révolte galloise contre la domination anglaise.
De décembre 1294 à janvier 1295, le roi Édouard Ier fut assiégé dans le château de Conwy, mais il fut ravitaillé par mer. En février, le siège fut rompu par l’arrivée de renforts anglais.
Le chroniqueur Walter de Guisborough rapporte que le roi aurait partagé sa réserve de vin personnelle avec toute la garnison durant le siège.
Dans les années qui suivirent, le château reçut la visite d’importantes personnalités, telles qu’en 1301, le prince de Galles (le fils d’Édouard), durant son voyage au Pays de Galles.
LES XIVème ET XVème siècle
Au début du XIVème siècle, le château manque d’entretien (en 1321, on note qu’il y a des fuites dans les toitures et que les charpentes en bois sont moisies…).
Ces problèmes vont durer jusqu’en 1343, lorsque « Édouard de Woodstock » (le Prince noir) prendra le contrôle du château.
Des réparations sont entreprises sous la conduite de John Weston, son chambellan. De nouvelles arches de soutien en pierre sont bâties dans plusieurs parties du château, dont la grande salle.
Cette renaissance va s’avérer éphémère ; car en 1376, après la mort du Prince noir, le château tombera de nouveau dans l’oubli.
À la fin du XIVème siècle, le roi Richard II (huitième et dernier roi d’Angleterre de la dynastie directe des Plantagenêt) s’y réfugie alors qu’il est en lutte contre les troupes de son rival Henri IV de Bolingbroke (roi d’Angleterre de 1399 à sa mort, en 1413). Son rival lui succède sous le nom d’Henri IV.
Peu de temps après l’avènement d’Henri IV, une révolte éclate dans les Galles du Nord sous la direction d’Owain Glyndŵr.
En mars 1401, deux cousins de Glyndŵr, Rhys ap Tudur et son frère Gwilym ap Tudur, se rendent maître par surprise du château de Conwy. Ils se présentent aux portes du château en tant que charpentiers venus faire des travaux. Après être parvenus à s’introduire dans la place forte, ils tuent les deux gardes en faction et prennent le contrôle des lieux. Les rebelles gallois prennent ensuite le reste de la ville fortifiée. Ils garderont son contrôle pendant trois mois environ, avant de négocier leur reddition ; et obtiendront d’être graciés par le roi.
LA GUERRE DES DEUX ROSES
Au cours de la guerre des Deux Roses (de 1455 à 1485), le château de Conwy est fortifié ; mais il ne joue pas un rôle déterminant dans les combats.
La Guerre des Deux Roses fut une guerre civile menée pour le contrôle du trône d’Angleterre. Elle eut lieu du milieu à la fin du XVème siècle, entre les partisans de deux branches cadettes rivales de la maison royale des Plantagenêt : les Lancaster (rose rouge), et les York (rose blanche). Les affrontements décimeront les lignées masculines des deux dynasties. L’issue de ce conflit conduira la famille Tudor à monter sur le trône d’Angleterre.
Entre les années 1520 et 1530, Henri VIII entreprend des travaux de restauration. Le château sert alors de prison et de dépôt ; néanmoins, il peut accueillir d’éventuels invités.
DU XVIème AU XXIème siècle
Au début du XVIIème siècle, la forteresse de Conwy est à nouveau délabrée, et commence à tomber en ruine.
En 1627, le roi Charles Ier (1600-1649) la vend au vicomte Edward Conway pour 100 £.
Durant la Première Guerre Civile Anglaise (1642-1646), qui oppose à partir de 1642 les forces royalistes de Charles Ier aux Parlementaires (les Têtes-Rondes), la défense du château de Conwy est prise en charge par John Williams (l’archevêque d’York). Celui-ci finance des réparations à partir de sa fortune personnelle et réorganise la garnison.
En 1645, l’officier John Owen est nommé gouverneur du château. John Owen et John Williams ne s’apprécient guère, et l’archevêque finit par abandonner.
