Premier Empire (Année 1813)

naigle

Premier Empire

(Année 1813)

 

Emblème-napoléon-bonaparte

« La pauvreté, les privations et la misère sont l’école du bon soldat. »

Napoléon Bonaparte

napoléon-bonaparte

Napoléon Bonaparte en costume de sacre.

« Au commencement de ce siècle, la France était pour les nations un magnifique spectacle. Un homme la remplissait alors et la faisait si grande qu’elle remplissait l’Europe. Cet homme, sorti de l’ombre, était arrivé en peu d’années à la plus haute royauté qui jamais peut-être ait étonné l’histoire. Une révolution l’avait enfanté, un peuple l’avait choisi, un pape l’avait couronné. Chaque année, il reculait les frontières de son Empire… Il avait effacé les Alpes comme Charlemagne et les Pyrénées comme Louis XIV ; il avait construit son État au centre de l’Europe comme une citadelle, lui donnant pour bastions et pour ouvrages avancés dix monarchies qu’il avait fait entrer à la fois dans son Empire et dans sa famille. Tout dans cet homme était démesuré et splendide. Il était au-dessus de l’Europe comme une vision extraordinaire. »
Discours de Victor Hugo à l’Académie Française, le 3 juin 1841.


Chronologie de l’année 1813

En Europe

Campagne d’Allemagne 1813
6ème coalition (1812-1814)

 

Confédération du Rhin

Liste des Etats ralliés à la Confédération des Etats du Rhin. « Les États de L.L. M.M. les rois de Bavière et de Wurtemberg, de L.L. A.A. S.S. les électeurs archichancelier et de Bade, le duc de Berg et de Clèves, le landgrave de Hesse-Darmstadt, les princes de Nassau-Usingen et Nassau-Weilbourg, les princes du Hohenzollern-Hechingen et Hohenzollern-Sigmaringen, les princes de Salm-Salm et de Salm-Kirbourg, le prince d’Isenbourg-Birstein, le duc d’Aremberg et le prince de Lichstenstein et le comte de Leyen seront séparés à perpétuité du territoire de l’Empire Germanique et unis entre eux par une confédération particulière, sous le nom d’États confédérés du Rhin. »

 

Traité de la Confédération du Rhin.

Janvier

– 1er janvier : Joachim Murat quitte Königsberg.
– 12 janvier : début du siège de Dantzig. La ville, défendue par les forces françaises du général Jean Rapp, résistera jusqu’à sa capitulation, le 29 novembre.

Siège de Dantzig.

– 11 janvier : en France, un sénatus-consulte décrète la mobilisation de 350 000 hommes, répartis comme suit : 100 000 des classes 1809 à 1812, 150 000 de la classe 1813 et 100 000 de la Garde Nationale.
– 13 janvier : Joachim Murat abandonne son commandement et se rend dans son royaume à Naples.
– 25 janvier : à Fontainebleau, en présence du pape, a lieu la signature d’un nouveau Concordat.

Février

– 4 février : Joachim Murat arrive à Naples.
– 9 février : l’entrée des Russes dans Varsovie entraîne la disparition du Grand Duché.
– 10 février : le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III ordonne une levée en masse dans ses Etats.
– 28 février : signature du traité de Kalisz contre L’Empereur Napoléon 1er, entre le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III et Alexandre 1er Tsar de Russie.

Mars

– 3 mars : signature d’un traité d’alliance entre la Suède et le Royaume-Uni.
– 11 mars : les Russes entrent dans Berlin.
-12 mars : le comte de Provence (futur Louis XVIII) lance un manifeste dans lequel il rappelle ses droits à la couronne de France.
– 16 mars : déclaration de guerre de la Prusse à la France.
– 18 mars : les Russes entrent dans Hambourg.
– 19 mars : signature de la convention de Breslau entre la Russie et la Prusse.
– 22 mars : retour du roi de Prusse Frédéric-Guillaume III à Berlin.
– 26 mars : l’armée prussienne entre dans Dresde, mettant ainsi en fuite le roi de Saxe, Frédéric-Auguste III (1750-1827).
– 30 mars : établissement d’un Conseil de Régence. L’impératrice Marie-Louise d’Autriche devient Régente.

