Le château de Caernarfon, au Pays de Galles
LES TÉMOINS DU PASSÉ
LE CHÂTEAU DE CAERNARFON, AU PAYS DE GALLES
L’« ANNEAU DE FER » DU ROI ÉDOUARD Ier.
TYPE : château fort.
STYLE : architecture militaire médiévale.
NOM COURANT : Caernarfon Castel.
ÉPOQUE : féodale.
PÉRIODE : Moyen Âge.
DÉBUT DE CONSTRUCTION : 1283.
PÉRIODE DE CONSTRUCTION : XIIIème siècle.
PROPRIÉTAIRE INITIAL : Édouard Ier d’Angleterre.
ARCHITECTE : Walter de Hereford.
C’était un maçon anglais. Il fut maître des travaux de l’abbaye royale de Vale, à Delamere, dans le Comté de Ches (1278-1290). A partir de 1304, il fut chargé des opérations de construction au château de Caernarfon, au Pays de Galles, et fut le principal maître-architecte employé par la Couronne entre 1285 et 1309. Il a conçu l’église des Frères Gris (1306) à Newgate (Londres), et a probablement influencé la conception de Saint-Thomas, Winchelsea (Sussex), et de Holy Trinity, Church Hull (1295-1300). Il a probablement supervisé le château de Denbigh, y compris le corps de garde, commencé vers 1300.
PROTECTION : inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1986.
ÉTAT DE CONSERVATION : vestiges ; des travaux de restauration furent accomplis au cours des siècles.
PROPRIÉTAIRE : bien que le château soit la propriété de La Couronne depuis sa construction, il est actuellement entretenu par CADW (division de l’environnement historique du gouvernement gallois, responsable de l’entretien et de la protection des bâtiments historiques du Pays de Galles).
COMMUNAUTÉ : ville de Caernafon.
NATION : Pays de Galles.
PAYS : Royaume-Uni.
L’« ANNEAU DE FER » DU ROI ÉDOUARD Ier.
1-Château de Flint, 2-Château de Harwarden, 3-Château de Rhuddland, 4-Château de Builth, 5-Château de Aberystnyth, 6-Château de Caernarfon, 7-Château de Denbigh, 8-Château de Conwy, 9-Château de Harlech, 10-Château de Beaumaris.
LOCALISATION
Le château de Caernarfon (« Castell Caernarfon » en gallois, « Caernarfon Castle » en anglais) est un château fort situé à Caernarfon, dans les Galles du Nord, au Royaume-Uni. C’est le roi anglais Édouard Ier qui, à la fin du XIIIème siècle, entreprit la construction de cette forteresse imposante. L’édifice est conçu comme un symbole affichant l’autorité anglaise sur une région récemment conquise.
CAERNARFON
Caernarfon est une ville du nord-ouest du Pays de Galles ; c’est la ville principale du comté traditionnel de Caernarfonshire (elle était du reste un Comté commun de son propre droit, et possède le statut de communauté). Les habitants de la ville sont presque en totalité « galloisants » (qui parlent le Gallois).
HISTORIQUE
LA CITE DE CAERNARFON & SON CHÂTEAU
La ville est surtout connue pour son colossal et majestueux château fort et son enceinte. Sa construction commença en 1282. L’ensemble fut voulu par Édouard Ier d’Angleterre.
Cet immense édifice de pierre devint rapidement le symbole de la domination anglaise. Les Gallois refusant qu’un Anglais les dirige, Édouard Ier avait promis de mettre à leur tête un homme né en terre galloise, et ne parlant pas anglais. Il choisit donc son fils, né à Caernarfon en 1284, et ne parlant pas un seul mot d’anglais (le futur Édouard II d’Angleterre). C’est ainsi que, depuis, tous les premiers-nés mâles de la famille royale anglaise portent le titre de prince de Galles.
Dès le XIème siècle, le site abrite une motte castrale.
La motte castrale est le premier mode de protection par une enceinte apparu au Xème siècle.
