La bataille du pont d’Arcole
La bataille du pont d’Arcole
(Du 15 au 17 novembre 1796)
« Quand on veut on peut, quand on peut on doit.» Napoléon Bonaparte.
Forces en présence :
- Côté français : 22 000 hommes, sous le commandement du général Bonaparte.
- Généraux de division : Charles Augereau et André Masséna.
- Côté autrichien : 24 000 hommes, commandés par le Baron Josef Alvinczy von Borberek.
Situation :
C’est au pont d’Arcole, sur la rivière Alpone (ou Alpon), près de son confluent avec l’Adige, à 28 kilomètres au sud-est de Vérone, que la bataille va se dérouler ; elle durera deux jours.
Déroulement de la bataille :
Les Autrichiens tiennent la rive Est de l’Alpone, du côté du village, où ils ont établi une solide défense. Les généraux Charles Augereau et André Masséna passent à l’attaque et traversent l’Adige. Le premier est repoussé par un feu nourri devant le Pont d’Arcole, tandis que le second s’enlise dans les marais. Bonaparte se saisit alors d’un drapeau, et avance sur le pont, sous la mitraille, entraînant ses soldats avec lui. A peine a t-il à moitié franchi le pont, que les Autrichiens déclenchent un feu violent qui fait reculer l’assaut. Lannes est blessé en tentant de couvrir Bonaparte de son corps. Son aide de camp Muiron et le général Robert en font de même ; ils sont tués tous les deux. Napoléon se trouve entraîné par ses grenadiers dans un marais où il s’enfonce jusqu’à la taille. Il sera sauvé par le général Belliard, venu rallier ses hommes.
Bonaparte utilise alors un stratagème. Il ordonne à ses tambours de se rendre sur les arrières des Autrichiens à leur insu. Une fois rendu, le détachement a pour consigne de faire le plus de vacarme possible pour leurrer l’ennemi. Alvinczy, se croyant pris à revers, dégarnit sa défense sur le pont et s’apprête à se battre des deux côtés à la fois. Le dispositif autrichien ainsi affaibli, Masséna peut forcer le passage et traverse l’Adige. Aidé par Augereau, il prend finalement l’ennemi en tenaille et le décime.
Bilan :
L’armée française victorieuse reste solidement implantée en Italie du Nord, et peut continuer le siège de Mantoue. A la fin de la campagne, en 1797, les Autrichiens seront déboutés de la péninsule italienne.
Pertes :
- Pour les Français : 3500 morts et blessés, 1300 prisonniers.
- Pour les Autrichiens : 535 morts, 1535 blessés, 4141 prisonniers, et 11 canons perdus.
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