Avril

– 3 avril : levée, par sénatus-consulte, de 180 000 hommes supplémentaires.
– 7 avril : rejet par l’Autriche des propositions françaises au sujet de l’Illyrie et de la Silésie prussienne.
– 14 avril : l’Autriche mobilise et forme deux armées pour combattre Napoléon en Allemagne et en Italie.
– 15 avril : Napoléon quitte Saint-Cloud.
– 25 avril : Napoléon arrive à Erfurt où il prend aussitôt le commandement de l’armée.
– 29 avril : Combat de Weissenfels, dans le royaume de Saxe.
Prise de la ville de Weissenfels et victoire des forces françaises sous les ordres de Michel Ney, face aux troupes du général russe Lanskoy.

Mai

– 1er mai au matin : mort du maréchal Jean-Baptiste Bessières, emporté par un boulet de canon, à la veille de la bataille de Lützen.
– 2 mai : bataille de Lützen, près de Lützen, au sud-ouest de Leipzig.
Victoire de l’Armée française commandée par Napoléon Bonaparte, Michel Ney, Nicolas Oudinot et Auguste Marmont, qui bat l’armée coalisée des Royaumes de Prusse et de Russie sous les ordres de Gebhard Leberecht von Blücher, Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg et Gerhard Johann David Von Schamhorst. (Ce dernier est blessé au genou à l’issu de la bataille ; faute de soins immédiats, il mourra de gangrène deux mois plus tard).

Bataille de Lutzen.

– 8 mai : Napoléon entre dans la ville de Dresde, abandonnée par les troupes coalisées russo-prussiennes.
– 10 mai : les Français franchissent l’Elbe.
– 12 mai : retour du roi de Saxe, Frédéric-Auguste III (1750-1827) à Dresde.

Frédéric-Auguste III

– 20 et 21 mai : bataille de Bautzen, appelée aussi bataille de Wurschen (aujourd’hui Land de Saxe, près de la frontière tchèque).
Victoire de la Grande Armée sous les ordres de Napoléon Bonaparte. Elle est composée des Royaumes de Wurtemberg, de Saxe, d’Italie, et des Grands-duchés de Bade et de Hesse, et bat l’armée coalisée du Royaume de Prusse et celle de l’Empire russe, commandée par Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg.

Bataille de Bautzen.

– 22 mai : mort du maréchal du palais Michel Duroc, duc de Frioul.

Michel Duroc.

– 22 mai : bataille de Reichenbach. Village de Markersdorf dans le Land de Saxe (Allemagne), près de la ville de Görlitz.
Victoire des troupes françaises placées sous les ordres de l’Empereur Napoléon 1er, face aux forces russes commandées par le général d’infanterie Eugène de Wurtemberg.
– 25 mai : L’Empereur nomme Caulaincourt Grand Maréchal du palais, à la place de Duroc, tué le 22 mai précédent à la bataille de Bautzen.
– 27 mai : bataille de Hoyerswerda. En Saxe à 55 km au nord-est de Dresde.
Victoire de l’armée française sous les ordres du maréchal d’Empire Nicolas Charles Oudinot, sur les forces du Royaume de Prusse commandées par Friedrich Wilhelm Bülow von Dennewitz.

Nicolas Charles Oudinot.

– 30 mai : la ville d’Hambourg est reprise par Louis Nicolas Davout.

Juin

– 4 juin : signature de l’armistice de Pleiswitz. A la demande de la Prusse et de la Russie, une trêve de deux mois est consentie entre les Français et les coalisés ; elle sera prolongée jusqu’au 10 août.
Cet événement sera considéré par les historiens comme une erreur. Il permettra aux coalisés de gagner du temps avec la signature des traités de Reichenbach. La 6ème Coalition s’en trouvera renforcée, avec l’entrée en guerre de l’Angleterre, de la Suède et de l’Autriche.
– 14 juin : signature du traité de Reichenbach entre le Royaume-Uni et la Prusse. Les Anglais octroient à cette dernière une aide financière d’un montant de 666 660 livres sterling, pour poursuivre la guerre contre Napoléon.
– 15 juin : de la même manière, la Russie se voit attribuer, par le Royaume-Uni, une somme d’un montant de 1 333 334 livres sterling pour poursuivre la guerre contre les Français.
– 27 juin : signature d’un second traité de Reichenbach entre le Royaume-Uni, la Prusse et l’Autriche.
– 29 juin : Gebhard Leberecht von Blücher prend le commandement de l’armée de Prusse.

