La chapelle Saint Martin de Caderousse
LES TÉMOINS DU PASSÉ
LA CHAPELLE SAINT MARTIN DE CADEROUSSE

Chapelle Saint-Martin de Caderousse

Blason de la ville de Caderousse
TYPE : chapelle (première église paroissiale de Caderousse jusqu’en 1464).
STYLE : roman.
NOM LOCAL : chapelle Saint Martin.
CULTE : catholique romain.
VOCABLE : Saint Martin.
ÉPOQUE : Moyen Âge.
RATTACHEMENT : diocèse d’Avignon.
DÉBUT DE CONSTRUCTION : XIème siècle.
FIN DE CONSTRUCTION : XIIème siècle.
PROTECTION : inscription par arrêté sur la liste des Monuments Historiques du 27 juillet 1932.
ÉTAT DE CONSERVATION : l’église a été restaurée à de nombreuses reprises au cours des siècles ; notamment vers le milieu du XVème siècle, ainsi qu’au XVIIIème (une partie de l’église fut démolie pour agrandir le cimetière), et au XIXème siècle. La chapelle fut plusieurs fois inondée par les crues récurrentes du Rhône (les traces des niveaux des eaux apparaissent à l’intérieur de l’édifice).
PROPRIÉTAIRE : la commune.
MAÇONNERIE : appareil moyen, pierres de taille.
La pierre de taille est une pierre naturelle dont toutes les faces sont dressées, alors que la pierre dite à « Bossages » présente une face non taillée, donnant ainsi au mur un aspect brut.
COMMUNE : Caderousse.
DÉPARTEMENT : Vaucluse.
RÉGION : Provence-Alpes-Côte d’Azur.
LOCALISATION

Chapelle Saint-Martin de Caderousse
La chapelle Saint Martin se situe sur la commune de Caderousse, dans le département du Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
CADEROUSSE

Mairie de Caderousse
Caderousse est une commune française située au bord du Rhône, dans le département de Vaucluse.
Elle tire son nom de deux racines antiques : « cad », la chute, et « Arous », l’ancien nom de l’« Aygues » (la confluence de l’Aygues dans le Rhône).
Afin de se protéger des récurrentes crues du grand fleuve, au XIXème siècle, le village s’est entouré d’une digue en pierre.
Le village est situé à 6 km d’Orange, 50 km de Nîmes, 25 km d’Avignon (la préfecture de Vaucluse), et à 106 km d’Aix en Provence.
En 2022, sa population s’élevait à 2541 habitants, les Caderoussiennes et les Caderoussiens.
ESCAPADES VAUCLUSIENNES
L’église Saint Michel et la chapelle Saint Martin de Caderousse se trouvent à 6,6 km du Théâtre antique d’Orange et de l’arc de Triomphe d’Orange, à 34,6 km de Pernes-les-Fontaines, cité médiévale, et de la Tour Ferrande à Pernes-les-Fontaines, à 34,6 km du château du Barroux, à 35,8 km du théâtre de Vaison la Romaine, du site antique de Vaison la Romaine, et de la cathédrale Notre Dame de Nazareth de Vaison la Romaine, à 38,9 km du baptistère de Venasque, à 39,6 km des Tours sarrasines de Venasque, à 42 km de l’église Notre-Dame-du-Lac du Thor, à 44 km du château de Thouzon, à 49,5 km de l’Abbaye Notre-Dame de Sénanque, à 55,1 km de la cathédrale Notre-Dame et Saint Véran de Cavaillon, et de l’Arc antique de Cavaillon, à 70 km de l’abbaye Saint-Hilaire, à 80,8 km de Saint-Saturnin-lès-Apt, à 86, 9 km du château de Lourmarin, à 87,2 km de l’église Saint-Étienne de Cadenet, à 92,2 km de l’église Saint Barthélémy de Vaugines, à 95,6 km de l’église Saint-Martin d’Ansouis, à 103 km de l’église Notre-Dame de Romégas et du château de La Tour d’Aigues, à 110 km de l’église Notre-Dame de Beauvoir de Grambois, à 114 km de la chapelle Notre-Dame-de-Consolation, et de l’église Saint-Pierre-aux-Liens, de la Bastide des Jourdans. (Sources Google Maps).