Mais c’est à la fin du XIIIème siècle, après la conquête du pays de Galles par le roi Édouard Ier, que fut entreprise la construction du château actuel. Il s’agit d’une forteresse imposante, réalisée comme un symbole de l’autorité anglaise sur une région nouvellement conquise.
ORIGINES
Les premières fortifications de Caernarfon datent de l’époque romaine : il s’agit du fort de « Segontium », situé à l’extérieur de la ville moderne, sur les berges de la Seiont (« Afon Seiont » en gallois, signifiant « River Seiont » en anglais). C’est une rivière dans le comté de Gwynedd, au Pays de Galles, qui se jette dans le détroit de Menai. Il s’agit d’un lieu sécurisé que l’on peut facilement ravitailler par la rivière. Le nom de Caernarfon découle de ce fort romain : en gallois, ce lieu avait pour nom « y gaer yn Arfon », c’est-à-dire « la forteresse sur la terre face à Môn », Môn étant le nom gallois de l’île d’Anglesey.
MOYEN ÂGE
Après la conquête normande de l’Angleterre, le regard de Guillaume ler Conquérant se tourne vers le Pays de Galles. Dans le « Domesday Book », compilé à la fin de son règne, les Galles du Nord sont placées sous le commandement théorique de Robert de Rhuddlan.
Guillaume avait besoin de tout savoir sur le pays qu’il venait de conquérir pour pouvoir mieux le gérer. [En 1085, alors qu’il passait Noël à Gloucester, le Conquérant « ayant parlé longuement avec ses conseillers, envoya des hommes par toute l’Angleterre […] afin de découvrir […] ce que — ou bien combien — chaque propriétaire foncier possédait en terre et en bétail, et combien il valait » (Chronique anglo-saxonne)]. L’un des objectifs de ce recensement était de connaître tous les biens de ses administrés, afin de les imposer en conséquence. Le verdict des contrôleurs était irrévocable : tout ce qu’ils avaient énuméré dans l’inventaire concernant le propriétaire prenait force de loi. Le Domesday Book a été rédigé en latin, hormis quelques mots dialectaux sans équivalent en latin. Le style de ces écrits reste assez rigide.
En 1088, Robert de Rhuddlan est tué par les Gallois. Par la suite, son cousin, le comte de Chester Hugues d’Avranches, restaura l’autorité normande dans la région en y fondant trois châteaux : un dans le Meirionnydd (emplacement inconnu) ; un à Aberlleiniog, sur l’île d’Anglesey ; et un dernier à Caernarfon.
Situé sur une péninsule délimitée par la Seiont et le détroit de Menai, ce château est une motte castrale défendue par une palissade en bois et des ouvrages de terre. La motte en elle-même sera par la suite incorporée au château édouardien. L’emplacement exact de la basse-cour est incertain ; la motte castrale pourrait s’être trouvée du côté nord-est de la motte, dominée d’un donjon en bois.
En 1115, le Comté de Gwynedd (avec le château de Caernarfon) retombe aux mains des Gallois. Des documents d’époque rapportent que le prince Llywelyn le Grand et son petit-fils Llywelyn le Dernier y ont parfois séjourné.
En 1282, Édouard Ier envahit le pays de Galles pour la deuxième fois. Il s’empare de châteaux gallois, et en construit de nouveaux, comme celui de Conwy. Édouard entreprend peu après la construction des châteaux à Harlech et à Caernarfon. Ces forteresses, les plus imposantes jamais construites jusqu’alors dans la région, affermissent la domination anglaise. C’est le maître architecte savoyard Jacques de Saint-Georges qui supervise leur construction.