Gebhard Leberecht von Blücher

Juillet

– 29 juillet : ouverture de négociations de paix à Prague.

Août

– 8 août : ultimatum de l’Autriche à la France.
Par la voix de son médiateur et diplomate Clément-Wenceslas de Metternich, l’Autriche exige un nouveau partage de la Pologne, le rétablissement de la Prusse de 1806, le remodelage de la Confédération du Rhin, et la restitution des Provinces illyriennes à l’Autriche.
– 11 août : rupture par les Prussiens et les Autrichiens de l’armistice de Pleiswitz. Les deux armées font leur jonction.
– 12 août : les Anglais octroient 500 000 livres sterlings à l’Autriche pour déclarer la guerre à la France.
– 17 août : Jean Victor Marie Moreau, revenu des Etats-Unis, rejoint l’armée coalisée ; Alexandre 1er de Russie le nomme feld-maréchal.
– 18 août : bataille de Lauenbourg, Land de Schleswig-Holstein (Allemagne). Victoire du 13ème corps français sous les ordres du maréchal Louis Nicolas Davout, sur les forces prussiennes commandées par Ludwig von Wallmoden.

Ludwig von Wallmoden.

– 23 août : bataille de Goldberg, en Basse-Silésie (Pologne).
Victoire des troupes françaises, composées du 5ème corps sous les ordres du général Jacques Jean Alexandre Bernard Law de Lauriston, et du 11ème corps d’Etienne Mac Donald, face aux forces coalisées russes et prussiennes, placées sous les commandements respectifs d’Alexandre Louis Andrault Langeron et du général Gebhard Leberecht von Blücher.

Etienne Mac Donald.

Jacques Jean Alexandre Bernard Law de Lauriston.

 

– 23 août : bataille de Gross Beeren, au sud-ouest de Berlin (Allemagne).
Victoire des forces coalisées de Prusse, de Russie et de Suède, placées sous les ordres du maréchal Jean-Baptiste Bernadotte (Charles XIV Jean) et du général Friedrich Wilhelm von Bülow, face aux troupes françaises commandées par le maréchal Nicolas Charles Oudinot.

Bataille de Gross Beeren.

– 26 août : bataille de Katzbach en Basse-Silésie (Pologne).
Victoire des forces coalisées, sous les ordres du général et feld-maréchal prussien Gebhard Leberecht von Blücher, face aux troupes françaises commandées par le maréchal d’Empire Etienne Mac Donald.

Bataille de Katzbach.

– 26 et 27 août : bataille de Dresde, Saxe (Allemagne).
Victoire décisive de l’armée française sous les ordres de Napoléon 1er et du maréchal Laurent de Gouvion-Saint-Cyr, face aux forces coalisées de Russie, d’Autriche et de Prusse commandées par Charles-Philippe de Schwarzenberg, François Ier d’Autriche, Alexandre Ier de Russie et Frédéric-Guillaume III de Prusse.

Bataille de Dresde.

-30 août : bataille de Kulm, en Bohême.
Victoire des forces coalisées de Prusse, d’Autriche et de Russie, sous les ordres des feld-maréchaux russes Michel Barclay de Tolly et Pierre Wittgenstein, du feld-maréchal prussien Friedrich Kleist von Nollendorf, et du lieutenant général russe Alexandre Ivanovitch Ostermann-Tolstoï, face à l’armée française commandée par le général Dominique Vandamme (il sera capturé par des Cosaques), le maréchal d’Empire Auguste-Frédéric-Louis Viesse de Marmont et le maréchal Laurent de Gouvion-Saint-Cyr.

Bataille de Kulm.