HISTORIQUE
PRÉHISTOIRE
À Miemart, à 2,5 km de Caderousse, furent mis au jour (au cours de fouilles archéologiques réalisées par le service régional d’archéologie d’Aix-en-Provence) des outils lithiques (objets en pierre taillée) remontant au Néolithique (entre 5800 et 2500 ans avant notre ère environ).
ANTIQUITÉ
Lors de la Deuxième guerre Punique (-218 à -202), Hannibal Barca (général et homme politique carthaginois) pénétra en Gaule. On estime qu’après avoir franchi les Pyrénées au col du Perthus, il établit son campement près de la ville d’Illibéris (actuelle Elne, à proximité de Perpignan). En septembre -218, à la tête de quelque 38 000 fantassins, 8 000 cavaliers et 37 éléphants de guerre, il arriva jusqu’au Rhône. Les Romains, désemparés, ne purent le stopper. Selon toute vraisemblance, c’est à la hauteur de Caderousse qu’Hannibal fit traverser son armée.

Buste d’Hannibal Barca
LE MOYEN AGE
La première mention de Caderousse date de 1060. Elle concerne le premier seigneur Robert de Caderousse, qui signa un acte de donation à l’abbaye Saint-Victor de Marseille. Cependant, les archives de la commune ne remontent pas au-delà du XIème siècle ; elles furent détruites par les nombreuses crues du Rhône.
Le traité de Meaux (12 avril 1229) déposséda Raymond VII de Toulouse de tous ses fiefs. Celui-ci fit appel à l’empereur Frédéric II, qui lui restitua le Comtat Venaissin en 1234.
En 1235, il lui accorda à nouveau la suzeraineté sur Carpentras, Entraigues et Caderousse.
Sur les régions rattachées au trône de France, Louis IX fondera un port artificiel connu sous le nom d’Aigues Mortes, duquel il s’embarquera pour la 7ème croisade le 25 août 1248. Le Comte de Toulouse Raymond VII conserve quelques fiefs jusqu’à sa mort. En outre, il consent à donner en mariage sa fille unique Jeanne à l’un des frères du roi Alphonse de Poitiers. Il prend conscience alors que par cette décision, il accepte la fin de sa dynastie et de la souveraineté de son Comté.
Lire :
– Croisade contre les Albigeois
– Louis IX
Bertrand de Laudino (viguier-capitaine de Nice en 1365) fut seigneur de Caderousse.
En 1378, Clément VII céda ce fief et celui de Mornas à Bernardon de la Salle.
LA RENAISSANCE ET LES GUERRES DE RELIGION
En 1562, après s’être emparés de Mornas, les Protestants investirent la cité de Caderousse désertée par ses habitants. Mais l’approche des troupes papales, conduites par Fabrice Serbelloni, les obligea à s’enfuir.
En 1573, les Protestants revinrent et s’infiltrèrent dans la cité par une brèche pratiquée dans la maison de Bertrand Gastineau. Les 200 cavaliers qui s’apprêtaient à assaillir la place ne purent le faire, car l’alerte fut donnée par Antoine Tacussel, un prisonnier qui avait réussi à fuir. Quant à Gastineau, il fut arrêté, emprisonné, puis supplicié sur la roue en place publique, en Avignon.
Pendant ce temps, Philippe de La Chambre de Maurienne (l’évêque d’Orange) avait dû se retirer à Caderousse avec son chapitre, sa cité étant aux mains des Calvinistes.
Jean de Tulles, son successeur, ne pourra revenir dans son palais épiscopal qu’en 1597.
Le château accueillit successivement les rois François Ier, le 29 mars 1524, Charles IX, en 1564, et Henri III, en 1575.
Le 29 mars 1524, François Ier séjourna à Caderousse, accompagné du Duc d’Alençon et d’une escorte de 2 000 hommes. Les députés de la ville d’Avignon et ceux du Comtat-Venaissin vinrent lui offrir leurs services et les clés de leurs villes.
Le 22 septembre 1564, Charles IX passa la nuit à Caderousse (rue château vieux).