Avec l’édification du château, Caernarfon acquiert à la même période une enceinte fortifiée et un nouveau port. Durant les travaux, le site du château est protégé par un « bretagium », une sorte de palissade en bois imposante. La pierre utilisée pour le château-même est en revanche extraite sur place, autour de la ville et sur l’île d’Anglesey. Plusieurs centaines d’ouvriers sont mis à contribution pour creuser les douves et les fondations du château. Inexorablement, l’avancée des travaux empiète sur les habitations de la ville, et des maisons sont détruites pour laisser place à la forteresse. Leurs habitants ne seront dédommagés financièrement qu’au bout de trois ans.
Le 11 ou le 12 juillet 1283, le roi Édouard Ier et son épouse, Éléonore de Castille, arrivent à Caernarfon pour un séjour qui dure plus d’un mois. On aménage des appartements royaux en pans de bois pour les accueillir. Il est possible que la Tour de l’Aigle (Eagle Tower) ait été terminée à Pâques l’année suivante, lors de la nouvelle visite à Caernarfon d’Édouard et d’Éléonore. D’après la tradition, leur fils Édouard II y serait né le 25 avril.
En vertu du statut de Rhuddlan, qui entre en vigueur le 3 mars, Caernarfon devient un « borough » et le siège du comté de Gwynedd. La garnison du château comprend alors quarante hommes, soit davantage qu’à Conwy et à Harlech, qui, eux, sont défendus par seulement trente hommes. L’importance de Caernarfon justifie une garnison importante même en temps de paix, là où les autres forteresses se contentent d’être moins défendues.
Un « county borough », traduit en français par « borough de comté » désigne un « borough » ou une cité indépendante de l’administration d’un conseil de comté (county council). Le Gwynedd (initialement nommé « Caernarfonshire and Merionethshire » en anglais, et « Sir Gaernarfon a Meirionnydd » en gallois) tient nom d’un ancien royaume médiéval, le royaume de Gwynedd. C’est un Comté situé dans le nord-ouest du Pays de Galles. La ville de Caernarfon en est son centre administratif.
En 1285, l’enceinte de la cité de Caernarfon est terminée, mais les travaux se poursuivent sur le château.
En 1292, le coût des fortifications de Caernarfon (château et enceinte) s’élève à 12 000 £.
C’est la muraille sud du château qui est la plus avancée : elle fait partie du circuit défensif de la ville au même titre que l’enceinte. La muraille nord sera édifiée ultérieurement.
En 1294, une insurrection galloise, dirigée par Madog ap Llywelyn, éclate. En tant que siège et symbole de l’autorité anglaise dans le Gwynedd, Caernarfon est un objectif de choix pour les rebelles. La ville tombe entre leurs mains au mois de septembre, au prix de sévères dommages causés à l’enceinte. Le château, qui n’est protégé que par un fossé et une barricade improvisée, chute à son tour. Les rebelles incendient le château, et les flammes atteignent la ville, provoquant de gros dégâts.
L’année suivante, la rébellion est matée et, dès le mois de novembre, des travaux de réparation sont entrepris. Une fois l’enceinte reconstruite, les ouvriers réparent les dommages causés par les Gallois, mais achèvent aussi les travaux abandonnés en 1292. Cette nouvelle phase est supervisée par Walter de Hereford, car Jacques de Saint-Georges est parti superviser le château de Beaumaris, sur Anglesey.
À la fin de l’année 1301, le coût des travaux (qui se sont surtout portés sur la muraille et les tours du côté nord du château) s’élève à 4 500 £.
Walter de Hereford meurt en 1309 ; la charge de maître maçon revient alors à son adjoint, Henry d’Ellerton.
Les travaux continuent jusqu’en 1330. Entre 1284 et cette date, leur coût total (en comptant l’enceinte) est estimé entre 20 000 et 25 000 £, une somme colossale (bien supérieure au prix des grands châteaux des siècles précédents, comme Douvres ou Château-Gaillard).
Malgré cela, une partie des travaux initiaux n’a jamais été accomplie : l’arrière des portes n’est pas achevé, et les fondations intérieures du château portent la trace de bâtiments qui n’ont jamais été bâtis. Le château a alors pratiquement atteint sa forme définitive.