Septembre

– 2 septembre : mort de Jean Victor Marie Moreau. Il fut blessé le 27 août lors de la bataille de Dresde. C’était un général français de la Révolution passé à l’ennemi, qui deviendra feld-maréchal de Prusse, puis maréchal de France à titre posthume.
– 6 septembre : bataille de Dennewitz, au sud de Berlin (Prusse).
Défaite de l’armée française sous les ordres de Michel Ney et Nicolas Charles Oudinot, face à l’armée des Alliés des Royaumes de Prusse, de Suède et de Russie, sous les ordres de Charles XIV, Jean de Suède (Jean-Baptiste Bernadotte), et de Friedrich Wilhelm von Bülow.

Friedrich Wilhelm von Bülow.

 

Charles XIV, Jean de Suède (Jean-Baptiste Bernadotte).

– 9 septembre : signature du traité de Töplitz entre la Russie, la Prusse et l’Autriche, auxquelles se rajoutera, le 3 octobre, le Royaume-Uni.
– 16 septembre : combat de Peterswalde (de nos jours en République Tchèque).
Victoire des lanciers polonais de la Garde impériale et du 4ème régiment de garde d’honneur commandés par le chef d’escadron Severin Fredro, face aux hussards prussiens sous les ordres du général et feld-maréchal prussien Gebhard Leberecht von Blücher. Malgré l’infériorité numérique (1 contre 3), les Polonais mettent en déroute les Prussiens et capturent leur commandant, le feld-maréchal Blücher, blessé au cours de l’affrontement.

Combat de Peterswalde.

– 17 septembre : signature d’un armistice entre les Alliés et la Bavière (laquelle faisait partie de la Confédération du Rhin).
– 30 septembre : sous la pression des assauts des Cosaques, Jérôme Bonaparte est contraint à fuir Cassel la capitale de son royaume de Westphalie (Confédération du Rhin).

Octobre

– 8 octobre : la Bavière se retourne contre ses anciens alliés et rejoint les coalisés en signant le traité de Ried.
– 9 octobre : appel par anticipation de la classe 1815 : 280 000 hommes.
– 10 octobre : Combat de Düben, Saxe (Allemagne).
Victoire de l’armée française sous les ordres de Napoléon 1er, face aux forces prussiennes commandées par feld-maréchal prussien Gebhard Leberecht von Blücher.
– Du 18 octobre au 26 décembre : siège de Torgau.
Victoire des forces prussiennes sous les ordres du général d’infanterie Bogislav Friedrich Emanuel von Tauentzien, sur les troupes françaises commandées par les généraux Louis-Marie-Jacques-Almaric de Narbonne-Lara et Adrien Jean-Baptiste Aimable Ramon du Bosc Dutaillis.

Louis-Marie-Jacques- Almaric de Narbonne-Lara

– Du 16 au 19 octobre : bataille de Leipzig, appelée aussi la bataille des Nations (environs de Leipzig Allemagne).
Défaite de l’armée française, du Duché de Varsovie, des Royaumes d’Italie, de Naples et de Saxe (du 16 au 17 octobre), sous les ordres de Napoléon Bonaparte, Józef Antoni Poniatowski, et de Frédéric-Auguste III, dit Frédéric-Auguste Ier le Juste, face à l’armée coalisée. Cette dernière comprend les Empires russe et autrichien, les Royaumes de Prusse, de Suède, et de Saxe du 18 au 19 octobre. Elle est sous les ordres d’Alexandre 1er, Barclay de Tolly, Levin August von Bennigsen et de Matveï Platov, de Charles-Philippe de Schwarzenberg, de Gebhard Leberecht von Blücher, Charles XIV Jean de Suède (Jean-Baptiste Bernadotte).

C’est lors de cette bataille, dans la nuit du 18 au 19, que les Saxons, sans aucune raison, se retourneront contre leurs alliés de la veille. Le terme de « Saxon » entrera depuis ce jour dans la langue française, comme synonyme de traîtrise et de lâcheté.

Józef Antoni Poniatowski.

Frédéric-Auguste III, dit Frédéric-Auguste Ier le Juste.

Matveï Platov.

Napoléon et Poniatowski.