Le 12 août 1565, le roi Charles IX arriva à Orange avec sa mère, Catherine de Médicis. Il refusa de coucher dans la ville et s’invita chez les d’Ancezune, à Caderousse.
Le 10 janvier 1575, Henri III passa par Caderousse après avoir quitté Avignon.
Trois violentes épidémies de peste ravagèrent la commune en 1586, 1627 et 1640.
En 1630, pour éviter la propagation de la peste, les Caderoussiens eurent interdiction de sortir du bourg, sauf munis d’autorisation.
Le 18 septembre 1663, par bulle pontificale, la seigneurie fut érigée en duché en faveur de Just-André-François d’Ancézune, aide de camp de Louis XIV.
En 1668, deux ordres de moniales s’installèrent à Caderousse : les Bénédictines de Sarrians, et les Bernardines de Vienne.
Le 16 décembre 1674, le Gouverneur général des Armées du Pape visita Caderousse.
LA PÉRIODE MODERNE
Au cours de l’hiver 1709, la pénurie de grains en Avignon fut si grave que le vice-légat Sinibaldo Doria demanda du blé au Conseil de Ville, qui hésita avant de refuser. L’armée pontificale arriva devant Caderousse le 31 mai 1710, et mit le siège de la cité réfractaire. Les canons papaux ouvrirent les portes, et les réserves de grain furent transportées dans la cité pontificale.
Au cours de l’année 1712, l’Hôtel-Dieu fut rebâti.
Le 25 février 1753, le bourg de Caderousse fut érigé en ville.
En 1761, le légat du pape visita Caderousse.
En 1767, André-Joseph d’Ancézune céda par testament son duché aux Gramont de Vachères ; ces derniers en restèrent ducs jusqu’à la Révolution.
Le 6 octobre 1789, des révoltes eurent lieu dans Caderousse.
En 1790, une potence fut dressée devant le château ducal (place de l’Église).
Le 14 septembre 1791, le Comtat-Venaissin fut annexé à la France.
Le 12 août 1793 fut créé le département de Vaucluse. Il fut constitué des districts d’Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d’Apt et d’Orange (qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône), ainsi que du canton de Sault (qui appartenait aux Basses-Alpes).
Le 14 novembre 1869 eut lieu la bénédiction de la chapelle Saint-Martin.

La chapelle Saint-Martin
Vers le milieu du XIXème siècle, la plaine du fleuve, fertilisée par les alluvions, produisait des céréales et de la garance, et était plantée de mûriers pour l’élevage des vers à soie.
PÉRIODE CONTEMPORAINE
Le 27 juin 1937 fut construit le monument aux morts de 14-18 ; il sera inauguré le 11 novembre suivant.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin fut parachuté en Provence avec deux autres résistants, dont Hervé Monjaret, jeune radio de vingt ans formé à Londres. Ce dernier fut accueilli dans le presbytère de Caderousse de l’abbé Miral. C’est d’ici que les premières liaisons radio de la Résistance Française parvinrent à Londres.
LA CHAPELLE SAINT MARTIN

Chapelle Saint-Martin de Caderousse
Cette petite chapelle, située au nord du village, à l’extérieur de la digue, date du XIème ou du XIIème siècle. Construite sur les fondations d’un ancien temple dédié au Dieu Mars, elle était la propriété du prieuré des moines de Cluny (probablement des moines défricheurs, qui ont alors partiellement drainé le territoire). C’est autour d’elle que se forma le premier noyau du village, qui fut contraint de se déplacer à cause des crues récurrentes du Rhône. L’ensemble des bâtiments monastiques s’étendait sur la superficie du cimetière actuel.
Elle servit d’église paroissiale jusqu’en 1464, puis fut désaffectée pour échapper aux nombreux pillages perpétrés par les « routiers ». Le lieu principal de culte devint alors l’église Saint Michel, dans le centre de la cité de Caderousse.
EXTÉRIEUR
LA FAÇADE OCCIDENTALE
Restaurée à la fin du XIXème siècle, la chapelle Saint Martin a retrouvé tout son lustre d’antan. On distingue notamment son porche roman, flanqué de colonnettes de style corinthien surmonté d’une fenêtre richement historiée.