A : Porte de l’Eau (Water Gate)
B : Tour de l’Aigle (Eagle Tower)
C : Tour de la Reine (Queen’s Tower)
D : Tour du Puits (Well Tower)
E : Basse-cour
F : Grande salle (Great Hall)
G : Cuisines
H : Tour du Chambellan (Chamberlain Tower)
I : Porte du Roi (King’s Gate)
J : Haute-cour
K : Tour Noire (Black Tower)
L : Tour du Grenier (Granary Tower)
M : Tour Nord-Est (North-East Tower)
N : Tour de la Citerne (Cistern Tower)
O : Porte de la Reine (Queen’s Gate)
Pendant près de deux siècles, Caernarfon est la capitale de la région, avec une garnison permanente au château. Au début du XVème siècle, des troubles entre Anglais et Gallois éclatent au grand jour avec la révolte d’Owain Glyndŵr.
En 1401, les rebelles gallois assiègent la ville et le château de Caernarfon. Au mois de novembre à lieu la bataille Tuthill, à l’issue indécise, qui oppose les défenseurs de la ville aux assaillants.
En 1403 et 1404, Caernarfon (alors défendu par une garnison d’une trentaine d’hommes) est à nouveau assiégé par les Gallois, avec le soutien de troupes françaises.
En 1485, l’avènement de la maison Tudor sur le trône d’Angleterre ouvre une nouvelle période de l’histoire du Pays de Galles. Les Tudor étant d’origine galloise, leur règne marque le début d’un apaisement dans les relations anglo-galloises. L’importance stratégique des châteaux comme celui de Caernarfon en est d’autant plus réduite.
Au début du XVIème siècle, ces forteresses ne sont plus entretenues et commencent à tomber en ruine. L’enceinte et le château de Caernarfon demeurent en meilleur état que d’autres, mais les parties laissées à l’abandon se dégradent : les toits sont pleins de gouttières et les poutres de bois pourrissent.
En 1620, seules la Tour de l’Aigle et la Porte du Roi possèdent encore un toit. Tous les matériaux de valeur (verre, fer…) ont été récupérés. Malgré tout, les défenses du château sont encore en assez bon état. Au milieu du XVIIème siècle, au cours de la Première Guerre Civile anglaise, le château abrite une troupe royaliste, menée par le connétable John Byron. Caernarfon subit trois sièges durant ce conflit, jusqu’à sa reddition aux parlementaires, en 1646.
Elles comprennent les Guerres des évêques (de 1639 à 1640), la Première Guerre civile anglaise (de 1642 à 1646), la Deuxième guerre civile anglaise (de 1648 à 1649), les Guerres confédérées irlandaises (de 1642 à 1649), la Conquête cromwellienne de l’Irlande de 1649 à 1653), et la Guerre Anglo-écossaise (de 1650-1652). Elles auront comme issue l’exécution de Charles Ier, l’abolition de la monarchie, et la fondation du Commonwealth d’Angleterre.
En 1660 est décidée la démolition du château et de l’enceinte de Caernarfon. Mais les travaux cessent très rapidement. S’il a évité la destruction, le château sera délaissé jusqu’aux années 1870.
C’est à cette période que le gouvernement britannique commence à financer des travaux de restauration, qui sont supervisés par Llewellyn Turner. Celui-ci prend des décisions controversées : il choisit par exemple de reconstruire, plutôt que de préserver la structure existante. Les escaliers, les toits et les créneaux sont réparés. Les habitations construites sur la motte au nord du château sont rasées afin de dégager la vue, et cela en dépit des protestations de leurs propriétaires.
Le château est protégé depuis 1908 par le Bureau des Travaux et ses successeurs.
En 1911, il accueille la cérémonie d’investiture du prince de Galles, le futur Édouard VIII, fils aîné de George V. C’est la première fois que cette cérémonie a lieu à Caernarfon, sur l’initiative du chancelier de l’Échiquier David Lloyd George, originaire de la région. En 1969, le prince Charles est investi à son tour du titre à Caernarfon.