– 19 octobre : retraite de l’armée française.
– 23 octobre : Napoléon entre dans Erfurt. Le maréchal Joachim Murat abandonne son commandement et retourne dans son Royaume de Naples.
– 30 et 31 octobre : bataille de Hanau, dans le Grand-duché de Hesse.
Victoire de l’armée française, en pleine retraite, commandée par Napoléon 1er, face aux corps austro-bavarois sous les ordres du feld-maréchal Carl Philipp Joseph von Wrede.

Bataille de Hanau.

– 31 octobre : bataille de Bassano (Italie).
Victoire des forces franco-italiennes placées sous les ordres d’Eugène de Beauharnais et du général Paul Grenier, face aux troupes autrichiennes commandées par le comte Heinrich-Johann de Bellegarde et le général von Eckhard.

Eugène de Beauharnais.

Novembre

– 2 novembre : évacuation de Francfort : Napoléon franchit le Rhin.
– 2 novembre : Le grand duc de Hesse-Darmstadt (Confédération du Rhin), rejoint les coalisés.
– 3 novembre : le roi de Wurtemberg (Confédération du Rhin) à son tour se range aux côtés des coalisés (traité de Fulda).
– 9 novembre : l’Empereur arrive à Saint-Cloud.
– 11 novembre : capitulation de Dresde.
Après la défaite de l’armée française à la bataille de Leipzig, le maréchal Laurent de Gouvion-Saint-Cyr comprend qu’il ne recevra pas de renfort et qu’il ne peut plus défendre Dresde, la ville tombe aux mains des Autrichiens le 11 novembre. Laurent de Gouvion-Saint-Cyr sera fait prisonnier et emmené en captivité.
– 15 novembre : bataille de Caldiéro (Italie).
Victoire de l’armée française placée sous les ordres d’Eugène de Beauharnais, face aux forces autrichiennes commandées par le général Johann von Hiller.

Johann von Hiller.

– 16 novembre : insurrection populaire à Amsterdam.
– 19 novembre : la garnison française quitte Rotterdam. Les Russes et les Prussiens en profitent et entrent aux Pays-Bas.
– 22 novembre : Les Russes entrent dans Amsterdam.
– 25 novembre : le Grand duc de Bade (Confédération du Rhin) rejoint la coalition.
– 29 novembre : reddition de Dantzig.
Capitulation de la garnison française placée sous les ordres du général Jean Rapp, face aux forces coalisées de Prusse et de Russie commandées par les généraux Matveï Ivanovitch Platov, Friedrich von Löwis of Menar, et Alexandre de Wurtemberg.

Friedrich von Löwis of Menar.

Alexandre de Wurtemberg.

– 30 novembre : débarquement du Prince d’Orange (Guillaume Frédéric d’Orange-Nassau), aux Pays-Bas.

Guillaume Frédéric d’Orange-Nassau.

Décembre

– 2 décembre : les Alliés traversent le Rhin.
– 4 décembre : déclaration de Francfort. L’Europe coalisée déclare faire la guerre à Napoléon et non à la France.
– 10 décembre : débarquement des Anglais en Toscane.
– 10 décembre : bataille de Seheste (dans le comté de Holstein).
Victoire des troupes danoises placées sous les ordres du Prince Frédéric de Hesse, qui est encore l’allié de Napoléon, face aux forces russo-prussiennes commandées par le général de cavalerie Ludwig von Wallmoden.
– 11 décembre : signature du Traité de Valençay.
Cet événement est la résultante de l’échec de Napoléon dans la péninsule ibérique. Il rétablit les Bourbons (Ferdinand VII), sur le trône d’Espagne. Le monarque était détenu prisonnier dans le château de Valençay, propriété de Charles- Maurice de Talleyrand-Périgord.
– 18 décembre : la Suisse proclame sa neutralité.
– Du 18 décembre 1813 à mai 1814 : siège de Hambourg.
Résistance victorieuse de la garnison de la ville de Hambourg placée sous les ordres de Louis-Nicolas Davout, face aux forces coalisées de Russie, de Prusse et de Suède commandées par le général de cavalerie Ludwig von Wallmoden, du général Levin August von Bennigsen et du maréchal d’Empire Jean-Baptiste Bernadotte.

