Le château de Raglan, au Pays de Galles
LES TÉMOINS DU PASSÉ

Armoiries du Pays de Galles
LE CHÂTEAU DE RAGLAN, AU PAYS DE GALLES

Le château de Raglan

Drapeau du Pays de Galles
TYPE : château fort.
STYLE : architecture militaire médiévale.
NOM COURANT : Raglan Castel.
PÉRIODE : Moyen Âge tardif, Renaissance.
PÉRIODE DE CONSTRUCTION : du XVème au XVIIème siècle.
PROPRIÉTAIRE INITIAL : Guillaume Fitz Osbern, le premier Comte d’Hereford.

Armoiries de William FitzOsbern, comte de Hereford
CLASSEMENT : classé Grade I le 19 novembre 1953.
ARCHITECTES : c’est à Sir William ap Thomas (le « chevalier bleu de Gwent »), que l’on doit la grande tour entourée de douves, élevée en 1435 ; elle domine encore de nos jours cette puissante forteresse.
Son fils, Sir William Herbert (comte de Pembroke) créa le corps de garde avec ses « mâchicoulis » évasés.
ÉTAT DE CONSERVATION : vestiges, ruines.
PROPRIÉTAIRE : Le château est actuellement entretenu par l’organisme public CADW (division de l’environnement historique du gouvernement gallois, responsable de l’entretien et de la protection des bâtiments historiques du Pays de Galles). Il est inscrit au site « Châteaux forts et enceintes du roi Édouard Ier dans l’ancienne principauté de Gwynedd ».
COMMUNAUTÉ : Raglan.
COMTE : Monmoutshire.
NATION : Pays de Galles.
PAYS : Royaume-Uni.
LOCALISATION

Le château de Raglan
Le château de Raglan est un château médiéval tardif situé au nord du village de Raglan, dans le comté de Monmouthshire, au sud-est du Pays de Galles.
Ce palais-forteresse gallois fut transformé en résidence royale. Il est le plus grand château jamais construit par les Gallois. Sa silhouette impressionnante, qui se dresse sur une crête au milieu d’une campagne magnifique, fut conçue pour impressionner autant qu’intimider.
RAGLAN

Raglan
Raglan est un village et une communauté du Monmouthshire, située à environ 9 miles au sud-ouest de Monmouth.
Le village se trouve au carrefour de deux voies romaines : celle qui part de Gloucester à Usk, et celle de Chepstow à Abergavenny. Raglan fut mentionné pour la première fois dans le testament de Walter de Clare.
En 2011, sa population s’élevait à 1928 habitants.
Armoiries de la famille de Clare Walter de Clare, ou « Walter fitzRichard » (mort probablement en 1137 ou 1138), était le fils cadet de Richard de Clare. Richard de Clare, seigneur et propriétaire foncier normand, possédait également Clare (ville commerçante et paroisse civile sur la rive nord de la rivière Stour, dans le district de West Suffolk, dans le comté de Suffolk, en Angleterre, et Tonbridge (ville commerçante du Kent, en Angleterre, sur la rivière Medway, à 47 km au sud-est de Londres). Walter était un noble anglo-normand, fondateur de l’abbaye de Tintern. Issu d’une puissante famille, il était le fils cadet à qui le roi Henri Ier d’Angleterre avait donné, vers 1119, des terres autour du château de Chepstow. Walter continua à apparaître dans les chartes d’Henri Ier pendant le reste du règne de celui-ci. Il fut l’un des premiers partisans du roi Étienne d’Angleterre (le successeur d’Henri Ier sur le trône). Walter apparut pour la dernière fois en 1136, dans les archives historiques. Il mourra sans enfants, et ses terres et fiefs échoiront son neveu.
Lire :
HISTORIQUE

Le château de Raglan
A L’ORIGINE…
Après l’invasion normande du Pays de Galles, la zone autour du village de Raglan fut octroyée à William FitzOsbern, comte de Hereford. Certains historiens subodorent qu’un ancien château à « motte castrale » et à « bailey » aurait pu être édifié sur le site de Raglan au cours de cette période. Le lieu avait une importance stratégique. Les archéologues découvrirent d’ailleurs les vestiges d’un éventuel fossé de « bailey » (cour murée) sur le site.