La porte d’entrée ne possède pas de tympan. Elle est dotée de deux voussures, dont l’une correspond aux piédroits et n’est pas historiée, tandis que la seconde s’appuie sur deux magnifiques colonnettes (celle de droite a été refaite au siècle dernier). La base est formée par un gros tore ; le fût est cannelé et affiche une grosse bague (curiosité digne d’attention pour l’époque et pour la région).
Le chapiteau est orné de gracieuses feuilles d’acanthe, et supporte un abaque doté de fines moulures.
LA FAÇADE MÉRIDIONALE
LES CONTREFORTS
Sur la façade nord, on distingue sur le contrefort central une pierre sculptée d’un poisson, symbole de regroupement des premiers Chrétiens.
LE CHEVET
LE CLOCHER
INTÉRIEUR
LA NEF
Le plan est classique: nef à deux travées avec abside semi-circulaire moderne, mais conforme au style roman.
L’ABSIDE EN CUL-DE-FOUR
LA VOÛTE
La voûte en berceau fut refaite au XVème siècle.
L’art roman provençal se détermine par l’arc en plein cintre ou en berceau brisé reposant sur des murs épais et peu ouverts, consolidés par des contreforts. Il allie cette technique de construction fondamentale à des caractères plus régionaux, comme la simplicité des plans, l’harmonie des volumes, le dépouillement du décor, la perfection de la taille et de l’appareillage des pierres, et une référence profonde à l’Antiquité. En architecture, l’arc plein cintre est un arc parfaitement semi-circulaire sans brisure. Il se distingue des arcs surbaissés et des croisées d’ogives. Constitués d’un appareil régulier, tous les moellons sont de même taille et de même forme.
LES STÈLES FUNÉRAIRES
LES MARQUES REPÈRES DES CRUES
A l’intérieur de la chapelle, on distingue de nombreuses marques d’inondation du Rhône.
Saint-Martin église d’Ansouis Saint Martin de Tours, aussi nommé « Martin le Miséricordieux », ou encore « Saint Martin des Champs », a donné son nom à différents édifices religieux. Le nom de Martin signifie « voué à Mars », Mars étant le dieu de la guerre à Rome. Martin naît en 316 dans l’Empire romain, plus précisément à Savaria, dans la province romaine de Pannonie (actuelle Hongrie), et meurt à Candes-Saint-Martin, en Gaule (Touraine), le 8 novembre 397. Saint Martin – cathédrale Saint Sauveur – Aix en Provence Il fut l’un des principaux Saints de la Chrétienté et le plus célèbre des évêques de Tours avec Grégoire de Tours. L’adoration à Martin s’exprime à travers une relique (son manteau ou sa cape), qu’il partagea avec un pauvre transi de froid. Dès le Vème siècle, le culte martinien donna lieu à une dévotion particulière sur la vie, l’écriture, et les faits et gestes du Saint. FAMILLE ET JEUNESSE Son père était un tribun militaire de l’Empire romain, c’est-à-dire un officier supérieur chargé de l’administration de l’armée. En cette époque marquée par le développement du Christianisme à l’école, Martin fut vraisemblablement en contact avec des Chrétiens. Tout jeune, vers l’âge de dix ans, il voulut se convertir à cette religion. En tant que fils de magistrat militaire, Martin suivit son père au gré de ses affectations de garnison. Il fut en quelque sorte lié à la carrière de son père, vouée au service de l’Empereur. (Dans le bas-Empire romain, la population avait des métiers héréditaires). Lorsque son père fut muté à Pavie (en Italie du Nord), Martin le suivit. Son père, irrité de voir son fils se diriger vers une autre carrière que la sienne (l’âge légal de l’enrôlement était de dix-sept ans), le força à l’âge de quinze ans à entrer dans l’armée. (Il est fort possible que Martin se soit laissé persuader pour ne pas discréditer la condition sociale de ses parents). LE PARTAGE DU MANTEAU Nommé à Amiens, en Gaule, un soir de l’hiver 334, le légionnaire Martin partagea son manteau militaire (la chlamyde faite d’une pièce de laine rectangulaire) avec un pauvre gelé de froid (il n’avait plus d’argent sur lui, car il l’avait généreusement distribué à des déshérités). La nuit suivante, le Christ lui apparut en songe, vêtu de ce même manteau. Martin n’avait alors que 18 ans. Martin partageant sa cape avec un pauvre transit de froid Plus tard, le morceau de son manteau restant, appelé « cape », sera placé à la vénération des fidèles, dans une pièce dont le nom est à l’origine du mot « chapelle » (« cappella » en italien, « chapel » en anglais, « Kapelle » en allemand). MARTIN L’ANACHORETE Martin quitta l’armée vers 356, et se rendit à Poitiers pour rejoindre Hilaire (évêque de la ville depuis 350). Attiré par une existence religieuse, son statut militaire (il a versé le sang) l’empêcha de devenir prêtre : aussi refusa-t-il la fonction de diacre que lui proposa l’évêque. Puis il partit en Illyrie (Albanie actuelle) pour convertir des membres de sa famille (dont sa mère). Il combattit alors l’hérésie arienne qui régentait le clergé de la région. C’est à Arius (256-336), théologien alexandrin, que l’on attribue au début du 4ème siècle le courant de pensée théologien, l’« arianisme ». Sa pensée assure que si Dieu est divin, son fils Jésus, lui, est avant tout un humain mais possède cependant une part de divinité. C’est en 325 que le concile de Nicée, rassemblé par l’empereur Constantin, rejeta l’« arianisme », jugé hérétique. En 361, après que l’arianisme fut une nouvelle fois condamné au Concile de Paris, Martin revint alors à Poitiers, où Hilaire l’autorisa à créer une communauté religieuse non cloîtrée à Ligugé, en Poitou. En 371, sa renommée fut telle que les Chrétiens de la région de Tours le choisirent contre son gré comme évêque. Menant une existence très humble, il contrasta avec ses condisciples (les évêques de son époque) qui, eux, issus de l’aristocratie gallo-romaine, vivaient souvent dans l’opulence. Il parcourut son diocèse (ce qui n’était pas commun pour les évêques de son époque, qui étaient sédentarisés dans les villes). Il évangélisa la population (restée jusqu’alors païenne), et fonda les premières paroisses rurales de la région centrale de la Gaule. Martin s’installa ensuite à Marmoutier, près de Tours, et vécut en ermite dans une cabane en bois. Rapidement rejoint par des Chrétiens, il fonda ainsi le premier monastère de la Gaule. Un jour, voyant des oiseaux pêcheurs se disputer des poissons, il expliqua à ses disciples que les démons se disputaient de la même manière les âmes des chrétiens. Et les oiseaux prirent ainsi le nom de l’évêque ; ce furent les « Martins-pêcheurs ». SA MORT Au soir de sa vie, sa présence fut requise pour réconcilier des clercs à Candes sur Loire, à l’ouest de Tours. Malgré son âge, Martin décida d’y aller ; mais épuisé par sa vie de soldat du Christ, le 8 novembre 397, à la fin de l’automne, Martin meurt à Candes sur un lit de cendres, comme mouraient les Saints hommes. Son corps fut rapidement reconduit par le fleuve à Tours, où il fut inhumé le 11 novembre. Une légende veut que les fleurs se soient mises à éclore, en plein mois de novembre, sur le passage de son corps sur la Loire, entre Candes et Tours. Ce surprenant phénomène donnera naissance à l’expression « été de la Saint Martin », faisant référence à un automne particulièrement chaud. Candes devint le lieu d’un pèlerinage qui fut un des plus importants du Moyen Âge. Les rois Mérovingiens le prirent comme Saint patron protecteur. Saint Martin fut très populaire en Gaule, puis, par la suite, en France. Près de 485 communes portent son nom ; plus de 3 660 paroisses lui sont dédiées. Martin est aussi le nom de famille le plus porté en France (en Occitanie, sous la forme « Marty »).
Sources :
Mes photos
Photos publiques Facebook
https://fr.wikipedia.org/wiki/Caderousse
https://monumentum.fr/monument-historique/pa84000028/caderousse-digue-denceinte-de-la-ville
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_Saint-Martin_de_Caderousse
https://pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00081989
https://www.caderousse.fr/vie-touristique-et-patrimoine/patrimoine/