Siège d’Hambourg.

– 21 décembre : les Autrichiens violent la neutralité de la Suisse et l’envahissent.
– 23 décembre : Charles-Philippe de Schwarzenberg, à la tête des troupes autrichiennes, pénètre en Alsace.

Charles-Philippe de Schwarzenberg.

– 31 décembre : restauration de la République de Genève.


En Espagne

Janvier

– 22 janvier : l’assemblée constituante des Cortes de Cadix (Cortes libérale) abolit l’Inquisition espagnole (Tribunal du Saint-Office de l’Inquisition).

Mars

– 23 mars : le roi Joseph Bonaparte est contraint de quitter Madrid pour Valladolid.

Avril

– 6 avril : combat de Valencia de San Juan.
Victoire des escadrons de dragons sous les ordres du général Boyer, face aux bataillons de volontaires de Castille.
– 13 avril : bataille de Castalla.
Victoire de l’armée anglo-espagnole sous les ordres du général britannique John Murray, face aux troupes françaises commandées par le maréchal d’Empire Louis-Gabriel Suchet.

Louis-Gabriel Suchet.

– 27 avril : Arthur Wellesley de Wellington oblige les Français à abandonner Madrid.

Juin

– Du 3 juin au 11 juin : siège de Tarragone.
Sur la côte de Catalogne, les forces britanniques, placées sous les ordres du général John Murray, échouent dans leur tentative de s’emparer de Tarragone, défendue par le général Antoine Marc Augustin Bertoletti.
– 21 juin : bataille de Vitoria.
Défaite de l’armée française sous les ordres de Joseph Bonaparte et de Jean-Baptiste Jourdan, face à l’armée coalisée du Royaume-Uni, de l’Espagne et du Portugal commandées par Arthur Wellesley de Wellington et par Miguel Ricardo de Álava y Esquível.

Miguel Ricardo de Álava y Esquível.

– Du 26 juin au 31 octobre : siège de Pampelune.
Capitulation de la garnison française de la ville placée sous les ordres du général Cassan, Louis Pierre Jean Aphrosdise, face aux troupes espagnoles commandées par le général Enrique José O’Donnell y Anethen.

Juillet

– 1er juillet : Nicolas Jean-de-Dieu Soult est nommé par Napoléon lieutenant général en Espagne. Le duc de Dalmatie est encore maître de la Catalogne et des Pyrénées.
– 2 juillet : l’armée française franchit la Bidassoa et quitte l’Espagne.
– 5 juillet : Louis-Gabriel Suchet abandonne Valence.
– Du 7 juillet au 9 septembre : siège de Saint-Sébastien.
Victoire des forces alliées britanniques, espagnoles et portugaises placées sous les ordres d’Arthur Wellesley, duc de Wellington, et du lieutenant-général Thomas Graham, face aux troupes françaises de la garnison de la ville commandées par le maréchal Nicolas Jean-de-Dieu Soult et le général Louis Emmanuel Rey.

Siège de San Sébastian.

– 12 juillet : Nicolas Jean-de-Dieu Soult prend le commandement de l’armée d’Espagne.
– Du 25 juillet au 2 août : bataille des Pyrénées.
Défaite de l’armée française placée sous les ordres de Nicolas Jean-de-Dieu Soult, face aux troupes alliées britanniques, espagnoles et portugaises commandées par Arthur Wellesley, duc de Wellington.
– 25 juillet : bataille de Roncevaux et bataille du col de Maya.
A Roncevaux, victoire de deux corps de l’armée française placés sous les ordres de Nicolas Jean-de-Dieu Soult, face à la 4ème division britannique et une division espagnole commandées par Arthur Wellesley, duc de Wellington. Les forces alliées repoussent toute la journée les assauts français, mais doivent se retirer face à un adversaire plus nombreux. Le même jour, au col de Maya, un corps français livre un violent combat à la 2ème division britannique d’Arthur Wellesley, duc de Wellington, et le contraint à abandonner le col de Maya dans la soirée.
– Du 28 juillet au 1er août : bataille de Sorauren (près de Pampelune).
Défaite de l’armée française sous les ordres de Nicolas Jean-de-Dieu Soult, face aux forces coalisées britanniques, espagnoles et portugaises commandées par Arthur Wellesley, duc de Wellington.