La motte castrale est le premier mode de protection par une enceinte apparu au Xème siècle.
De la fin du XIIème à la fin du XIVème siècle, le castel local était la propriété de la Maison Bloet. Au cours de cette période, cette famille construisit sur le site une résidence entourée d’un parc. À la fin de la période médiévale, le site de Raglan fut clos par les grands parcs à cerfs de Home Park et de Red Deer Park.
Du XVème au XVIème siècle
La construction du château actuel de Raglan fut entreprise par Sir William ap Thomas (fils cadet d’une famille galloise, il gravit les échelons de la politique du milieu du XVème siècle, en profitant des privilèges des fonctions qu’il occupait).
Après avoir épousé deux riches héritières (Elizabeth et Gwladus), Sir William ap Thomas acheta en 1432 le castel de Raglan. Il débuta dès lors la construction du manoir, établissant la forme de base du château tel qu’il s’affiche aujourd’hui (bien que la majeure partie de celui-ci, à l’exception de la porte sud et de la grande tour, fût construite plus tard).
Le fils de Sir William abandonna la version galloise de son nom, pour se faire appeler William Herbert.
Au cours de la Guerre des Deux Roses, il soutint la faction de la Maison d’York.
La Guerre des Deux Roses fut une guerre civile menée pour le contrôle du trône d’Angleterre. Elle eut lieu du milieu à la fin du XVème siècle, entre les partisans de deux branches cadettes rivales de la maison royale des Plantagenêt : les Lancaster (rose rouge), et les York (rose blanche). Les affrontements décimeront les lignées masculines des deux dynasties. L’issue de ce conflit conduira la famille Tudor à monter sur le trône d’Angleterre.
Pendant la Guerre de Cent Ans, William Herbert combattit en France tout en s’enrichissant grâce au commerce du vin gascon (Bordeaux en Guyenne).
Étroitement impliqué à la politique et au statut gallois, William Herbert fut le premier Gallois à être nommé comte (il fut décrit par les poètes contemporains comme le « libérateur national » qui pourrait obtenir l’indépendance galloise).
Au cours des années 1460, William utilisa sa richesse florissante pour réorganiser Raglan à une échelle beaucoup plus grande. C’est ainsi qu’à cette époque, autour du château furent plantés d’immenses vergers et créés des étangs à poissons.
En 1469, après la bataille d’Edgecote Moor, William Herbert fut exécuté en tant que partisan de la branche York. Son fils, également appelé William Herbert, lui succéda.
Les travaux furent probablement interrompus pendant cette période, avant de reprendre à la fin des années 1470.
En 1492, le château échut à Elizabeth (la fille de William Herbert), qui épousa Sir Charles Somerset, transmettant ainsi le château à une nouvelle dynastie.
Au cours des règnes d’Henri VII et d’Henri VIII, Sir Charles Somerset eut un grand succès politique, et fut nommé comte de Worcester.
Son fils, Henry Somerset, décéda peu de temps après avoir hérité de Raglan. Mais lors de la « dissolution des monastères », il avait pu récupérer du plomb de l’abbaye de Tintern pour l’utiliser aux travaux de construction du château de Raglan.
Son fils et son petit-fils, William Somerset et Edward Somerset, furent des « hommes riches, brillants et cultivés ». William reconstruisit une grande partie de la cour en pierre, y compris le hall, ajoutant la longue galerie et développant les jardins dans le nouveau style Renaissance. La famille Somerset possédait deux châteaux clés de la région, Raglan et Chepstow ; ils furent des symboles représentatifs de la famille.
XVIIème siècle
Au début du XVIIème siècle, Edward Somerset apporta des améliorations sensibles à l’intérieur du château. Cependant, il se concentra essentiellement sur l’extérieur. Il agrandit et développa les jardins (considérés comme les égaux de tous les autres dans le royaume à l’époque), et bâtit un chemin de ronde autour de la Grande Tour.