En août 1646, la ville de Conwy tombe aux mains des Parlementaires ; le général Thomas Mytton est victorieux en assiégeant le château au mois de novembre.
À la suite du siège, le colonel John Carter est nommé gouverneur du château et entame de nouveaux travaux.
Les Guerres des Trois Royaumes sont, sous Charles Ier, une série de conflits imbriqués qui se sont déroulés entre 1639 et 1653 dans les royaumes d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande. Elles comprennent les Guerres des évêques (de 1639 à 1640), la Première Guerre civile anglaise (de 1642 à 1646), la Deuxième guerre civile anglaise (de 1648 à 1649), les Guerres confédérées irlandaises (de 1642 à 1649), la Conquête cromwellienne de l’Irlande (de 1649 à 1653), et la Guerre anglo-écossaise (de 1650-1652). Elles ont comme issue l’exécution de Charles Ier, l’abolition de la monarchie, et la fondation du Commonwealth d’Angleterre.
En 1655, le Conseil d’État, nommé par le Parlement, ordonne le démantèlement des défenses du château.
C’est peut-être à ce moment-là que la tour de la Boulangerie (Bakehouse Tower) est en partie démolie.
En 1655, après la restauration de Charles II, Conwy est rendu au comte Edward Conway (le petit-fils du vicomte). Cinq ans plus tard, Conway revend le château après en avoir fait extraire tout le fer et le plomb qui se trouvaient dans ses fortifications.
Malgré l’opposition de la population de Conwy, les travaux sont exécutés par William Milward (l’intendant du comte) ; le château est réduit à l’état de ruine.
A la fin du XVIIIème siècle, le château de Conwy, en ruines, commence à attirer des visiteurs. Il inspire des artistes tels que Thomas Girtin, Moses Griffiths, Julius Caesar Ibbetson, Paul Sandby, et Joseph Mallord William Turner.
Au XIXème siècle, la popularité du château se trouve renforcée par la construction de nouveaux ponts sur la Conwy.
En 1865, la ville de Conwy acquiert l’édifice et entreprend des travaux de restauration, notamment sur la tour de la Boulangerie.
En 1953, une nouvelle série de travaux débute, sous l’autorité de l’historien Arnold Taylor ; et 1958, une nouvelle liaison routière est ouverte.
Le monument est classé et protégé au niveau national. En 1986, il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, avec d’autres fortifications galloises, au sein du site « Châteaux forts et enceintes du roi Édouard Ier dans l’ancienne principauté de Gwynedd ».
L’organisme public gallois « Cadw » assure l’administration de ce site, visité en 2010 par plus de 185 000 touristes.
LE CHÂTEAU DE CONWY
Conwy fait partie des grands châteaux de l’« Anneau de Fer » d’Édouard Ier d’Angleterre, comme Beaumaris, Harlech et Caernarfon. L’édifice aura été l’un des acteurs principaux de l’histoire du Pays de Galles, et aujourd’hui il en garde les traces.
Depuis 700 ans, cette grandiose citadelle médiévale, exceptionnellement bien préservée, domine toujours, de sa silhouette imposante, la ville de Conwy. La haute courtine et les huit tours imposantes se dressent depuis des siècles, presque aussi majestueuses qu’à leur origine. Il est sans aucun doute l’un des châteaux les plus visités du Pays de Galles.
Les visiteurs sont directement propulsés dans l’univers des batailles médiévales et des chevaliers. C’est un véritable saut dans le temps !
Si son architecture est si imposante, c’est parce que Conwy a d’abord été construit par Édouard Ier d’Angleterre dans un but défensif. Il s’affiche d’ailleurs comme un très bel exemple de l’architecture fortifiée du XIIIème siècle. En témoignent les puissants donjons, ou encore les remparts renforcés par une double enceinte, à caractère dissuasif.
Lors de sa construction, le roi d’Angleterre s’est prémuni contre la puissance des nouveaux engins de guerre. On le découvre notamment avec les vestiges d’un profond fossé que l’on remplissait d’eau afin de dissuader les assaillants.