Jean de Dieu Soult.

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Sir Arthur Wellesley

– 31 juillet : combat d’Irun.
Défaite des troupes françaises placées sous les ordres de Nicolas Jean-de-Dieu Soult, face aux forces alliées commandées par Manuel Alberto Freire de Andrade y Armijo. Ce dernier oblige le 27ème régiment d’infanterie légère du général Jean Nicolas Louis Abbé à livrer un combat d’arrière-garde et à se replier sur la Bidassoa.

Août

– 31 août : bataille de San Marcial, (près d’Irun).
Défaite de l’armée française placée sous les ordres de Nicolas Jean-de-Dieu Soult, face aux forces espagnoles commandées par le général Manuel Freire.

Septembre

– 1er septembre : combat du pont San Miguel à Bera (Vera de Bidasoa).
Prise du pont San Miguel, à Bera, par le général français Lubin Martin Vandermaesen, tué dans l’action à Saint-Jean-de-Luz, face aux forces espagnoles du général Manuel Freire.
– 8 septembre : capitulation de Saint-Sébastien.
Reddition et prise de la ville, défendue par le maréchal Nicolas Jean-de-Dieu Soult et le général Louis Emmanuel Rey, par les forces coalisées britanniques, espagnoles, et portugaises placées sous les ordres du lieutenant-général Thomas Graham.

Thomas Graham Lord Lynedoch.

– Les 12 et13 septembre : bataille du col d’Ordal.
Victoire de l’armée française placée sous les ordres du maréchal d’Empire Louis-Gabriel Suchet, face aux forces Hispano-britanniques commandées par le major général Frederick Adam.

Louis-Gabriel Suchet.

Frederick Adam.

– 13 septembre : combat de Villefranca.
Louis-Gabriel Suchet est contraint par les Hispano-britanniques de se replier sur les Pyrénées.

Octobre

– 4 octobre : combat de Saint-Privat, entre les troupes françaises placées sous les ordres du général Louis-Martin Petit et les forces espagnoles.
– 7 octobre : bataille de la Bidassoa appelée aussi bataille de la Rhune près de Hendaye (France).
Défaite de l’armée française placée sous les ordres du maréchal Nicolas Jean-de-Dieu Soult, face aux forces coalisées du Royaume-Uni, de l’Espagne et du Portugal commandées par Arthur Wellesley, duc de Wellington. Les forces françaises parviennent à battre en retraite sur la Nivelle.

Bataille de la Bidassoa.

Novembre

– 10 novembre : bataille de la Nivelle.
Défaite de l’armée française placée sous les ordres du maréchal Nicolas Jean-de-Dieu Soult, face aux forces coalisées du Royaume-Uni, de l’Espagne et du Portugal commandées par Arthur Wellesley, duc de Wellington. Cette victoire alliée permet l’entrée des troupes hispano-britanniques sur le territoire français et d’assiéger Bayonne.

Bataille de la Nivelle.

Décembre

– Du 9 au 12 décembre : bataille de la Nive.
Défaite de l’armée française placée sous les ordres du maréchal Nicolas Jean-de-Dieu Soult, face aux forces coalisées du Royaume-Uni, de l’Espagne et du Portugal commandées par Arthur Wellesley, duc de Wellington.
– 10 décembre : bataille de Bassussarry.
Combats indécis entre l’armée française, placée sous les ordres de Nicolas Jean-de-Dieu Soult, et les forces coalisées du Royaume-Uni, de l’Espagne et du Portugal commandées par Arthur Wellesley, duc de Wellington.
– 13 décembre : bataille de Saint-Pierre d’Irube.
Défaite de l’armée française, placée sous les ordres du maréchal Nicolas Jean-de-Dieu Soult, face aux forces coalisées du Royaume-Uni, de l’Espagne et du Portugal commandées par Arthur Wellesley, duc de Wellington.

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