En 1628, Henry Somerset (alors 5eme comte de Worcester) hérita de Raglan. Dans les années 1630, il continua à mener une vie opulente dans le château, avec une foule de personnel (dont un intendant, un maître de cavalerie, un maître des étangs à poissons, des arpenteurs, des auditeurs, des huissiers, un fauconnier et de nombreux valets de pied).
L’hydromel était une boisson répandue au château, mais les contemporains décrivaient le lieu comme étant une communauté sobre et respectueuse.
Henry Somerset remania l’entrée du château, et développa la construction de la Porte Rouge. Son fils Edward, Lord Herbert, devint célèbre pour avoir construit une « machine à commander l’eau » dans la Grande Tour. Celle-ci utilisait la vapeur pour pomper un puissant jet d’eau s’élevant en hauteur dans les airs, depuis les douves.
Edward Somerset, 2ème marquis de Worcester En 1655, il écrivit « le siècle des inventions » en décrivant plus de 100 inventions, y compris une machine qui aurait été l’une des premières machines à vapeur.
En août 1642, la « Première guerre civile anglaise » éclata entre les partisans royalistes de Charles Ier et le Parlement.
Charles Ier Charles est né dans la maison des Stuarts ; il était le deuxième fils du roi Jacques VI d’Écosse .
Le château de Raglan était toujours détenu par Henry Somerset, alors âgé, et par son fils, Lord Herbert. Les deux hommes étaient de fervents Royalistes.
Portrait d’Oliver Cromwell par Samuel Cooper. Les historiens divisent souvent le conflit en deux ou trois guerres distinctes. Celles-ci s’étendirent sur la totalité du royaume d’Angleterre (y compris le Pays Galles). Les conflits concernaient également des guerres avec l’Écosse et l’Irlande, et des guerres civiles internes. Ces belligérances, qui se déroulèrent dans les trois pays, sont connues sous le nom de « Guerres des trois royaumes ». Les Guerres des Trois Royaumes sont, sous Charles Ier, une série de conflits imbriqués qui se sont déroulés entre 1639 et 1653 dans les royaumes d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande. Elles comprennent les Guerres des évêques (de 1639 à 1640), la Première Guerre civile anglaise (de 1642 à 1646), la Deuxième guerre civile anglaise (de 1648 à 1649), les Guerres confédérées irlandaises (de 1642 à 1649), la Conquête cromwellienne de l’Irlande de 1649 à 1653), et la Guerre Anglo-écossaise (de 1650-1652).
Le roi Charles Ier envoya son propre fils, le prince Charles II (l’aîné des enfants survivants de Charles Ier d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande et d’Henriette-Marie de France) en tournée de collecte de fonds dans les régions amies.
En octobre 1642, il commença par le château de Raglan, à la suite de quoi Henry Somerset fut promu Premier marquis de Worcester.
Les défenses de Raglan furent améliorées par la suite, avec l’ajout de bastions modernes en terre construits autour du château, ainsi que la création d’une poudrerie. Le château disposait alors d’une garnison d’environ 300 hommes, pour un coût de 40 000 £. Des canons plus lourds furent disposés dans les bastions, et des pièces plus légères furent placées dans les tours du château.
Lord Herbert quitta le château pour continuer la lutte contre le Parlement, revenant par moment pour se procurer des fonds pour la guerre. Charles Ier lui-même visita le château à deux reprises : d’abord en juin 1645, après la bataille de Naseby, et de nouveau en 1646. La cause royaliste approchait de l’effondrement militaire. Lord Herbert fut capturé en Irlande, et un assaut sur Raglan semblait imminente.
En prévision d’un siège, la garnison du château fut augmentée. Elle comptait alors environ 800 soldats. L’allée d’arbres à l’extérieur des portes du château fut coupée et les bâtiments voisins détruits, ceci afin d’empêcher leur réutilisation par les forces parlementaires. De grandes quantités de nourriture furent emmagasinées pour nourrir la population grandissante du château ; parmi celle-ci, on comptait un certain nombre des membres de la famille Herbert et d’autres dirigeants royalistes régionaux qui y avaient cherché refuge.
Au début juin 1647, la première armée parlementaire arriva, dirigée sous le commandement du colonel Morgan et de Sir Trevor Williams.
Après avoir proposé plusieurs demandes de reddition du château, un siège se mit en place ; il dura tout l’été. En août, des renforts de forces parlementaires, commandées par le général Fairfax, arrivèrent et renouvelèrent les appels à la reddition du castel.
Les Parlementaires creusèrent des tranchées vers le château, qui servirent pour déplacer des mortiers vers l’avant (y compris probablement le célèbre « Roaring Meg »), mettant l’intérieur du château à portée des boulets de canons.
Le 19 août, la situation devint désespérée, et le marquis capitula ; à des conditions généreuses pour les soldats de la garnison.
Le marquis de Worcester lui-même fut arrêté et envoyé au château de Windsor.
Fairfax ordonna alors la destruction totale du château. Les fortifications se révélèrent cependant trop solides, et seuls quelques murs furent démolis et « outragés ». La bibliothèque, qui contenait une importante collection de documents et de livres gallois, fut soit volée, soit détruite.
Après le siège, malgré quelques saisies immédiates au moment de la Restauration de Charles II (restauration de la monarchie de 1660 jusqu’à sa mort, en 1685), la famille Somerset réussira à sauvegarder la plupart de ses biens, y compris le château de Raglan.
Du XVIIIème au XXIème siècle
Au cours de la première moitié du XVIIIème siècle, le château périclita. La famille Somerset autorisa le prélèvement des pierres du château pour réparer d’autres bâtiments du domaine. Un dénommé Hopkins se fit connaître sous le nom de « Grand Dilapidator », en raison du nombre de cheminées, de châssis de fenêtres et d’escaliers qu’il fit extraire du château. En 1756, Henry Somerset (le 5ème duc) arrêta finalement cette pratique. Par la suite, le château devint une attraction touristique, faisant partie du populaire « Wye Tour ». Des sièges, des clôtures et des ponts furent installés, et le premier guide du site fut publié au début du XIXème siècle.
Dans les années 1820, le « Grand Hall » fut temporairement refait à neuf, lorsque le château fut utilisé pour un « Grand Divertissement » par les Somerset.
En 1830, Jeffrey Wyattville restaura le « Grand Escalier ».
En octobre 1881, Joseph Bradney (soldat, historien et antiquaire britannique) rapporta une visite au château d’Édouard VII et de la reine Alexandra (alors prince et princesse de Galles).
En 1938, Henry Somerset (le 10ème duc) accorda la garde du château de Raglan au commissaire des travaux publics ; le château devint alors une attraction touristique permanente.
Aujourd’hui, le château, administré par CADW, est classé de grade I. Entre 2003 et 2007, « Cambrian Archaeological Projects » y dirigea des fouilles en prévision d’un nouveau centre d’accueil.
LE CHÂTEAU DE RAGLAN
A – Grande tour
B – Douves C – Corps de garde et pont D – Tour de garde-robe E – Cour en pierre ponce F – Aile des bureaux G – Garde-manger H – Cuisine |
I – Salon
J – Hall K – Beurrier L – Longue galerie M – Cour de la fontaine N – Appartements O – Porte sud et pont P – Promenade des douves |
VUE GÉNÉRALE
Le château a été construit en pierre : d’abord en grès pâle de « Redbrook » (village du Gloucestershire, en Angleterre, frontalier avec le Monmouthshire, au Pays de Galles), puis en grès rouge ancien ; la pierre de « Bath » (composée de fragments granulaires de carbonate de calcium) ayant été employée pour de nombreux détails.
LA GRANDE TOUR
La grande tour du château de Raglan (parfois appelée « la tour jaune de Gwent ») se trouve à l’extérieur, à l’écart du château. Elle est protégée par un fossé et reliée à la cour de la fontaine par un pont.