De plan rectangulaire, le château possède deux cours, une haute et une basse, séparées par un mur intérieur. L’entrée principale s’effectue par une barbacane du côté ouest. A l’origine, elle était accessible depuis la ville par l’intermédiaire d’un pont-levis et d’une rampe escarpée. De nos jours, son accès suit la façade extérieure de l’enceinte, à l’est. Cette barbacane affiche les plus anciens mâchicoulis connus en pierre de Grande-Bretagne.
Parfois distante de la place forte et séparée par un fossé, la barbacane protégeait les accès principaux, tels un passage, une porte ou une poterne. Elle permettait à la garnison du château de s’attrouper sur un point saillant à couvert. Les défenseurs pouvaient ainsi exécuter des sorties, afin de protéger une retraite ou l’envoi d’une troupe de secours.
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Le château est doté de huit grandes tours de 21 mètres de haut, dont quatre sur chacun des longs côtés du rectangle.
La porte débouche sur la basse-cour, qui abritait, à l’origine des bâtiments administratifs et utilitaires. Sur le flanc sud se trouvaient une salle de réception et une chapelle au-dessus des caves, qui sont aujourd’hui à ciel ouvert.
Du côté nord se trouvaient des cuisines, une brasserie et une boulangerie, ainsi que des chambres et des réserves.
Cette basse-cour était séparée de la haute-cour par un mur et un pont-levis. Celui-ci surmontait une fosse creusée dans la roche. Elle fut comblée au XVIème siècle et le pont-levis retiré. C’est en ce lieu que se trouve encore le puits du château, profond de 28 m.
Dans la haute-cour, on trouve une série de pièces destinées aux logis de la maison du roi. C’était un véritable petit palais royal qui pouvait, si nécessaire, être indépendant de la basse-cour et être ravitaillé par la mer, du côté Est. Ce côté Est est défendu par une autre barbacane, qui borde des jardins royaux situés sous les fenêtres des appartements royaux.
Le style de ces jardins s’est transformé au cours des siècles. C’était une simple pelouse au début du XIVème siècle, puis on y trouva des plantes grimpantes à la fin du siècle, des pommiers au XVIème, et des massifs de fleurs ornementaux au XVIIème.
Une poterne conduisait à l’origine à un petit quai sur la rivière. Ce qui permettait de ravitailler le château et d’y faire entrer des visiteurs en toute discrétion. Cette porte est aujourd’hui dissimulée par les ponts qui ont été construits ultérieurement.
« Talaith Llywelyn » est un trésor perdu de l’Histoire galloise. On raconte que Llywelyn ap Gruffudd (prince de Galles et seigneur d’Aberffraw) avait déposé au début de sa dernière campagne, en 1282, cette couronne (Talaith en gallois) et bien d’autres objets (telle la Croix de Neith) auprès des moines de l’abbaye de Cymer pour les garder en sécurité. Par la suite, cette année-là, Llywelyn ap Gruffudd fut tué par les soldats anglais. En 1284, la couronne fut saisie avec d’autres objets sacrés dans les ruines du royaume vaincu de Gwynedd (comté situé dans le nord-ouest du pays de Galles). Plus tard, le roi Édouard Ier d’Angleterre la transféra à Londres et la présenta au sanctuaire d’Édouard le Confesseur(dans l’abbaye de Westminster), en signe de l’anéantissement total de l’État gallois indépendant. Le successeur de Llywelyn, son frère Dafydd, revendiqua le titre de « Tywysog de Llywelyn » sous le nom de « Tywysog Cymru » (ou Prince de Galles). Son règne fut très court ; il fut tué peu de temps après son frère, sans avoir jamais pu récupérer les précieux objets de l’abbaye de Cymer.
Sources :
Mes photos
Photos publiques Facebook
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Conwy
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conwy_(ville)
https://www.alainntours.fr/voyage-pays-de-galles/visiter-chateau-conwy/
https://footsteps.bangor.ac.uk/fr/location/conwy-castle