Le château de Caernarfon est la propriété de la Couronne Britannique depuis sa fondation. Il est actuellement géré par l’organisme public Cadw. Il abrite également le musée des « Royal Welch Fusiliers ». Il entre au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1986, avec d’autres fortifications galloises, au sein du site « Châteaux forts et enceintes du roi Édouard Ier dans l’ancienne principauté de Gwynedd ». C’est aujourd’hui une attraction touristique importante : en 2015, il a attiré plus de 195 000 visiteurs.
LE CHÂTEAU DE CAERNARFON
VUE GÉNÉRALE
La constitution du château comprend plusieurs tours polygonales. Ces fortifications permettent aux défenseurs d’utiliser des fenêtres de tir latérales, ainsi que des positions de tir du côté sud (celles prévues du côté nord n’ont jamais été bâties). Ce qui fait de Caernarfon, d’après l’historien Reginald Allen Brown, « l’une des plus importantes concentrations de puissance de feu de tout le Moyen Âge ».
L’INTÉRIEUR
La principale particularité du château de Caernarfon (qui se distingue des autres forteresses édouardiennes) réside dans ses tours polygonales et non rondes, ainsi que par l’utilisation de pierres de couleur dans les murs.
LES REMPARTS
Les deux principales entrées du château sont la Porte du Roi (King’s Gate), du côté de la ville, et la Porte de la Reine (Queen’s Gate). Elles sont spécifiques de la période : un accès entre deux puissantes tours latérales. La Porte du Roi aurait dû avoir deux pont-levis, cinq portes, six herses et un coude sur la droite, mais elle n’a jamais été achevée.
La Porte de la Reine se situe au-dessus du niveau du sol, en raison de la présence de l’ancienne motte castrale. On devait pouvoir y accéder de l’extérieur par une rampe en pierre, qui a disparu.
L’enceinte et les tours sont à peu près intactes, mais il ne reste plus que les fondations des logis qui se trouvaient à l’intérieur. Ces appartements royaux se trouvaient dans la haute-cour, tandis que dans la basse-cour, il y avait des bâtiments utilitaires tels que des cuisines. Dans la basse-cour se trouvait également une immense salle de 30,5 m de longueur. Si l’édifice avait été achevé, il aurait pu accueillir un lignage royal de plusieurs centaines de personnes.
LA BASSE ET LA HAUTE COUR
L’impressionnant château de Caernarfon est conçu pour afficher le symbole de la domination anglaise au Pays de Galles. Son plan épouse en grande partie la configuration du terrain (en particulier la présence de la motte du précédent château). Il a la forme d’un chiffre 8, et possède deux cours : la haute-cour à l’est, avec des logements royaux qui n’ont jamais été achevés, et la basse-cour à l’ouest. A la séparation des deux cours, il y aurait dû avoir une série de bâtiments fortifiés qui n’ont jamais été construits non plus.
A l’ouest, on distingue la plus grande tour du château, la tour de l’Aigle (Eagle Tower). Son nom est issu des statues d’aigles qui surplombaient, à l’époque, ses trois tourelles. Ses spacieux appartements ont probablement été aménagés pour Othon de Grandson (sheriff de Tipperary, Seigneur des Isles Normandes, Lieutenant de Duchë de Gascogne, Premier Justicier du Pays de Galles du Nord, et Premier Baron de Grandison).
Les caves du château étaient accessibles par une porte débouchant sur la rivière Seiont. Il était approvisionné en eau par un puits situé dans la Tour du Puits (Well Tower), au nord-ouest.
Sources :
Mes photos
Photos publiques Facebook
https://fr.wikipedia.org/wiki/Caernarfon
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Caernarfon
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gwynedd
https://www.alainntours.fr/voyage-pays-de-galles/visiter-chateau-caernarfon/