La fortification de cette tour-donjon affiche une construction datant des XVème et XVIème siècles. C’est un style de bâtiment coûteux à concevoir ; chaque seigneur construit selon un design unique ; ces édifices « étaient conçus pour permettre aux hommes très riches de vivre dans le luxe et la splendeur ».
Cette Grande Tour hexagonale date probablement des années 1430 à 1440. Elle a peut-être été érigée sur la motte d’un château plus ancien.
Très dégradée, elle a perdu non seulement l’un de ses murs, mais aussi une partie de sa structure supérieure. A l’origine, elle était haute de trois étages, avec probablement des mâchicoulis supplémentaires au sommet, identiques à ceux de la guérite.
Elle a été conçue pour être autonome, avec ses propres défenses, ses réserves d’eau et de nourriture. La tour était dotée de logis luxueux, éclairés par de grandes fenêtres aux étages supérieurs. À l’origine, on y accédait par un pont-levis à bascule. Ce pont-levis était conçu pour avoir deux parties : un pont large et lourd que l’on relevait ou abaissait lorsque la famille était présente, et un pont plus léger, plus facile à soulever, conçu pour l’utilisation des domestiques. Dans les années 1460, le pont-levis fut remplacé par un pont en pierre plus grand.
LES GUÉRITES
La guérite à trois étages du château de Raglan date des années 1460. Elle est accessible par un pont de pierre restauré en 1949. Elle se distingue par ses larges mâchicoulis évasés et ses canons.
La guérite aurait eu à l’origine un double ensemble de herses et un pont-levis. Sa conception était au moins en partie défensive, mais était également conçue pour afficher une entrée spectaculaire et impressionnante aux visiteurs. Dans sa partie supérieure, il y avait des chambres à l’usage du connétable du château.
Tout de suite, à l’ouest de la guérite, se trouvait la bibliothèque du château, autrefois célèbre pour sa collection de littérature galloise.
Sur le côté Est de la guérite se trouve la tour du placard à trois étages ; elle fut conçue pour faire partie intégrante de la guérite, et a probablement abrité le trésor du château. La tour du placard fut en partie transformée au cours des années suivantes, vraisemblablement pour utiliser le sous-sol comme magasin (cellier) pendant la guerre civile anglaise.
LES REMPARTS
LES COURS INTÉRIEURES
La cour en pierre, qui forme le coin nord-est du château, servait d’espace central aux services et aux domestiques du château. Elle tire son nom des pavés de la fin de l’époque Tudor.
Sur le côté Est de la cour se trouvaient les anciens bâtiments (les bureaux). Leur édification date du XVIème siècle ; ils furent en grande partie détruits lors du siège de 1646.
Sur le côté nord du château se trouvaient les cuisines et les offices. Ils contenaient deux grandes cheminées et, dans leurs caves, des installations de stockage pour la nourriture et les fournitures.
Dans les années 1460, les premiers étages de ces bâtiments comprenaient des chambres pour les serviteurs de maison.
Sur le côté sud-ouest de la cour se trouve une grande salle. Elle date du XVIème siècle. Elle était couverte par un toit en chêne irlandais, éclairée et ventilée par une coupole au centre. Une grande fenêtre en « oriel » (sorte de baie vitrée qui dépasse du mur principal d’un bâtiment mais n’atteint pas le sol) éclairait l’extrémité de la salle.
L’INTÉRIEUR
LES DOUVES
A l’origine, le fossé entourant la Grande Tour était de construction simple. Dans les années 1460, il fut repensé pour ajouter une passerelle autour de l’extérieur de la bâtisse.
Les niches dans les murs de la passerelle datent du XVIIème siècle. Elles auraient, lors de leur conception, abrité des statues classiques. En outre, cette passerelle permettait de contempler la splendeur de la Grande Tour. Il est fort probable qu’il y ait eu des poissons dans les douves.
QUELQUES OBJETS INSOLITES EXPOSÉS SUR LE SITE !
Sources :
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